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after work [ft. Robin]
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Ven 8 Mai - 11:01


after work

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Les jours se suivent et tu progresses petit à petit dans ce nouvel environnement qui ne t'était absolument pas familier. Les premiers jours ont été difficiles. Les nuits surtout. Tu en as versé des larmes, étouffé des pleurs dans ton oreiller quand tu te retrouvais seule dans ta chambre. Ce n'est pas tant vivre ici qui t'a rendue si triste, c'est de ne plus vivre avec tes proches. Tu savais qu'un jour toi aussi tu quitterais le nid, mais tu n'as même pas eu le temps de t'y préparer. Et tu t'étais toujours dit que tu attendrais que Dan soit plus indépendant pour le faire, même s'il l'est en fait, c'est toi qui n'étais pas prête voilà tout. Vivre dans cette maison n'a rien de désagréable ; tu as eu l'occasion de visiter, de découvrir chaque pièce, chaque accessoire, et tu as de quoi faire ici, tu ne manques de rien. Peut-être juste d'une personne à qui tu pourrais confier tes craintes, tes doutes, avec qui tu te sentirais assez à l'aise pour parler de tes petits tracas quotidiens... Il y a Robin, oui, Robin qui est gentil avec toi, qui veille à ce que tu te sentes bien, à l'aise. Tu n'as pas à te plaindre de ce côté-là, il te laisse la liberté dont tu as besoin, il ne cherche pas à te pousser faire quoi que ce soit que tu ne désirerais pas. Mais Robin tu ne le connais pas encore assez bien pour te confier à lui, même si c'est vrai, tu commences à l'apprécier un peu. Mais ça va te demander encore beaucoup de temps pour réellement te lier à lui.

Une énième journée de cours. Depuis que tu t'es installée avec Robin, les gens ne te regardent plus de la même façon à l'université. Quand ils t'ont vue débarquer dans cette voiture de luxe avec un chauffeur rien que pour toi, ils se sont arrêtés et t'ont fixée d'un air hébété. Tout le monde sait d'où tu viens, tout le monde connait les Murphy, ces cas sociaux. Ils se sont tous demandé comment tu as pu du jour au lendemain passer de la gamine pauvre habillée de vielles guenilles, à cette fille au chauffeur et aux fringues de luxe... Tu t'es sentie mal, parce que tous les regards étaient sur toi. Et très vite t'as été surprise de voir que certaines personnes qui ne t'avaient jamais adressé la parole cherchaient à présent à faire connaissance avec toi. Mais bien sûr, ça ne t'intéresse pas de te lier à des gens qui sont intéressés par l'image que tu véhicules et non par qui tu es... Alors t'as continué à rester à l'écart des autres, essayant de continuer comme avant. Pour ce qui est des cours, tout se passe très bien pour toi, tu continues de travailler dur, souvent tu veilles jusque très tard pour t'avancer le plus possible. Aujourd'hui tu n'as cours que le matin, ton chauffeur arrive pour te chercher à midi pile, tu n'as jamais eu à l'attendre.

Une fois de retour à la maison tu te prépares un repas assez simple, ici il n'y a pas de plats tout prêts surgelés ou de poissons panés, ce n'est pas le genre de la maison. Robin n'a pas encore eu le temps de t'apprendre à en faire des maisons, mais ça viendra, il t'a dit qu'il le ferait et tu penses qu'il tiendra sa parole. Alors tu te contentes de te faire une salade composée et ça te va très bien, tu n'es pas non plus une grosse mangeuse. Une fois ton repas prêt, tu t'installes dehors pour le déguster, c'est une belle journée ensoleillée, autant en profiter. Le repas terminé, tu laves ta vaisselle, tu l'essuies et tu la ranges. Comme tu l'as dit à Robin tu tiens à faire ton ménage toi-même. Étant seule, tu décides de te mettre un peu plus à l'aise, tu montes pour te changer. Tu choisis un short en jean et un haut à bretelles. Après quoi tu vas faire un tour dans ta bibliothèque et tu choisis un livre que tu adores, tu l'as déjà lu plein de fois, mais tu ne t'en lasses pas, 1984. Tu t'installes au bord de la piscine pour lire pendant une bonne partie de l'après-midi. Quand tu en as assez tu retournes à l'intérieur de la maison pour t'installer dans le salon. Par terre, sur le tapis, tu t'installes sur le ventre avec ta pochette à dessins, tu enfonces tes écouteurs dans tes oreilles et tu t'enfermes dans ton monde. Tu fredonnes l'air de bohemian rhapsody, les jambes en l'air tout en dessinant. Tu n'entends même pas la porte s'ouvrir, t'es dans ton monde là Mia, et t'es bien.

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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Ven 8 Mai - 11:37
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu as eus fort à faire ces derniers jours. Tu es surtout tombé de très haut quand tu as réalisé le genre de personne que pouvait être ton frère. Tu ne savais pas toi, qu'il pouvait être capable d'une telle violence.  Pour sûr, tu regrettes de lui avoir offert l'une de tes poupées. Mais plus que tout, tu regrettes de n'avoir jamais réalisé de toi même le genre d'être qu'il pouvait bien être. Et comment aurais-tu pu imaginer une chose pareille de toute façon ? Tu n'es en rien devin. Mais ça te rend fou de songer que tu as laissé filer quelques info que tu aurais normalement pu et du attraper. S'il ne s'était pas agit de ton frère tout du moins. Le gamin renfermé sur lui même depuis toujours. Incapable de grandir. Voilà l'image sur laquelle tu pensais t'arrêter. Après cet incroyable dérapage, il a fallut que tu règles le problème et noies le poisson auprès de tous tes hommes. Et que tu fasses en sorte que celui chargé de la gestion des "gardiens", le fasse dans les plus brefs délais et au mieux. Plus les jours sont passés, plus tu t'es tendu. Et moins tu as passé de temps en compagnie de Mia. Parce que tu n'as de cesse de courir à gauche et à droite. Et parce que tu n'es pas bien sûr d'être d'agréable compagnie. Tu as envie de croire que ça l'arrange et qu'elle apprécie de pouvoir profiter de sa nouvelle demeure, seule. Malgré tout et même si tu le fais encore de loin pour l'heure, tu gardes un oeil sur elle.

Tu sais qu'elle va bien dans l'ensemble et qu'elle continue d'aller en cours comme il se doit. Tu sais aussi et surtout que son chauffeur privé veille sur elle aussi, de loin. Arrivant toujours à l'heure pour ne pas lui faire faux bond. Et ainsi éviter qu'il ne lui arrive quoi que ce soit. Tu psychotes sans doute un peu trop. Mais ça fait partie intégrante de ta personnalité et de ta vie ça. Tu ne peux être autrement. Parce que ça te fait peur l'idée qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit, juste sous prétexte qu'elle soit ta fiancée. Même si pour l'heure, tu n'as pas trop divulgué l'information. Tout le monde n'a pas à connaître les détails de ce genre en ce qui te concerne. Peu de gens, même, connaissent l'adresse de ta maison principale. Celle-là même dans lequel tu remets les pieds après une journée démesurément longue et éprouve. Tu as levé le camp en plein milieu de la nuit. Songeant ainsi qu'elle ne remarquerait même pas tes horaires un brin décalé. Ce n'est pas comme si tu quittais votre lit en pleine nuit et risquait de la réveiller. Elle est de l'autre côté du couloir ta fiancée.  Avec un peu de chance, elle se sent un peu plus en sécurité de cette façon. En sécurité face à toi. Tu la penses de plus en plus à l'aise Mia. Et il te semble en avoir la confirmation lorsque tu entres chez toi ce soir et la trouves étendue à plat ventre sur l'immense tapis du salon.

Tu te débarrasses de tes chaussures et de ta veste dans l'entrée. Tu doutes qu'elle puisse t'entendre alors que ses écouteurs sont enfoncés dans ses oreilles et qu'elle chantonne tout bas. Mais tu restes discret au possible alors que tu rejoins la cuisine pour te servir un verre d'eau. Tu t'adosses ensuite contre le buffet pour reporter ton attention sur elle. Tu regrettes de n'avoir pas encore le droit de glisser tes doigts sur cette peau à découvert et que tu imagines merveilleusement douce. Tu regrettes aussi et surtout de n'avoir pas encore droit au moindre geste de tendresse de sa part. Tu le sais que tu apprécierais ça, de juste pouvoir l'avoir contre toi, en toute innocence. Plus encore un soir comme celui ci alors que l'orage dans tes yeux témoigne d'une succession de déceptions, de colères et de frustrations. Alors que tes doigts sont crispés autour de ton verre d'eau et que tous les muscles de ton corps semblent se nouer les uns après les autres. Tu aimerais pouvoir te détendre juste à la vue de cette jeune femme qui trouve parfaitement normal de s'installer ainsi sur un tapis pour vaquer à ses occupations. Elle a l'air suffisamment ailleurs et bien là où elle se trouve, pour que tu n'ais pas la moindre envie de la déranger en lui signant ta présence. Quand bien même tu sais qu'elle risque d'être gênée lorsqu'elle réalisera que tu l'observes en silence depuis déjà plusieurs potentielles minutes.
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Ven 8 Mai - 12:10


after work

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tes doigts fins emprisonnent le crayon de papier qui court sur le papier épais. Les traits se dessinent, prennent forme. Tu ne réfléchis pas vraiment quand tu dessines, tu ne penses à rien d'autre qu'au contract du papier contre la peau de ta main. Tu relèves ton poignet quelques secondes le temps de ramener ta tignasse sur un même côté afin que tes cheveux ne te gênent pas pour dessiner. T'as l'habitude de dessiner dans cette position. A la maison ça t'arrivait souvent de te mettre par terre pour lire ou griffonner. Vous étiez nombreux, ton père avait son fauteuil, un fauteuil que tes parents avaient dû acheter à crédit pour lui permettre d'être le plus confortable possible, pour son dos et sa jambe ; ton frère et tes sœurs monopolisaient le canapé mais toi ça ne t'a jamais dérangé de te mettre par terre pendant vos soirées télé. Alors c'est une habitude que tu n'as pas encore perdue et que tu ne cherches pas à perdre en fait. Tu sais que Robin travaille beaucoup, tu ne l'as pas beaucoup vu ces derniers jours, est-ce que ça te dérange ? Parfois un peu, parce que malgré tout t'aimes bien les petits moments que vous passez ensemble, ils sont agréables. Alors oui ça te manque un peu, mais tu ne vas pas le lui dire, tu ne veux pas qu'il change ses habitudes ou qu'il se sente obligé de rentrer plus tôt pour te faire plaisir. Tu veux aussi prouver que tu es capable de te débrouiller toute seule. Il faut que tu grandisses... Ta vie d'enfant est derrière toi à présent.

Tu ne sais pas depuis combien de temps tu es là à dessiner mais tu commences à sentir que ça chauffe au niveau de ta nuque et de tes reins. Tu poses ton crayon, tu observes le résultat, t'es plutôt satisfaite même si tu sais que tu pourrais améliorer ton dessin. T'es du genre perfectionniste là-dessus et très exigeante avec toi, ça vaut aussi pour le travail. Si t'es souple avec les autres, tu peux parfois être très rigide avec toi. Ça t'est arrivé plus d'une fois de déchirer un dessin qui était pourtant réussi mais juste parce que tu ne le trouvais pas parfait. Là tu vas le laisser de côté celui-là, tu y reviendras après. En général c'est comme ça que tu procèdes, par étapes, parce que tu sais qu'à tête reposée tu vas avoir d'autres idées et qu'alors tu pourras perfectionner ton dessin. Tu te relèves doucement, tu n'as toujours pas remarqué la présence de Robin, tu lui tournes le dos alors que tu t'étires, les bras levés au dessus de ta tête, sur la pointe des pieds. Quand tu fais retomber tes bras le long de ton corps tu te tournes enfin. Au début tu remarques juste une silhouette, tu ne reconnais pas Robin tout de suite alors qu'il est parfaitement reconnaissable. Tu vois juste un homme qui te fixe, qui est tapi là près de toi et qui t'observe depuis tu ne sais combien de temps. Tu sursautes et la surprise se lit sur ton visage. Tu retires rapidement tes écouteurs et alors que ton cœur bat très rapidement tu soupires quand tu réalises que c'est Robin.

Néanmoins t'es gênée, gênée qu'il ne t'ait pas prévenu de sa présence, gênée qu'il t'ait observée à ton insu, qu'il t'ait entendu chanter et qu'il t'ait vue dans cette tenue. Parce que tu veilles à être toujours assez couverte quand il est dans les parages. A ce moment précis t'aimerais être une petite souris pour aller te cacher dans un trou. Tes joues rosissent légèrement alors que tu ramènes une mèche de tes cheveux derrière tes oreilles. « Je ne vous ai pas entendu rentrer... » Tu n'arrives toujours pas à le tutoyer alors que ça fait plusieurs jours que tu vis avec lui, mais ça viendra, il te faut juste du temps. Tu baisses les yeux, t'es raide comme un piquet, les jambes serrées, tu remues nerveusement les orteils. Tu te mords la lèvre et tu t'avances pour aller dans la cuisine te laver les mains. La mine du crayon a laissé des traces grisâtres sur le côté de ta main. Quand tu passes près de Robin tu jettes un coup d’œil dans sa direction, tu le sens tendu, il n'a pas l'air très joyeux ce soir. Bon, on ne peut pas dire que Robin soit une personne qui exprime vraiment ses émotions, mais t'es sensible à ça toi, tu perçois les petits détails chez les gens, tout simplement parce que tu fais attention à eux. Tu te nettoies les mains et tu sers un verre d'eau à ton tour avant de revenir vers Robin. Tu ne sais pas trop ce que t'es censée faire, mais en tant que fiancée tu devrais lui demander comment s'est passée sa journée, savoir s'il va bien. Et puis ça t'intéresse parce que t'as pas envie qu'il soit de mauvaise humeur. C'est d'une petite voix que tu oses poser ta question. « Vous avez l'air contrarié... Des problèmes au travail ? »

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Robin Hartwood
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Ven 8 Mai - 13:04
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Tu te doutes que l'observer en silence de cette façon, n'a rien de réellement correct ni même de poli. Tu le sais qu'elle pourrait ne pas apprécier la chose. Comme tu sais qu'elle n'osera pourtant pas te le faire remarquer. Tu le fais pourtant. Et sans doute même que tu prendras la poudre d'escampette avant même qu'elle n'ait eut le temps de se rendre compte de ta présence, pour ne pas la déranger. Le but n'étant assurément pas de l'encombrer de ta présence qu'elle n'apprécie sans doute pas encore des masses. T'es pourtant ici chez toi et tu devrais te sentir libre de faire tout ce que bon te semble. Mais tu crains beaucoup trop de lui couper définitivement l'envie de rester. Le but est qu'elle ne soit pas trop malheureuse à tes côtés pour que vous puissiez construire un mariage qui fonctionne. Et qu'il y ait une chance qu'elle ait un jour l'envie d'aller plus loin en fondant une famille avec toi. Quant à savoir si ta façon de faire est la meilleure, tu n'en sais rien. Tu ne peux savoir par avance si ça va fonctionner et moins encore si elle finira par se détendre en ta compagnie. Pour l'heure, elle refuse encore de te vouvoyer. Ce qui n'est là que pour te confirmer qu'elle n'est pas à l'aise avec toi et qu'elle veut maintenir certaines distances entre vous. Le jour où elle acceptera de te tutoyer sera peut-être le début d'une petite évolution. Mais de toute évidence, ce jour n'est pas encore arrivé.

Tu en oublierais presque le temps qui file alors que tu le passes à la regarder en silence. Et tu ne peux t'empêcher de la regarder encore lorsqu'elle se lève et s'étire. Que son débardeur étroit se lève et dévoile un pan de peau où tes yeux ne peuvent que se poser. Tu ne devrais pas l'observer avec autant d'insistance. Tu es patient et lui prouveras que tu ne veux pas précipiter les choses et que tu peux te passer de cette partie là de votre marché, aussi longtemps qu'elle le souhaitera. Mais tu ne peux tout à fait t'empêcher de la regarder quand elle entre dans ton champ de vision. Sauf si elle pose d'autres regards paniqués sur toi comme celui qu'elle a lorsqu'elle prend conscience de ta présence. De quoi te convaincre de détourner le regard. Frustration supplémentaire à la panoplie que tu as eus à digérer ces derniers jours. Il est grand temps que tu ailles t'enfermer dans ta salle de sport pour te libérer de ces sentiments des plus sombres qui commencent à s'installer. Excuse moi. Je ne voulais pas te déranger. Ni te faire peur. Que tu soupires en te détournant pour vider la fin de ton verre dans l'évier et le laver pour le placer dans l'égouttoir près de sa vaisselle de midi. A la question qu'elle te pose, tu te contentes de hocher positivement la tête. Elle a été rapide à remarquer les tensions qui t'habitent. Il est sans doute plus que temps que tu t'éclipses pour éviter que ça n'en vienne à lui faire peur.

Est-ce qu'on dîne ensemble ce soir ? Que tu préfères l'interroger en pivotant à demi pour pouvoir la regarder. Tu n'es pas certain que ça l'intéresse réellement de savoir si tout va bien au travail et si, toi, tu vas bien. Mais à défaut de pouvoir lui en parler, tu espères au moins mériter une petite heure ou deux en sa compagnie. Juste de quoi profiter de l'aura de calme qui est la sienne. Quitte à ce que vous soyez tous les deux silencieux. Tu n'es pas obligée de dire oui. Je peux nous préparer de quoi manger et tu pourras vaquer à tes occupations de ton côté. Tu lui offres un sourire crispé pour illustrer tes mots. Je ne t'en tiendrai par rigueur. Que tu penses bon de lui préciser également. Loin de toi la moindre envie de la forcer à supporter ta présence. Moins encore quand tu n'es pas de la meilleure humeur qui soit, que tu risques de ne pas pouvoir lui faire la conversation et d'oublier d'avoir les petites attentions que tu as parfois eus pour elle ces derniers jours. Tu ne tiens pas réellement à tout foutre en l'air simplement parce que tu es d'humeur orageuse. Et tu ne veux pas qu'elle se sente obligée de supporter tout ça, simplement parce qu'elle n'osera pas refuser.
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Ven 8 Mai - 13:37


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oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Ta réaction est peut-être un brin excessive, tu ne voulais pas lui faire sentir qu'il te fait peur ou qu'il le prenne mal. Et pourtant quand tu le vois se crisper et détourner le regard, tu te dis que c'est trop tard. Tu remarques la tension qui émane de lui, il est tendu. Tu peux voir la crispation de sa mâchoire. Même si parfois tu restes silencieuse près de lui, tu ne manques pas de le regarder, de l'observer, parce que c'est pour toi une façon d'apprendre à le connaitre. Tu veux connaitre ses petites mimiques, les tics qui pourraient t'aider à comprendre ce qu'il ressent. Parce que Robin il fait tout ça de manière discrète, il n'est pas expressif et ça ne t'aide pas vraiment. Tu te sens un peu mal quand il s'excuse, tu ne veux pas qu'il pense qu'il te dérange ou même qu'il t'effraie alors c'est à ton tour de te confondre en excuses. « Oh non c'est moi qui m'excuse, j'ai juste été surprise, vous ne me dérangez pas... » Tu ne peux quand même pas penser qu'il te dérange alors qu'il est chez lui. Et puis si tu cherchais à être seule à tout prix tu serais restée dans ta chambre pour dessiner. En fait t'es plutôt contente qu'il ne soit pas rentré trop tard. T'as bien envie de passer une soirée en sa compagnie même si là tu crains qu'il ne soit pas d'humeur et qu'il aille s'enfermer dans son bureau ou dans une autre des nombreuses pièces de cette grande maison. Tu sens que ta réaction n'a pas arrangé son état d'esprit actuel et t'aimerais pouvoir arranger ça, lui permettre de se détendre un peu, mais tu ne connais pas assez bien pour savoir quoi, quoi lui dire...

Tu te contentes de lui demander si tout va bien, tu fais le constat qu'il a l'air contrarié. C'est une manière un peu masquée de l'inviter à te parler, à se confier. Tu es facilement à l'écoute des autres, à la maison t'étais celle à qui tout le monde se confiait ; d'ailleurs t'en as entendu beaucoup trop de la part de tes sœurs qui te racontaient absolument tout de leurs histoires de cœur. Et tu es prête à écouter Robin, tu veux bien faire ça pour lui, être une oreille attentive. Mais sa réaction te laisse penser qu'il n'en a pas envie, tu essayes de cacher ta déception en baissant la tête. Il ne veut peut-être pas te parler de ses histoires de boulot, ou peut-être que ce qui le contrarie relève du domaine privé et que c'est trop personnel pour qu'il t'en fasse part. T'en sais rien en fait et apparemment tu n'en sauras pas plus pour le moment. A ton tour de nettoyer ton verre et de le mette à sécher sur l'égouttoir. Tu regardes Robin, avec peut-être trop d'insistance -mais après tout ce serait le juste retour des choses- t'essayes de le sonder, de le comprendre. Et tu t'étonnes à éprouver de la sympathie pour lui, presque de la compassion, voire un peu de tendresse... Il n'a pas l'air bien et ça te fait quelque chose. Trop empathique la gamine. Et l'air qu'il prend quand il te demande si tu veux diner avec lui ce soir te pousse à te dire qu'il en a envie, et toi aussi d'ailleurs. Tu n'as pas envie de manger en silence et d'aller t'enfermer dans ta chambre. T'as envie de passer une soirée à discuter, de tout et de rien, ou à regarder un film si c'est ce qu'il souhaite. Tu aimerais que vous passiez un moment agréable ensemble en fait.

« Oui j'aimerais beaucoup... » réponds-tu d'une petite voix que tu accompagnes d'un doux sourire. T'es sincère et tu veux qu'il le sache. Tu peux être amenée à faire des choses que tu n'as pas forcément envie de faire, t'es de toute manière trop polie pour refuser, mais tu n'as pas besoin de te forcer, l'envie est réellement là. Tu fais une petite moue alors que tu réfléchis. « Je sais que vous n'aimez pas voir quelqu'un d'autre que vous dans la cuisine, mais, et si c'était moi ce soir qui nous préparais à manger ? Quelque chose de simple mais de sain ! » Tu hausses les épaules tout en pensant bon d'ajouter. « Vous avez l'air fatigué, je peux bien faire ça. Ça me ferait plaisir... » Bien sûr tu ne vas pas te lancer dans une préparation d'un repas très élaboré comme Robin pourrait le faire, mais tu te dis que vous pourriez vous faire une sorte d'apéritif dinatoire, grignoter quelques légumes avec une petite sauce, le tout posés dans le jardin pour que puissiez profiter des derniers rayons du soleil. T'attends quand même son aval, tu ne veux pas te montrer trop entreprenante et risquer de le voir se braquer, ce n'est pas du tout le but de ta démarche. T'as envie qu'il se sente bien et que tu te sentes bien aussi. Tu baisses les yeux pour regarder tes pieds alors que tu lances d'une toute petite voix timide. « J'ai envie de vous faire plaisir... » Tu n'oses pas le regarder alors que tu te confies, parce que t'as peur qu'il trouve ça ridicule et qu'il t'envoie sur les roses. Dans tous les cas tu te plieras à ses volontés, s'il tient vraiment à faire lui-même à manger, tu n'insisteras pas.

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Ven 8 Mai - 14:30
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A toujours marcher sur des oeufs avec elle pour ne surtout pas prendre le moindre risque de la brusquer, tu en viens sans doute à trop en faire. Ou pas assez. Tu ne sais plus. Tu n'es pas bien certain de savoir quand elle est sincère et quand elle ne l'est pas. Si elle est sincèrement curieuse quand elle te pose des questions sur toi, ou pas. Et si elle l'est lorsque, comme là, elle affirme que tu ne la déranges pas. Et parce qu'aujourd'hui a particulièrement été une mauvaise journée, tu ne peux que te méfier plus encore encore. Tu sais qu'elle veut toujours contenter tout le monde la gamine. Et que, du coup, elle ne souhaite pas te frustrer ou t'agacer pour de bon en avouant avoir réellement été prise de court par ta présence soudaine et dérangée par la chose. Tu te contentes d'un sourire qui se veut poli à sa réponse. Plutôt que d'insister la dessus et passer ta soirée à te demander si tu lui fais encore si peur que ça. Il n'empêche que tu évites de la regarder quand elle s'approche pour se servir un verre d'eau à son tour. Et te décales suffisamment pour que vous ne vous frôliez pas quand elle nettoie le-dit verre. Tu pourrais te contenter de t'éclipser tout de suite sans demander ton reste. Mais tu sais que tu ne peux réagir de cette façon à chaque fois que tu auras un doute sur une situation ou sur ce qu'elle peut bien penser de toi à ce moment là.

Tu t'attends à ce qu'elle choisisse de ne pas dîner avec toi ou au moins qu'elle hésite. Pourtant, elle te répond tout de suite par l'affirmative. Appuyant même sur le fait qu'elle en ait apparemment envie. Et toi, tu peines à remettre ses mots en doute cette fois. Elle semble sincère, lorsque ton regard se pose de nouveau sur son joli minois. Tu te détends un peu à la vue du sourire des plus tendres qu'elle arbore. Elle est sincère. Et pour te le prouver un peu plus encore, elle propose de s'occuper elle même du repas. Non sans prendre les formes pour émettre cette idée. Bien consciente du fait que tu pourrais refuser, juste parce que tu n'aimes pas réellement que d'autres que toi mettent les pieds dans ta cuisine. Jamais personne ne t'avait proposé de te préparer à manger. Et surtout pas pour une raison que celle ci. Parce que tu sembles fatiguée. Elle en est consciente et semble réellement soucieuse de te faire plaisir. Tu ne trouves absolument rien à redire. Ou même à dire tout court tant tu es surpris. Agréablement surpris. Assez agréablement pour que, peu à peu, tes muscles semblent se dénouer. T'es de moins en moins tendu alors qu'elle veut faire quelque chose pour toi. Pour "te faire plaisir" comme elle le précise en baissant la tête pour éviter ton regard. De quoi faire louper un battement à ton coeur. C'est d'accord. Que tu finis par capituler, sans franchement te faire prier pour le coup. Ça me ferait vraiment plaisir. Précision que tu ajoutes alors que ça semble vraiment lui tenir à coeur.

Finalement, les choses ne se passent peut-être pas si mal que ça entre vous. Je peux te laisser un moment toute seule alors ? Ou tu as besoin de mon aide ? Que tu l'interroges en te décollant enfin du buffet. Avant d'être tenté de glisser tes doigts sur l'adorable arrondi de sa joue. Il te faut sortir fumer une clope pour t'aider à te détendre un peu plus encore et penser à autre chose qu'à ce genre de tentation qu'il t'arrive tout naturellement d'avoir, en attendant que vous puissiez manger. Quant à elle, tu n'as aucune idée de ce qu'elle a l'intention de faire mais tu ne doutes pas qu'elle visera un truc qu'elle ne peut pas rater et qui ne devrait pas te déplaire. A vrai dire, tout comme elle, tu n'es pas assez difficile pour être pleinement déçu par quoi que ce soit. Juste le temps d'une cigarette. Que tu précises avant de te diriger vers la porte fenêtre. Tu t'installes assez loin pour que la fumée ne puisse entrer chez toi. Tu ne supportes pas l'odeur de tabac froid qui s'installe et imprègne les textiles. Raison pour laquelle tu rejoins toujours ton jardin pour ça. C'est donc la cigarette tantôt entre tes doigts et tantôt entre tes lèvres, que tu fais les cent pas près de la piscine.
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Ven 8 Mai - 15:26


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oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

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Tu relèves la tête quand tu entends sa réponse. Tu te sens soulagée. Et ton soulagement peut se lire sur ton visage, sur le petit sourire qui se dessine. Tu tiens vraiment à faire quelque chose pour embellir sa journée. Pour quelle raison exactement ? Parce que tu n’aimes pas voir les autres se sentir mal. Et parce que malgré tout, malgré les circonstances de votre rencontre tu t’es un peu attachée à Robin. Tu lui trouves presque un côté attachant, quand il fait attention aux petits détails, quand il est attentif à tes réactions, à tes envies, tes passions. Toi, tu as senti qu’il cherchait à te faire plaisir, souvent. Tu sens qu’il a envie que tu sois bien ici. Tu veux le remercier pour ça. Pour le fait qu'il te rende la vie plus facile. Tu n’es pas à te dire que tu es contente qu’il soit venu te chercher, t’échangeant contre quelques billets, tu ne sais d’ailleurs pas combien ça lui a coûté, mais tu le vis mieux que tu l’aurais imaginé au tout début. Alors tu as ce sourire sur ta petite bouille, tes yeux pétillent d’excitation, t’es ravie, sincèrement. « Super… » t’exprimes-tu. Tu as vite envie de te mettre à la tâche. Et déjà tu te dis que s’il te permet de te mettre aux fourneaux, tu pourras de temps en temps lui offrir une petite surprise après une dure journée de travail. Tu pourras te lancer dans la confection de quelques plats simples pour lui permettre de se détendre et de n’avoir qu’à mettre les pieds sous la table. Ça peut lui faire du bien de temps en temps. Et toi ça te permettra de te sentir utile. T’es déjà en train de réfléchir à ce que tu vas préparer, t'as vu qu’il y avait quelques légumes frais dans le réfrigérateur et tu connais la recette d’une petite sauce qui se marie bien avec des crudités. Tu ne l’as jamais préparée encore mais à force de regarder des émissions culinaires, tu devrais pouvoir t’en sortir.

Tu hoches la tête et tu fends l’air de ta main. « Oui bien sûr, allez-y je vais me débrouiller toute seule. » Tu as envie de prouver que tu es capable de faire quelque chose de bien, que tu n’es pas juste une gamine qui a besoin qu’on fasse tout pour elle. Comme il s’en va à l’extérieur tu en profites pour mettre un peu de musique sur ton téléphone, tu ne mets pas le volume trop élevé, et si quand il revient il souhaite que tu coupes la musique tu le feras sans discuter. C’est juste que t’aimes faire les choses en musique et tu le lui as dit, donc ça ne devrait pas trop le surprendre. Cette fois tu t’abstiens de chanter parce que tu sais qu’il est là, mais tu bas la mesure avec tes doigts sur la porte du réfrigérateur que tu viens d’ouvrir. Tu repères rapidement ce dont tu as besoin : quelques légumes, de la crème… Tu commences à te repérer dans cette grande cuisine, même si c'est la première fois que tu cuisines pour vous deux, ça t’arrive souvent de te faire à manger pour toi, quand Robin n’est pas là et que tu déjeunes à la maison. Tu cherches sur ton portable la recette de cette sauce que tu as repérée dans une émission de cuisine. Tu lis rapidement la recette pour prendre connaissance des ingrédients et tu te laves les mains avant de te mettre au travail. Tu épluches les légumes, tu les découpes, tu essayes de faire ça de manière régulière, mais ça se voit que tu n’es pas une professionnelle. Tu fais toujours une petite moue quand tu te concentres, tu pinces légèrement les lèvres et tu plisses le nez. Tu sors des ramequins pour y mettre chaque ingrédients de cet apéritif dînatoire. Il y a des tomates, des carottes, des concombres, des petits dés de fromages…  plein de petites choses simples mais délicieuses. Pour la sauce tu suis la recette à la lettre, tu pèses chaque aliment pour ne pas avoir la main trop lourde. Tu te doutes que Robin a terminé sa cigarette, à moins qu’il ait décidé d’en fumer plusieurs, mais de toute manière, tu tiens à te débrouiller toute seule.

Tu te relaves les mains et nettoies le peu de vaisselle que tu as salie. Tu sors un plateau, tu les as repérés il y a quelques jours et tu t’es offert un petit plateau repas dans le jardin. Tu y places les ramequins, les assiettes, les verres et les serviettes. Et très lentement tu sors de la cuisine pour aller poser le plateau sur la table du salon de jardin. Tu regardes bien où tu mets les pieds t'as pas envie de tout casser par maladresse. Quand tu dois passer par la porte de la baie vitrée, tu décales le plateau sur le côté pour t’assurer que tu ne te prennes pas les pieds dans le rebord de la fenêtre. Tu retires chaque élément du plateau et tu mets la table. T’es plutôt contente du résultat, c'est très simple t’en as bien conscience mais c'est toi qui l’as fait ! Tu te tapotes le menton de ton index alors que tu réfléchis, il manque quelque chose à cette table. Toujours en silence tu retournes à l’intérieur pour fouiller dans le bar, tu ne connais rien à l’alcool, tu as peut-être bu une gorgée de bière dans ta vie, mais tu as remarqué quel était l’alcool dont Robin semblait amateur. Alors tu saisis la bouteille en question, tu prends une bouteille d’eau au passage, pour toi, et tu les installes sur la table. Tu te tournes vers Robin, guettant sa réaction, est-ce qu'il ne sera pas trop déçu par la simplicité extrême de ce repas ? « Je me suis dit qu’un apéritif dînatoire serait bien. » Tu hausses les épaules, pour toi en tout cas, c’est parfait, tu n’as pas besoin de repas super complexe pour te régaler. Tu t’empresses de lui servir un verre et de te servir un verre d’eau. Tu lui tends le sien. « En espérant que ce repas ne soit pas indigeste. » lances-tu avec un sourire mi-gêné, mi-amusé.

(c) oxymort

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Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Ven 8 Mai - 16:05
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Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Et c'est un nouveau loupé pour ton coeur lorsqu'elle plonge ses prunelles pétillantes dans les tiennes. Elle a l'air sincèrement ravie par l'idée de pouvoir cuisiner un truc pour toi. Pour tous les deux. Elle semble avoir réellement envie de ça et ce n'est pas fait pour te déplaire. Tout au contraire. L'idée qu'elle ait à ce point le souhait de faire un truc pour toi et pour vous offrir au moins une petite heure durant laquelle vous serez ensemble et détendus, te fait plaisir en retour. Dans le fond, tu te fous pas mal de ce que vous allez manger. Qu'elle ait envie de tout ça suffit à te ravir au plus haut point et tu ne t'en caches pas réellement alors que tu lui rends son sourire avec sincérité. Et ils sont rares les sourires qui atteignent tes yeux clairs. Maintenant, tu ne sais pas si elle a besoin de ton aide pour la préparation du repas ou pas. Alors tu le lui demandes pour être certain de ne pas avoir la sensation de la planter alors. D'accord. Mais n'hésite pas à me prévenir si t'as besoin d'un coup de main. Que tu insistes quand même avant de tourner les talons pour lui laisser libre accès à la cuisine. Un peu parce que tu crains de ne pas tenir en place si t'es là à la voir faire. T'es bien capable d'intervenir toutes les cinq minutes pour lui filer des coups de main à tout va.

Tu es à faire les cent pas dans le jardin, le nez souvent plongé dans ton téléphone et tes lèvres toujours refermées autour d'une clope, quand tu vois arriver Mia. Tu poses les yeux sur elle, hésitant à aller l'aider. Ou trop cloué sur place pour faire quoi que ce soit finalement. Elle a l'air super concentrée alors qu'elle fait en sorte de passer par la porte fenêtre sans cogner le plateau qu'elle porte contre ce soir. Tu découvres sa petite moue ultra concentrée. Encore un moyen pour elle d'être adorable au possible. Il faut croire que tu n'es pas encore au bout de tes surprises. Et ce n'est pas pour te déplaire. Elle est touchante sous bien des aspects. Et cette petite moue qui capte ton attention, t'empêche de zieuter en direction de ses longues jambes fines toujours à découvert. Elle fait demi-tour pour rentrer dans la maison et tu t'approches pour écraser ton énième cigarette dans le cendrier. Quand tu te redresses, elle est de retour avec une bouteille de Scotch. Tu ne sais pas si elle l'a prise au hasard ou si elle s'est rendue compte que ton choix se portait toujours sur cet alcool quand tu te décidais à en boire un verre. Tu la remercies avec douceur quand elle prend le soin de t'en remplir en verre. C'est une très bonne idée. Que tu lui confirmes déjà pour la rassurer. Alors que tes yeux se posent sur les petits légumes. Soit, ils ne sont pas aussi bien taillés que si c'était toi qui t'étais chargé de ça. Mais ça n'a pas la moindre importance. Le geste en lui même suffit à te faire plaisir.

Je suis certain que c'est très bien. Que tu te veux maintenant rassurant, alors que tu prends place dans le canapé qui reste le plus près de la table basse -et donc du plateau- par rapport aux deux fauteuils. Tu ne bois pas du tout d'alcool ? Ou tu veux quelque chose de plus léger ? On peut noyer un peu de rhum ou de vodka dans un jus de fruits. Sinon y'a de la bière. Mais tu n'es pas certain que ça l'intéresse vraiment. Peut-être qu'elle déteste tout à fait l'alcool. Qu'elle a déjà testé et que ça ne lui plaît pas. Merci en tout cas. Pour tout ça. Que tu tiens à souffler avant toute chose. C'est que le geste en lui même a toute son importance et te fait réellement plaisir. Tu ne dis pas ça pour lui faire plaisir et uniquement ça. Le résultat est là, tu es déjà en train de te détendre parce que quelqu'un semble se soucier de toi. Ou fait très bien semblant, tu n'en sais rien. Et tu n'as pas envie de te poser un tas de questions. Tu veux que je teste le premier ? Sourire amusé au coin de tes lèvres, tu te penches pour attraper un morceau de concombre que tu plonges dans la sauce avant de le porter à tes lèvres. Tu prends le temps de le mâcher/déguster et de l'avaler avant de hocher la tête. Elle est très réussie.
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Ven 8 Mai - 16:49


after work

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu dois avouer que le sourire qu'il te lance ne te laisse pas indifférente. C'est bien la première fois que tu le vois sourire comme ça, les rares fois où tu as pu voir ses lippes s'étirer c'était toujours de manière très discrète. Et quand tu vois ce sourire, quand tu vois ses yeux bleus se plisser légèrement, tu te rends encore plus compte que Robin est un très bel homme et qu'il a beaucoup de charme. Ton propre sourire se fait plus discret alors que tu baisses les yeux, gênée par tes propres pensées. Parce que tu te rends compte que physiquement, Robin pourrait t'attirer, mais t'es encore trop naïve pour avoir ce genre de pensées, tu te dis juste qu'il est très bel homme, tu n'as pas encore de pensées salaces. T'es un peu comme une ado qui craque pour un homme plus vieux qu'elle le tout restant tout à fait platonique. Alors tu te dépêches de détourner le regard pour qu'il ne remarque rien. Et tu lui lances un petit merci quand il t'invite à lui demander son aide si t'en as besoin. Mais tu te débrouilles toute seule. Quand tu te lances dans quelque chose, tu vieilles à tout bien faire. Si c'est pour faire les choses à moitié, autant ne rien faire du tout, c'est l'une de tes devises. T'es bien concentrée et quand t'es comme ça, tu ne parles pas. C'est un peu comme si tu étais seule au monde, tu t'enfermes dans ta bulle pour ne laisser passer aucune distraction, aucune interférence. Alors tu ne fais même pas attention à Robin, tu ne croises à aucun moment son regard, tu fais comme s'il n'était pas là en fait. Il ne faudrait pas qu'il prenne ça pour du déni de ta part, mais quand il aura l'habitude de vivre avec toi, il comprendra que c'est comme ça que tu fonctionnes. T'as eu l'habitude de vivre dans un univers très bruyant, entourée de beaucoup de monde, t'as très vite appris à t'isoler de tout ça pour te plonger complètement dans tes activités, que ce soient tes devoirs, le dessin ou même la lecture.


T'es ravie d'apprendre que l'idée d'un apéritif dinatoire lui convient, en témoigne ton petit sourire satisfait. Tu tiens à faire les choses bien, non seulement pour satisfaire ton besoin de perfection, mais aussi pour le satisfaire lui ; c'est le but principal de toute cette manœuvre. Tu n'es pas sûre du goût qu'aura ta sauce, mais en faisant ça t'as pris peu de risques, au pire la sauce sera ratée et vous mangerez le reste même si ça peut être un peu fade. Tu sens qu'il a remarqué ton attention quant à la bouteille de Scotch, il va très vite découvrir que toi aussi tu es observatrice et que tu es attentive aux autres, comme il a pu l'être avec toi. Tu hésites à sa question. Tu n'as même pas pensé à te servir un verre d'alcool, parce que tu n'en as quasiment jamais bu. Tu n'es pas contre l'idée à vrai dire. Et tu sais qu'en général les gens n'aiment pas boire tout seuls. Et quand c'est le cas, c'est là que c'est dangereux, tu l'as vu avec ton père, qui souvent perd presque connaissance sur son fauteuil ; alcool et antidouleurs n'ont jamais fait bon ménage. Tu finis par hausser les épaules. Tu te dis que c'est l'occasion d'essayer, une nouvelle étape à franchir, même si tu ne comptes pas boire jusqu'à être ivre, tu n'en vois pas vraiment l'intérêt en fait. Mais au moins pour accompagner Robin et arroser cette soirée, ce premier repas que tu lui auras préparé. « Oh, allez ! Un verre, je n'ai pas l'habitude de boire. » Pas du tout même ! Tu retournes à l'intérieur pour récupérer une bouteille de rhum et la brique de jus d'ananas dans le réfrigérateur.

Quand tu reviens tu te sers un verre en faisant attention de ne pas abuser sur la dose d'alcool et tu relèves la tête pour regarder Robin. « Il n'y a pas de quoi. J'y tenais... » réponds-tu avec un joli sourire. Tu gardes ton verre dans ta main et tu prends place sur le canapé à côté de Robin. C'est la première fois que vous vous retrouvez assis côte à côte ; d'habitude il veille à se tenir loin de toi, mais là ce ne serait pas pratique pour manger. Et il ne t'effraie plus au point que tu ne supportes pas sa présence à quelques centimètres de toi, tu as passé ce stade. Tu hoches la tête. « Oui, je veux l'avis d'un expert. » Et tu restes silencieuse, tu retiens presque ta respiration quand il porte le morceau de concombre à ses lèvres. T'attends le verdict, c'est peut-être idiot mais ça a de l'importance pour toi. Alors quand il te dit que c'est bon, qu'il valide ta sauce, c'est un large sourire qui se dessine sur ton joli visage. Tu fais mine d'essuyer ton front du revers de la main. « Ouf ! Je suis soulagée. » A ton tour de goûter, tu prends un morceau de carotte et tu le trempes dans la sauce. Quand tu le croques que la sauce entre en contact avec ta langue et ton palais tu secoues la tête de haut en bas, impressionnée d'avoir fait quelque chose d'aussi bon. « C'est vrai que c'est bon ! » Parce que t'en doutais franchement. Tu décides que c'est le bon moment pour lever ton verre et venir le cogner doucement contre celui de Robin. « Je pense qu'on peut trinquer à ma première sauce réussie. » lances-tu joyeusement avant de porter le verre à tes lèvres. Quand tu bois une première gorgée tu sens des frissons te parcourir l'échine, la chair de poule qui recouvre tes bras en témoigne. Tu grimaces un peu en plissant le nez et en fronçant les sourcils. Au début tu trouves le goût bizarre, un peu désagréable mais au final, ça un goût de reviens-y alors tu rebois une petite gorgée. « J'aime bien en fait... »

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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
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Ven 8 Mai - 17:43
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Old sins have long shadows.
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Tu la laisses finalement tranquille pour tout le temps que lui prend la préparation du repas. Qui s'avère être un apéro dînatoire. C'est une excellente idée de ton point de vue. Sain, léger et simple à réaliser. Une simplicité qui ne l'a aucunement empêché de se concentrer sur sa tâche, tu n'en doutes pas. Et tu le sais maintenant sans aucun réel doute, qu'elle a pris beaucoup de plaisir à faire ça pour toi. Et pour vous permettre de partager un truc tranquille et sans prise de tête. De quoi t'aider à te détendre un peu plus encore. Tu es donc tout aussi sincère qu'elle quand tu la remercies pour tout ça. La nourriture en elle même mais également le verre de Scotch qu'elle a prit le soin de te préparer. Mais quitte à boire de l'alcool en sa compagnie, tu oses espérer qu'elle se laissera tenter elle aussi. Sa réaction te fait de nouveau sourire. Alors qu'elle semble vouloir se jeter sur l'occasion sans se poser trop de questions. Alors même que, comme elle le dit elle même, elle n'a pas l'habitude. Et comme si elle voulait se servir avant de risquer de changer d'avis, elle se lève et rentre déjà dans la maison pour ramener de quoi se préparer un verre de rhum/jus d'ananas. Tu la regardes faire, sans te départir de ton petit sourire en coin. Tu t'assures, mine de rien, qu'elle ne dose pas trop. Si elle n'a réellement pas l'habitude de boire, il ne faudrait pas qu'elle commence trop fort. Ce serait dommage de se mettre à l'envers au point d'être malade.

Elle parvient à te faire sourire, encore, quand elle affirme souhaiter avoir l'avis d'un expert. Elle te semble très officiellement être beaucoup plus à l'aise en ta compagnie. Ce qui n'est évidemment pas pour te déplaire. Tu as l'impression d'avoir un peu droit à cette douceur qu'elle dégage, de façon officielle. La sensation qu'elle sait parfaitement le bien qu'elle te fait et qu'elle le fait, donc, de façon volontaire. Certes, tu te trompes peut-être. Mais pour ce soir ça t'arrange de le croire. Parce que c'est sacrément plaisant. La petite comédie qu'elle t'offre quand elle obtient ta réaction, a le don de t'amuser. Et il en faut pourtant beaucoup pour que tu trouves quelque chose de drôle. C'est l'excès de sa réaction qui te fait ainsi sourire. Du coup je te confirme que tu peux y aller. Tu ne risques rien ! Que tu es heureux de lui annoncer, mine de rien et le sourire toujours présent. Qui semble ne plus pouvoir s'effacer désormais. Parce que sa compagnie est très agréable et parce que plus elle est détendue et naturelle en ta présence, plus tu l'es toi aussi. Tu pensais que je mentais pour te faire plaisir ? Que tu ne peux t'empêcher de demander, toujours aussi amusé. Et finalement elle propose que vous trinquiez à sa première sauce réussite.

Vous portez ensuite votre verre à vos lèvres, en même temps. Et tu peux la voir la chair de poule qui s'étale sur ses bras. Tu n'es pas certain de savoir ce que ça signifie mais même ça, tu trouves que c'est adorable. Et finalement elle semble heureuse de sa nouvelle découverte. Alors qu'elle plonge une fois de plus ses jolies lèvres dans son verre. C'est la soirée des découvertes alors. Ca ne fait pas trop d'un seul coup ? Que tu t'amuses de nouveau. Loin de toi l'envie de te moquer. Mais tu peux bien la taquiner. Du moins tu oses l'espérer. Que ça ne va pas finir par la vexer alors que c'est la seule dose d'humour de laquelle tu te penses réellement capable. Du coup qu'est-ce que tu faisais quand je suis arrivé ? Tu dessinais ? Tu n'as pas encore eus l'occasion de découvrir les dessins qu'elle est capable de faire. Parce que là encore, tu ne veux pas y aller trop fort en lui demandant d'entrée de jeux si tu peux voir. Tu préfères lui laisser le temps de venir à toi. Comme dans tous les domaines et sur tous les sujets d'ailleurs. Ton but n'étant pas de t'infiltrer du jour au lendemain dans sa vie. Et de la laisser s'ouvrir peu à peu à toi. Quand elle se sent capable de franchir une nouvelle étape. Tu as bien l'impression que c'est précisément ce que vous êtes en train de faire ce soir. Et ça te fait réellement plaisir. Avec un peu de chance, ça ne va faire que ça. Aller de mieux en mieux.
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