Tu sens la gêne s'installer aussitôt que tu reprends la parole pour confirmer que son style vestimentaire colle à son caractère. Tu comprends que l'idée que tu vois clair en elle, puisse la mettre à ce point mal à l'aise. D'autant plus que de son côté, elle ne sait toujours pas à quoi s'attendre de ta part. Elle ne sait pas réellement qui tu es. Pour preuve, elle s'est imaginée que tu pourrais en venir à lui faire du mal. C'est juste logique. Mais je sais que tu es discrète et sur la réserve. C'est pour ça que tu m'as intrigué. Et que ton choix s'est arrêté sur elle, au passage. Mais il n'est pas utile de rappeler que tout a été une question de choix. Façon de dire que tu es passé chez elle pour faire ton marché, purement et simplement, il y a plusieurs années de ça. Tu saisis le côté très tordu et très malsain de la chose. Tu songes qu'il est sans doute préférable de ne pas parler davantage de son caractère et de ce qui a fait que tu as envie de la choisir elle plus que l'une ou l'autre de ses soeurs. Et la raison pour laquelle tu as, plus largement, eus besoin de te trouver une future épouse de cette façon-ci. Alors vous parlez cuisine. Et elle ne manque pas de t'apprendre qu'elle n'aime pas le café. Tu te gardes bien de lui faire remarquer que ça ne t'étonne pas tant que ça. Que ça colle assez à l'image de femme enfant qu'elle véhicule.
C'est noté. Ta mémoire quasi sans faille devrait te permettre de retenir cette toute petite information concernant ses habitudes alimentaires. Elle semble ravie d'apprendre que tu seras un peu son cuisinier perso, tout naturellement. Tu ne sais pas si elle est sincère, si elle tente simplement de trouver du positif dans toute cette situation ou si elle essaie de faire une plaisanterie. Mais tu trouves ça plaisant à entendre. Enfin du positif dans tout ça, tout droit sorti de sa bouche. Ce sera l'occasion de découvrir de nouvelles choses. Puisqu'elle semble n'avoir pas eut l'occasion de goûter à énormément de choses variées au cours de sa vie. Avec un peu de chance, ce sera un moyen de partager des moments sympas ensemble tous les deux. Lui apprendre à faire quelques trucs et, surtout, la voir découvrir certains mets et certaines saveurs. Le repas maintenant prêt à être dégusté/dévoré, vous vous installez ensemble à table. Tu en profites pour émettre l'idée que ce soit maintenant à ton tour de lui poser quelques questions. Tu as évidemment envie d'apprendre à la connaître un peu plus. A sa réponse, tu affiches un petit sourire ironique. Ce n'est pas le cas. J'ai seulement conscience de ton caractère. Je connais également les études que tu as entrepris, puisque je les finance. Tu ne penses pas qu'il s'agisse là de toutes les informations à avoir sur elle.
Alors soit, tu avais la possibilité de mener une enquête sur elle. Tu aurais pu monter tout un dossier sur elle. Tu as choisis de ne pas le faire. Tu as beau ne pas ressentir toutes les émotions qui prouvent l'humanité d'une personne, tu sais que certaines choses ne se font pas réellement. Tu te doutes qu'elle aurait eut plus de mal encore à digérer cette situation entière, si tu étais arrivé en sachant déjà tout d'elle. Tu as parlé de ton frère ... Tu es particulièrement proche de lui ? Tu es même déjà à penser qu'elle pourrait l'inviter quelques fois. Du moment que tout le monde ne connait pas ton adresse, ça devrait être envisageable et faisable. Je voudrais aussi savoir ce que tu aimes faire de ton temps libre. Si tu aimes sortir ou si tu es plutôt du genre à apprécier une soirée devant la télévision. Devant un film. Devant un bouquin. Je veux aussi savoir si tu es facile à vivre ou pas du tout. Cette dernière requête d'information est illustrée par un petit sourire en coin de ta part. Tu oses imaginer qu'elle n'est pas difficile à vivre et qu'elle est au moins à moitié aussi patiente que toi tu peux l'être. Mais maintenant qu'elle est là et que tu as l'intention de l'épouser, tu ne te vois pas à la foutre dehors sous prétexte qu'elle est un peu bordélique, entre autres petits défauts qu'elle pourrait avoir. Qu'elle a forcément. Elle ne peut être parfaite.
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Jeu 7 Mai - 17:35
the sale
oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.
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Tu préfères ne pas répondre, ne pas faire la moindre remarque à ce qu'il vient de dire. Parce que ça te fait toujours bizarre de te dire qu'il est venu un jour chez tes parents et qu'il s'est dit que ce serait toi sa future femme et pas une autre. Non, décidément tu n'arrives pas à te faire à cette idée. C'est vraiment trop bizarre, trop malsain. Mais encore une fois, ce n'est pas le moment d'y penser, ce n'est pas le moment de ruminer tes inquiétudes et tes doutes. Tu préfères te lancer dans une conversation plus légère, vous parlez de cuisine. Il veut en apprendre plus sur tes goûts, bon au moins, ça prouve qu'il compte être attentif à ce que tu aimes pour te faire plaisir, c'est une bonne chose. Tu hoches la tête, t'es de nature curieuse, très curieuse même, t'es toujours partante pour découvrir de nouvelles choses, vivre de nouvelles expériences (tant que tu ne te mets pas en danger). Et puis tu n'es pas le genre de personne à rechigner et à repousser un plat parce que tu ne le trouves pas appétissant. Honnêtement, si un jour tu devais te retrouver sur île déserte (on sait jamais), tu serais la première à essayer de bouffer des vers ou des asticots. Pas par plaisir, mais parce qu'il le faudra et puis tant que tu n'as pas goûté, tu ne peux pas juger. C'est ton petit côté aventurière, le seul à vrai dire. « Oui parce qu'à part les poissons panés surgelés et les plats tout prêts je ne connais pas grand chose... » réponds-tu en souriant. Entre ta mère qui rentrait tard avec des heures de boulot dans les pattes, ton père qui n'arrivait pas à rester debout plus de dix minutes sans souffrir... vous n'avez jamais pris le temps de préparer un bon repas. Et puis c'était rare que vous vous retrouviez tous ensemble à table. Toi tu faisais réchauffer un plat tout prêt pour que Dan et toi puissiez diner, quand tes sœurs étaient sorties ou encore au travail, tout comme ta mère ; ton père shooté aux anti-douleurs, affalé sur son fauteuil. Mais bon, tu t'abstiens de faire cette description de ta famille, tu penses que Robin ne doit pas déjà avoir une très bonne opinion des Murphy, pas la peine d'en rajouter une couche.
Une fois à table, la conversation prend une tournure qui ne te met pas tant mal à l'aise que ça, tu n'as rien à cacher, il peut te poser toutes les questions qu'il veut tu y répondras sincèrement. Ce qui te met le plus à l'aise c'est qu'il semble déjà connaitre beaucoup de choses sur toi. Tu hoches la tête en baissant les yeux, tu hausses les sourcils, oui c'est vrai ton père te l'a dit que c'était Robin qui te payait tes études. Ça te gêne une nouvelle fois parce que t'as l'impression d'avoir une dette envers lui. Tu soupires alors en relavant la tête et tu lui réponds le plus sérieusement du monde. « D'ailleurs à ce propos, je vous remercie, mais je tiens à vous rembourser dès que j'aurais terminé mes études et que j'aurais un salaire. » Tu sais qu'il risque de ne pas accepter, mais toi tu y tiens, parce que tu ne veux pas te dire qu'un homme a payé tes études, tout comme tu ne veux pas qu'un homme t'entretienne. Alors tu crois bon de le lui préciser, tu ne veux pas qu'il pense que c'est par animosité que tu ne veux pas de son argent. « Je tiens à être indépendante et à mériter ce que j'obtiens. Disons que vous m'avez fait un prêt. Et je vous en remercie... » Il faut qu'il sache qu'il ne pourra pas t'acheter avec de jolies choses, de beaux bijoux ou de beaux vêtements ; mais au fond tu sais qu'il en a conscience et tu te doutes que c'est un des traits de ta personnalité qui l'a poussé à te choisir...
Quand il aborde Dan un sourire tendre étire tes lèvres. Tu hoches la tête. « Oui, Dan est le dernier de la famille, on a toujours été très proches. C'est un garçon intelligent et débrouillard mais il faut souvent le pousser un peu pour qu'il se bouge. Notre mère travaille beaucoup, j'ai fait de mon mieux pour compenser son absence en aidant Danny pour faire ses devoirs, le border ou le rassurer quand il faisait des cauchemars. On est très fusionnels et on passe... on passait beaucoup de temps ensemble... » Tu utilises le passé parce que tu sais que ça sera moins le cas à partir de maintenant, même si Robin t'a promis que tu serais libre d'aller voir ta famille quand bon te semblera. « Quand vous m'avez fait visiter la salle de cinéma, j'ai tout de suite pensé à lui, c'est un vrai cinéphile, il serait fou en voyant ça. » Tu sous-entends que tu aimerais qu'il puisse venir en profiter de temps en temps, mais tu évites d'en faire la demande directement, tu ne voudrais pas paraitre mal élevée. Tu soupires en réfléchissant à sa nouvelle question. T'as pas l'habitude de parler autant de toi, t'as pas l'habitude qu'on s'intéresse vraiment à toi. « Je sors peu, je travaille beaucoup pour mes cours, ça me prend pas mal de temps. J'adore lire, je suis une grande fan de la littérature britannique. J'aime l'art, plus particulièrement le dessin. Et aussi la musique, j'ai toujours rêvé jouer d'un instrument. J'aime le cinéma et les séries également, je faisais beaucoup de soirées devant la télévision avec mon frère. » Tu te rends compte que ce n'est pas facile de parler de toi. Quant à savoir si tu es facile à vivre, c'est encore plus compliqué, parce que ce n'est pas à toi de juger. « Je pense être assez facile à vivre... Je ne m'ennuie pas facilement parce que je m'intéresse un peu à tout. Par contre je n'aime pas être seule... » Tu préfères le lui dire, que ça soit clair dès maintenant, tu ne seras pas la petite femme qui attend des jours que son mari revienne, enfin, si tu dois le faire tu le feras mais tu en souffrirais oui... « Et je suis un peu maladroite... Alors je vais essayer de ne pas trop toucher à tout pour rien casser... » ajoutes-tu d'un air sérieux. Tu fronces les sourcils, t'essayes de voir s'il y a d'autres choses qu'il devrait savoir... « Après ce qui pourrait vous gêner, c'est que j'aime bien chanter, je fais tout en musique, je mettrai mes écouteurs je vous rassure et j'essayerai de ne pas chanter trop fort pour ne pas vous déranger... » dis-tu en haussant les épaules. Tu ne sais pas si tes réponses le satisferont ou non, t'attends de voir sa réaction, t'attends de voir s'il a d'autres choses à te demander.
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
C'est un regard presque catastrophé que tu poses sur elle lorsqu'elle te fait une -très courte- liste de ce qu'elle a l'habitude de manger. Tu n'es pas loin d'être choqué pour le coup. Parce que les gens comme ça ont le don de te surprendre au possible. Comment peut-on se contenter de nourriture pareille ? Et ce n'est pas qu'une question de bon goût / mauvais goût. C'est une catastrophe pour la santé.Je vois ... Je te préviens tout de suite, tu ne verras rien de tout ça ici. C'est hors de question. T'en frissonnerais presque d'horreur si tu étais vraiment du genre à ressentir les choses aussi fort. A défaut, tu affiches quand même, encore, une petite grimace qui en dit long sur ce que tu penses de cette alimentation. Vous êtes installés autour du repas que tu as pris le soin de préparer tranquillement, quand vous parlez d'elle. Tu as envie de connaître davantage de détails à son sujet. Ce n'est pas un test que tu lui fais passer pour savoir si vous allez réellement être compatibles ou non. Tu t'es engagé, tu tiendras parole coûte que coûte. Mais dans les faits, tu ne penses pas apprendre quelque chose qui te fera reculer ou t'en donnera l'envie. Soit, tu vises sans doute un peu de travers quand tu parles de ses études. Tu penches légèrement la tête sur le côté pour l'observer avec insistance. Tu as conscience qu'une fois que nous serons mariés, tout ce qui m'appartient, t'appartiendras également ... ? Que tu oses l'interroger.
Sur le principe, je comprends et je suis d'accord. Mais nos comptes finiront par être liés. Alors il serait idiot qu'elle veuille te rembourser ses études. Bientôt, elle te demandera la possibilité de payer un loyer si elle poursuit sur ce terrain là. Tu changes très vite de sujet en parlant de son frère. Et cette fois, tu peux sans mal constater que tu as visé en plein dans le mille. Un joli sourire se dessine déjà sur ses lèvres pulpeuses. Elle est effectivement très proche de lui et te le confirme. Vous serez toujours proches l'un de l'autre. Que tu tiens à préciser. Certes, ils ne pourront plus se voir autant. Mais ça allait bien finir par arriver tôt ou tard. Tu doutes que toute la famille aurait continué de vivre ensemble de cette façon, éternellement. Tu enregistres chaque information qu'elle veut bien te délivrer sur elle. Elle n'est pas compliquée à contenter, tu apprécies la chose. Tu apprécies qu'elle n'ait pas envie et besoin de sortir tous les deux jours dans les centres commerciaux, même si ce n'est que pour profiter d'une sortie en extérieure. Ni qu'elle ait le rêve d'entreprendre deux à trois voyages par an dans tous les coins du monde. Ton sourire ne s'estompe un peu que lorsqu'elle confie ne pas aimer être seule. Tu laisses même entendre un "oh" de surprise. Parce que c'est le seul point qui te prend de court. Tu t'étais mis en tête qu'une personne réservée et relativement casanière, ne pouvait qu'être une grande solitaire. L'habitude de la famille nombreuse. Je connais ça. J'ai cinq frères et soeurs. Tu as envie de croire qu'il s'agit là du genre de petits détails qui te donneront un aspect plus humain et qui l'aideront à se détendre un peu plus.
Retour du sourire lorsqu'elle parle de sa maladresse. Décidément, elle a un petit quelque chose de très touchant Mia. Un mélange de petits traits de caractère qui la rendent adorable. De petits détails qui ajoutent de la douceur au tableau général. Vraiment ? Hm ... Je verrai ce qu'il en est la première fois que je te surprendrai en train de chanter. Mais la maison est grande et les pièces plutôt bien isolées. Alors tu doutes de réellement l'entendre faire. A part si tu passes dans le couloir à ce moment là. Ou si tu débarques dans la même pièce qu'elle et la surprends en plein chant improvisé, les écouteurs enfoncés dans les oreilles. Un détail que j'ai oublié de préciser. Deux femmes de ménage viennent deux fois par semaine. Je n'ai pas vraiment le temps de m'occuper moi même du ménage. Et honnêtement ... Elles ne sont pas trop de deux pour s'en occuper. Est-ce que je dois leur demander de ne pas s'occuper des pièces qui t'appartiennent ou tu es d'accord pour les laisser faire ? Tu ne veux pas qu'elle soit mal à l'aise à l'idée que d'autres qu'elles se chargent de faire son ménage. A vrai dire, tu es déjà en train de faire une liste des choses que tu dois revoir et / ou changer pour éviter de la mettre dans des situations qui pourraient lui donner l'envie de reculer de trois pas.
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Jeu 7 Mai - 18:44
the sale
oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.
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Tu te doutais bien que ta révélation sur tes habitudes alimentaires allait le faire tiquer, tu n'en attendais pas moins d'un cuisinier, mais tu ne t'attendais pas à voir cette expression sur son visage. Jusqu'à présent il n'avait pas été très expressif, son visage avait toujours été impassible. T'en viendrais presque à te demander s'il est capable de ressentir quelque chose. Et là quand tu vois l'expression sur son visage, la grimace qu'il fait, tu n'arrives pas à retenir ce petit rire qui t'échappe. Tu poses ta main sur ta bouche et tu t'excuses en haussant les épaules, tu ne voudrais pas qu'il le prenne mal et qu'il pense que tu te fous de lui. « Je ne m'en plaindrais pas, je ne supporte plus le poisson pané... » réponds-tu en gardant un petit sourire aux lèvres. Ce serait quand même idiot de vivre sous le même toit qu'un grand cuisinier et continuer de manger de la mauvaise bouffe industrielle. Et puis t'as même hâte de découvrir de nouvelles saveurs et de permettre à ton palais de se développer. Et l'expérience va commencer dès ce soir car tu te retrouves face à un plat cuisiné avec soin. Mais tu voulais mettre les choses au clair concernant le financement de tes études. Tu plisses le nez et tu fais la moue, tu n'avais pas pensé à ça. Ça te gêne vraiment de ne pas pouvoir t'acquitter de ta dette. Mais tu dois te résigner, il a raison, si jamais vous vous mariez -oui si, parce que tu n'as pas oublié ce qu'il t'a dit, si tu tombes amoureuse de quelqu'un il te laissera partir- tout ce qu'il possède t'appartiendra. Tu grimaces légèrement. « Ça me gêne. J'ai l'impression de ne pas mériter tout ça... » Parce que ce n'est pas toi qui l'as gagné, ce n'est pas toi qui l'as payé.
Tu lui souris, sincèrement quand il te réconforte sur le fait que tu seras toujours proche de ton frère. Ça te fait du bien de savoir qu'il ne cherchera pas à t'empêcher de le voir, qu'il ne cherchera pas à te couper de ta famille. Tu te sens mieux, soulagée. Au final tu te dis que tu t'es peut-être trompée sur Robin, il n'est pas si insensible qu'il parait, sinon il ferait pas attention à tous ces petits détails pour que tu te sentes à l'aise avec lui. Alors tu te confies, tu t'ouvres un peu plus, tu essayes de lui parler de toi, de tes habitudes, de tes goûts. Tu le vois grimacer quand tu parles de ta peur de la solitude. Tu t'en doutais, il doit être du genre à s'absenter régulièrement. Tu soupires et baisses la tête, t'essayeras de ne pas être trop envahissante, tu trouveras de quoi t'occuper et quand tu auras envie de discuter tu appelleras ton frère ou une de tes sœurs. Tu hoches la tête, il a vu juste. « Oui, je ne parle pas trop aux gens, j'aime rester discrète, invisible même. Mais j'ai l'habitude d'être entourée à la maison. » Tu notes que lui aussi est issu d'une famille nombreuse, ça vous fait un point en commun. Tu te demandes alors comment il en est arrivé à vivre dans une si grande maison seul, toi ça te déprimerait à la longue.
Tes joues s'empourprent légèrement et tu hausses les épaules un peu gênée. Tu préférerais qu'il ne te surprenne pas en train de chanter, tu ne sais pas ce que vaut ta voix, apparemment tu chantes assez juste, mais tu n'aimes pas te donner en spectacle. « Tant mieux. » Tu acquiesces quand il évoque les femmes de ménage, tu te doutais qu'il avait du personnel à sa disposition, c'était obligé pour entretenir une si grande maison. Tu apprécies qu'il te pose la question, il a compris quel genre de personne tu es. « Ah oui, en effet, je préférerais m'occuper moi-même de mon ménage. Je rangerai derrière moi dès que je sortirai quelque chose. » Ça te gênerait de laisser quelqu'un passer derrière toi. Et ça te gênerait que des inconnus touchent à tes affaires. En tout cas tu es sensible aux petites attentions qu'il te porte. Tu hésites une petite seconde et tu finis par lui poser à ton tour une nouvelle question. « Et vous qu'est-ce que vous aimez faire ? » Après tout, si tu dois vivre avec lui, autant que tu t'intéresses à ses centres d'intérêt, tu te dis qu'un homme riche doit avoir plus d'activités qu'une pauvre gamine comme toi. Rester à la maison lire un bouquin ne doit pas lui suffire.
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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Si tu lui offrais une grimace sincère et spontanée jusque là, tu ne peux t'empêcher d'avoir un grand sourire quand elle même ne peut retenir un rire. C'est officiel, elle est adorable au possible. Et tu ne pensais pas être capable de trouver qui que ce soit adorable sans en être tout bonnement dégoûté. T'excuses pas. Que tu te contentes de lui répondre alors qu'elle se reprend aussi rapidement que le rire lui a échappé. Tu ne veux pas qu'elle panique à l'idée de te vexer. Soit, tu n'as pas pour habitude de faire preuve d'auto dérision. Mais tu n'es pas doué pour l'humour non plus. Alors si tu veux entendre encore ce genre de rire lui échapper, il faudra bien que tu acceptes que ce soit parfois à tes dépends. Sinon je pourrai t'apprendre à en faire. Tu pourras proposer ça à ton frère la prochaine fois que tu auras l'occasion de cuisiner pour lui. Comme tout le monde il peut t'arriver de manger ces conneries de poisson pané, de cordons bleus et autres choses du genre. La seule différence, c'est que tu choisis de les faire toi même. Ce qui n'a sans doute rien d'étonnant pour le coup, de la part d'un cuisinier. Mia, elle met de côté sa timidité quand elle se plonge sans hésiter dans des conversations qui risquent de devenir gênante. En émettant l'idée de te rembourser les études que tu as pris le soin de lui offrir avant même de la connaître. Tu n'es pas surpris par cette envie. Il faut dire que si tu n'as pas trouvé une femme d'une autre façon, c'était aussi pour éviter de tomber sur une qui ne serait attirée que par ta fortune.
Beaucoup de couples démarrent en n'étant pas forcément sur un pied d'égalité à ce niveau là ... Soit, le votre est plus différent encore que tous les autres. Soit, tu as utilisé ton argent pour l'acheter. Soit, vous êtes réellement deux opposés en matière de niveau social ... Pourtant tu veux faire le rapprochement dans l'espoir de lui faire comprendre que votre situation n'est pas totalement dingue. Et qu'elle n'empêchera pas une jolie évolution. Et sans doute connaîtra-t-elle un succès fou dans son métier et gagnera-t-elle merveilleusement bien sa vie. Assez pour accepter l'idée que vous n'avez pas démarrés avec les mêmes bases. Mais il y a d'autres choses qui risquent de lui sembler compliquées. Comme la solitude. Tu peux parfois t'absenter vingt-quatre heures de suite, sans que ça ne soit initialement prévu. Pour ensuite rentrer et t'écrouler dans ton lit pour douze heures de sommeil. Mais tu le sais depuis un moment que tu vas devoir faire quelques efforts de ce côté là. Tu as commencé à te faire à l'idée quand tu as décidé d'aller la retrouver pour faire d'elle ta fiancée. Tu as bon espoir de pouvoir te tenir un peu plus à carreau. Prendre l'habitude de vérifier régulièrement l'heure pour ne pas disparaître des journées entières. A moins de pouvoir la prévenir dans les temps pour qu'elle ne t'attende pas. Même si tu doutes qu'au début, elle désirera tant que ça ta présence. Peut-être sera-t-elle même soulagée d'être seule dans cette maison, des heures entières. Je suppose qu'il faudra que je fasse un peu plus attention à tout ça ...
Quant à l'idée que tu puisses la surprendre en train de chanter à tue-tête, elle n'a pas l'air de tant lui plaire que ça. Sans trop de surprise, cette idée suffit à la faire rougir. Et toi, bien sûr, à te faire sourire dans la foulée. Mine de rien, tu profites aussi de ce repas et de la conversation qui va avec, pour mentionner les femmes de ménage. Sa réponse ne te surprend pas et tu l'enregistres dans un coin de ta tête. Il te faudra prévenir tes employées avant qu'elles ne passent de nouveau par ici. Moi ... T'es relativement surpris qu'elle te retourne la question. Tu n'étais pas certain qu'elle soit encore assez à l'aise avec tout ça pour avoir envie d'en savoir plus sur toi et tes habitudes. Ou sur toi tout court. Honnêtement, plus les années passent plus j'apprécie le confort de ma maison. Est-ce que j'ai l'air d'un vieillard si je te dis que j'apprécie prendre le temps de me préparer un repas léger et de prendre ensuite le temps de le déguster dans mon jardin pour voir le soleil se coucher ? Parce qu'honnêtement, c'est à ça que consistent la plupart de mes soirées maintenant. Et quand je ne suis pas trop fatigué pour ça ensuite, je m'installe pour regarder un film ou lire un bouquin. Honnêtement, avec la vie que je mène, j'aime juste avoir le temps de me poser comme ça et de me vider la tête.
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Jeu 7 Mai - 22:38
the sale
oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.
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Faire un poisson pané maison, ça te semble être un bon compromis et puis quand il te parle de Dan tu souris. En fait tu apprécies l'effort qu'il fait d'intégrer ton petit frère à ta nouvelle vie. Il a bien compris qu'il comptait pour toi et s'il t'a posé la question ce n'est pas juste pour faire la conversation, t'as l'impression qu'il s'intéresse vraiment à ce que tu penses et à ce dont tu as envie. En fait, il te considère voilà tout. Bien que la façon qu'il a choisie pour te faire venir ici était plus que malsaine, il ne te voit pas comme une potiche, une plante verte qui sert juste à décorer sa jolie maison. Et ça te rassure. De là à dire que tu te fais à l'idée d'être promise à Robin, il y a encore un sacré fossé, mais plus ça va, plus tu discutes avec lui et plus tu te sens à l'aise. « Oui c'est une bonne idée ! J'espère juste que vous serez patient avec moi, je n'ai vraiment aucune expérience en la matière... » Bon, ça il devait s'en douter en ramenant une gamine de ton âge dans sa grande maison. D'autant plus que tu n'es pas la plus débrouillarde des Murphy, t'as toujours été couvée par tes grandes sœurs qui t'ont toujours considérée comme le bébé de la famille. Tu te grattes la nuque et tu souffles d'une voix timide. « Merci. J'apprécie les efforts que vous faites pour me mettre à l'aise... » Tu soutiens son regard quelques secondes et tu finis par baisser les yeux. T'es peut-être plus à l'aise, mais il y a encore pas mal de boulot avant que tu le sois complètement... Mais tu tiens à lui faire comprendre que tu as réalisé qu'il n'était pas si horrible que tu le pensais au départ. Même si tu n'arrives toujours pas à comprendre ses motivations... Mais ça, t'auras beau te retourner le problème dans tous les sens, tu n'y parviendrais jamais.
Tu dois admettre qu'il n'a pas tort, mais toi tu ne t'attendais pas à te retrouver un jour à vivre avec un homme riche. Quelles étaient les chances pour que ça t'arrive ? Zéro. Aucune. Tu te voyais faire ta vie avec quelqu'un d'un milieu modeste, tu t'imaginais acheter une maison à crédit que tu devrais rembourser un peu tous les mois. Tu t'imaginais faire partie de la classe moyenne et pas être propulsée au sommet de l'échelle sociale. « Oui, il faut que je me fasse à cette idée... » Et à tant d'autres... Encore une fois tes doutes se confirment, un homme avec tant de responsabilités, il y avait peu de chances pour qu'il n'ait pas à s'absenter souvent. Et tu te dis que tu vas faire des efforts, que tu vas trouver de quoi t'occuper, que quand il devra partir tu te concentreras sur ton travail, et que tu auras toujours la possibilité d'aller voir ta famille. Mais Robin te surprend une nouvelle fois, il est prêt lui à faire des efforts de son côté. Et ça te gêne un peu, parce que tu ne veux pas qu'il bouleverse ses habitudes pour toi. Quoiqu'il a totalement bouleversé les tiennes... « Oh non, ne vous embêtez pas, je trouverais toujours de quoi m'occuper... » Tes lèvres s'étirent pour former un doux et discret sourire. Tu n'as même pas besoin de faire semblant ou de te forcer à être gentille, c'est dans ta nature. Et pourtant tu aurais toutes les raisons du monde de détester Robin, et ce n'est pas le cas. Il t'intrigue, il t'impressionne certes, mais t'as envie d'apprendre à le connaitre, et de le comprendre.
Tu trouves que c'est le bon moment pour commencer à en découvrir davantage sur ses passions, sur ce qu'il aime faire. Il semble étonné que tu lui poses cette question. Tu l'écoutes attentivement et t'es surprise de voir que vous vous ressemblez un peu de ce côté. T'es du genre casanière, et t'es très calme, alors sortir, bouger dans tous les sens, ce n'est pas ce que tu préfères. Même si parfois t'aimes prendre l'air, mais le jardin te suffira amplement. Après tu ne seras jamais contre une petite balade en pleine nature, encore une fois, au calme. Tu secoues la tête en souriant, sa question t'amuse. « Non pas du tout. Le calme permet de se ressourcer, il n'y a rien de mieux après une dure journée de labeur... » Tu pointes la grande baie vitre du doigt avant d'ajouter. « En plus j'imagine que le coucher du soleil au dessus du lac ça doit être magnifique... » Toi tu te vois bien dessiner un tel paysage. Tu sens que tu pourrais presque apprécier de passer un moment comme ça avec Robin, rester dehors dans le jardin et profiter du paysage sans parler. C'est sûr que vivre ici va te changer de ta vie d'avant, ce n'était jamais calme à la maison, mais il est possible que tu parviennes à t'habituer à cette nouvelle vie, si tout se passe bien. « Vous aimez quel genre de films ? » Encore une fois, tu vas être amenée à en regarder avec lui, ce serait dommage de ne pas profiter de cette grande salle de cinéma. Tu espères juste que vous n'aurez pas des goûts totalement opposés, même si là-dessus tu n'es pas difficile une fois de plus.
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Robin Hartwood
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➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Je suis la patience incarnée ! Que tu te retrouves à répondre le plus spontanément du monde. C'est là la pure vérité et tu as bien l'intention de le lui prouver avec le temps. Elle s'en rendra d'ailleurs bien compte quand elle réalisera que tu ne fais rien pour précipiter les choses entre vous. Que tu fais surtout en sorte de ne pas la brusquer et que pour ce faire, tu fais montre d'une patience à toutes épreuves. Si patient, que tu as attendu qu'elle soit à un âge raisonnable pour aller à sa rencontre. Alors même que tu étais "en droit" de la revendiquer comme tienne bien plus tôt. Tu aurais pu sauter sur l'occasion aussitôt qu'elle a eut dix-huit ans. Tu n'as rien fait de tel. Tu souris un peu de nouveau lorsqu'elle te remercie. Tu ne t'attendais pas vraiment à ce qu'elle te remercie pour cette façon que tu as de penser aux petits détails. A toutes les choses que tu mets déjà en place pour l'aider à se détendre en ta compagnie. Je veux seulement que tu sois ... Bien ici. Pour ne pas dire "heureuse". Un mot qui te semble être un peu trop fort. Et surtout, tu te doutes bien qu'il est beaucoup trop tôt pour l'utiliser. Aucun doute que dans son esprit, elle est encore à mille lieux de pouvoir s'imaginer être un jour heureuse ici. En sachant qu'elle n'est pas amoureuse de toi alors même qu'elle rêve de cet amour incroyable qui saura faire battre son coeur.
Bien sûr, tu finis par émettre l'idée qu'il te faudra faire plus d'efforts pour passer plus de temps chez toi. Pour éviter de la laisser seule trop souvent. A sa réponse spontanée, tu hoches simplement la tête. Tu hésitais entre passer davantage de temps chez pour assumer pleinement ton rôle de futur époux, et disparaître un peu plus pour ne pas l'encombrer et rendre ses débuts chez toi, trop pesants. Il semblerait qu'elle ait choisit pour toi, de façon plus ou moins claire et plus ou moins directe. Elle préférera finalement la solitude. Peut-être juste le temps de s'acclimater plus franchement à sa nouvelle vie. Mais peut-être aussi qu'il en ira toujours ainsi. Que jamais elle ne trouvera ta présence agréable d'une quelconque façon que ce soit et que jamais ça ne prendra entre vous. C'est une éventualité aussi. Que tu préfères pourtant mettre de côté pour le moment. Tu veux tout faire pour que ça fonctionne entre vous. Et pour ça, il faut que tu partes de l'idée que ça fonctionnera forcément. Qu'elle finira par s'y faire et par apprécier sa nouvelle vie et à ne pas être tout à fait dégoûtée par ta personne. Ce serait déjà un bon début. Je suis d'accord. Avec un peu de chance, arrivera un jour où vous prendrez même plaisir à partager de simples moments de ce genre. Tous les deux installés dans le jardin, à regarder le soleil se coucher. C'est un peu bêtement romantique comme image, tu le sais. Mais ça fait partie des choses simples que tu apprécies aussi. Surtout.
Tu pourras voir ça par toi même dès aujourd'hui. Il est presque l'heure. Quant à savoir si elle veut faire/vivre ça seule ou en ta compagnie, c'est à elle de voir. Tu es encore bien incapable de te situer par rapport à tout ça. A savoir si elle a hâte de se retrouver seule dans sa chambre ou si elle apprécie au moins un minimum vos échanges. En ce qui te concerne, tu ne les trouves pas désagréables. Tu penses vraiment que tu pourrais les apprécier s'ils venaient à se répéter tous les soirs avec cette simplicité et ce calme qu'elle dégage. Oh j'aime à peu près tout. Sauf les comédies musicales. Hm ... Les films à l'eau de rose, impossible d'accrocher. Trop de clichés ... Ni les comédies à vrai dire. J'ai un peu de mal avec l'humour. Le reste ça va. Alors soit tu viens de retirer des pans entiers du monde du cinéma. Mais ça laisse tout de même quelques genres. Et toi alors ? J'imagine que si tu en as regardé pas mal avec ton frère, tu dois avoir des goûts assez variés. A moins qu'elle ne se soit réellement forcée pour en visionner certains. Ce que tu l'imagines parfaitement être capable de faire. "Souffrir" en silence pour ne pas décevoir, blesser, déranger ou même mettre en colère. Faire passer les autres avant elle même.
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Jeu 7 Mai - 23:45
the sale
oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.
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Tu pensais que vous seriez de parfaits opposés, tu pensais qu'il serait tout le contraire de toi. Mais en fait, vous vous ressemblez sur plusieurs points déjà. La patience. C'est une qualité que tu as toujours eue. Même gamine, tu n'as jamais été du genre à t'impatienter, même quand tu aurais eu des raison de le faire. Tu arrives toujours à relativiser, à te dire que si quelque chose doit arriver, ça arrivera, qu'il faut juste attendre un peu. Ça te rassure de voir que vous partagez ce trait de caractère. Parce que chez les Murphy, on ne peut pas dire que la patience soit commune, que ce soient tes parents ou tes frangins, t'es la seule de la famille à être patiente et calme. Mais tu sais qu'il y a quand même des risques que Robin s'agace en te voyant faire n'importe quoi -parce qu'il y a de grandes chances que ce soit le cas- tu sais que les professionnels ont du mal à rester calmes quand ils voient un novice en action. Une chance que tu sois studieuse et que tu apprennes vite, il suffira que Robin te montre ce que tu dois faire et après quelques entrainements tu devrais t'en sortir. Tu le remercies, parce que tu juges important de dire quand tu apprécies quelque chose. Tu te doutes bien que ça ne doit pas être évident pour lui aussi de devoir accueillir une inconnue chez lui. Surtout quand l'inconnue n'a pas choisi d'être là. Tu n'as pas envie de lui rendre la vie impossible. En fait, toi aussi t'as envie que ça se passe bien. Le mieux possible. Tu hoches la tête, petit sourire aux lèvres.
La conversation prend une tournure presque normale. Si on omet tout ce qui vient de se passer, vous avez juste l'air de deux personnes qui font connaissance, qui apprennent à se connaitre. Vous n'avez pas l'air d'un couple, non c'est bien trop tôt et tu n'es pas du tout dans cette optique là encore, même si t'apprends à apprécier Robin. Et ça se passe très vite en fait. Tu pensais que tu allais le détester et que tu allais refuser de lui parler pendant des jours. Mais t'es bien obligée d'admettre qu'il est loin d'être le monstre que tu avais imaginé. Et ça devient plus difficile pour toi de le détester... Même si tu ne l'apprécies pas encore, mais ça peut arriver plus vite que tu ne le crois. Et surtout, ça peut arriver. Ce que tu ne pensais pas possible il y a quelques heures. Tu lèves les yeux vers le ciel, à travers la vitre, il prend de jolies teintes rosées et orangées. Tu sens que tu vas apprécier ce spectacle. « Vous voulez qu'on termine le repas dehors ? » Tu oses faire cette proposition, une nouvelle fois pour montrer que tu n'es pas totalement fermée à l'idée de passer un peu de temps avec lui. Tu n'as pas vraiment envie de passer du temps toute seule pour l'instant. Les premiers jours risquent d'être difficiles pour toi, il va te falloir du temps pour t'habituer à ce calme, à ne pas avoir des Murphy qui courent dans tous les sens. Tu sens que si tu te retrouves tout de suite seule tu risques de craquer et de pleurer. Au moins, si tu restes avec Robin, tu penses à autre chose. Chose très étrange quand on sait que c'est lui la cause à tout ce qui pourrait te miner le moral...
Tu l'écoutes éliminer au fur et à mesure plusieurs styles cinématographiques, certains que tu apprécies, d'autres moins. Les films à l'eau de rose, tu adores ça, tu es le genre à pleurer devant ps : i love you par exemple. Les comédies musicales tu es moins fan, en revanche tu ne dis jamais non à une bonne comédie, surtout quand t'as besoin de lâcher prise. Il va falloir que tu fasses des efforts de ce côté-là aussi apparemment. Tu hausses les épaules quand il te retourne la question. C'est vrai que tu n'es pas très difficile à contenter, mais tu sais aussi prendre sur toi et te forcer à regarder un film qui ne t'attire pas juste pour faire plaisir à la personne avec qui tu es. C'est comme ça que tu t'es retrouvée à regarder des films de guerre ou des films gores avec Dan, pourtant ce n'est pas du tout ce que tu préfères. « Je m'adapte. J'aime beaucoup les films romantiques, même si c'est cliché, je sais. J'ai du mal avec les films trop violents en fait. Mais j'en ai regardés plein pour faire plaisir à mon frère. Si c'est trop pour moi, je ferme les yeux quelques secondes et voilà. » Tu hausses les épaules. C'est vrai que t'es sensible, trouillarde aussi, tu t'es retrouvée plus d'une fois avec la tête sous la couette devant un film d'horreur que t'avais accepté de regarder avec Dan. Tu regardes ton assiette qui est déjà presque vide et tu relèves la tête. « En tout cas c'est très bon ce que vous avez préparé. Merci pour ce repas. »
(c) oxymort
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu n'as toujours pas la moindre idée de ce qu'elle pense de toi, la jolie Mia. Mais tu doutes qu'elle soit toujours aussi fermée à l'idée d'apprendre à te connaître pour, éventuellement, laisser une chance à votre futur mariage. Elle semble aussi et surtout moins effrayée par toi que lorsque tu l'as vu apparaître dans ton champ de vision chez ses parents. Tu es peut-être bien en train de gagner toujours plus de points. Et avec un peu de chance, tu n'en perdras pas de nouveau ce soir. Avec un peu de chance, les choses iront de mieux en mieux au moins les premiers jours. Ensuite tu pourras envisager de lui dévoiler ta face caché. Petit peu par petit peu surtout. Et pour l'heure, ça fonctionne même suffisamment bien pour qu'elle propose d'elle même que vous sortiez vous installer dans le jardin pour terminer votre repas face au soleil qui descend tranquillement sur le lac. On peut faire ça, oui. La vérité, c'est que tu es ravi de constater qu'elle est peut-être en train de te laisser une porte ouverte. Qu'elle est prête à partager quelques petites choses avec toi pour que vous puissiez apprendre à vous connaître. Sans crainte apparente. Sans hésitation réelle non plus te semble-t-il. En attendant, vous parlez de choses très simples. Comme des goûts de l'un et de l'autre en matière de film. Tu lui avoues qu'il y a finalement bien trois genres que tu n'apprécies pas plus que ça. Tu n'es pas fan des chansons des comédies musicales, des clichés des films romantiques et de l'humour des comédies. Tu n'es pas franchement calé en humour.
Tu t'abstiens de commenter ses goûts à ce niveau là. Alors même que tu n'es pas surpris du tout d'apprendre qu'elle n'est pas fan des scènes de violence dans les films. Aucun doute qu'elle n'aime pas davantage le gore et l'horreur. Tu l'imagines assez bien se dissimuler sous un plaid, une couverture ou derrière un coussin pour ne pas assister à une scène entière susceptible de la traumatiser ou de lui coller de véritables cauchemars. Tu ne veux pas revenir sur le fait que tu te fais une petite idée de la personne qu'elle est et de tout ce que cela implique. Parce que tu ne souhaites réellement pas la mettre de nouveau mal à l'aise ou la frustrer en lui rappelant à quel point tu penses la connaître alors que de son côté, elle commence tout juste à te découvrir. Tu espères simplement qu'elle a conscience du fait que tu ne peux être "que" ça. On devrait passer un autre marché dans le marché alors. On devrait se dire qu'on choisira à tour de rôle quand on commencera à en regarder ensemble. Il paraît qu'une relation qui fonctionne, est une relation dans laquelle les deux personnes acceptent de faire des compromis. Sur ce genre de point-ci, tu te sens parfaitement capable d'en faire. Toutefois, tu ne peux promettre de parvenir à le faire dans tous les domaines. Tu feras du mieux que tu peux et tu oses espérer qu'elle sera prête à comprendre et à accepter ça.
Tu lui offres un simple sourire lorsqu'elle te complimente sur le repas que tu as préparé. C'est toujours un plaisir de parvenir à contenter quelqu'un par la nourriture. Tu as bon espoir que ça continue ainsi avec elle. Viens on va le terminer dehors. Tu n'attends pas plus de ton côté. Tu attrapes simplement ton assiette et t'éloignes déjà. En passant près de la porte fenêtre, tes doigts attrapent un plaid qui trône là. Juste pour le cas où elle aurait froid à l'extérieur, avec le soleil qui ne tardera maintenant plus à disparaître. Tu choisis de te diriger vers le salon de jardin où vous pourrez poser vos assiettes vides sur la table basse en attendant de rentrer. C'est l'un des fauteuils que tu choisis pour t'installer. Histoire d'être suffisamment loin d'elle pour ne pas la mettre mal à l'aise. Et ne pas la déranger quand, à la fin du repas, tu dégaineras ton paquet de cigarettes. C'est que tu ne l'imagines pas fumeuse pour le coup. Le plaid trouve une place sur le petit canapé, juste au cas où. Et tu gardes ainsi le silence alors que le ciel se charge de vous offrir un spectacle muet des plus exquis. Il se pare des ses plus belles couleurs le temps que l'astre solaire s'éloigne à l'horizon. Et toi tu attends que Mia ait terminé à son tour son assiette, pour extirper une cigarette de ton paquet et veiller à ce que la fumée ne l'incommode pas.
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Ven 8 Mai - 0:54
the sale
oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.
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Tu hoches la tête, ce nouveau marché te convient. En faisant chacun des concessions sur plusieurs choses vous devriez ainsi rendre votre cohabitation plus agréable. Tu as quand même hâte de voir sa tête quand tu lui proposeras un film bien romantique comme tu les aimes et comme lui les détestes. Tu te doutes bien qu'il risque de s'ennuyer devant... Alors t'essayeras quand même de pas trop lui imposer ce genre cinématographique. Rien ne t'empêchera de regarder ce genre de films quand tu seras toute seule. Le but quand même c'est que vous passiez un moment agréable ensemble, ce n'est pas de torturer l'autre. Et qui sait peut-être que tu parviendras à le faire apprécier quelques films d'amour, même si tu penses qu'il y a peu de chances que ça arrive... Mais t'es du genre optimiste, il ne faut pas partir défaitiste sinon c'est sûr que ça ne marchera pas. Et puis ça vaut pour toi aussi, peut-être que Robin arrivera à te faire apprécier quelques films qui n'appartiennent pas au répertoire que tu affectionnes... Tu restes ouvertes là-dessus. « Ça me va ! » Tu t'abstiens de lui dire que tu risques de faire des cauchemars si jamais il te propose de regarder des films d'épouvante, parce que t'es sensible à certains sujets, comme les esprits ou les psychopathes, ça te fait bien flipper. Surtout que maintenant, tu pourras pas réveiller ta sœur au milieu de la nuit parce que tu penses avoir entendu un bruit...
Quand il t'invite à le suivre dehors, tu hoches la tête avant de reculer doucement ta chaise et de prendre ton assiette pour le suivre à l'extérieur. Tu peux voir le jardin encore mieux qu'à travers la baie vitrée, et encore tu ne peux pas tout voir d'ici. Tu aperçois une piscine, des transats... toute la panoplie pour une bonne après-midi bronzette. Tu ne sais même pas si c'est ton truc, tu n'as jamais expérimenté, mais tu te vois bien profiter du soleil avec un bon roman. Il faudra que tu essayes à l'occasion. Tu t'installes sur le canapé, tu remarques que Robin a pris le soin de prendre un plaid et qu'il l'a posé à côté de toi. Un nouveau geste que tu apprécies. Si tu as froid tu pourras t’emmitoufler dedans. Parce que oui, tu es du genre frileuse. Un vrai petit oisillon tombé tout juste du nid, voilà ce que tu es... Tu termines ton repas en silence et quelques bonnes minutes après Robin. On te fait souvent la remarque que tu manges très lentement, trop du point de vue de ton frère, mais tu réponds toujours que c'est important pour avoir une bonne digestion. Tu as bien mangé, t'es repue, tu soupires d'ailleurs tout en te réinstallant confortablement sur le divan. Tu te demandes au début pourquoi Robin ne s'est pas assis à côté de toi. Tu préfères que ce ne soit pas le cas, tu n'es pas encore très à l'aise pour accepter qu'il se mette tout près de toi.
Tu l'entends remuer alors que tu lèves les yeux vers le ciel. Tu jettes un coup d’œil vers lui, et tu le vois sortir un paquet de cigarettes. Au moins il a eu la bienséance d'attendre que tu termines de manger pour en allumer une. T'es habituée à l'odeur de la cigarette, tes parents fument tous les deux et ils n'ont jamais été du genre à vous épargner tes sœurs, ton frère et toi. Tu revois les vieilles photos où ta mère te tenait dans ses bras avec une clope au bec. Ça t'a toujours révoltée, parce que tu te dis que ta mère a joué un peu avec ta santé en fumant près de toi. Heureusement que tu n'as jamais eu de graves problèmes de ce côté-là. Après ça ne te gêne pas que Robin fume, tu n'as pas senti l'odeur du tabac froid à l'intérieur, t'en déduis qu'il fume à l'extérieur et ça, ça te fait plaisir. Si ça n'avait pas été le cas, tu te serais mal vue lui dire d'arrêter de fumer à l'intérieur de sa maison... Tu croises les bras sur ta poitrine alors que tu sens un petit courant d'air frais te chatouiller l'échine. Tu hésites un peu avant de prendre le plaid tout en interrogeant Robin du regard. « Je peux ? » Tu te doutes bien qu'il ne va pas te dire non, mais tu demandes par politesse et parce que tu n'es pas du genre sans-gêne. Tu passes le plaid autour de tes épaules et tu gardes les yeux levés vers la voute céleste. C'est beau. Tu te contentes de ce magnifique paysage et juste ça, ça te rend heureuse et ça te fait oublier toutes tes craintes, tous tes soucis. Adossée confortablement, le haut de ton corps enroulé dans le plaid, tu savoures cet instant en silence. L'horizon qui devient de plus en plus rouge, le ciel qui s'assombrit, l'air qui se rafraichit. T'es bien là Mia. Et le pire c'est que tu partages ce moment avec celui qui t'effrayait il y a quelques heures à peine.
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