BIENVENUE (futur·e) CTTien·ne
On se retrouve sur Discord on se fait une bouffe ?

Le forum fête son second anniversaire. Merci à tou·te·s
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 :: Détente :: trash can. :: Rps (terminés et abandonnés) Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
The sale. {ft Mia}
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 6 Mai - 15:02
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu es d'une patience à toutes épreuve. Tout le monde le sait et tu n'as plus besoin de le prouver. Si patient, que tu as attendu plusieurs années que celle que tu as l'intention d'épouser, soit en âge pour affronter la chose. Affronter l'être que tu es. Affronter le mariage en lui même. Affronter la vie que tu as l'intention de lui offrir. Et tout ça sans non plus être à un âge où elle pourrait avoir rencontrer d'autres hommes. Tu es égoïste au possible. Et tu apprécies assez l'idée qu'elle soit toute à toi. Comme tu as pu le faire comprendre à ses parents quand tu leur a offert un premier chèque il y a de ça plusieurs années. Et la douceur que dégageait la gamine qu'elle était alors, t'as convaincu pour de bon. Ce serait elle et pas une autre. Tu sais que tu peux endurcir une gamine un peu trop douce face à ton monde. Alors que tu ne saurais adoucir une forte tête bien décidée à te mener la vie dure. Alors la question ne s'est pas posée bien longtemps. Ce serait elle. Et tu sais que tu ne le regretteras pas alors que tu es maintenant en route pour aller la trouver. La récupérer en vérité. Tu as prévenu ses parents il y a quelques jours à peine. Leur demandant de bien prendre le temps de la prévenir de ton arrivée prochaine et de ces fiançailles que vous avez mis en place il y a des années de ça.

Tu ne doutes pas que ça n'a pas du lui plaire à la jolie Mia. Il y a de quoi être énervée, triste, déçue ... Il y a de quoi paniquer et se mettre en tête que son futur époux ne peut qu'être un bourreau incapable de trouver l'amour autrement. Elle a forcément eut le temps de se faire une image désastreuse de toi. Pas de quoi te convaincre de ne pas aller jusqu'au bout pour autant. Tu sais tout ça. Tu as eus des années pour te préparer mentalement à la chose. Des années pour réfléchir correctement à la chose. Et ces derniers jours, tu n'as pas chômé. Tu as fait en sorte que son arrivée chez toi se fasse le plus en douceur possible. Elle aura sa propre chambre et un dressing démesuré qui est déjà plein à craquer de vêtements. Que tu n'as évidemment pas choisis toi même. Ton assistante personnelle s'est chargée de ça pour toi. Quoi qu'il en soit, elle aura largement de quoi faire Mia. En plus d'avoir son propre bureau-bibliothèque dans ta maison démesurée. Tu ne tiens pas à la traumatiser d'entrée de jeu en l'obligeant à dormir avec toi et à passer le plus de temps possible en ta compagnie. Il faut qu'elle puisse s'acclimater. Et ça se fera forcément par étapes. Tu n'es ni le plus gentil ni le prévenant des hommes. Mais tu es l'un des plus patients. Tu l'auras à l'usure, c'est ton plan de départ.

Et ton poing entre finalement en contact avec la porte qui donne sur leur appartement. Toujours aussi miteux. Toujours aussi peu accueillant. Tu fais déjà un pas en arrière, pour ne pas donner l'envie d'être invité à l'intérieur. Tu n'as aucunement l'intention de t'attarder dans le coin. Tu ne souhaites pas entrer. Tu veux simplement récupérer celle qui te revient de droit et t'en aller avec elle. Son père ouvre la porte et pose un bref regard sur toi. Tu ramènes tes bras du côté de ton dos. Façon de lui faire comprendre que tu n'as pas l'intention de lui serrer la main. Tu ne laisses pas tes mains traîner n'importe où. Question de principe sans doute. Le silence s'éternise. Tu ne penses pas utile d'y mettre fin. Les mots ne servent à rien. Vous savez tous les deux la raison pour laquelle tu te trouves là. Alors il hoche vaguement la tête et tourne les talons. Tu l'entends à l'intérieur de l'appartement, qui interpelle sa fille et qui l'informe que tu es là. Tu te chargeras du transfert d'argent dans le courant de la journée. Comme vous en avez convenu tous les deux il y a plusieurs jours de ça. Tu n'appréciais pas l'idée d'un échange de main à main sous le regard de sa fille. De ta fiancée. Tu n'imagines pas ce qu'elle ressent à l'idée d'être ainsi "vendue". Mais tu te doutes que ce n'est pas une situation très appréciable pour elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 6 Mai - 16:01


the sale

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu as passé ces derniers jours à ruminer, à penser, à essayer d’imaginer ce qui t’attendait. Mais malgré les heures que tu as passées à te retourner le cerveau, tu n’es pas prête. Tu n’as aucune idée de ce qui t’attend, de ce qu’ il te réserve. Tu ne le connais même pas. Apparemment lui, il t’a choisie. Il y a quelques jours papa est venu dans ta chambre, la mine grave, les traits tirés, l’air sérieux. Tu savais qu’il allait t’annoncer quelque chose d’important, de grave même. Mais tu étais à des années lumières de te douter de quoi il s’agissait. Il a tourné autour du pot pendant de longues minutes, il t’a parlé de sa vie d’avant, de son rôle au sein du gang. Tu l'as écouté en silence, patiente comme à ton habitude, tu ne l’as pas pressé pour qu’il te dévoile la vraie raison de ce monologue, de ces soudaines confidences. Tu l’as écouté, attentivement. Tu as senti qu’il était mal, qu’il n’arrivait pas à trouver les mots. Mais quels mots ? Pour t’annoncer quoi ? Alors tu as posé une main douce sur son épaule, tu l’as couvert d’un regard tendre. Tu l’as motivé à tout te dire. Mais tu n’étais pas prête toi. Toi, la gamine, la petite étudiante innocente encore dépendante de ses parents. Tu n’étais pas prête à ce qu’il t’annonce que tu allais devoir quitter le domicile familial d’ici quelques jours. Tu as pleuré, tellement fort, tellement longtemps. Tu lui as demandé pourquoi, pourquoi toi ? Et tu as appris que tu as été choisie. Que c’était écrit depuis des années. Et tu l’apprends que maintenant. Cet homme tu ne le connais pas mais tu le détestes déjà, tu lui en veux de t’enlever à ta famille. Le pire c’est que tu n’en veux même pas à ton père, ni à ta mère. T’es trop gentille Mia, trop gentille pour en vouloir à qui que ce soit.

Les jours ont défilé, tu t’es résignée. Tu n’as guère le choix de toute façon. Tu as commencé à préparer tes affaires. Tu as pris ce qui t’est le plus cher : quelques photos, ton journal intime, car oui tu en tiens toujours un. Sans oublier quelques vêtements et tes affaires de cours. Le jour J est arrivé et tu es là dans ta chambre, qui ne le sera plus dans quelques heures. Tu es là à fixer ta vie d’avant. Tu te revois te chamailler sur ton lit avec Dan, ou encore feuilleter des magasines avec Lea. Lea qui ne te parle quasiment plus car elle ne comprend pas que tu aies été choisie et pas elle. Pourtant tu lui donnerais ta place avec plaisir. Tu ferais tout pour rester ici avec tes parents, tes sœurs, ton frère. Tu ferais tout pour rester dans cet appartement minable. Même interrompre tes études. Tu le ferais si on te le proposait. Mais ce n’est pas le cas. Papa frappe à la porte de ta chambre. Toi tu es assise en tailleur sur ton lit. Tu fermes les yeux quand il te prévient qu’il est là. Tu ravales tes larmes, à partir de maintenant tu n’es plus une enfant. Tu dois te comporter comme une adulte Mia. Tu te lèves. Tu prends le sac de sport qui contient tes quelques affaires et tu suis ton père jusqu’à la porte d’entrée. Tu as la boule au ventre. Tu es terrifiée. Tu ne sais pas à quoi ressemble cet homme, tu ne sais pas ce dont il est capable.

Tu poses une main tremblante sur la poignée, ton palpitant qui menace de s’échapper de ta cage thoracique, le souffle rapide. Tu te retrouves face à un homme grand, blond, un très bel homme. Tu t’attendais à autre chose, tu t’attendais à un homme plus âgé, même si pas mal d’années semblent vous séparer. Tu t’attendais à un homme au physique très peu avantageux. Tu te demandes alors pourquoi il a besoin d’acheter une fiancée, tu imagines qu’il doit facilement trouver des femmes à qui il plaît. Tu sors de ton silence. Tu lèves tes yeux vers lui, bien obligée vu ta petite taille comparée à lui. Tu tiens ton sac à deux mains, devant toi. « Bonjour. » souffles-tu d'une toute petite voix. Tu finis par baisser les yeux, tu poses ton sac devant toi et tu te tournes pour prendre ton père dans tes bras. Il te serre fort et alors ton cœur aussi se serre. Tu as envie de pleurer, encore, mais tu te retiens, bien que tes yeux commencent à briller. Tu déposes un baiser sur sa joue. « Au revoir papa. Je t’aime. » Car malgré ce qu’il te fait vivre, tu l’aimes, et tu l’aimeras jusqu’à ton dernier souffle. Tu jettes un dernier regard à cet appartement. Tu agites la main en direction de Dan qui est resté dans le couloir. Tu dis adieu à ta vie d’avant. Et enfin tu te tournes vers ta nouvelle vie. Tu fais un pas en avant. Tu n’oses pas le regarder dans les yeux. « Je vous suis. » Ta voix est à peine audible tant tu as du mal à digérer ce qui est en train de se passer. Tu t'écouterais, tu te précipiterais à l’intérieur de l’appartement, mais tu ne peux pas. Tu dois honorer ta part du marché, même si personne ne t’a demandé ton avis.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 6 Mai - 16:58
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu n'es pas bien certain de savoir l'état d'esprit dans lequel peut se trouver la jeune femme que tu es sur le point de rencontrer. Mais tu te doutes bien qu'elle ne peut être démesurément positive et enjouée à l'idée de cette rencontre et des jours à venir. Quitter sa famille pour s'installer avec un homme qu'elle ne connaît pas, a de quoi effrayer. C'est ta seule certitude pour l'heure. Et c'est ce qui te poussera à faire preuve de toute la patience que tu as en stock. Le temps qu'il faudra pour qu'elle s'apaise et réalise que tu ne lui veux aucun mal. Quand finalement elle se dessine dans ton champ de vision et que ses grands yeux noisettes rencontrent les tiens, tu ne peux que lui offrir un sourire qui se veut doux. Rassurant. Enjôleur un peu. Elle te salue d'une voix à peine audible. Tu gardes le silence. Rien qu'une poignée de secondes supplémentaires. Avant que tu ne hoches doucement la tête. Bonjour Mia. Elle te fait l'impression d'être une biche prise dans les phares d'une voiture qui vient de freiner juste à temps. Tu oses pourtant espérer que la collision est encore évitable. Que les choses se feront sans heurt. Tu ne veux pas avoir à la brusquer. D'aucune façon que ce soit. Tu lui offres une approche bien plus douce. Bien plus enjôleuse. Tu as bon espoir que ça fonctionne. Que ce soit la bonne méthode avec elle. Tu ne l'as pas choisis par hasard. Tu penses réellement que ça peut fonctionner.

Elle abandonne son sac sur le sol avant de tourner les talons. Elle prend le temps de saluer ses proches. Tu imagines que c'est la seconde peine qu'elle ressent en l'espace de quelques jours. Ne reste plus qu'à espérer que tu ne lui en causeras pas davantage. Ce n'est pas ton but, là non plus. Tu restes silencieux. Tu patientes. Tes doigts se refermant déjà autour de l'attache de son sac pour le lui porter jusqu'à la voiture. Tu patientes. Encore. Le regard de nouveau sur elle lorsque, finalement, elle est de retour. Et apparemment prête à te suivre. Consciente qu'aucun autre choix ne se présente à elle. Et que ça lui plaise ou non, elle est sur le point de s'installer chez toi. En ta compagnie. De nouveau tu te contentes d'un hochement de la tête et tournes à ton tour les talons. Cette fois, pour prendre la direction des escaliers que tu viens tout juste de grimper pour la rejoindre. Or de question que tu poses tes doigts sur les boutons de l'ascenseur. A peine avez-vous mis les pieds sur le trottoir, que la Mercedes noire s'arrête devant vous et que le chauffeur en descend pour ouvrir la portière. Tu invites la jeune femme à grimper et tends son sac au chauffeur. Qui se charge de le ranger dans le coffre une fois que vous êtes tous les deux installés sur la banquette arrière. Tu laisses le silence s'installer jusqu'à ce que le véhicule ne s'élance et ne prenne place dans le trafique.

Je m'appelle Robin. Je ne sais pas si ton père te l'a dit. Tu ne sais pas le genre d'information qu'il a bien pu lui donner. S'il s'est contenté de lui apprendre que son futur mari l'avait acheté et allait venir la chercher directement chez eux ou s'il a donné quelques autres détails. Comme ton identité, par exemple. Dans le fond, tout comme elle, tu ne sais pas tout à fait à quoi t'attendre. La seule différence, c'est que c'est toi qui as initié tout ça. Tu as beaucoup plus de contrôle sur la situation qu'elle. Tu es encore plus jolie que dans mes souvenirs. Que tu ne manques pas de commenter, le regard rivé sur elle depuis l'instant même où la voiture a démarré. Tu ne te soucies pas réellement de la gêne que ce regard pourrait finir par occasionner. Tu prends le temps d'apprécier, de tes yeux clairs, la jeune femme qui sera prochainement ton épouser. Sans doute pas avant de long mois. Mais elle finira par le devenir. Parce que tu le souhaites et parce que tu feras tout ton possible pour lui donner l'envie d'accepter. Tu as bon espoir que ça finisse par fonctionner entre vous. Aussi atypique puisse être cette relation. Qui ne sera certainement pas basée sur l'amour. Mais au moins sur une belle couche de confiance.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 6 Mai - 17:29


the sale

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Quand tu entends sa voix tu as du mal à cacher ta surprise, contre toute attente elle est douce, tout comme le regard qu'il pose sur toi et le sourire qu'il t'adresse. Peut-être que tu t'es fait de fausses idées, toi tu l'imaginais dur, malveillant. T'étais loin d'imaginer que l'homme qui t'avait achetée pouvait être bon avec toi. Est-ce que ça te rassure ? Pas vraiment non. Parce que ça pourrait être un rôle qu'il joue. Il pourrait essayer de t'amadouer pour mieux te contrôler, pour mieux te briser plus tard. Tu vires parano avec toute cette histoire, mais qui pourrait t'en blâmer ? Qui pourrait te reprocher d'avoir peur de cet homme ? Personne. Pas même ton père qui te regarde partir, tu sais qu'il aimerait te retenir, et qu'à l'heure actuelle il doit cruellement s'en vouloir d'avoir accepté ce marché. Tu t'apprêtes à prendre ton sac mais il te devance. Tu n'as pas l'habitude de ce genre d'attention, tu n'en demandais pas tant, tu aurais pu le porter toute seule ton sac mais tu ne dis rien, il veut peut-être juste bien faire. Il est peut-être juste gentleman. Tu te retiens pour ne pas te tourner à nouveau, il faut que tu te prépares, que tu te rendes à l'évidence, tu ne seras plus le bébé de la famille Murphy. C'en est fini des soirées avec ton petit frère à regarder des séries jusqu'à pas d'heure. Tu vas te retrouver dans une grande maison avec cet inconnu.

Tu dois te tenir à la rampe des escaliers pour descendre les marches. Tu as les jambes flageolantes, tu te sens faible et fragile. Une fois sur le trottoir, tu aperçois cette voiture noire, une voiture sans aucune rayure, aucune bosse, une carrosserie impeccable ; rien à voir avec le vieux tacot que ta mère conduit. Tu attends qu'il t'invite à monter, tu ne sais pas vraiment comment tu dois te comporter. Tu n'es pas habituée à avoir un chauffeur privé, toi tu prends le bus, le métro. Une fois assise tu jettes un coup d’œil par la vitre, tu regardes la fenêtre de la pièce qui était encore ce matin ta chambre. Tu t'empresses de détourner le regard, tu fixes l'appui-tête du siège passager devant toi. Tu l'entends s'installer sur la banquette à côté de toi. Tu restes éloignée le plus possible de lui, collée à la portière. Tu hoches doucement la tête, en effet, ton père t'a un peu parlé de lui, très succinctement en fait, tu connais juste son nom et tu sais qu'il a beaucoup d'argent.  « Oui il me l'a dit. » Tu n'arrives même pas à être froide, à employer un ton dur avec lui, parce que tu n'es pas comme ça, parce que ce n'est pas dans ta nature. Ta voix est douce, comme à son habitude ; même si elle s'étrangle un peu dans ta gorge parce que tu la sens encore cette boule, cette tristesse, et elle n'est pas prête de partir.

Tu sens son regard sur toi et ça te met très mal à l'aise. Tu ne sais pas ce qu'il pense en te dévisageant de la sorte. Tu remues légèrement sur ton siège, malgré le fait que la voiture soit spacieuse, tu as l'impression de manquer de place. Tu te concentres sur un fil qui dépasse de ton pull et tu tires légèrement dessus, tous les prétextes sont bons pour ne pas croiser son regard, parce que tu as peur de ce que tu pourrais y lire. Tu te raidis quand il te complimente, tu te mords l'intérieur de la joue et tu tournes légèrement la tête pour croiser son regard. « Merci... » Polie en toutes circonstances la petite Mia... Tu reportes ton attention sur ton fil, tu ouvres la bouche, mais tu la refermes immédiatement. Tu ne sais pas quoi dire, tu ne sais pas comment engager la conversation avec cet homme. Mais tu te doutes bien qu'il va falloir que tu fasses un effort. Si tu dois vivre avec lui, te marier avec lui, nouer un lien avec lui rendra ta peine plus supportable. Toi, toi qui crois à l'amour, au vrai, tu ne t'imaginais pas un jour devoir épouser un inconnu. Toi qui t'es toujours réservée au bon, tu vas probablement devoir te donner à lui. Et cette simple idée te donne le tournis. « Est-ce que j'aurai le droit de venir voir ma famille ? » demandes-tu en levant tes grands yeux bruns vers lui. Ta question est presque une supplique, tu pries intérieurement pour qu'il ne te prive pas de ça. Parce que tu ne connais pas les clauses du contrat toi, tu ne sais pas ce que t'auras le droit de faire... Il y a tant de questions qui se bousculent dans ta petite tête...

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 6 Mai - 18:07
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Elle semble surprise lorsque tu lui réponds. Tu ignores pourquoi. Tu ne sais pas si c'est bon signe ou si ça ne signifie rien du tout au contraire. Tu préfères ne rien penser de plus, ne pas l'interroger non plus. Tu te contentes de patienter en silence le temps que prennent ses au revoir. Après quoi vous quittez l'immeuble dans lequel elle vivait avec ses parents. Pour vous installer plus confortablement, à l'arrière de ta voiture. Tu n'as aucun mal à saisir sa gêne et la tension qui l'habite. Elle est prostrée de l'autre côté de la banquette. Refermée sur elle même, le regard loin de toi. Lorsque tu te présentes à elle, elle t'annonce tout de suite qu'elle connait ton prénom, que son père s'est chargé de le lui donner. Elle ne dit rien de plus. Se contente de retrouver tout de suite le silence. Tu ne le prends pas mal. Tu t'es préparé à l'éventualité selon laquelle elle n'aurait aucune envie de te parler. Et tu te doutes qu'elle ne sait tout simplement pas de quoi parler. Ce que, là encore, tu ne peux que comprendre. Mais tu ne te prives pas pour continuer ton observation silencieuse. Tu prends plaisir à la découvrir. Elle est devenue une très jolie jeune femme. Tout en gardant ce côté doux et délicat qu'elle dégage d'une certaine façon qui n'est pas fait pour te déplaire. Tu ne manques pas de la complimenter. C'est presque malgré toi. Elle est jolie. Vraiment. Tu tâches quand même de ne pas simplement la voir comme un bel objet que tu as acheté.

Elle ose croiser ton regard, rien qu'un bref instant. Avant de se concentrer de nouveau sur le fil de son pull qui semble la captiver au plus haut point. Tu t'efforces de poser tes yeux sur tout sauf elle. Le regard tantôt perdu dans le vague, tantôt planté sur l'écran de téléphone. Jusqu'à ce qu'elle ne prenne de nouveau la parole. Une question qui te prend un peu de court mais qui ne devrait pas tant t'étonner non plus. Tu comprends ses inquiétudes. Je n'ai pas l'intention de t'enfermer Mia. Tu pourras librement te déplacer. Avec ton propre chauffeur. C'est la seule chose qui soit réellement non-négociable dans tout ça. Tu tiens à ce qu'elle ne se déplace qu'avec le chauffeur et la voiture que tu lui as prévu. D'une certaine façon, ça te permettra de garder un oeil sur elle et de la protéger à distance également. Tu ne veux pas qu'elle t'échappe. Et en même temps, tu ne peux aller jusqu'à l'enfermer pour t'assurer qu'une telle chose n'arrive pas. Tu as bon espoir d'avoir trouvé le juste milieu en proposant cette alternative qui consiste à avoir son chauffeur privé. J'espère seulement que tu ne passeras pas ton temps à fuir la maison ... C'est là ta crainte également. Qu'elle ne soit jamais chez toi/chez vous quand tu rentres, parce que de retour dans sa famille.

De nouveau tu retrouves le silence. Tu ne veux pas la forcer à parler alors que vous traversez la ville de Chicago. Pour finalement pénétrer dans l'un des quartiers les plus riches. Une rue dans laquelle les maisons semblent être de plus en plus imposantes à mesure que vous avancez. La voiture ralentie finalement devant une bâtisse blanche pour le moins imposante. Elle s'engage dans l'allée après l'ouverture du portail électrique. Et bientôt, vous voilà garés non loin de l'entrée. Une fois de plus, le chauffeur se hâte de vous ouvrir les portes et de sortir le bagage du coffre, qu'il te remet. Tu le remercies et le congédies pour le reste de la soirée. Tu as fait en sorte de n'avoir rien de prévu ce soir, pour ne pas fausser compagnie si vite à la jeune femme. Qui va, sans aucun doute, rapidement se sentir seule dans la maison qui est désormais tout autant la sienne qu'elle est la tienne. Je te fais visiter maintenant ou tu veux seulement découvrir les pièces qui seront les tiennes ? Façon de lui faire entendre, tout de suite, qu'elle n'a pas de crainte à avoir. Que tu n'as pas l'intention de l'enfermer avec toi, dans ta chambre, dès ce soir. Façon de lui faire découvrir tout de suite qu'elle aura droit à son propre "jardin secret". Tu patientes dans l'entrée spacieuse en sa compagnie. Dans l'attente qu'elle te dise ce qu'il en est. Ce qu'elle souhaite. Si tu préfères découvrir l'ensemble de la maison quand je ne serai pas là, c'est possible aussi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 6 Mai - 18:36


the sale

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu es soulagée par sa réponse, mais aussi étonnée et tu ne le caches pas. Tes sourcils se froncent légèrement alors que tu l'interroges du regard. Un chauffeur rien que pour toi ? Voilà qui va te changer la vie. Pourtant toi tu aimes bien prendre les transports et marcher, tu peux très bien te passer d'un chauffeur. Mais tu n'as pas envie de le froisser, t'auras bien le temps de lui en toucher quelques mots plus tard. Pour le moment tu marches sur des œufs, tu fais attention à ce que tu dis et au ton que tu emplois. Si pour l'instant il n'a pas l'air malintentionné vis-à-vis de toi, tu aimerais qu'il en soit toujours ainsi, alors inutile d'aller le provoquer avec quelques petits détails. Tu te détends un peu sur ton siège. Au moins tu pourras continuer de voir tes parents et ton frère surtout, parce que tu n'as pas envie qu'il se sente abandonné. Tu hoches la tête. Tu comprends, s'il veut une fiancée ce n'est pas pour qu'elle soit toujours en vadrouille, même si tu as toujours du mal à comprendre pourquoi il s'est senti obligé de t'acheter. Mais ça aussi tu t'abstiens de le lui demander, peut-être plus tard si vous arrivez à vous rapprocher, si tu arrives à te sentir plus à l'aise. « Non, je veux juste pouvoir continuer de voir mon petit frère. » Tes sœurs, elles peuvent se passer de toi, Dan c'est autre chose, tu crains que ton absence ait des répercutions sur sa scolarité et sur sa vie en général. Au moins tu pourras garder un œil sur lui.

Tu soupires et alors tu te mures dans ton silence. Tu te contentes d'observer la route qui défile, les rues de Chicago que tu connais très bien. Au départ, parce que plus la voiture avance, plus les rues te semblent de moins en moins familières. Les bâtiments délabrés ont laissé place à de jolies maisons, tu t'es toujours dit que tu en payerais une comme ça à tes parents quand tu aurais terminé tes études, si ton salaire te le permettait. Et t'as du mal à croire que tu t'apprêtes à emménager dans une maison de ce style. Toi, la gamine de vingt-et-un ans. Tu baisses les yeux sur ton vieux jean et tes bottes usées, tu risques de faire tâche. Tu jettes un rapide coup d’œil vers Robin, ses vêtements sont bien plus classes. Tu te demandes vraiment pourquoi il t'a choisie toi et pas une autre. T'as pas forcément une bonne opinion de toi, tu manques cruellement de confiance en toi. Et même si tes sœurs et tes parents t'ont dit toujours que tu étais très jolie, tu te trouves banale, sans vraiment d'intérêt. Alors comment un homme comme Robin en est venu à te choisir toi ? Encore une question à ajouter sur ta liste qui se rallonge de plus en plus. Question que tu pourrais lui poser plus tard.

La voiture s'arrête et tu descends quand le chauffeur t'ouvre la portière, tu le remercies en lui adressant un sourire poli et tu te tournes vers cette immense maison. T'es obligée de réagir, tes yeux s'agrandissent. C'est la première fois que tu vois une maison aussi grande. T'en as déjà vu dans des films, à la télévision mais jamais en vrai. Tu avances d'un pas timide, tu regardes autour de toi, ce n'est pas très poli mais c'est plus fort que toi. Et tu n'es pas au bout de tes surprises. Tu te tournes vers Robin et tu le couvres d'un regard étonné. « J'ai plusieurs pièces à moi ? » Tu t'attendais à ce qu'il te dise que vous alliez partager le même lit, la même chambre. Alors oui ça te rassure, parce que plus ça va et plus tes doutes et tes craintes s'envolent. Tu craignais qu'il ne veuille consommer votre union dès le premier soir, mais il semblerait qu'il ne soit pas celui que tu imaginais. Tu te dis qu'une petite visite guidée pourrait être l'occasion rêvée pour parler avec lui, pour apprendre à le connaitre un peu. Si tu cours t'enfermer dans ta chambre tout de suite et que tu y restes, tu risques de vite devenir folle. « Je ne dis pas non à une petite visite. » Tu marques une pause et tu t'empresses d'ajouter en regardant autour de toi. « Enfin, une grande visite... »

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 6 Mai - 20:17
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Avec un peu de chance, tu es déjà en train de gagner des points avec elle, en te montrant si gentil et si patient. Tu l'as choisie pour sa douceur et son innocence. Ce n'est évidemment pas pour la traumatiser dès le premier jour. Tu sais te contrôler. Tu n'as rien d'une brute épaisse et tu n'es pas monstrueux avec ceux qui n'ont rien fait pour mériter ce genre de comportement. Et surtout, ton but est de convaincre la jeune femme qu'elle ne mérite rien avec toi. Que tout se passera bien. C'est faisable bien sûr. J'ai pas l'intention de t'empêcher de les voir ... Qu'elle se rassure donc, elle n'est en rien ta prisonnière. Tu oses juste espérer qu'elle ne va pas profiter de cette liberté qu'elle a et conservera, pour être constamment dehors. Tu espères pouvoir garder un oeil sur elle. Et la sécurité qu'il faut. Tu ne voudrais pas non plus que l'un de tes ennemis entende parler d'elle et fasse d'elle sa cible pour te faire tomber. Tu pourrais tenter de lancer une vraie conversation avec elle durant le temps que dure le trajet. En parlant de son petit frère pour t'intéresser un tant soit peu à elle et à son entourage, par exemple. Mais tu choisis plutôt de garder le silence pour la laisser tranquille. Qu'elle ait un peu le temps de commencer à digérer ce qu'elle est en train de vivre. Tu n'es pas assez empathique pouvoir te mettre à sa place et imaginer ce qu'elle ressent. Mais tu penses pouvoir imaginer que c'est compliqué.

Le silence dure donc le temps du trajet. Ce n'est qu'une fois la porte de chez toi refermé derrière vous, que tu reprends la parole. Pour lui proposer de faire le tour du propriétaire. Qu'elle puisse découvrir l'endroit dans lequel elle va vivre désormais. Sans trop de surprise, elle semble surtout intimidée pour l'heure. Il faut dire que le contraste est saisissant avec l'endroit dans lequel elle vivait jusque là. La taille de son ancien appartement. L'état de celui ci aussi, et surtout. Tu lui offres un petit sourire quand elle pose un regard des plus surpris sur toi et demande confirmation. Bien sûr. Tu as ta propre chambre, ta salle de bain, ton dressing et un bureau. Tu as également envisagé de lui offrir sa propre salle de "cinéma" avant de te rétracter. Si tu lui offres trop de pièces rien qu'à elle, elle aura plus de raisons encore de s'y enfermer. Tu préfères croire qu'elle sera prête à passer du temps en ta compagnie devant un film et autour de vos repas. Sans que ça ne semble être une corvée pour elle non plus. Tu veux qu'elle y trouver un certain plaisir. Un minimum. Qu'elle ait de plus en plus envie de ces moments là, au fil du temps qui va passer. Finalement elle te confirme qu'elle n'est pas contre une "petite" visite guidée. Tu souris de nouveau à la rectification qu'elle apporte quand elle réalise qu'il s'agira plutôt d'une grande visite.

Tu abandonnes donc temporairement le sac près de l'entrée. Autant commencer par lui faire visiter le rez-de-chaussée. Tu lui fais donc silencieusement signe de te suivre alors que tu entreprends de lui faire faire le tour du propriétaire. A commencer par l'immense sale principale. Un grand espace remplit de fauteuils, canapés et tapis. Le tout dans des tons clairs et doux. Avec une immense cuisine ouverte sur le reste de la pièce. Cuisine qui, sans surprise, est parfaitement équipée. Elle est digne de tes restaurants. Tu lui offres également la vue sur l'immense jardin qui s'étend à perte de vue, en ouvrant les portes fenêtres de la salle principale. Avec la piscine couverte qui trône en son centre. Tu enchaînes avec le reste de cet étage ci. La salle de sport, ton propre bureau et une salle de cinéma. Vous repassez ensuite par l'entrée pour monter les escaliers. Tu en profites pour récupérer son sac. Une fois à l'étage, tu te contentes de mentionner la présence de plusieurs chambres d'amis et de désigner la tienne qui se trouve au bout du couloir, sans lui proposer d'y jeter un oeil. Tu ne tiens pas à lui faire entendre un quelconque message pervers là derrière. Alors tu te concentres davantage sur les pièces qui seront à elle et que tu as aménagé de sorte à ce qu'elles soient toutes côte à côte. Le bureau/bibliothèque aux nombreuses étagères remplies de bouquin, sa salle de bain qui regorge déjà de divers produits dont elle pourrait avoir besoin et enfin sa chambre. Aux tons neutres et qui donne sur la penderie presque aussi grande que la chambre elle même, remplie de fringues qui, tu l'espères, lui plairont. S'il te manque quoi que ce soit ou si la déco ne te plaît pas, tu auras simplement à me le dire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 6 Mai - 20:58


the sale

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Il en faut peu pour t'impressionner Mia, mais là n'importe qui à ta place serait bouche bée. Tu vas passer d'un appartement misérable à une grande maison, un palace. Pour toi c'est presque un château même. Ça te gêne un peu dans le fond, d'avoir le droit de vivre ici alors que tes proches vont continuer de rester entassés dans un si petit appartement. Mais tu t'es fait la promesse de les aider à ton tour quand tu auras un salaire, que tu seras financièrement indépendante. Apparemment, tu n'aurais même pas besoin de travailler en étant la femme d'un homme aussi riche que Robin, mais tu tiens à être indépendante, et puis tu ne te vois pas passer ton temps à dépenser l'argent gagné par une autre personne. Alors oui tu ouvres de grands yeux en voyant cette maison, mais ce n'est pas ça le plus important pour toi. Tu espères que la cohabitation se fera sans accroche, tu espères que celui avec qui tu vas vivre reste aussi bienveillant qu'il semble paraitre pour le moment. Alors oui, tu arques les sourcils, tu vas avoir ta propre chambre, ton propre bureau et même un dressing ! Toi qui partageais ta chambre avec ta sœur et ton frère encore ce matin... Tu espères juste que tu ne vas pas te sentir seule dans un si grand espace...

Tu le suis en silence, tes yeux grands ouverts, tu scrutes les moindres recoins de cette maison. Tu te fais la remarque que la décoration est de bon goût, les couleurs sont harmonieuses, et toi, tu es sensible à tout ça. Tu lâches un "ouah" quand vous passez par la cuisine, elle n'a rien à voir avec celle de tes parents, celle dans laquelle le four ne fonctionne pas, celle avec les tiroirs qui se coincent quand on essaye de les ouvrir... Tu n'es pas une grande cuisinière, à la maison vous êtes plutôt des adeptes des plats surgelés et des plats préparés. En revanche tu adores pâtisser et tu espères que tu pourras t'en donner à cœur joie dans cette grande cuisine toute équipée. Tu marques un temps d'arrêt devant la grande baie vitrée et tu jettes un œil au jardin. Il est immense. Et tu te vois déjà allongée sur l'herbe avec un bon bouquin ou assise au pied d'un arbre pour dessiner. Tu essayes de te projeter pour que ça soit moins pénible pour toi. Parce que même si cette maison promet une vie de château, tu n'oublies pas que tu viens d'être arrachée aux tiens et que tu ne sais rien de ton colocataire qui n'est autre que ton fiancé... En fait tu n'arrives pas à réaliser ce qui est en train de t'arriver. Tu as l'impression qu'on te joue une blague et que bientôt quelqu'un va débouler pour te dire "surprise, on t'a bien eue". Mais ça n'arrivera pas et tu le sais au fond de toi. Alors tu poursuis la visite, tu vas de surprise en surprise. Une salle de sport, une salle de cinéma. Tu imagines la réaction de Dan quand tu lui diras qu'il y a une grande salle de cinéma dans ... ta maison. Tu te demandes si Robin te laissera inviter ton frère, histoire que vous puissiez vous faire une séance cinéma, tu sais qu'il adorerait ça.

Et enfin tu peux voir ce qui sera tes appartements, parce que c'est ça clairement, t'as l'impression d'être une princesse à qui le prince fait faire une visite. Tu en oublies même tes bonnes manières, tu restais en retrait jusqu'à maintenant mais là tu t'avances dans la bibliothèque pour caresser les livres qui sont parfaitement rangés. Il y en a pour tous les goûts, de tous genres et t'en oublierais presque ce qui t'arrive. Tu sens que tu vas passer de nombreuses heures dans cette pièce, toi la dévoreuse de livres. « Quand j'étais enfant, je me disais qu'un jour j'aurais une grande bibliothèque avec tous les livres du monde. » Tu te confies, toujours subjuguée par cette collection impressionnante. Mais il te faut quitter cette pièce pour poursuivre la visite. Quand tu arrives dans ta chambre, tu es tout autant surprise, la pièce est immense, le lit est grand, c'est parfaitement rangé, et décoré avec goût. Cette pièce est chaleureuse, tu t'y sens bien. Et quand tu t'avances timidement dans le dressing, tu fronces les sourcils parce que tu vois tout un tas de vêtements. Tu te tournes vers Robin. « Tous ces vêtements c'est pour moi ? » Ça te ferait quand même bizarre de te retrouver avec toute une garde-robe que tu n'as pas choisie toi-même. Tu reviens dans la chambre et tu effleures la couverture du bout des doigts. « J'aime beaucoup la décoration. » Tu t'assieds sur le lit, le matelas est confortable, ça aussi ça va te changer de ton vieux matelas dont les ressorts te faisaient mal au dos... Tu arrêtes enfin de regarder autour de toi et tu poses ton regard sur Robin, l'air sérieux. « Je peux vous poser une question ? Pourquoi ne pas avoir trouvé une femme d'une manière plus... ordinaire ? Vous ne devez pas manquer de prétendantes... »

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 6 Mai - 21:42
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Elle a beau avoir l'air très impressionnée et un brin paumée face à l'étendue de sa nouvelle demeure, elle semble aussi et surtout très fascinée. Sans doute ravie aussi, au fond d'elle. Elle ne manquera jamais plus de rien désormais. Elle aura tout ce qu'elle désirera et surtout, elle vivra dans le confort à son maximum. Tu te doutes qu'elle n'avait jamais envisagé connaître une vie de ce genre un jour. Et c'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles ton choix s'est arrêté sur elle. Tu savais qu'arriverait un jour où tu ressentirais l'envie et le besoin d'avoir une épouse à tes côtés. Et tu ne te voyais pas épouser une fille de bonne famille. Une nana superficielle à souhait qui s'avérerait ennuyeuse et creuse au possible. Maintenant que la gamine est là, chez toi, tu es persuadé d'avoir fait le bon choix. Tu espères simplement qu'il se confirmera avec le temps. Qu'elle ne te décevra pas en devenant une garce insupportable ou autre connerie du genre. Tu ne vois pas de raison pour laquelle elle changerait à ce point. Du moins, tu continues d'espérer. Alors qu'à certains moments tu poses les yeux sur elle pour lire l'émerveillement qui fait briller ses grands yeux clairs. Elle est fascinée par le jardin, par la cuisine démesurée, par toutes les pièces différentes dont tu ouvres les portes les unes après les autres. Fascinée et intéressée. Plus encore lorsque vous arrivez à l'étage où elle pourrait passer plus de temps encore que dans le reste de la maison. Ses pièces.

Elle est moins hésitante encore alors que tu ouvres la porte de son bureau. Qu'elle y entre pour faire glisser ses doigts fins sur les reliures des livres qui se présentent à elle. J'imagine que ton rêve se réalise alors ... Que tu ne manques pas de lui faire remarquer. Parce que tout ça est à elle désormais. Et le sera de façon beaucoup plus officielle encre le jour où tu l'épouseras. Quant à savoir la date de cet événement, tu n'as pas la moindre idée et tu ne tiens pas à précipiter les choses. Tu sais surtout qu'il est beaucoup trop tôt pour en parler. Elle n'est pas prête à entendre ça. Alors tu poursuis plutôt la visite. Lui permettant maintenant de découvrir le dressing impressionnant que tu as pris le soin de faire remplir. Là encore, elle semble surprise. Tu viens déposer son sac au pied de son nouveau lit avant d'aller t'adosser à l'un des murs. Oui. Je ne sais pas vraiment si c'est ton style. Mais tout peut être changé également, si tu préfères. A vrai dire il y a un peu de tout là dedans. A commencer par des basiques qui ne devraient pas être des erreurs et qu'elle devrait pouvoir porter. La seule différence, c'est qu'ils viennent de boutiques de luxe. Tu ne l'imagines pas porter des fringues trouvées dans des boutiques bas de gamme. Voire même importée de l'étranger pour être à des prix plus abordables encore.

Sous tes yeux, Mia rejoint son lit sur lequel elle pose ses fesses. Semblant en profiter pour en tester le confort. Tu oses imaginer qu'elle le valide tout à fait. C'est lorsque son regard rencontre le tien, que tu sens venir la conversation sérieuse. Que tu ne vas pas chercher à fuir. C'est légitime qu'elle ait tout un tas de questions à te poser. Tu te laisses faire. Quitte à souffler quelques vérités qu'elle n'est pas prête à entendre. Je ne cherche pas l'amour. Ni à prendre la première venue pour épouse. Je tiens à garder le contrôle sur tous les aspects de ma vie. Dont celui ci. Et tu sais que c'est là qu'elle va commencer à réaliser que tu as un coeur de pierre. Que tu n'es pas tout à fait capable de ressentir des sentiments francs et sincères, contrairement à la plupart des gens. C'est sans doute là que tu vas perdre quelques points que tu viens tout juste de gagner en te montrant si prévenant. J'avais une idée très précise de l'épouse dont j'avais besoin à mes côtés. Je n'ai donc aucune raison de laisser le hasard faire les choses. Tu n'apprécies pas le hasard de toute façon. Tout comme les surprises d'ailleurs. Tu préfères avoir le contrôle sur tout, tout le temps. Tu es ainsi beaucoup plus à l'aise et plus détendu. Rien d'inattendu qui risque de te tomber sur le coin du nez.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 6 Mai - 22:10


the sale

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Un rêve qui se réalise ? Ça pourrait presque être le cas. Qui ne rêverait pas de vivre dans une telle maison ? Qui ne rêverait pas d'avoir son propre bureau, son propre dressing et sa propre salle de bain ? Mais toi t'es une rêveuse Mia et comme tous les rêveurs tu ne pensais pas qu'un jour ces rêves qui te semblaient tellement inaccessibles se réalisent. Mais surtout, toi ton rêve ultime c'était de vivre une grande histoire d'amour, de rencontrer l'homme fait pour toi, une rencontre romantique digne des romans de Jane Austen. Mais au lieu de ça, ton destin va être lié avec celui de Robin. Mais après tout, tu ne sais pas, peut-être que c'est lui ton prince charmant, peut-être que tu vas finir par tomber amoureuse de lui. On en lit beaucoup des histoires de ce genre dans les romans à l'eau de rose. « Oui, un peu... » Tu émets quand même une petite réserve, parce que tu attends de voir comme les choses vont se dérouler, tu n'es pas à l'abri de mauvaises surprises. Pour l'instant, tu préfères rester méfiante même si tu t'ouvres un peu plus et que tu te sens légèrement plus à l'aise.

La collection de vêtements rangés dans le dressing t'impressionne mais ça ne te met pas super à l'aise non plus. Tu trouves ça étrange que quelqu'un d'autre t'achète des vêtements, quelqu'un que tu ne connais pas. Mais encore une fois, t'es trop polie pour lui en faire la remarque. Et tu n'as pas envie de jeter un froid ou de te montrer désagréable alors que depuis qu'il est venu te chercher il a été bienveillant avec toi. « Non, ça a l'air bien. Je ne suis pas difficile... » Quand t'as été habituée à récupérer les vieilles fringues de tes grandes sœurs, tu ne vas pas faire la fine bouche... Et puis toi tu te contentes toujours de peu, et là, ça te semble tellement démentiel tout ça, comment tu pourrais oser dire qu'il te manque quelque chose ? Il est temps de poser la question qui te taraude depuis plusieurs jours, comment un homme peut arriver à acheter une femme pour en faire sa fiancée ? Et celle que tu te poses depuis que tu as croisé le regard de Robin, pourquoi faire ça quand on peut sûrement avoir toutes les femmes qu'on désire. Tu soutiens son regard quand il te répond et c'est un mélange de déception et d'interrogation qui se lit sur ton visage. Parce que tu n'arrives pas à comprendre et tu trouves ça tellement triste d'avoir ce genre d'approche d'une relation qui unie un homme et une femme. « Mais alors pourquoi chercher une femme ? » Pourquoi si ce n'est pour l'aimer ? Cette réponse amène plein d'autres interrogations et surtout des inquiétudes. Le terme contrôle te fait un peu frissonner. Tu ne veux pas que quelqu'un te contrôle, tu veux être libre, libre de tes choix, de tes mouvements.

Ton regard se pose sur tes pieds et tu soupires. En gros, en acceptant de te donner à Robin, ton père t'a privé d'une potentielle belle histoire d'amour. Il t'a privé des peines de cœur, de multiples ruptures, douloureuses certes, mais qui auraient forgé ton caractère. Cette relation que tu vas entretenir avec Robin te semble être tout sauf saine. En fait, Robin cherche juste une femme qui tiendrait le rôle de compagne mais n'aurait jamais la chance de se sentir aimée. Et ça ça te fait quelque chose. Parce que t'as encore jamais connu ça, et t'espérais le connaitre un jour. Tu finis par te lever du lit et tu t'avances vers la fenêtre pour découvrir une jolie vue sur le lac. La vue de ta prison dorée. Parce que c'est un peu ce que va être cette maison pour toi, même si tu pourras aller et venir comme bon te semble. Tu lui tournes le dos, le regard perdu vers l'horizon. Tu as d'autres questions, de nouvelles qui apparaissent et les anciennes qui sont toujours sans réponses. « Pourquoi moi alors ? » Tu ne comprends toujours pas en fait. « Si vous voulez avoir le contrôle, pourquoi choisir une femme que vous ne connaissez pas ? » Tu finis alors par te retourner pour lui faire face. Tu détailles les traits de son visage, c'est vrai qu'il est très bel homme, de ce côté-là tu n'as pas à te plaindre. « Qui vous dit que je corresponds à l'idée que vous vous faites de la femme idéale ? Et puis d'abord c'est quoi pour vous la femme idéale ? »

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
Sauter vers: