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after work [ft. Robin]
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Dim 10 Mai - 23:11


after work

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Ah là il marche un point, t'es obligée de l'admettre. Ce n'est pas vraiment de l'espionnage parce qu'il ne s'en cache pas. Tu penche la tête de côté en acquiesçant. Mais au fond ça ne te dérange plus tellement. Bon sauf quand tu ne sais pas qu'il le fait et que tu te penses seule, comme c'était le cas un peu plus tôt. Parce que quand tu te sens seule, bien sûr tu ne vas pas forcément te comporter de la même manière que quand il est là. Quoique tu deviens de plus en plus à l'aise auprès de lui, donc tu n'as plus vraiment à te cacher pour quoi que ce soit. Ce n'est pas que tu faisais semblant ou que tu jouais un rôle en sa présence, c'est juste que tu étais plus sur tes gardes et encore plus sur la réserve qu'en temps normal. A présent, c'est différent parce que vous venez de franchir un cap tous les deux, tu ne le considères plus comme un étranger mais bien comme un... ami ? Oui un ami, c'est ce à quoi il se rapproche le plus pour le moment. Un ami à qui tu trouves des charmes et qui ne te laisse pas indifférente,c 'est vrai. Parce que quand il te complimente ça te faire rougir, ça te touche un peu plus que ça ne devrait te toucher. C'est un peu le bazar dans tes pensées, ça se bouscule beaucoup dans ta tête. T'es tiraillée entre des sentiments qui te sont nouveau et l'idée persistante qui te souffle que ce n'est pas normal... Le compliment est quand même lâché. Tu lui avoue que son sourire est très plaisant et sa réponse te fait doucement rire.  « Ah oui je n'avais pas pensé que ça ruinerait ta réputation, mince... » plaisantes-tu à ton tour avant de détourner le regard, tes joues s'empourprant légèrement. Tu es ravie d'apprendre que tu lui donnes envie de sourire, que tu es un peu la raison de sa bonne humeur. Et tu as envie de poursuivre sur cette voie, tu continueras autant que tu le peux à tout faire pour le faire se sentir bien. Tu ne réponds rie, tu te contentes de lui sourire timidement.

Et quand tu sens qu'il resserre son étreinte autour de toi, tu lâche un petit soupir de bien-être très discret, mais il t'a échappé celui-là. C'est sorti tout seul. Et tu ne l'as même pas remarqué. Heureusement d'un côté parce que tu te serais probablement sentie mal et tu aurais peut-être décidé de t'éloigner un peu de lui. Au lieu de ça, tu restes bien blottie contre lui, tu remue même un peu pour mieux te caler et tu resserres tes doigts autour des siens alors que tu fixes l'écran de la télévision. Tu n'as plus peur, tu es à présent plongée dans un univers que tu connais très bien, les films à l'eau de rose, c'est ta tasse de thé. Tu peux paraitre naïve, voire même carrément gnan-gnan mais ça te plait de te laisser aller à des rêveries de ce genre. T'as besoin d'y croire à toutes ces conneries toi. Et tu essayes même de faire comprendre à Robin ce que tu leur trouve à ces films. Cette scène du baiser sous la pluie, celle que l'on voit dans 90% des films romantiques, elle te fait rêver comme beaucoup de jeunes femmes. Tu rêves toi de voir l'homme de ta vie se lancer à ta poursuite sous une pluie battante, t'attirer à lui et t'embrasser fougueusement. T'en as presque les yeux qui pétillent. Mais Robin non il ne comprend pas, il n'arrive pas à voir la beauté de cette scène. Au contraire, il te casse le truc en deux secondes. Tu le regardes d'un petit air médusé, t'avais jamais vu la scène sous cet angle, il vient te briser le rêve là. « Mais non ! Comment tu peux voir du négatif là-dedans ! Oh la la mais quel rabat-joie. » lances-tu en te pinçant l'arête du nez et en secouant la tête. « J'ai du boulot si je veux te faire aimer les films d'amour si je comprends bien ? »

Et t'as envie d'essayer de comprendre son point de vue, t'es pas fermée à l'idée que certaines personnes ont plus de mal à croire à tous ces histoires d'amour. Mais t'as du mal à envisager que l'on puisse partir du principe que l'amour n'existe pas. Et c'est pourtant le cas de Robin, c'est pour ça que tu le questionnes à ce sujet. Parce que tu trouves ça triste toi. Et la réponse qu'il te donne est encore plus triste encore. Car il y croit à l'amour, mais pas pour lui. Comme si lui était incapable d'aimer. Tes épaules s'affaissent légèrement alors que tu soupires et que tu baisses le son de la télévision pour que vous puissiez discuter calmement. « Tu sais moi je pense que c'est pas nous qui choisissons de tomber amoureux ou non, ça nous tombe dessus. C'est comme ça. Tout le monde peut aimer et tout le monde peut être aimé. Le mariage dont tu parles c'est celui de tes parents ? » que tu risques de demander, parce qu'il n'a encore jamais parlé de son père, uniquement de sa mère. Tu ne sais pas si c'est juste qu'il n'a pas eu l'occasion de te parler de lui ou si c'est parce qu'il n'est pas très présent dans sa vie. Alors tu sais que tu prends un risque en lui en parlant, t'espères juste ne pas toucher une corde sensible et risquer qu'il se braque. Tu prends soudainement un air très sérieux, tu pivotes légèrement pour mieux le regarder dans les yeux. « Si tu vois l'aspect négatif dans tout, tu vois quoi quand tu me regardes ? » T'as envie de savoir, réellement, tu veux savoir ce que tu lui inspires.

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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Dim 10 Mai - 23:30
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu n'as aucune idée de la façon dont vont se dérouler les choses par la suite entre vous. Tu ne sais pas comment vous allez finalement en arriver à ce fameux mariage que tu vises depuis le début. Mais tu dois bien admettre que ça te rend relativement curieux. Tu as envie de savoir. Tu as envie de découvrir. Et tu le feras même sans trop te faire prier et sans trop réfléchir non plus. Parce que tu as bien la sensation que c'est ce qui fonctionne le mieux avec Mia. Elle te permet de ne pas trop réfléchir à tout. Ce qui change complètement avec ce à quoi tu es habitué. Tu réalises que c'est franchement appréciable comme situation. Tu ne pensais pas qu'elle avait tant à t'apprendre Mia. Tu t'es persuadé que ce genre de chose ne pourrait aller que dans un sens. Tu découvres que tu t'es trompé. Tu aimes t'être trompé de cette façon. Parce que ça te fait ressentir des choses que tu ne connaissais pas du tout. Et tu ne souhaites rien d'autre que les voir s'installer toujours plus de cette façon. Parce que t'es en confiance avec elle surtout. Elle te met en confiance d'une bien étonnante façon. Juste en étant elle. Sans artifice, sans faux semblants, sans même tourner autour du pot et avoir l'air d'hésiter. Elle semble maintenant bien décidée à aller de l'avant. Et ce n'est pas toi qui t'en plaindras. Tu ne souhaites rien de moins que ça non plus. C'est à un point où elle se permet même de te complimenter. Entre deux taquineries qui ne te blessent aucunement. C'est normal. Cette réputation elle ne compte pas ici. Que tu fais simplement remarquer.

Elle soupire un peu quand tu raffermies ta prise autour d'elle. Mais tu n'es pas certain que ce soit la raison de ce soupir. C'est peut-être une énième scène de son film romantique qui lui fait cet effet là. Et ça t'amuse pas mal dans le fond. Encore. Au point où, encore une fois, tu balances la première chose qui te vient en tête. La scène qui la fait soudainement tant rêve, aurait presque le don de te dégoûter pour ta part. Et sa réaction, quand tu lui expliques pourquoi, t'arrache un rire que tu ne peux contrôler. Elle semble réellement prendre tout ça très au sérieux. Et y tenir, à ce que tu aimes un tant soit peu ce genre de film. Ou au moins que tu les respectes, sans doute. Tu peux toujours essayer ... Mais franchement ... Tu plisses le nez exactement comme tu l'as surprise en train de le faire elle même à quelques reprises. Mimique que tu utilises, ce coup ci, pour lui faire comprendre qu'il ne faut quand même pas trop compter sur cette idée. Il y a peu de chance pour qu'elle parvienne à te faire aimer ces conneries de film romantique. Parce que c'est bien de ça dont il s'agit pour toi. De conneries. De scènes toutes plus improbables et niaises les unes que les autres. Mais tu comprends que ça puisse toucher une personne comme Mia. elle aime ça, la douceur et la tendresse qui se dégagent des films de ce genre.

Et la conversation prend une tournure très sérieuse quand elle veut comprendre pourquoi tu crois aussi peu en l'amour. Tu tentes alors de lui expliquer que c'est surtout pour toi, en ce qui te concerne directement, que ça semble compliqué. Tu y crois en l'amour. Mais pas pour toi. Tu ne te penses pas capable d'aimer. Et tu ne vois pas bien comment une personne pourrait tomber amoureuse de toi en retour, non plus. Tu hoches positivement la tête à sa question. Ils se sont rencontrés quand ils étaient jeunes et se sont aimés jusqu'au décès de mon père. Que tu lui expliques, sans faire dans l'émotion. Tu ne veux pas qu'elle te prenne en pitié, c'est le genre de chose que tu supportes assez peu. Quant au fait qu'elle pense que tout le monde peut aimer et tout le monde peut être aimé, tu ne penses évidemment pas pareil. Chose que tu préfères taire pour ne pas la vexer. Un petit sourire vient de nouveau flotter sur tes lèvres quand elle te pose une question qui pousse à réfléchir. Au début je voyais une gamine effrayée que je risquais de détruire. Parce que c'est vrai que ça a été ta première impression. Du moment où tu l'as vu quitter l'appartement de ses parents, au moment où vous vous êtes dis bonne nuit et êtes allés chacun de votre côté ce premier soir. Maintenant ... Je vois plus rien de négatif honnêtement. Je vois juste une jeune femme très intéressante avec laquelle j'aime beaucoup passer du temps. Qui est très drôle et qui m'apporte beaucoup de choses. Tu vois ... C'est très terre à terre.
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Lun 11 Mai - 9:36


after work

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

En effet, avec toi il n'a pas besoin de jouer au gros dur, tu préfères le voir comme il est actuellement, souriant et détendu. Et t'es bien contente qu'il ne ressente pas le besoin de devoir jouer ce rôle avec toi, ça aurait pu être un moyen comme un autre de te dominer, de te contrôler par la crainte. Car il sait que tu es une vraie trouillarde, il en sait beaucoup sur toi et il aurait justement pu te choisir pour ton côté craintif afin d'avoir le contrôle sur toi. Finalement, il n'en a pas besoin, s'il reste comme ça avec toi, il n'y a aucune raison pour que tu aies envie de fuir. Si c'est pour pouvoir vivre des moments comme celui-ci, non, tu n'as clairement aucune raison de partir en courant, au contraire. Et tu viens de te donner un challenge. Lui faire apprécier les films romantiques risque de ne pas être facile, tu ne sais même pas si ce sera possible. Mais t'es prête à tenter le coup. Il faut juste que tu fasses ça intelligemment, ce n'est pas en le forçant à regarder des tonnes de films à l'eau de rose que tu y parviendras. Et tu as une petite idée de comment procéder. T'as plutôt envie de tester quelque chose, parce que tu n'es vraiment pas certaine que ça fonctionne avec Robin, il est tellement persuadé de ne jamais pouvoir apprécier ce genre de film. Et tu ne comptes pas l'y forcer, pas du tout. Si tu vois qu'au bout d'un moment il n'est pas réceptif, tu laisseras tomber. T'es du genre coriace, quand tu as une idée en tête, que tu t'es en quelque sorte mis en tête que tu ferais quelque chose, tu te donnes les moyens pour y arriver. Donc ça peut prendre beaucoup de temps avant que tu ne baisses les bras et que tu admettes qu'il n'y a rien à faire pour réconcilier Robin avec les films d'amour.

Tu apprends alors que son père est décédé et que le mariage de ses parents a tenu jusqu'au bout. Tu te sens bête d'avoir pausé la question, tu aurais dû y penser, c'était trop délicat. Tu comprends alors qu'il soit si proche de sa mère, la pauvre, elle s'est retrouvée seule avec ses enfants. Tu n'imagines pas comme ça doit être difficile de perdre la personne qu'on aime. Tu n'imagines pas non plus ce que Robin a pu vivre, tu ne peux même pas envisager de perdre ton père... Tu n'as pas envie de lui présenter tes condoléances, lui dire que tu es désolée, c'est le genre de choses qu'on dit aux personnes qui ont perdu un proche mais c'est stupide. Parce que ce ne sont pas ces mots qui vont apaiser la douleur de la personne en face, qui vont effacer la peine et la souffrance. Alors délicatement tu resserres tes doigts autour des siens. Tu hoches doucement la tête sans rien dire, sans répondre quoi que ce soit. Tu ne sais pas dans quelles circonstances il a perdu son père, tu ne sais pas si c'est la maladie qui l'a emporté, s'il a été victime d'un accident... Et tu ne comptes pas lui poser la question, ce serait très déplacé, tu t'imagines qu'il te le dira peut-être un jour, qu'il sera assez en confiance avec toi pour se confier. Ce jour là tu seras là et tu l'écouteras avec toute l'attention du monde. A ta nouvelle question il te répond très sérieusement. Tu penches légèrement la tête sur le côté, ses paroles te touchent, parce que tu partages son ressenti, toi aussi tu aimes passer du temps avec lui. Tu baisses les yeux en rougissant, tu n'es pas habituée à ce qu'on te fasse autant de compliments. Finalement tu relèves les yeux vers lui et tu hausses les épaules. « Et bien moi je te voyais comme un monstre qui allait me faire souffrir... » lui avoues-tu très sincèrement. « Mais maintenant je sais que je me suis trompée. » Ton sourire s'élargit. « Soit je suis parfaite ! Soit tu es juste capable de voir le bon chez les gens. » Parce que tu as des défauts comme tout le monde et c'est plutôt bon signe qu'il ne voie que du positif chez toi. Et ça voudrait dire qu'il n'est pas si insensible qu'il semble le croire. « Tu sais, tout le monde a le droit d'aimer et d'être aimé. Ça fait très cliché et gnan-gnan je sais ! » lances-tu en levant les yeux au ciel. « Mais moi je t'aime bien Robin. » lui avoues-tu avec un joli petit sourire.

Tu te mordilles la lèvre d'un air hésitant, c'est peut-être le bon moment pour faire ta petite expérience. « OK, j'ai une idée, on va faire un test. » lances-tu en te redressant un peu mais toujours en gardant son bras autour de toi et ta main dans la sienne. « S'il te plait joue le jeu et ne te moque pas... » ajoutes-tu en levant les yeux au ciel, parce que tu sais qu'il y a de grands risques pour qu'il te rie au nez... Tu prends une grande inspiration comme pour te donner du courage, tu sais que c'est loin d'être gagné, mais t'as envie d'essayer. « Alors je vais te demander de fermer les yeux. » Et toi aussi tu joues le jeu, même si ce n'est pas nécessaire. Tu fermes les yeux tandis que ta deuxième main vient se poser sur celle de Robin, celle que tu serres déjà dans ton autre main. « Je veux que tu essayes de voir dans ta tête la plus belle femme que tu as jamais vue, dans toute ta vie. Alors cette femme tu l'imagines sous une pluie battante, l'eau qui ruisselle sur sa peau, les gouttes qui suivent tes courbes de son visage, ses cheveux trempés, ses vêtements qui collent à sa peau. Tu t'approches d'elle parce qu'elle compte s'enfuir et plus jamais tu ne pourras voir son beau visage. Alors tout naturellement tu l'attrapes et tu l'attires à toi pour l'embrasser d'un baiser fougueux et passionné...  » Toi aussi tu t'imagines la scène. Et étrangement, l'homme que tu imagines dans cette scène c'est Robin. Et l'image de Robin trempé de la tête aux pieds ne te laisse pas du tout indifférente. Tu te passes discrètement la langue sur les lèvres, t'as presque l'impression d'avoir partagé ce baiser, de sentir la douceur de ses lèvres sur les tiennes. Quand tu réalises ce à quoi tu es en train de penser, tu rougis et tu ouvres rapidement les yeux. Tu te racles un peu la gorge, gênée. « Alors ? Est-ce que là tu vois toujours cette scène d'un point de vue négatif ? » demandes-tu en plongeant ton regard dans le sien. Tu espères que ça lui aura au moins fait un petit quelque chose, parce que toi, oui, ça t'a beaucoup trop perturbée ces images dans ta tête...

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Robin Hartwood
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Lun 11 Mai - 18:05
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Parce que tu t'es permis un tout petit peu à ses dépends en mettant un film d'horreur, tu acceptes qu'elle te rende la monnaie de ta pièce en mettant un film d'amour. Tu ne sais pas si elle a l'intention de le laisser tourner jusqu'à la fin ou pas. Et ça importe assez peu dans le fond. Parce que si ça lui fait plaisir de regarder ça, tu peux bien faire avec sans trop te plaindre. Il faut croire que t'es à même de supporter bien des choses quand il est question de lui faire plaisir à la gamine. Et ce, depuis le premier soir. Tu as la sensation que c'est en train de porter ses fruits. Elle se laisse faire Mia. Elle te permet de plus en plus de choses et semble apprécier un tant soit peu ta compagnie. Ce soir tu en es même certain. Alors que même devant ce film, vous discutez. Tu mentionnes brièvement l'amour entre tes parents jusqu'au jour où ton père est décédé. Elle ne rebondit pas sur tes mots mais tu peux sentir ses doigts se resserrer tendrement autour des tiens. Tu lui offres un petit sourire, sans rien ajouter toi non plus, sur le sujet. Tu ne lui en veux pas quand elle te pose des questions de plus en plus précises mais tu prends tout le temps qu'il faut pour y réfléchir avant de lui répondre quoi que ce soit. Parce qu'elle te pousse à réfléchir, il faut bien l'admettre. Tu grimaces un peu quand elle exprime la première impression qu'elle a eut sur toi. Rien de trop surprenant. Tu t'y attendais un peu. Mais l'entendre, c'est différent.

Bah peut-être que t'es effectivement parfaite ! Que tu réponds. Pure mauvaise foi. Personne ne peut être parfait. Pas même elle. Mais tu n'as pas envie de reconnaître qu'elle a sans doute raison sur le fait que tu es en mesure de voir le bon aussi. Contrairement à ce que tu dis. Comme si tu acceptais d'avoir tort tiens ! C'est nian nian ! Que tu ne te fais pas prier pour lui confirmer quand elle insiste sur l'amour. Que chacun mérite et est capable d'offrir selon elle. Tu peines à être du même avis, c'est un fait. Parce que toi tu ne penses pas être capable d'aimer qui que ce soit. Et tu n'es pas bien certain de mériter d'être aimé non plus, c'est un fait. En revanche, quand elle affirme qu'elle t'aime bien, t'es pris de court. Clairement, tu ne t'attendais pas à ça ! Tu ne pensais pas qu'elle en était arrivée à un tel niveau. Tu n'iras pas jusqu'à dire que tu pensais qu'elle te détestait encore. Mais tu ne pensais pas qu'elle en était arrivée à t'apprécier. Pas si vite. Pas au point de te le dire avec sérieux, le sourire sur les lèvres et le regard planté dans le tien. Certes, l'alcool aide là encore. Mais le fait est quand même qu'elle te le dit. Et que ça signifie q'elle le pense forcément. C'est vrai ? Que tu ne peux t'empêcher de lui demander, juste pour être un peu plus certain encore de la chose. Ou juste poru qu'elle te le dise une fois de plus. Il faut croire que tu es gourmand ...

Mia remue. Elle se tourne un peu plus vers toi et propose de faire un test. Mia qui semble avoir soudainement une grande idée. Tu fronces un peu les sourcils mais ne dis rien. Dans l'attente de ce qu'elle peut bien avoir à te dire et à te proposer, qui puisse tant lui tenir à coeur. Tu hésites un peu quand elle te demande de fermer les yeux et fait entendre un "hm" suspicieux. Ce n'est que lorsqu'elle le fait elle même, que tu acceptes de baisser les paupières. Dans la vraie vie ou dans un film ? Que tu la taquines, sans pouvoir t'en empêcher. Mais tu retrouves bien vite le silence parce que ça semble lui tenir à coeur. Et que tu n'as pas non plus envie de la vexer. C'est finalement elle que tu t'imagines. Parce que c'est plus simple. Parce que tu la trouves vraiment très belle. Parce que tu peux sans mal les imaginer les traits de son visage quand tu fermes les yeux. Et elle décrit suffisamment bien la scène qu'elle veut te mettre en tête, pour que ça fonctionne. Et ça fonctionne même plus que bien. Tu n'imagines que trop ses jolies courbes mises en valeur par des vêtements trempés. Tu imagines bien son joli minois dégoulinant des gouttes de pluie. Cette fois, ton coeur ne loupe pas un battement quand tu t'imagines en train de l'embrasser elle. Au contraire. Il s'emballe. Il se fait fou furieux l'espace de quelques secondes. Alors quand tu rouvres les yeux pour les plonger dans les siens, tu te racles la gorge pour tenter de reprendre contenance. Je ne sais pas si le mot "romantique" me convient davantage ... Mais c'est une jolie scène ... Que tu capitules quand même à demi, le regard sombre toujours rivé sur son visage. De nouveau tu te racles la gorge et trouves le courage de détourner la tête. On a peut-être suffisamment bu pour ce soir, non ? Changement radical de sujet pour ne pas trop avouer le trouble dans lequel elle t'a mis.
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Lun 11 Mai - 19:03


after work

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu lèves les yeux au ciel. Bien sûr que non, tu n'es pas parfaite, tu es loin de l'être. T'as tes défauts, comme tout le monde. Mais c'est vrai qu'il peut être difficile de te détester, au pire des cas on te trouve ennuyante et inintéressante mais tu ne fais rien qui devrait éveiller de l'animosité chez les autres. Tu secoues la tête en soupirant d'un faux air exaspéré. « Tu préfères dire que je suis parfaite plutôt que d'admettre que tu es capable de voir le bon chez une personne. Ah la la la quelle mauvais foi ! » le taquines-tu en souriant. Mais toi ça te fait plaisir de voir que tu as pu lui prouver qu'il n'était pas si insensible qu'il veut le penser ou le faire croire. T'as décelé une pointe de sensibilité chez Robin. Tu ne vas pas le lui dire parce qu'il risque de se renfrogner, trop blessé dans son égo et ce n'est pas ton but. Tu vas chercher à lui faire prendre conscience de sa sensibilité sans l'y forcer. Tout en subtilité. C'est pourquoi tu ne vas pas plus insister sur cette histoire du grand amour dont il ne croit pas, du moins qu'il ne croit pas possible pour lui. Tu affiches à nouveau ta moue boudeuse quand il se moque de toi. Tu vas finir par t'habituer à ses taquineries, à vrai dire ça te plait ce trait de caractère, parce que c'est bon enfant, et ça te fait sentir assez à l'aise pour riposter et le taquiner en retour. Et tu ne risques pas de te priver vu comme lui s'en donne à cœur joie. « Tu vois que j'ai un défaut ! Je suis gnangnan ! » rétorques-tu en secouant la tête, faisant mine de mal le prendre.

Tu tiens tout de même à lui avouer que tu commences à l'apprécier. C'est peut-être tôt oui. Très tôt. Mais tu n'y peux rien, tu n'as rien vu venir en fait. Le fait qu'il te demande de confirmer te fait encore plus rougir. Tu lui as avoué ça sur un coup de tête, même si c'est vrai. Maintenant que tu y réfléchis tu te dis que tu aurais peut-être mieux fait de garder ça pour toi. Tu n'étais pas obligée de le lui avouer. Tu hausses lentement les épaules en faisant un légère moue. « Bah oui... On passe des moments et je trouve que t'es quelqu'un d'agréable, donc je t'aime bien. » Tu essayes de prendre un ton léger quand tu lui réponds, comme si ce ce que tu lui avoues n'est pas vraiment sérieux, tu ne lui fais pas non plus une déclaration d'amour. Mais c'est vrai que tu l'aimes bien Robin, et tu l'apprécies de plus en plus. Tu l'apprécies encore plus en cet instant qu'au début de cette soirée. Et tu as la nette impression que plus ça va aller, plus tu vas apprendre à le connaitre et plus tu vas t'attacher à lui. « Ça t'étonne que je t'apprécie ? » oses-tu lui demander. L'alcool a véritablement un effet sur ton inhibition légendaire ; en temps normal jamais tu n'aurais osé lui poser cette question, jamais tu n'aurais osé lui dire que tu l'apprécie ni te blottir contre lui comme tu le fais depuis quelques minutes. C'est pourquoi tu n'as pas intérêt à trop te laisser et à être raisonnable, ça pourrait vite déraper. Mais le bon côté des choses c'est que ça t'a permis de te rapprocher de Robin et de t'ouvrir un peu plus à lui. Au moins, vous franchissez une étape ensemble.

L'alcool n'embrume pas tes idées par contre, parce que t'as envie de faire un test pour voir s'il est vraiment si insensible que ça aux scènes clichées des films d'amour. Comme tu t'en doutais il se moque à nouveau gentiment de toi et tes yeux roulent sous tes paupières closes alors que tu pousses un petit grognement pour le réprimander. Toi t'es à fond dans ton truc. Et ton imagination fait tout le boulot. Elle fait même trop bien son boulot. Parce que t'as l'impression d'y être. T'as l'impression de vivre la scène que tu décris. Tu sens la chaleur te monter aux joues, parce que c'est Robin que tu vois, tu l'imagines t'embrasser passionnément, fougueusement, comme tu n'as jamais été embrassée. Parce qu'à part des embrassades d'enfant, tu n'as jamais échangé de vrais baisers. Donc quand vos regards se croisent, tu sens un léger malaise planer entre vous deux. Vous vous raclez la gorge presque à l'unisson. Ta voix s'étrangle un peu quand tu essayes de lui répondre, mais tu te contentes juste de répéter. « Une jolie scène oui... » En fait tu ne peux t'empêcher de fixer ses lèvres. Parce que tu te demandes si elles sont aussi douces que tu viens de te l'imaginer. Tu te demandes s'il embrasse aussi bien que tu te l'imagines... Tu ne sais pas combien de temps tu le fixes comme ça, mais sûrement beaucoup trop longtemps. Et c'est lui qui brise le contact en détournant le regard. Tu clignes rapidement des yeux, te rendant compte de ce que tu viens de faire. Et tu piques un far monumental. Tu ne sais plus où te mettre. Tu retires doucement ta main de la sienne, pas parce que tu n'aimes pas ce contact mais parce que là tu es mal à l'aise. Et tu as peur de ce que tu risquerais de faire si tu ne brises pas le contact rapidement. « Oui, je pense que c'est une bonne idée... » souffles-tu tout en t'écartant pour rejoindre l'autre bout du canapé. Tu restes silencieuse quelques secondes et tu finis par te lever rapidement. T'arrives pas à rester à côté de lui sans revoir la scène que tu t'es mise dans la tête. « Il est tard, je vais aller me coucher. Bonne nuit Robin. » lances-tu avant de te précipiter dans l'escalier pour rejoindre ta chambre.

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Robin Hartwood
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Lun 11 Mai - 21:09
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ft @Mia Murphy


Tu ouvres grand les yeux quand elle affirme haut et fort que tu fais preuve de mauvaise foi. Des yeux ouverts en grand pour signifier ton choc. Un choc feint, bien entendu. Tu joues le jeu parce que vous ne faites finalement plus que vous taquiner désormais. Et que ça fait un bien fou ce naturel et cette simplicité. Tu n'es vraiment pas habitué, toi qui passes ton temps à tout calculer et à réfléchir à tout. Mais pas ce soir. Non ce soir, tout va pour le mieux. Ce soir vous discutez très librement et apprenez à vous connaître comme jamais. Ce soir c'est beau. Ce soir c'est bien. N'importe quoi ! Mauvaise foi ? Connais pas. Et sans alcool dans le sang comme c'est le cas actuellement, tu ne passerais pas autant ton temps à plaisanter avec elle, c'est évident. C'est simple de rire avec Mia. Même pour toi qui ne te penses pas capable du moindre humour. Peut-être que tu sais faire finalement. Qu'il suffisait juste de la bonne partenaire de taquineries pour ça. Ouais c'est vrai, j'oubliais ce défaut. Pas besoin d'en avoir d'autre d'ailleurs. Celui-là suffit. Amplement ! Que tu affirmes pour te moquer gentiment d'elle. Encore. Toujours. Il semble que c'est votre nouvelle norme. C'est peut-être "simplement" votre façon de vous séduire. De vous tourner autour. De vous faire comprendre, l'un à l'autre, que le désir de plus est en train de s'installer. Et si tel est le cas, tu ne vas certainement pas t'en plaindre. Tu ne pensais vraiment pas que ce genre de chose pourrait si rapidement s'installer entre vous. Tu n'étais même pas certain que ça finirait par arriver à vrai dire ...

Et ce à quoi tu t'attendais moins encore, c'est qu'elle puisse t'apprécier. Tu n'es pas sûr d'avoir bien compris, c'est dire ! Et c'est la raison pour laquelle tu lui demandes confirmation. Ce qu'elle t'offre sans avoir l'air d'hésiter. Sans tourner autour du pot. Elle te confirme qu'elle t'aime bien. Et laisser s'installer le silence un court moment, avant de te demander si ça te surprend. Tu penses que ça se voit sur ton visage en cet instant. Sur la surprise qui s'est peinte sur tes traits aussitôt que tu as entendu ces quelques mots. Au lieu de juste les apprécier à leur juste valeur et te montrer soulagé d'apprendre qu'elle pouvait bel et bien t'apprécier en fin de compte. Bah ... ouais ? C'est quand même une drôle de situation tout ça ... Et surtout ... Au départ tu me détestais. Alors je suis surpris que t'ais changé d'avis aussi rapidement. Et pourtant tu as tout fait pour que ce soit le cas, ça tu ne peux pas le nier. Bien sûr que tu voulais que ça fonctionne et que pour ce faire, il te fallait faire en sorte qu'elle ne te voit plus comme un monstre. Tu es simplement surpris par la facilité avec laquelle ça s'est fait. Et sa rapidité surtout.

Et il y a cette étonnante histoire de scène qu'elle veut t'inciter à imaginer. Tu le fais parce que ça semble lui tenir à coeur. Mais tu ne t'attendais pas à te prendre au jeu. T'es le premier à être surpris. Mais tu vas jusqu'au bout coûte que coûte. Parce que ça te plaît assez, tu dois bien le reconnaître. Tu regrettes juste que la gêne s'installe entre vous dans la foulée. Vous échangez un regard qui en dit long sur cette gêne. Vous hésitez tous les deux. Toi peut-être plus encore alors que son regard se pose longuement sur ta bouche. Tu n'as pas trop de mal à imaginer ce qu'elle pense en cet instant. Sans doute qu'elle imagine un peu plus. Qu'elle imagine un instant présent différent. Et si ça ne tenait qu'à toi, tu mettrais fin à la distance qui sépare vos bouches. Mais il y a l'alcool qui entre en ligne de compte et ça suffit largement à te freiner. Tu ne veux pas faire ça alors qu'elle a clairement bu. Raison pour laquelle tu te contentes de garder le silence. Détourner le regard quand la tension devient trop grande. Et bientôt, la fuite. Tu parles alcool. Elle confirme. Elle te souhaite une bonne nuit dans la foulée et te laisse en plan. Mais tu lui en es totalement reconnaissant. Tu ne veux rien faire que tu serais susceptible de regretter ensuite. Alors tu préfères t'occuper de ranger, nettoyer et sécher tranquillement la vaisselle qui reste. Avant de gagner, à ton tour, ta chambre.
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