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The sale. {ft Mia}
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 6 Mai - 22:54
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu ne sais pas si le fait de réaliser l'un de ses rêves, sans même le savoir, l'aidera réellement à se détendre plus encore en ta compagnie. Si ça lui donnera vraiment l'envie de rester ou non. Parce que tu n'as pas envie de te battre contre elle pour la convaincre de rester. Tu ne souhaites pas que la chose soit un véritable calvaire sur du long terme, pour elle. Tu veux bien essayer de la convaincre que tout se passera bien et qu'elle ne sera pas malheureuse. Mais pas si c'est pour la voir malheureuse une éternité. Affirmer que l'un de ses rêves vient de se réaliser, est sans doute un commentaire un peu maladroit. Tu prends le risque pourtant. Tu ne penseras sans doute pas toujours à prendre des gants quand tu souhaiteras lui adresser la parole. Parfois tu feras quelques pas de travers, sans doute. Tu n'insistes donc pas quand elle se contente d'une réponse courte qui ne confirme pas non plus que c'est là le plus grand rêve qu'elle ait eut et qu'il soit maintenant réalisé. Tu te contentes de la suivre silencieusement du regard maintenant qu'elle entre dans sa chambre et en découvre l'étendu. Jusque dans le dressing. Une fois de plus tu en profites pour lui faire remarquer qu'elle peut demander à faire changer ses nouveaux vêtements s'ils ne sont pas à son goût. Elle refuse. De la façon la plus polie qui soit. Elle ne fait pas de vague Mia. Tu t'en doutais. C'est pour ça que tu l'as choisie.

Mais si elle est restée pas mal silencieuse jusque là, elle ne tarde pas trop à aborder un sujet que tu t'attendais à voir venir. Elle veut maintenant comprendre pourquoi tu as décidé de te trouver une future épouse de cette façon. Et bientôt, elle te demandera sans doute pourquoi elle, précisément. Comme tout le monde ... Pour ne plus être seul quand je rentre chez moi. Et, à l'avenir, pour fonder une famille. Il te semble que c'est précisément là ce que tout le monde souhaite à un moment ou à un autre de sa vie. Mais ce n'est pas parce que tu as tout planifié à la lettre, ou presque, que ton envie n'est pas approximativement la même que tous ces incorrigibles romantiques qui croient dur comme fer à l'amour. Tu n'y crois pas beaucoup. Ce n'est pourtant pas faute d'être le fruit d'un mariage heureux jusqu'à la fin. Jusqu'à la mort de ton père. C'est sans doute la terrible peine qui a frappé ta mère, qui t'a convaincu que ça ne valait pas le coup d'aimer, dans le fond. J'imagine que tu n'as pas la même vision des choses et du mariage. Tu finiras par t'y faire ... Aucun doute qu'elle rêve du grand amour comme toutes les gamines. Du prince charmant. Du preux chevalier et autres conneries du genre. Mais toi tu n'es rien de tout ça. Alors devrais-tu renoncer à te marier un jour à cause de ça ? Parce que tu es plongé jusqu'au cou dans l'obscurité ?

Encore une fois, tu ne peux que la suivre du regard lorsqu'elle se déplace. Elle rejoint la fenêtre devant laquelle elle se poste. Vue sur le lac, tu as envie de croire que cette petite attention lui plaira, elle aussi. Tu as tâché de penser à tout pour ne pas trop la décevoir. Pour lui rendre la vie un peu plus facile, si tant est que cela soit possible compte tenu de l'homme qui sera bientôt son époux. Arrive finalement la question à laquelle tu t'attendais le plus. Pourquoi elle. Je ne cherche pas la femme idéale. Je souhaitais une femme faite pour moi. Ton opposée. Pour éviter d'inutiles et épuisantes frictions au cours de nombreux échanges houleux. De guerres d'ego. Je ne veux pas d'une femme caractérielle, matérialiste, intéressée, superficielle. Et pourtant, te voilà de toi même en train de lui offrir une demeure démesurée sur un plateau d'argent. Je veux une présence calme et apaisante. C'est ce que tu dégages. Peut-être que tu t'es planté, bien sûr. Mais peut-être aussi que ce n'est pas le cas et qu'elle pourra effectivement te convenir exactement comme tu le penses et l'espères sincèrement. Dans tout les cas, tu demandes à voir. En espérant que tu n'auras pas à insister pour la convaincre de rester. Est-ce que ça te choque tant que ça Mia ?
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Mer 6 Mai - 23:29


the sale

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu hoches la tête, tu lui fais signe que tu comprends. Sa réponse est compréhensible. Ne pas être seul. Mais encore une fois ça soulève des questions. Parce que, ce n'est pas dit que vous vous entendrez bien tous les deux. En s'unissant à une inconnue il prend le risque de se retrouver à devoir vivre avec une personne qu'il ne supporte pas ou qui ne le supporte pas. T'es pas difficile à vivre toi c'est vrai, t'es discrète et tu te satisfais de peu. Mais tu pourrais te dire que pour te sortir de cette histoire il te suffirait à jouer les filles insupportables pour qu'il ne veuille plus de toi. Mais t'as pas envie de jouer à ce petit jeu Mia. Parce qu'au fond tu ressens de l'empathie pour Robin. Tu te dis que c'est triste d'en arriver là, d'avoir une si mauvaise opinion de l'amour, de ne pas y croire même. Et tu te dis qu'il doit se sentir seul, qu'avoir de l'argent et vivre dans cette grande maison ne doit pas suffire à le rendre heureux. Alors ça te fait de la peine pour lui. Et tu le couvres d'un regard doux, bienveillant, la tête légèrement penchée alors que tu te dis que tu pourrais essayer de rendre cette cohabitation agréable. Peut-être que Robin est une très bonne personne et qu'à défaut de ne pas être amoureuse de lui, tu pourrais trouver en lui un bon compagnon. Tu soupires et tu secoues la tête. « En effet. J'ai beaucoup de mal à envisager passer ma vie et fonder une famille avec un homme pour qui je ne ressens rien... C'est pas comme ça ça marche... » Tu te mords la lèvre et tout en lui tournant les talons tu ajoutes. « Qui sait, peut-être que c'est vous qui changerez d'avis... » Peut-être qu'il réalisera qu'il a envie de construire une famille avec une femme qu'il aime et que par conséquent tu n'es pas cette femme...

Et tu poursuis tes interrogations, parce que t'en as encore plein, tellement de questions. Cette situation te semble toujours surréaliste. Toujours près de la fenêtre tu te tournes pour lui faire face, pour voir son regard quand il te répond, pour essayer de comprendre ce qu'il pense, ce qu'il ressent, même s'il te parait être une personne assez insensible. Le portrait qu'il te fait de la femme faite pour lui te ressemble c'est vrai. Tu es calme et tu n'es absolument pas intéressée. D'ailleurs tu échangerais sans hésiter cette grande maison contre une bicoque plus simple si cela te permettait de vivre une belle histoire d'amour. Tu décides de le tester un peu, de voir jusqu'où il est prêt à aller dans cette "aventure". Tu prends ton courage à deux mains, parce que depuis le début tu fais tout pour ne pas te retrouver trop proche de lui. Même s'il n'a eu aucun geste déplacé envers toi, tu ne sais pas encore à quoi t'attendre. Tu t'avances lentement, tu t'approches de lui. Tu maintiens une petite distance mais tu pourrais presque le toucher si tu tendais le bras. Tu plisses légèrement les yeux. « Et s'il s'avère que je ne suis pas du tout comme vous l'imaginez, qu'est-ce qui se passera ? » Tu veux jouer la carte de l'honnêteté alors tu t'empresses d'ajouter. « Je ne compte pas faire exprès d'être l'opposée de ce que vous recherchez, je suis juste curieuse... »

Sa nouvelle question t'arrache un soupir et tu hausses les sourcils avant de te passer la main dans les cheveux. Tu n'as pas l'intention de lui mentir, de jouer un jeu avec lui, tu comptes êtres toi-même. « Honnêtement ? Oui, ça me choque. Vous allez peut-être me dire que je suis une gamine naïve, mais moi je crois en l'amour. Je crois au grand amour, je pense qu'on a tous une âme sœur quelque part. Alors oui, ça me choque qu'on achète une personne comme si c'était un objet ou comme si on adoptait un chien, pour avoir de la compagnie. Qu'on prive cette personne de connaitre une belle histoire d'amour. » Malgré ces mots qui te touchent au plus profond de ton cœur, malgré cette boule qui se forme dans ta gorge, tu restes très calme, ta voix reste très douce. Tu n'es pas en colère contre lui, tu cherches juste à lui faire comprendre les conséquences de ses actes. Tu veux lui faire comprendre que tu ne pourras pas être heureuse avec lui, parce que tu n'es pas comme lui, parce que toi tu crois à toutes ces conneries d'histoire d'amour, contrairement à lui. « Et vous ça vous choque que certaines personnes croient au grand amour ? Vous n'avez donc jamais ressenti de l'amour pour qui que ce soit ? » Ça t'étonne quand même parce qu'il a dû en vivre des histoires, il a dû en côtoyer des femmes. « Mais je jouerai le jeu. Je resterai auprès de vous. Un marché est un marché après tout... » Ajoutes-tu en esquissant un sourire triste, tu le feras parce que ton père s'y est engagé et que tu ne peux pas risquer qu'il lui arrive quoi que ce soit...

(c) oxymort

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Robin Hartwood
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Jeu 7 Mai - 0:00
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Tu es bien décidé à être aussi honnête que possible avec elle. Tu sais que c'est prendre le risque de dire des choses qui lui donneront l'envie de te fuir au plus vite. Qu'avec tes mots et tes réactions, tu risques surtout de la voir se fermer comme une huître. Tu as pourtant encore envie de croire que ce n'est qu'une question de temps. Qu'au fil des semaines et des mois, elle réalisera que tu n'es pas tout à fait un monstre. Peut-être même que vous vous attacherez suffisamment l'un à l'autre pour qu'elle n'ait finalement plus envie de partir du tout et qu'elle se sente bien en ta compagnie. Pour qui tu ne ressens rien ? J'ose pourtant espérer qu'il y ait une certaine attirance ... Ou qu'elle finira par arriver ... Soit, il n'est alors question que d'attraction physique. Mais tu sais que ça peut suffire à lancer un tas de relations qui fonctionnent sur du plus ou moins long terme. Tu sais que tu n'es pas désagréable à regarder. Tu as du succès auprès des femmes. Ce ne serait vraiment pas de chance si Mia te trouvait tout sauf beau à regarder. Franchement dommage si elle te trouvait même carrément repoussant. Et en même temps tu sais que ça reste une possibilité. Que tout est une question de goût et d’appréciation personnelle. Quant à savoir si ce n'est pas toi qui finiras par changer d'avis, tu ne lui apportes aucune réponse. Tu es persuadé que ça n'arrivera jamais. La question ne se pose même pas alors il est inutile d'y apporter une quelconque réponse.

Il semble qu'elle soit maintenant assez à l'aise pour se permettre d'abattre une pluie de questions sur toi. Tu te laisses faire. Curieux de connaître le fond de ses pensées. Et clairement, elles ne sont pas en faveur de ce mariage. Sans surprise aucune. Tes prunelles claires continuent d'étudier le moindre de ses gestes. Autant lorsqu'elle se plante devant la fenêtre que lorsqu'elle s'approche de toi pour te faire face. Tu ignores si c'est une façon de te faire comprendre qu'elle te tiendra tête et se montrera aussi têtue que possible. Ou si c'est simplement pour lutter contre elle même et sa propre timidité apparente. Quoi qu'il en soit, tu n'amorces pas le moindre geste dans sa direction. Tu te contentes de l'observer en silence alors qu'elle reprend la parole. Et que ses mots font naître un petit sourire au coin de tes lèvres. Quelle réponse tu t'imagines recevoir ? Tu espères que je te dise que je te mettrai à la porte ? Ou tu t'imagines que je vais m'en prendre à toi ? Sortir un fouet pour te dompter ? Tu ironies, à défaut d'avoir une réponse concrète et réelle à lui offrir. Le fait est que tu n'as pas du tout envisagé cette hypothèse là. Tu t'es mis en tête qu'elle était précisément ce qu'elle semblait être ce fameux jour où tu t'es pointé chez elle. A aucun moment tu n'as pensé qu'elle pourrait être toute autrement. Que tu pourrais être déçu par sa personnalité. Au contraire. Tu veux croire qu'elle est aussi parfaitement imparfaite que l'image que tu t'es fait d'elle toute entière.

Avec tout ça, toi aussi tu es bien décidé à jouer franc jeu et à lui arracher quelques info et réponses. Tu veux prendre la température. Voir à quel degré de choc, et de dégoût, elle se situe par rapport à l'ensemble de la situation que tu as toi même orchestré. Et de son côté, elle ne se fait pas non plus prier pour être aussi honnête que possible. Quitte à t'offrir une réponse susceptible de te déplaire au plus haut point. Et tu dois bien admettre que ses mots ne sont pas là pour te rassurer. Pas tout à fait. Bien sûr que tu es naïve. C'est bien l'image que j'avais de toi. Naïve, fleur bleue, rêveuse au possible. Tu sais que tu prends le risque de briser une gamine dans son genre en lui offrant un tel mariage et en la faisant entrer dans ta vie atypique et sombre. Tout s'achète Mia. Mais si ça peut te rassurer, ta famille entière sera maintenant à l'abris du besoin. Sauf s'ils dépensent très mal leur argent. Mais ça, c'est leur problème. Ton sourire s'accentue alors même que tu devrais sans doute être peinée par la réalité qu'elle tente de te faire voir. Tu n'es pas touché pourtant. Tu étais pleinement conscient de ce que tu faisais lorsque tu as proposé ce marché à son père. Non ça ne me choque pas. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. De ressentir ce qu'il veut. Tu hausses les épaules. Je n'ai jamais été amoureux, non. Mais tu as une famille que tu aimes. Ce que tu prendras le temps de lui dire et de lui expliquer. Plus tard. Finalement elle capitule. Avec la tristesse dans le regard. Mais elle capitule. Très bien. Passons un marché dans le marché alors. Si ça peut te rassurer et éviter que tu ne me vois que comme un briseur de rêves. Si tu me dis que tu as rencontré l'amour fou de ta vie et que tu veux t'en aller pour le retrouver, je te laisserai partir. Que ce soit dans six semaines, six mois ou six ans. Deal ? Tu tends déjà la main dans sa direction pour lui proposer de sceller la chose. Alors même qu'au fond de toi, tu sais déjà que tu auras beaucoup de mal à accepter qu'elle te fasse un coup pareil. Tu sais que tu pourrais excessivement mal réagir.
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Jeu 7 Mai - 0:41


the sale

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◊ ◊ ◊

Tu pourrais presque ressentir une certaine pointe de déception dans sa question. En effet, vous avez vraiment une vision de l'amour diamétralement opposée. Quand toi tu lui parles de sentiments, lui il te parle d'attirance. Deux choses qui n'ont strictement rien à voir pour toi. Si tu le trouves attirant ? Oui, sans aucun doute. A cette remarque tu le fixes un peu plus intensément, tu détailles chacun de ses traits. Il a de beaux yeux, même si tu ne parviens pas à lire de la douceur dans son regard. Ses traits sont bien dessinés et niveau corpulence, il n'a rien à envier à d'autres hommes, en d'autres circonstances, oui, tu aurais pu facilement craquer pour lui. « L'attirance et les sentiments sont deux choses très différentes. Vous êtes un homme attirant oui, mais personnellement, il me faut plus que ça pour vouloir construire une famille avec quelqu'un... » T'essayes toujours de rester correcte, douce, tu ne veux pas l'agresser, tu ne veux pas qu'il se sente agressé et tu ne veux pas non plus l'agacer. Mais ce n'est pas pour autant que tu ne peux pas lui dire ce que tu penses. Il ne s'est pas trompé sur ton compte, sur ton côté doux et naïf, mais il ne faut pas qu'il espère que tu acquiesces à tout ce qu'il dit. Tu n'es pas du genre à te rebeller, tu es même très docile, il n'aura pas trop de mal à faire un peu ce qu'il veut de toi, mais tu ne te priveras pas d'exprimer le fond de ta pensée.

Et tu prends un peu d'assurance, du moins en apparence, parce que tu n'es toujours pas à l'aise avec tout ça, avec tout ce qui t'attend. Tu n'arrives pas à te faire à l'idée d'emménager avec un inconnu alors que tu as toujours vécu entourée de ta famille. Quand tu vois son sourire, tu fronces les sourcils, tu as l'impression qu'il se moque de toi et ça t'agace un peu. Parce que tu lui as clairement dit que tu n'allais pas en profiter pour faire semblant, même s'il te disait qu'il suffirait que tu sois tout le contraire de ce qu'il s'imaginait pour qu'il te renvoie chez tes parents. Tu croises tes bras sur ta poitrine, tu ne cherches pas à l'impressionner, tu n'y parviendrais pas de toute façon. Mais tu te braques un peu. « Je ne sais pas... Je me dis que si vous êtes prêt à m'acheter vous pourriez être prêt à me faire du mal... » Voilà, tu exprimes l'une de tes plus grandes craintes. Parce que oui, ça te fait peur. Il faut que tu saches si tu peux te permettre de le contredire ou si tu dois te contenter d'opiner du chef quand il te dit quelque chose. Oui tu as peur qu'il te fasse du mal, qu'il te blesse, qu'il te brise, comme il s'apprête à briser quelques uns de tes rêves. Ton visage s'est radouci, s'est assombri même, la peur, l'inquiétude peuvent se lire sur ton visage. En fait tu as besoin d'être rassurée... Tu es encore une gamine Mia, il y a quelques années à peine, ta grande sœur venait encore te réconforter la nuit quand tu faisais des cauchemars...

Quand il évoque ce marché passé avec ton père, quand il parle de l'argent dont ta famille va pouvoir bénéficier grâce à ton sacrifice tu fermes les yeux et tu baisses la tête. Tu soupires. Tu en viens à te demander si ton père t'aime vraiment, si c'était le cas il n'aurait jamais accepté. C'est peut-être mieux ainsi en fait, peut-être que tu n'avais rien à faire dans cette famille qui n'a pas hésité à t'abandonner en échange de quelques billets. Tu serres tes petits poings, c'est plus fort que toi. Une première larme roule sur ta joue. Tu t'empresses de l'essuyer à l'aide de ta manche, tu ne voulais pas craquer, tu voulais attendre d'être seule pour le faire. « Tant mieux... » souffles-tu. Au moins ils ne manqueront plus de rien. Tu n'es pas d'accord avec lui, tu continues de penser que l'amour existe et qu'il ne s'achète pas. Mais c'est parce que tu es naïve comme il dit. Tu réussis quand même à ne pas craquer complètement, à retenir toutes les autres larmes qui menacent de sortir. Et tu relèves tes yeux humides sur lui, il a l'air sincère, tu espères que tu peux lui faire confiance là-dessus. Tu fixes la main qu'il te tend, tes bras toujours croisés sur ta poitrine. Tu soupires et tu serres délicatement sa main. « Deal... » Au moins, tu sais que tu as une porte de secours. Encore faut-il qu'il te permette de sortir et de voir d'autres personnes. « Alors dites-moi. Qu'est-ce que vous attendez de moi ? Qu'est-ce que tout ça va me coûter ? » demandes-tu en écartant les bras. Tu te doutes bien que tu vas devoir payer en quelques sortes tout ça. Et t'as peur de ce qu'il va te répondre...

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Jeu 7 Mai - 1:09
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Ressentir de l'attirance, c'est déjà ressentir quelque chose. Mais qu'importe, dans le fond, que vous soyez ou non d'accord l'un avec l'autre. Les faits sont les mêmes. Les résultats également. Elle est venue s'installer chez toi parce que tu as bon espoir qu'elle accepte sans trop se faire prier, de t'épouser d'ici à quelques mois. Un contrat duquel tu aurais tout aussi bien pu te passer. Mais tu veux que la chose soit officielle. Qu'elle soit pleinement tienne. Et ça faisait partie du marché tout entier avec son père. Une façon de lui confirmer que tu n'as pas l'intention de la prendre, de l'utiliser et de la jeter lorsque tu t'en seras lassé. Ce n'est pas ton but. Tu cherches vraiment une compagne pour un mariage sur du long terme. Tu n'iras pas jusqu'à dire que ça durera toujours. Mais tu penses que vous pourrez vous apprécier suffisamment pour rester ensemble quelques années. Avoir des enfants, avec un peu de chance et garder des relations cordiales si vraiment ce mariage devait arriver à son terme. Mais vous êtes loin d'en être là pour le coup. Pour l'heure, elle est encore sous le choc. Encore perturbée par le fait qu'elle ait été vendue par son père, à un trafiquant de drogues. Il y a de quoi être choqué par la situation. Tu ne peux lui en tenir rigueur. C'est le contraire qui t'aurait étonné. Et si elle est déjà en train de te tenir tête la gamine, elle le fait d'une façon douce et calme qui aurait presque le don de t'amuser dans le fond. Et en même temps, tu préfère nettement ça à un comportement plus vindicatif qui ne t'aurait déjà que trop lassé.

Lorsqu'elle émet l'idée que tu puisses être du genre à lui faire du mal, tu fronces un peu les sourcils. Tu pensais lui avoir au moins déjà prouvé que tu pouvais être doux. Que tu pouvais aussi et surtout te montrer d'une patience infaillible. Tu pensais que le simple fait d'avoir sa propre chambre, suffirait à la convaincre que tu ne veux en rien la brusquer. Je n'ai aucune intention de te faire le moindre mal. Je sais ... Payer pour t'obtenir fait de moi un monstre dans ton esprit. Mais je ne le suis pas au point de pouvoir et vouloir lever la main sur toi. Ce n'est pas du tout ce que tu m'inspires. Après tout, c'est justement parce qu'elle ne t'inspire que douceur que tu espères pouvoir la garder et faire d'elle ton épouse. Pour le coup, la larme que tu vois glisser le long de sa joue, parvient à te peiner. Tu n'oublies pas qu'elle n'est encore qu'une gamine et que tu viens brutalement de l'arracher à sa vie d'avant et à sa famille. Certes, pour la faire entrer dans un monde bien plus luxueux. Mais aussi plus froid. Et totalement inconnu. Loin de ceux qu'elle aime. C'est presque par pudeur que tu détournes le regard lorsqu'elle fait disparaître la larme aussi rapidement qu'elle est arrivée, du revers de sa manche. Tu te doutes que cette larme est sincère. Comme tu te doutes qu'elle ne l'a pas volontairement laissée s'échapper. C'est donc le bon moment pour lui offrir ce marché qui se veut innocent comme tout. Dans le fond, tu as envie de croire que rien de tel n'arrivera. Que jamais elle ne tombera amoureuse de qui que ce soit.

Finalement, elle ne tarde pas à glisser sa main frêle et délicate dans la tienne. Poignée brièvement échangée avant que le contact physique ne soit rompu de nouveau. Mais aussitôt, elle repart dans ses interrogations. Cette fois, tu affiches un semblant de grimace. Tu ne sais pas si tu la préfères silencieuse et repliée sur elle même, ou assez à l'aise pour poser toutes les questions qui lui passent par la tête. Quant à toi, tu ne veux rien dire qui soit susceptible de l'effrayer et en même temps tu veux être aussi honnête que possible. Pour l'instant la seule chose que j'attends de toi, c'est que tu me laisses le temps de te prouver que tu peux être heureuse ici. Aussi heureuse que peut l'être la fiancée d'un trafiquant de drogues et de corps, certes. D'abord tu vas essayer de t'habituer à ce nouvel environnement ... Ensuite je te ferai découvrir qui je suis. Avec tout ce que cela implique. Parce que tu ne peux décemment pas garder d'énormes secrets te concernant. Mais il est beaucoup trop tôt pour ça. Et si tu commençais à t'installer ? Tu vides ton sac et de mon côté, je vais préparer quelque chose à manger. D'accord ? Tu ne mets pas court à la conversation. Tu préférerais simplement qu'elle prenne le temps de respirer et de faire le point avant de t'offrir une potentielle nouvelle salve de questions.
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Jeu 7 Mai - 1:41


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◊ ◊ ◊

Malgré tes doutes, tes craintes, tu sens qu'il est sincère. Tu espères que tu ne trompes pas en lui accordant ta confiance. Mais tu te détends, tes épaules s'affaissent légèrement alors que tu hoches la tête fébrilement. Il fallait que tu lui fasses part de tes craintes. Si tu veux que tout se passe pour le mieux, il va falloir que vous vous fassiez mutuellement confiance et pour ça il faut que vous soyez honnêtes l'un envers l'autre. Tu n'as pas l'impression qu'il doit du genre à te raconter des mensonges pour te rassurer, sinon il aurait été plus subtil. Tu vas essayer de te détendre, de prendre du recul, mais ce n'est pas facile pour toi. Il faut que tu essayes de voir ça comme une expérience. Et il ne faut pas que tu oublies que tu es libre de voir tes proches quand bon te semble. « D'accord. » souffles-tu d'une petite voix, pour lui faire comprendre que tu le crois et que tu essayeras de ne plus penser qu'il est capable de te faire du mal. Tu as presque envie de t'excuser de lui poser toutes ces questions, de ne pas lui faire confiance, mais il ne peut pas te le reprocher, c'est normal après tout, tu ne sais rien de lui. Tu sais juste qu'il t'a achetée à ton père et qu'il a beaucoup d'argent. Ton père ne t'a rien dit sur la façon dont il le gagnait mais tu te doutes que ça ne doit pas être en toute légalité. Mais encore une fois, tu vas t'abstenir de lui poser la moindre question.

Tu devrais d'ailleurs arrêter de lui poser la moindre question sur n'importe quel sujet. Il risque d'en avoir marre, mais tu t'interroges tellement, tu t'inquiètes tellement et c'est légitime... Tu écoutes sa nouvelle réponse et tu la trouves rassurante. Il ne semble rien exiger de toi en particulier. Il veut juste que tu apprennes à le connaitre et peut-être même à l'apprécier. Tu as du mal à te dire que c'est possible car pour le moment il t'effraie trop, malgré ses paroles rassurantes. Parce que tant que tout va bien, il va être gentil avec toi, mais est-ce que ce serait le cas si tu venais à faire quelque chose le contrariant ? Mais pour le moment tu dois laisser ces questions de côté, tu dois faire ce qu'il te dit et tout ira bien. Tu dois lui donner une chance. Vous donner une chance de vous découvrir. Tu hoches la tête et tu détournes ton regard vers ton sac posé à côté du lit. « OK. » Et sans plus attendre tu ramasses ton sac que tu poses sur le lit pour commencer à en sortir tes affaires. Tu sors ton téléphone, tu branches tes écouteurs que tu enfonces dans tes oreilles. Au moins la musique te permettra de te concentrer sur autre chose.

Tu prends le temps de ranger tes affaires dans ta nouvelle chambre. Et tu passes quelques minutes à fouiller dans le dressing. Tu regardes les vieilles fringues que tu portes en grimaçant. Tu regardes ce qu'il y a dans le dressing, tu te demandes si c'est lui qui a choisi tout ça, mais tu le vois mal faire les boutiques pour femmes... Tu décides de te changer, ça prouvera ta volonté à te faire à ta vie ici. Tu optes pour une tenue très simple, une tenue qui te ressemble. un jean et un pull qui sont parfaitement à ta taille. Tu mets tes affaires sales dans le panier de linge qui se trouve dans ta salle de bain. Une salle de bain rien qu'à toi... C'en est fini de devoir couper l'eau chaude pour faire sortir Dan de la salle de bain. A cette pensée, tu souris et tu décides d'envoyer un selfie à ton frère dans ta super salle de bain. Il ne faut pas que tu brises le contact avec lui, votre lien est bien trop important. Tu as vite terminé de ranger tes affaires, tu n'avais pas apporté grand chose. Tu caches ton journal intime sous ton matelas et tu quittes ta chambre. Il y a une délicieuse odeur qui provient de la cuisine. Tu descends et tu y rejoins Robin. « C'est la bonne taille. » souffles-tu en parlant des vêtements qui se trouvent dans ton dressing. Tu espères qu'il appréciera ton geste et ton effort. Tu te mordilles la lèvre et tu t'approches timidement. « Vous voulez de l'aide ? »

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Jeu 7 Mai - 12:10
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Old sins have long shadows.
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Tu n'es pas certain qu'elle soit prête à te croire sur parole la gamine. Pourtant, elle t'offre une réponse simple et courte. Te confirmant qu'elle est d'accord. Tu ne sais pas si c'est vrai. Si elle prend sur elle pour t'offrir une réponse susceptible d'endormir ta méfiance ou si c'est réellement sincère. Quoi qu'il en soit, t'es relativement soulagé de voir la conversation ralentir pour s'arrêter tout à fait. Tu penses qu'il est grand temps qu'elle puisse s'installer dans sa chambre. Qu'elle y prenne ses marques si possible. Tu es prêt à lui laisser tout l'espace dont elle pourrait avoir besoin. Et du temps tranquille. T'es conscient que tout ça fait beaucoup trop de changements pour elle qui n'est finalement encore qu'une gamine. Certes, de vingt et un ans quand même. Mais qui vivait chez ses parents avec pas mal de ses soeurs et son petit frère. Une vie d'ado un peu. Tu ne peux décemment pas lui demander d'accepter soudainement une vie relativement indépendante au côté de son futur époux. Tu ne veux pas aller trop vite. Tu ne veux pas manquer certaines étapes importantes. Tu ne restes qu'une petite poignée de secondes pour la voir attraper son sac. Avant de t'éloigner pour te diriger du côté de la cuisine. Tu n'as aucune idée du temps que ça lui prend de vider ses affaires et de les ranger. De ton côté, tu entames la préparation d'un repas léger et relativement simple. Tu n'as encore idée de ce qu'elle mange et ne mange pas. Si elle a des allergies, des intolérances ou juste des aliments qu'elle n'aime pas. Tu évites donc de prendre de trop gros risques pour le premier repas qu'elle prendra en ta compagnie.

Tu ne l'entends pas arriver dans ton dos. En revanche, tu entends sa voix lorsqu'elle annonce que "c'est la bonne taille". Spatule en main, tu pivotes pour lui lancer un coup d'oeil et lui offrir un semblant de sourire. C'était pas si compliqué que ça. Dans mes souvenirs tu étais très mince. Dans le doute, tu as quand même pris quelques vêtements dans la taille au dessus pour être certain qu'elle aurait de quoi s'habiller malgré tout si tu t'étais trompé. Tu as pu jeter un coup d'oeil aux vêtements ? Ça te convient ? Tu oses espérer ne pas être allé dans tous les sens. Tu n'as pas non plus pris le partie de choisir des vêtements dans lesquels tu ne serais pas contre la voir, juste pour ton plaisir personnel. Vous aurez tout le temps pour ce genre de chose plus tard. Quand elle sera elle même dans l'optique de te plaire. Et lorsqu'elle sera amenée à t'accompagner pour des soirées un peu guindées. Lorsqu'il lui faudra porter de jolies robes, des bijoux hors de prix et des Louboutin. En attendant, tu espères que le style relativement simple que tu lui proposes lui conviendra. Ou que, dans le cas contraire, elle osera te le dire pour que vous fassiez le nécessaire en changeant le tout.

A sa proposition, tu prends une inspiration sonore et affiches une petite grimace. La cuisine c'est mon terrain de jeux ... J'ai pas l'habitude d'y laisser entrer qui que ce soit ... Mais sa présence ne te dérange pas. Du moment qu'il ne lui prend pas l'envie de découper des légumes ou mettre quoi que ce soit à chauffer pour t'aider. Tu peux toujours sortir de quoi mettre la table. J'en n'ai plus pour longtemps. Quant à savoir où se trouvent les verres, les assiettes et autres éléments indispensables, tu espères qu'elle sera assez à l'aise pour ouvrir et tester les différents placards. Il faudra bien qu'elle connaisse l'emplacement de chaque chose pour pouvoir se préparer des boissons chaudes ou à manger lorsqu'elle sera ici toute seule. Il faudra bien qu'elle connaisse l'ensemble de la maison à vrai dire. Je ne sais pas si ça fait partie des choses que ton père t'a dit sur moi. Mais je suis cuisinier. De profession et de passion. Quand bien même ce n'est, finalement, pas le plus gros de tes revenus. Mais tu auras tout le temps de lui expliquer tout ça plus en détails plus tard. Pour l'instant, tu espères pouvoir profiter de votre repas en tête à tête, pour en savoir un peu plus sur elle. Il n'y a pas de raison pour que tu sois le seul à divulguer différentes informations personnelles.
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Jeu 7 Mai - 12:46


the sale

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Te retrouver seule ne te soulage qu'à moitié. T'as jamais aimé être seule, en réalité t'as rarement eu l'occasion d'être seule dans ta vie. Alors oui, à l'école tu te mettais souvent en retrait, même encore aujourd'hui à l'université,mais tu te concentres sur tes cours, tu bosses et t'as pas vraiment le temps de réaliser que t'es seule. A la maison t'étais toujours entourée, tu ne faisais rien seule, pas même regarder un film ou une série, tu le faisais toujours soit avec Dan ou l'une de tes sœurs. Il va falloir que tu t'habitues à être un peu seule dorénavant, il va aussi falloir que tu t'habitues à être avec Robin. Tu espères juste qu'il n'est pas le genre d'homme qui part en déplacement pour son travail tous les deux jours. Tu ne sais d'ailleurs toujours pas ce qu'il fait dans la vie. T'en profites pour découvrir ta chambre, au moins elle est spacieuse et tu devrais t'y sentir bien. En soi, la maison est chaleureuse et ne te donne pas envie de t'enfuir en courant, c'est déjà ça. Tu prends à peine quinze minutes pour ranger tes affaires, il faut dire que tu n'as pas emporté grand chose. Et tu restes un peu dans ta chambre avant de le rejoindre. Tu y repenses et tu te dis que tout ça c'est dingue. Qu'il y a encore quelques jours tu n'étais pas au courant de tout ça, que tu ne connaissais même pas l'existence de Robin, et aujourd'hui tu emménages avec lui. C'est surréaliste. Tu te poses plein de questions sur ce que va être ta vie à présent, sur ce que les gens à l'université vont se dire quand ils vont te voir du jour au lendemain avec des fringues qui coûtent un bras et avec un chauffeur personnel... Tu te demandes si soudainement les gens vont s'intéresser à toi, tu ne l'espères pas... Tu arrêtes de rêvasser, tu retires tes écouteurs de tes oreilles, tu laisses ton téléphone sur ton lit, tu n'es pas du genre à y être scotchée tout le temps.

T'en profites pour regarder une fois de plus la décoration de la maison, les couleurs sont douces et apaisantes. Quand tu te retrouves dans la cuisine, tu dois avouer que tu es étonnée de voir Robin aux fourneaux, tu pensais qu'il avait un cuisinier professionnel qui venait lui préparer de bons petits plats. Tu te dis qu'il doit avoir des personnes qui travaillent pour lui pour entretenir cette grande maison. Tu baisses les yeux pour te regarder, tu as toujours eu cette corpulence, même petite tu étais toute menue. Mais tu te demandes quand est-ce qu'il t'a vue, ce qu'il s'est dit quand il t'a vue. T'avais quel âge ? Comment il en est venu à se dire qu'un jour tu pourrais être sa femme ? Encore tout un flot de questions mais que tu gardes pour toi. Tu lui en as déjà posées assez pour le moment. Au moins, t'as pu voir qu'il était ouvert à la discussion et qu'il est prêt à te répondre honnêtement. Tu hoches la tête en lui adressant un sourire poli. « Oui c'est parfait, j'aime bien les choses simples. » Même si t'as souvent tendance à te perdre dans des fringues trop grandes pour toi, histoire de disparaitre encore plus pour qu'on ne te remarque pas. Pourtant tes frangines ont essayé de te relooker, elles t'ont toujours dit qu'avec ta silhouette tu pouvais tout te permettre mais tu n'as jamais osé. Les décolletés, les vêtements moulants ou trop courts n'ont jamais été ton truc... T'es plus jean, tee-shirt...

Tout naturellement tu lui proposes ton aide, tu te vois mal le regarder se démener pour faire à manger les bras croisés. Mais à sa grimace tu comprends qu'il préfère se débrouiller seul. Tu ne caches pas ta surprise, toi qui pensais qu'il était du genre à manger les plats préparés par un cuistot professionnel. Tu hoches la tête en regardant autour de toi. « D'accord. » Tu n'as aucune idée d'où se trouvent les couverts mais tu ne vas pas le déranger, il est déjà en train de faire à manger. Alors tu t'avances timidement vers les placards, tu les ouvres les uns après les autres, t'essayes de retenir où se situe chaque chose. Tu as une bonne mémoire, donc ça ne devrait pas être trop difficile. Tu sors alors deux assiettes, des couverts et deux verres. Alors que tu tiens les assiettes dans tes mains, tu tournes la tête vers lui, surprise. « Je ne savais pas non. Papa m'a juste dit que vous aviez beaucoup d'argent. Je ne vous imaginais pas cuisinier... » Tu t'abstiens de lui dire que tu l'imaginais plutôt tremper dans des affaires louches. Ça te rassure de savoir qu'il exerce un travail légal. Parce que toi t'es naïve, tu te dis que c'est sa seule activité. « Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de cuisiner, à la maison on mangeait des plats préparés. Par contre j'aime bien pâtisser. » Tu te confies tout en mettant le couvert sur la table. Une fois que c'est fait, tu reviens dans la cuisine, tu restes un peu à l'écart mais tu le regardes faire. « En tout cas ça sent très bon. »

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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Jeu 7 Mai - 13:47
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu as la sensation qu'elle est prête à faire quelques efforts pour s'intégrer à sa nouvelle vie. Encore une fois, tu te trompes peut-être et tu pourrais être déçu. Mais quand tu réalises qu'elle a accepté de porter une tenue que tu as pris le soin de lui acheter, tu songes que c'est plutôt positif. Que ça démontre qu'elle n'est pas totalement fermée, contrairement à ce que tu aurais pu craindre suite à vos échanges dans sa chambre. Tu t'attendais à ce qu'elle ne soit pas prête du tout à s'ouvrir et à faire le moindre effort pour que ça fonctionne. J'imagine que c'est ton besoin d'être discrète et de passer aussi inaperçue que possible. Que tu ne peux que commenter, en poursuivant ton observation le temps de quelques secondes. Avec un physique comme le sien, elle pourrait s'essayer à de tout autres styles. Plus sexy, plus voyants. Au lieu de ça, sa timidité la pousse à faire tout le contraire. Aucun doute qu'elle a même plutôt l'habitude d'enfiler des vêtements trop grands pour elle, histoire de dissimuler ses courbes délicates. Il suffit de voir la tenue qu'elle a choisi là pour s'en douter un peu plus encore. Elle aurait pu faire le choix de porter un tee shirt. Elle s'est tournée vers un pull. Un constat que tu trouves plus amusant qu'autre chose. Tu ne vas pas t'émouvoir pour si peu. Elle est très jolie sans le moindre artifice. Elle n'a aucunement besoin d'en faire des caisses. Et ce sera toujours moins compliqué de lui faire des avances, trop vite, trop tôt, si elle reste relativement sobre dans sa façon de se vêtir en ta présence.

Finalement, elle se joint pour de bon à toi dans la grande pièce qu'est la cuisine. Pour te filer un coup de main que tu refuses dans un premier temps. Et que tu transformes en autre chose dans la foulée. Lui proposant de plutôt préparer de quoi dresser la table. Tu ne lui offres pas plus d'indication que ça quand elle commence à fouiller dans les placards. Quand bien même il y en a vraiment beaucoup et ça lui demande un certain temps pour trouver tout ce dont vous aurez besoin. Tu en profites pour préciser que tu es cuisinier. De toute évidence, son père s'est contenté de lui dire qu'il l'avait vendu à un homme riche. Je suis à la tête de plusieurs restaurants. Entre autres. Tu ne précises pas le reste. Il est trop tôt. Vraiment trop tôt. Déjà qu'elle puisse constater que tu ne lui veux aucun mal et que tu ne seras jamais mauvais avec elle, avant de lui montrer que tu es tout à fait capable d'être monstrueux avec tous les autres. Avant qu'elle ne puisse réaliser que tu as déjà torturé et ôté des vies. Tu veux attendre qu'elle soit en mesure de te voir tel que tu sais être, avant d'apprendre que tu n'es pas que ça. Pour un peu que tu l'effraies au point qu'elle veuille rester enfermée à vie dans sa chambre ...

Vous vous retrouver brièvement à parler repas et pâtisseries. Quand elle t'annonce ne pas savoir cuisiner mais aimer pâtisser. Je pourrai t'apprendre deux trois trucs. Plus tard. Quand toi aussi tu seras un peu plus à l'aise en sa compagnie. Parce que ce n'est pas parce que tu n'as pas sa timidité et sa réserve, que tu es pleinement à l'aise en sa compagnie. Et toi aussi, tu auras besoin d'un peu de temps pour pouvoir accepter tout à fait sa présence à tes côtés. Son arrivée dans ta maison et la place qu'elle y prendra désormais. Il faudra que tu me dises s'il y a des choses que tu n'aimes pas ou ne peux pas manger. Je fais en sorte de toujours cuisiner. Cuisiner pour deux ne demande pas beaucoup plus d'efforts que de cuisiner uniquement pour soi. La seule chose, c'est que vous ne mangerez pas toujours ensemble. Tu es conscient de sa présence lorsqu'elle retrouve tout à fait sa place dans la cuisine. Tu n'es vraiment pas habitué à ça. Tu n'es pas habitué à avoir qui que ce soit chez toi à vrai dire. Tout au plus, ta famille qui te rend quelques fois visite. Tes frères, tes soeurs, ta mère. Tu te contentes d'un sourire à son compliment et attrapes le plat pour le porter jusqu'à la table qu'elle vient de dresser. Tu ajoutes une bouteille d'eau à la partie. Tu n'es pas certain qu'elle soit le genre de personne à boire du vin en mangeant. Est-ce qu'on peut dire que c'est à mon tour de te bombarder de questions ? Question justement très sérieuse alors que vous vous installez l'un en face de l'autre à table.
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Jeu 7 Mai - 15:31


the sale

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Si tu es prête à faire des efforts et à mettre de côté tes craintes pour que tout se passe pour le mieux entre vous, tu dois admettre que ça te met très mal à l'aise cette façon qu'il a de faire des remarques sur ton caractère, t'as l'impression qu'il te connait déjà très bien. T'as l'impression qu'il en sait beaucoup sur toi, alors que toi tu ne le connais pas. En fait t'as presque l'impression qu'il sait tout de toi. Tu tires légèrement sur les manches de ton pull et tu te tortilles avant de passer ta main dans tes cheveux d'un geste nerveux. « Je peux rien vous cacher apparemment... » Heureusement que tu as l'intention de rester toi-même, de ne pas jouer un jeu, parce que si tel était le cas, tu sens qu'il te démasquerait tout de suite. Alors il ne vaut mieux pas jouer avec le feu. De toute manière, tu n'es pas du genre joueuse toi, t'es du genre de ceux qui fuient le danger autant que possible. Tu es craintive, peureuse, t'as jamais pris le moindre risque en fait, alors tu ne vas pas risquer de t'attirer les foudres de Robin. Déjà parce que ça rendrait votre cohabitation très compliquée et puis parce que même s'il a été correct depuis qu'il est venu te chercher chez toi, tu sens qu'il n'est pas du genre à se laisser emmerder. Et puis n'oublie pas qu'il pourrait facilement te faire vivre un enfer... Mais c'est pas le moment de te monter la tête, une fois de plus tu écoutes trop tes craintes, alors tu prends une grande inspiration et tu t'efforces de les chasser, encore une fois.

Et puis c'est presque une scène banale que vous vivez tous les deux là. Deux colocataires qui se préparent à partager un repas et qui apprennent à se connaitre. Parce que c'est comme ça que tu préfères le voir. Vous êtes des colocataires. Tu sais que ce n'est pas totalement vrai, que Robin ne t'a pas fait venir juste pour être sa coloc et faire des soirées pyjamas, mais au moins penser ça te permet de ne pas imaginer la suite qui t'inquiète beaucoup. Tout en mettant la table tu l'écoutes. Tu apprends qu'il est à la tête de plusieurs restaurants et ça t'impressionne. « Ça doit être beaucoup de travail de gérer plusieurs restaurants. » Tu te dis que tu n'aurais pas le caractère pour faire ce métier, ni même pour travailler dans une cuisine ; même si tu n'y connais rien à la pratique, tu aimes beaucoup regarder des émissions culinaires et tu te dis que si on appelle une équipe de cuisiniers une brigade c'est pas pour rien. Toi il suffit d'élever un peu la voix pour que tu te recroquevilles sur toi-même, alors tu n'imagines pas travailler sous cette pression... Tu lui fais part de ton inexpérience et il te propose même de t'apprendre quelques petits trucs. Tu hoches la tête, l'ombre d'un sourire se dessine sur ton visage. Ça te plairait beaucoup, tu as toujours admiré les cuisiniers, toi adepte d'arts en tous genres, tu te retrouves subjuguée quand tu les vois tailler des légumes ou dresser des assiettes aussi belles que des toiles de peinture. « Avec plaisir. »

La table est mise, tu as rempli ta tâche, mais ça te met quand même mal à l'aise de ne pas l'aider à cuisiner. Mais tu n'insistes pas, il a été clair, il n'aime pas que quelqu'un vienne dans sa cuisine, ce que tu peux comprendre en fait. Appuyée sur le plan de travail tu l'observes, ses gestes sont précis en effet, tu vois bien qu'il a de l'expérience. Tu fronces les sourcils, tu réfléchis, tu n'as pas d'allergies alimentaires, aucune à ta connaissance en tout cas. Et niveau nourriture tu n'es pas vraiment difficile même si c'est vrai que tu n'as pas eu la chance de goûter à bon nombre d'aliments. « Je ne suis pas très difficile. Par contre j'ai horreur du café. » Tu sais que ça surprend pas mal de gens quand tu dis ça, mais t'as essayé pourtant. Quand tu voyais tes frangines prendre leur café le matin, t'as voulu faire comme elle, parce que boire du café ça signifiait que t'étais une grande, mais t'as jamais aimé ça. Rien que l'odeur te répugne. « En tout cas j'ai de la chance d'avoir un cuisinier rien que pour moi... » lances-tu avec un sourire discret aux lèvres. Il faut que t'essayes de voir le côté positif des choses et que tu apprennes à apprécier ce que Robin a à t'offrir, beaucoup de choses en soi. Tu te rends dans la cuisine pour te laver les mains puis tu le suis jusqu'à la table que tu as préparée et tu t'installes à la place de libre, en face de lui. Le plat a l'air très appétissant. Tu tournes la tête vers lui. Tu hoches doucement la tête. « Oui allez-y, même si j'ai l'impression que vous en savez déjà beaucoup sur moi... » Il t'a prouvé qu'il en savait pas mal sur ton caractère en tout cas, tu te demandes si ton père lui a parlé de toi, tu te demandes ce qu'il sait de toi en fait. « Que voulez-vous savoir Robin ? » demandes-tu en plongeant ton regard noisette dans ses yeux azurs.

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