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(+18) all alone [Robia]
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Sam 16 Mai - 18:57


all alone

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tes journées te semblent bien tristes, bien monotones. Toujours enfermée dans ta chambre, tu ne la quittes juste pour aller manger et récupérer un livre dans la bibliothèque. Tu n’as jamais lu autant que durant ces derniers jours, pourtant t’as toujours été une grande lectrice. Tu n’as pas touché à un crayon et à ton carnet de dessin depuis votre dispute. Tu n’arrives plus à dessiner, tu n’as plus d’inspiration. Et tu n’en peux plus de vivre comme ça. Ce n’est pas ton genre de te morfondre, toi tu vois toujours le côté positif de chaque chose. C’est sûr qu’en l’état actuel, tu ne vois que du négatif. Mais t’as envie de te reprendre en main. T’as envie de te fixer des objectifs pour avancer et ne pas te laisser dépérir. Et oui, tu as envie aussi de faire penser à Robin que ça va plutôt bien de ton côté. Que vos différends ne t’affectent pas vraiment. Même si bien sûr c'est totalement faux. Parce que tu te poses beaucoup de questions. Tu entends quand Robin claque la porte. Tu sais qu’il a passé plusieurs nuits dehors. Et tu ne peux pas t’empêcher d’être jalouse. Parce que tu t’imagines que ces nuits, il les passe dans les bras d’autres femmes. Tu sais que toi tu n’as rien à dire. Il est libre de faire ce qu’il veut. Même si ce n’est pas ton cas car il t’a bien fait comprendre qu’il ne te laisserait jamais la chance d'aimer un autre homme. Et ça t’énerve de ressentir ça, de souffrir à l’idée de l’imaginer avec une autre femme. T’en as même versé quelques larmes quand plusieurs fois tu l’as entendu rentrer qu’au petit jour. Tu ne peux pas ignorer tes sentiments, tu ne peux pas les effacer, mais tu peux essayer d'aller de l’avant. Et c’est dans cet optique que tu quittes ta chambre.

Même quand tu manges le repas qu’il t’a préparé, tu ne ressens vraiment pas de plaisir. Pourtant c’est très bon. Mais tu repenses à ce que vous avez vécu ces quelques jours ensemble. Au fait qu’il t’ait promis de te donner quelques petits cours de cuisine. Malheureusement ça n’arrivera jamais. Plus rien ne sera comme avant. Plus jamais. Ça a le don de te couper l’appétit. Tu laisses le reste de l’assiette. Tu nettoies ta vaisselle et tu te prépares pour ton après midi bronzette. Ça te fait du bien de nager, de te dépenser un peu, tes restée trop longtemps amorphe. T’as besoin de trouver une façon d’évacuer ta frustration, ta colère et ta tristesse. Fatiguée tu t’allonges sur le transat. Tu ne sais pas depuis combien de temps tu dors. C'est une odeur qui te tires de ton sommeil. Une odeur de tabac qui vient te chatouiller les narines. Tu remues. Encore à moitié endormie, entre sommeil et réveil. Lentement tes yeux s’ouvrent. Difficilement. Tu t’assieds sur le transat et tu t’étires, les bras et les jambes. Après t’être frotté les yeux tu entends une voix que tu ne connais que trop bien. Tu sursautes. Surprise parce que tu pensais être seule. Et gênée de te retrouver si peu vêtue devant Robin. Tu te lèves rapidement de ton transat. Tu fronces les sourcils. Tu n’aimes toujours pas le ton qu’il emploie. Il ne semble pas calmé, toujours en colère après toi. Tu n’as pas envie de te lancer dans une nouvelle joute verbale.

« T’as raison. Je retourne dans ma chambre. » Que tu réponds d’une voix très calme. Tu n’as pas envie de t’énerver et de dire des choses que tu regretterais par la suite. Tu rassembles tes affaires : ta serviette humide, ton livre, ton téléphone et ton tube de crème solaire. Tu prends tout ça et tu avances vers la baie vitrée. T’es bien obligée de passer à côté de Robin. Ça te brise le cœur que vous soyez en froid comme ça. Une fois à sa hauteur tu t’arrêtes. Le regard empli de tristesse. Tu soupires. Tu le trouves toujours aussi beau. T’as toujours autant envie de venir te glisser dans ses bras. Parce que tu gardes en tête l’image du Robin gentil et tendre. L’image qu'il a bien voulu te donner de lui. Tu te passes la main dans les cheveux d’un geste nerveux. Tu as envie de faire un premier pas, de lui parler. Mais tu ne sais pas comment t’y prendre, tu n'as pas envie de te heurter à un mur. Tu as peur qu’il ne te réponde de manière violente et méchante. Mais t’as besoin de parler à quelqu'un, t’as besoin de lui parler à lui. Tu sais que ça ne pourra pas continuer comme ça longtemps avant de craquer et devenir folle. Tu sais que tu vas souffrir de cette solitude, de cette tension. T’as besoin de croire que vous pourrez redevenir un peu complices même si ça ne sera jamais comme avant. T’as besoin d’y croire mais tu as peu d’espoir que ça se fasse. « Merci pour les repas au fait. » Que tu souffles d’une petite voix avant de rentrer dans la maison.

(c) oxymort

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Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Sam 16 Mai - 20:17
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Elle aurait pu rougir, marmonner qu'elle le pensait pas, s'excuser dans sa barbe. Elle aurait pu faire tout ça que t'aurais encore été en mesure de lui pardonner tout ça. Parce que t'es qu'un crétin et que t'es accro à cette nana là. Même si ça te tue de l'admettre, tu peux difficilement le nier. Si ce n'était pas le cas, tu ne te contenterais pas de l'avoir comme ça chez toi juste pour te faire croire qu'elle t'appartient encore. Mais elle a beau être là, elle te manque toujours autant. C'est insoutenable à quel point elle te manque. Et il n'y a malheureusement rien que tu puisses faire. Tu ne peux pas l'obliger à t'apprécier. Ou même à tolérer ta présence. Tu ne peux pas lui demander de tenir à toi comme toi tu tiens à elle. Tu sais tout ça alors tu sais que sa remise en liberté est pour bientôt. Parce que ça te tue plus qu'autre chose de sentir son parfum dans les couloirs de ta maison plus que ça ne te fait de bien. Parce que ça te manque d'entendre sa voix douce, son ton hésitant, ses rires gênés. Parce que tu ne peux plus juste la voir de loin quand elle semble te fuir aussi vite que possible. Tu ne peux plus continuer comme ça et tu le sais. Tu le sais quand tu la vois en simple petit bikini à faire une sieste sur un transat. Tu ne sais pas si ça veut dire que t'es amoureux. Mais tu sais que ça signifie que tu rêves encore à votre relation passée. Une relation morte dans l'oeuf de toute évidence.

Et elle qui remue sans cesse le couteau dans la plaie. Qui n'hésite pas à te confirmer sans l'ombre d'un doute ni de la moindre gêne, qu'elle te voit bel et bien comme un violeur. T'as profité de sa peur, qu'elle affirme encore. Tu ne réponds rien. Tu te contentes de grincer les dents, le regard bien loin d'elle. Parce que tu ne veux pas la regarder en sachant que ça te fait maintenant plus de mal que de bien. Tu évites de la regarder pour cesser de voir la chose/personne qui t'échappera bientôt pour de bon. Tu tires juste un peu plus nerveusement sur ta clope à chaque bouffée que tu prends. Et quand elle s'arrête à quelques pas de toi, tu te tends tout à fait. Tu ne sais pas ce qu'elle a l'intention de te dire. Tu t'imagines qu'elle est en train de réfléchir à une nouvelle vacherie à t'offrir. Parce que tu ne peux pas dire que tu t'en prives toi même, de manière générale. T'es incapable de tenir ta langue. Tu te fais croire que ça te fait du bien de lui faire ça pour te venger de ses propres mots. Mais tu sais que ça ne fonctionne finalement pas tant que ça. Pour ne pas dire pas du tout. Tu te fais plus de mal qu'autre chose à toi même. Parce que la faire souffrir ne t'apporte plus aucun réconfort. Et finalement ses mots qui te prennent de court. T'es incapable de savoir quoi en penser et surtout, quoi lui répondre. Et elle ne te laisse, de toute façon, pas le temps de répondre quoi que ce soit. Elle fuit déjà pour rentrer dans la maison. Et toi tu n'y comprends vraiment plus rien. Un long soupir t'échappe. Tu balances ton mégot dans le cendrier sans prendre la peine de l'y écraser et tu bascules en avant. Dos courbé, genoux sur les cuisses et visage dans les mains. Tu vas devenir fou si tu restes une minute de plus ici avec ces incertitudes.

Quand tu rentres à ton tour dans la maison, ce n'est que pour la traverser. Tu ne t'arrêtes finalement pas pour manger. Tu fuis toi aussi. T'es épuisé et tu sais que tu ne devrais pas sortir seul. Alors tu préviens ton VP pour qu'il se bouge et reste dans ton sillage. Tu passes une bonne partie de ta nuit à faire le tour des tes "employés". Tu enchaînes avec le tour de tes restaurants au petit matin. Tu rentres en fin de matinée et t'écroules dans ton lit. Pas pour l'équivalent d'une nuit pour autant. Tu ne peux pas te permettre de trop dormir. Tu as mis un réveil. Tu veux profiter de l'absence de Mia qui est normalement en cours, pour plier ses bagages. Alors tu files dans sa chambre et fourres pèle-mêle ses affaires dans différents sacs. T'y ajoutes une partie de ceux que tu avais acheté pour elle. Tu sais qu'elle ne les portes plus mais tu n'as aucune raison de les garder. Tes gestes sont brusques. Tu te hâtes. Tu n'as pas envie de la croiser. T'as plutôt l'intention d'abandonner un mot sur son lit comme elle a pu le faire avec toi, avant de disparaître. Un simple mot dans lequel tu lui confirmes qu'elle est libre de partir et de rentrer chez ses parents. Que le chauffeur est à sa disposition une dernière fois. T'es porté par un mélange de fatigue, de rage et de chagrin. Il est grand temps que tu arrêtes de jouer au crétin. Que tu fasses trois pas en arrière en la laissant enfin partir pour mettre fin à cette foutue mascarade. Il est temps que tu l'oublies tout à fait. Et que tu acceptes l'idée que c'était idiot de ta part de vouloir te marier et fonder une famille. Qui pourrait te supporter, t'apprécier, partager ta vie ?
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Dim 17 Mai - 5:26


all alone

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu n’éprouves aucune satisfaction quand tu détournes le regard et que tu retournes dans la maison. Tu aurais tant aimé que tout s’arrange entre vous. Tu aurais tant voulu retrouver le début de relation que vous aviez commencé à construire. Tu aurais voulu retrouver le Robin qui t’a fait craquer. Cet homme bienveillant, doux et tendre. Tu aurais voulu revoir ce joli sourire sur son visage. Tu aurais voulu ressentir ses mains sur ton corps, ses baisers, ses caresses. Au lieu de ça, tu te contentes de le remercier pour les repas qu'il te prépare. C’est une petite attention à laquelle tu veux te rattacher. C’est la dernière chose qui te rappelle celui qu’il était avant que tout ne parte de travers. Avant que tu te décides à tout foutre en l’air. Parce que c’est toi la fautive. C’est toi qui as décidé de tout foutre en l’air. C’est toi qui après une nuit passée dans ses bras, as décidé de tout remettre en cause parce que tu pensais qu’il se jouait de toi et que tu avais honte de t’être donnée si facilement. Mais tu regrettes tellement la façon dont tu t'y es prise. Cette façon de le traiter. Tu n’aurais pas dû l’accuser d’avoir abusé d’un de tes moments de faiblesse. Oui tu t’en veux. Mais sur le moment tu n’avais pas vraiment d’autres moyens de t’en sortir. De pouvoir fuir cette relation qui risquait de te faire beaucoup plus de mal que de bien. Et voilà le résultat. Tu souffres de la solitude. Tu souffres de ne pas pouvoir lui parler, ni le toucher. Il te manque. Horriblement. Ses sourires, ses petites attentions touchantes, ses petites taquineries… Tout ça te manque terriblement. Et tu y penses alors que tu le laisses dans le jardin pour rejoindre ta chambre. Chambre que tu ne quitteras que lorsque tu devras retourner en cours, c’est-à-dire le lendemain matin.

Tu te contentes de déjeuner rapidement et tu te prépares pour aller en cours. Tu ne parles presque pas à ton chauffeur. A présent tu te méfies. Peut-être qu’il pourrait déformer tes propos et les rapporter à Robin. Mieux vaut être prudente. Ta journée à la fac se passe comme toutes les autres. Tu ignores les personnes qui semblent avoir tout juste réalisé que tu existais. Tu te concentres sur tes cours, sur tes devoirs. Tes cours sont la seule chose qui te permettent de t’évader un peu, de ne plus penser aux problèmes avec Robin. Comme à ton habitude, tu manges seule le midi, tu en profites pour relire tes cours ou pour t’avancer dans tes devoirs. La journée passe vite. Et ça te fait du bien. C’est la première fois que tu ne penses pas trop à tes histoires avec Robin depuis ces derniers jours. Comme toujours ton chauffeur est pile à l’heure. Tu ne peux même pas lui demander de faire un petit détour pour aller voir tes parents, leur donner de tes nouvelles. Ils doivent s’inquiéter pour toi. Ton chauffeur a dû avoir des consignes de la part de Robin. Il te conduit chez lui sans te demander ton avis. Et tu descends de la voiture sans rien dire non plus. Avant de monter dans ta chambre tu te prépares un thé à la menthe et tu te poses quelques minutes. La maison a l’air vide, tu n’as pas à craindre de croiser Robin. Il te manque terriblement. Ses repas n’ont aucun goût sans lui à tes côtés. Rien ne semble avoir aucun goût depuis que vous ne vous parlez plus. Depuis que vous vous considérez comme des étrangers. Après avoir fini ton thé, tu nettoies ta vaisselle, tu l’essuies et tu la ranges.

Tu te retrouves dans ta chambre, ton sanctuaire depuis quelques jours. Tu as l’intention de te poser sur ton lit, tes écouteurs enfoncés dans tes oreilles pendant que tu bosses tes cours. Mais quand tu ouvres la porte, tu as la surprise de voir tes affaires rassemblées dans plusieurs sacs. Tu fronces les sourcils. Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas comment ça s’est passé, ni qui s’en est chargé. Tu finis par remarquer le bout de papier posé sur ton lit. Toujours avec cet air étonné, plein d’incertitude, tu prends connaissance du mot qui y est écrit. Ton cœur se serre. Tu ne comprends pas pourquoi, du jour au lendemain il décide de te laisser partir, de te redonner ta liberté. Tu ne comprends pas ce soudain changement. Pourquoi te redonner ta liberté après être venu te chercher et avoir fait tout ce cirque ? Tu ne comprends rien. Tu veux comprendre. Tu veux avoir une chance aussi de pouvoir expliquer pourquoi tu as fait ce que tu as fait. Tu veux qu’il prenne conscience que tu étais sincère au début de ton arrivée ici. Tu ne défais pas tes affaires. S’il veut vraiment que tu t’en ailles tu partiras. S’il préfère penser que tu es une sale garce, soit. Tu ne peux pas le forcer à te croire sur parole. Mais tu tiens quand même à t’expliquer, après, seulement, tu pourras partir.

Tu ne veux pas prendre le risque de rater le moment où Robin va rentrer. Tu sais qu’il ne peut rentrer que le lendemain ou encore au beau milieu de la nuit.  Après avoir pris une bonne douche et avoir enfilé ta tenue pour dormir, tu viens t’installer dans sa chambre, sur son lit, pour être sûre de ne pas le manquer. Allongée sur le ventre, tu potasses tes dernières leçons. Les heures défilent. Tu crains qu’il ne rentre pas ce soir. Mais tu ne prends pas le risque d’aller te coucher et de manquer son retour à la maison. Tu essayes de garder les yeux ouverts alors que tu lis tes leçons depuis de longues minutes. Et petit à petit, le sommeil t’enveloppe. Tes yeux se ferment. Tu n’arrives plus à suivre tes cours. Tu finis par abandonner, tu pousses ton cahier pour t’allonger confortablement sur son lit. Ta tête posée sur l’oreiller, tu peux respirer l’odeur de son parfum qui t’a tant manqué. Tu tombes petit à petit dans un sommeil assez léger. Allongée sur le ventre, la tête enfouie dans l'oreiller, tes yeux se ferment et tu t’en vas rejoindre les bras de morphée. Tu espères juste ne pas rater le moment où Robin rentrera à la maison car tu veux éclaircir les choses une bonne fois pour toute. Tu lui avoueras t’être trompée sur son compte, sans préciser que tu as fait ça pour te protéger de tes sentiments.

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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Dim 17 Mai - 10:44
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Tu ne piges pas ce qu'elle a encore en tête Mia. Mais t'es bien obligé de te méfier. Parce qu'elle t'a eut une fois déjà. Une fois de trop. Tu ne veux vraiment pas te faire avoir une fois de plus. Naïf une fois, pas deux. Elle n'a eut que trop de pouvoir sur toi la première fois Mia. Tu ne peux permettre qu'une telle chose se produise de nouveau et tu feras en sorte que ça n'arrive surtout pas. C'est pour ça que tu profites de son absence pour flanquer ses affaires dans différents sacs. Tu aurais pu attendre son retour pour lui demander, aussi sévèrement que possible, de plier bagages et de se tirer. Mais tu n'as pas l'intention de garder tous les vêtements qu'elle ne voudra pas emporter avec sous prétexte que c'est toi qui les as achetés. Tu ne souhaites pas les voir traîner plus longtemps ici. Tu feras même en sorte que les pièces qui étaient les siennes, connaissent un total ravalement de façade pour oublier jusqu'à son passage chez toi. Parce que tu ne tiens pas à te rappeler à son bon souvenir à chaque fois que tu passeras dans les alentours et verras la déco que tu avais pensé pour elle. Pour qu'elle ne se sente pas trop mal dans cette maison démesurément grande et luxueuse. Il est d'ailleurs dommage qu'elle semble soudainement soucieuse de profiter de ce que cette maison a à lui offrir, alors qu'elle est sur le point de la quitter de manière définitive. Soit, elle l'ignore. Qu'elle s'imagine que tu pourrais être capable de vraiment la garder chez toi de cette façon, à vie, prouve simplement qu'elle te considère bel et bien comme un monstre. Mais tu ne peux nier avoir fait tout ton possible pour que ce soit le cas, quand tu es allé la récupérer dans cet hôtel miteux.

Tu regrettes mais tu ne vois pas quelle autre réaction tu aurais pu avoir. Elle a visé en plein dans le mille Mia. Elle n'a pas hésité à te faire croire que tu étais bel et bien le monstre qu'elle décrivait. Elle t'a fait douté de toi même, sans l'ombre d'une hésitation. Tu ne pouvais décemment pas laisser passer ça. Tu ne pouvais simplement lui rendre sa liberté sans la punir un peu avant. Mais tu t'es sans doute planté sur toute la ligne. Parce que tu ne sais jamais comment réagir et agir avec elle. Parce que tu ne supportes pas de tout merder de la sorte mais qu'en même temps, elle ne te permet pas grand chose d'autre. Alors tu es décidé à lui rendre sa liberté. Quand tu renoueras avec ta solitude, tu pourras de nouveau te permettre de te promener librement dans ta maison sans craindre de la croiser. Tu pourras rentrer plus tôt pour t'offrir des nuits complètes de sommeil et prendre ton petit-déjeuner sur le comptoir de la cuisine. Autant d'habitudes relativement simples que tu as mis de côté pour l'éviter comme si elle était la peste en personne. Tu abandonnes finalement un simple mot sur son lit. Juste de quoi lui confirmer que tu as remballé ses affaires pour qu'elle s'en aille. Que le chauffeur est à sa disposition pour ce dernier trajet. Tu ne t'épanches pas parce qu'il te semble que tout a été dit entre vous. Il n'y a rien à ajouter à tout ça. Il n'y a plus rien à dire. Tu ne veux, surtout, pas prendre le risque d'être un peu plus blessé. Tu t'enfuis alors une fois de plus. La dernière fois normalement. Tu songes qu'une soirée pour terminer d'embarquer ses affaires, ça devrait le faire.

Mais même si tu manques de sommeil, tu ne rentres pas tout de suite. Tu sais que rentrer pour constater son absence, te fera tout autant de mal que tout le reste. Alors tu patientes et repousses le moment fatidique. Il est presque cinq heures du matin quand tu rentres enfin. Tu montes directement dans ta chambre. Avec l'intention de faire un bref détour par ta salle de bain pour une douche rapide avant de rencontrer le sommeil. Mais tu piles net quand tu pousses la porte. Avec les premières lueurs du jour qui entrent par la fenêtre, tu peux apercevoir Mia étendue sur ton lit. Un soupir t'échappe. Tu appuies sur l'interrupteur dans l'espoir que la lumière la réveille. Qu'est-ce que tu fous encore ici, bordel ... ? Que tu grognes, franchement agacé. Tout de suite, tu t'imagines évidemment les hypothèses les plus folles. Elle espère peut-être que tu vas la sauter une fois de plus pour s'en aller en apothéose en te traitant de pervers et autres joyeusetés du genre. A moins qu'elle ne se soit rendue compte de quelque chose concernant tes sentiments pour elle et qu'elle ne veuille remuer le couteau dans la plaie. Dans tous les cas, tu t'attends maintenant au pire de sa part.Dégage de là. T'es plus la bienvenue. Que tu grognes en prenant déjà la direction de la porte qui donne sur ta salle de bain. T'espères bien qu'elle n'est pas soudainement dotée d'une surdose de courage et qu'il ne lui prendra pas l'envie de réellement te tenir tête.
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Dim 17 Mai - 11:18


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oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu n’es vraiment pas sûre que ce que tu t’apprêtes à faire soit la bonne solution. Tu aurais pu partir sans demander ton reste. Tu aurais pu prendre tes affaires et retrouver ta famille. T'es libre. Tu vas pouvoir retrouver ta vie. Ta vie avant Robin. Mais à cette idée ton cœur se serre. Tu ne retrouveras jamais ta vie d’avant Robin, parce que cette rencontre a changé beaucoup de chose. Parce que Robin a laissé son empreinte dans ton cœur et tu ne peux l’effacer. Bien malgré toi. Tu veux avant de partir t’expliquer. Tu veux t’excuser pour toutes les horreurs que tu lui as balancées et tu veux surtout lui dire que tu n’en pensais pas un mot. Tu ne sais pas comment tu vas t’y prendre. Mais a la limite, tu peux bien lui avouer que tu es tombée amoureuse de lui. Au pire, il te rira au nez une fois de plus. Mais au moins tu pourras partir le cœur allégé de ce poids. Tu ne veux pas qu’il continue de te voir comme une garce manipulatrice. Parce que tu n’as jamais été comme ça. Tu ne comptes pas lui demander de pouvoir rester chez lui, tu n’as rien à faire ici. Il ne t’aimera jamais, toi tu aimes l’image de lui qu’il a bien voulu te donner. C’est malsain, c'est de la torture pure et dure. Tu ne veux pas t’infliger ça pour les jours, les mois ou les années à venir. Il y a quelques semaines, tu aurais été heureuse d’avoir ta liberté et de pouvoir retrouver l’appartement de tes parents. Aujourd’hui cette liberté elle te laisse un goût très amer, parce que tu aurais aimé que ça se passe autrement, tu aurais aimé que le début d’histoire que tu entrevoyais avec Robin se consolide et se poursuive. C’est le cœur lourd, le cœur brisé que tu vas quitter cette maison. Tu sais que tu ne seras pas plus heureuse chez tes parents, parce que tu ne reverras plus jamais Robin.

Tu ne sais pas à quelle heure il va rentrer mais tu ne veux pas le rater. Alors tu attends dans sa chambre, pendant des heures. Jusqu’à ce que tu tombes de sommeil. Tu ne te sens même pas partir dans les bras de Morphée. Tu profites de l’odeur de Robin qui est incrustée dans ses draps, dans son oreiller. Tu serres d’ailleurs cet oreiller très fort contre toi. Elle était belle cette nuit passée dans ses bras. Dommage, vous ne revivrez jamais ça. Tu ne sais pas pendant combien de temps tu dors mais t’es brutalement arrachée a ton sommeil quand la lumière t’éblouit à travers tes paupières closes. Tu fronces les sourcils et tu places instinctivement ton avant-bras devant tes yeux. La voix de Robin finit par te réveiller complètement. Tu te redresses dans le lit, l’air encore endormi. Mais très vite tu te souviens de ce que t’es venue faire. Alors tu ne perds pas de temps, tu te lèves. Tu veux t’expliquer, lui dire ce que tu fais ça, tu veux tout lui dire. Mais voilà qu’il ne t’en laisse pas le temps. Son ton te fait mal. Tu n’aimes pas quand il est aussi dur avec toi. Un instant tu doutes, tu te dis qu’il ne vaut peut-être mieux pas que tu dises tout. Tu te dis que tu devrais peut-être partir tout compte fait. Laisser cette histoire derrière toi. Mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas tirer un trait sur Robin et sur ce que tu ressens pour lui.

Tu fais le tour du lit pour le suivre, tu cours presque jusqu’à lui et tu saisis son bras avant de te placer entre lui et la porte. Tu ne veux pas qu’il s’échappe. Parce que tu sais qu’il n’a pas envie de te parler, il n’a plus envie de te voir. Et cette idée elle émiette encore un peu plus ton cœur. Mais tu essayes de ne pas te laisser submergée par tes sentiments, il faut que tu lui avoues ce que tu ressens pour lui. Tout de suite. Après il sera trop tard parce que tu sortiras de sa vie pour toujours. « S’il te plaît écoute-moi. Je te promets qu’après je m’en vais. » Tu marques un temps de pause, le temps de trouver assez de courage pour tout lui dire. Ton palpitant s’emballe, tu te sens très faible d’un seul coup. Tu relâches finalement son bras et tu soupirs en te passant la main sur le visage. « Je m’excuse pour tout ce que je t’ai dit. Tu ne m’as jamais forcée à rien. J’étais consentante et j’ai adoré le moment qu’on à partagé ensemble. Un peu trop… » Tu marques une nouvelle pause et tu te mordilles la lèvre. « J’ai été odieuse avec toi parce que j’ai eu peur. J’ai eu peur parce que je suis tombée amoureuse de toi. » Voilà c'est dit, tu lui avoues. Et tu détournes le regard, gênée au possible. « Il fallait que je trouve un moyen pour que tu me détestes, pour que tu me laisses partir. Parce que je ne pouvais pas vivre avec toi, tomber amoureuse de toi alors que ce ne serait jamais réciproque. J’avais besoin que tu m’aimes en retour et tu me l'as dit, c'est impossible. C’était idiot ce que j’ai fait, je regrette vraiment, mais je ne savais pas quoi faire d’autre… »

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Robin Hartwood
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Dim 17 Mai - 12:58
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ft @Mia Murphy


Sa présence dans ton lit ne te rassure pas du tout. Tout au contraire. Tu as plutôt tendance à paniquer à l'idée du plan qu'elle peut bien avoir en tête. Parce que maintenant tu t'attends au pire de sa part. Persuadé que tu es qu'elle ne peut qu'être une grande manipulatrice. Elle a eut l'occasion de te faire une sacré démo de la chose. Et tu ne peux pas te permettre de te faire avoir une fois de plus. Tu n'as aucune idée de comment les choses se passeront pour toi si tu lui permets une fois de plus de t'atteindre. Alors tu ne veux pas vraiment savoir pour quelle raison elle se trouve là dans ton lit. C'est pourquoi tu lui ordonnes déjà de dégager, avant de foncer en direction de la salle de bain. Mais elle ne te laisse guère le temps de t'y enfermer. Elle a vite fait de sauter du lit et de te rejoindre pour t'attraper par le bras. Tu te crispes et fais un pas en arrière pour éviter à tout prix un trop soudain rapprochement. Tu peines à lui offrir l'éclat de rage que tu as pris l'habitude de lui offrir depuis quelques jours. Au lieu de ça, c'est un mélange d'incompréhension et une pointe de panique qui te submergent. Tu t'attends maintenant au pire. Tu la penses capable de tout après le coup qu'elle t'a fait. Et tu as beau être le monstre qu'elle veut maintenant voir, tu crains de ne pas pouvoir faire face à un nouveau coup bas de sa part. Tu te recules d'un nouveau pas quand elle daigne libérer ton bras de sa poigne fragile. Tu n'es pas certain de vouloir entendre ce qu'elle a à te dire. Pourtant tu restes là à la regarder aussi froidement que possible.

Elle mentionne les mots qu'elle a eut à ton encontre et cette étreinte qui a tout déclenché. Tu grinces des dents. Une sale manie qui te fera du tort si tu continues ainsi. Mais t'es agacé et ton corps ne peut que trahir la chose. Alors tu grinces des dents et tes yeux clairs prennent une teinte métallique. Elle parle d'amour et tu fais un nouveau pas en arrière. Parce que tu ne peux et ne dois pas croire à de tels mots de sa part. Tu ne te rappelles que trop bien de ses larmes quand elle t'a ouvertement traité de monstre et qu'elle a affirmé que tu avais profité d'elle. Tu ne peux oublier tout ça et l'entendre maintenant affirmer qu'elle était en train de tomber amoureuse de toi. Elle parle encore et ça remue des choses chez toi. Tout ça est aussi logique qu'illogique dans ton esprit. Tu refuses d'y croire. Parce que ça t'arrangerait forcément que tout ça soit vrai. Mais que dans le même temps, rien ne te prouve qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle ruse de sa part. Tu te fous de ma gueule ?Que tu tonnes un peu trop fort. Plus que ce à quoi tu t'attendais toi même. Ca t'échappe parce que t'es perdu de nouveau. Parce que cette situation est en train de te rendre dingue. C'est presque plus simple de gérer tout un groupe de personnes plongées dans l'illégal jusqu'au cou et de gérer une multitude de restaurants à côté de ça, que de gérer une petite minette qui révèle un mauvais visage. Me traiter de monstre et de violeur après tout ce que j'ai fait pour que tu te sentes bien ici ? T'as le coeur qui s'emballe. Qui cogne durement contre ses parois de pierre esquintées par les soins de cette gamine faussement innocente.

Tu penses peut-être que je jouais la comédie quand j'étais avec toi ? Tu t'es pas dis que j'étais bien avec toi ? Que je commençais à ressentir quelque chose d'assez fort pour vouloir te garder ? Tu serres poings et mâchoires. T'as les veines sur les tempes qui battent fort. Aussi fort que ton coeur qui menace de s'échapper. Parce qu'il en a assez que tu le tourmentes comme tu le fais depuis quelques temps. A lui faire croire qu'il a le droit de -re-vivre finalement. Lui faire croire qu'une nana mérite qu'il batte pour elle. Pour finalement se voir injecter une sacré dose de douleur quand la nana en question décide de te faire un coup bas. Un coup violent. Le genre qui coupe le souffle et laisse des marques. Moi je commence plutôt à croire que t'es en train de te foutre de ma gueule. Que tu me détestes assez pour vouloir me faire payer l'accord que j'ai passé avec ton père... Casse toi Mia. Casse toi tant qu'il est encore temps. Et tu ne lui laisses pas l'opportunité de t'offrir d'autres fausses paroles et fausses promesses. Tu préfères la contourner une fois de plus et prendre la direction de ta salle de bain. Dans laquelle tu t'enfermes dans la foulée parce que tu refuses qu'elle t'arrête une fois de plus. Tes mains tremblantes se posent en appuie sur le rebord du lavabo, tu fermes les yeux et prends une profonde inspiration. T'as bon espoir qu'elle abandonnera son idée de vengeance et acceptera de s'en aller sans demander son reste. Si possible, avant que tu ne sois assez idiot pour te faire prendre une fois de plus. A la croire, à te laisser aller et à devoir encaisser une nouvelle attaque de ce genre de sa part. D'ordinaire, c'est toi qui manipules et détruits de l'intérieur. Jamais personne n'était parvenu à te rendre la pareille. Pour la simple et bonne raison que tu n'as jamais laissé qui que ce soit entrer de cette façon dans ta vie. De façon aussi proche et intime.
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Dim 17 Mai - 16:53


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oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

◊ ◊ ◊

Tu pensais qu'il allait réagir comment en fait ? Tu t'étais imaginé qu'il allait t'ouvrir grands les bras et te dire que tout était oublié, qu'il te pardonnait. Tu as été assez naïve pour t'imaginer qu'il allait te pardonner facilement et qu'il allait se radoucir. Petite idiote. Il n'y a qu'à voir la colère qui brille dans ses yeux quand il te regarde. Il n'y a qu'à voir son mouvement de recule quand tu lâches son bras. Tu sens le dégoût dans son regard. Tu te sens misérable. Tu te sens coupable. Surtout quand il te balance dans la tronche ce que tu lui as fait, la façon dont tu l'as traité, alors qu'il avait tout fait pour que tu te sentes à l'aise. Honteuse, tu baisses les yeux. Tu ne sais pas quoi dire pour ta défense, tu n'as aucune excuse valable. Tu aurais pu trouver un autre moyen de pouvoir partir, de le fuir pour ne pas souffrir. Tu viens de lui avouer que tu étais tombée amoureuse de lui, mais il ne semble pas y croire, au contraire, ça a l'air de le dégoûter encore plus. Alors que tu n'as jamais été aussi sincère. Alors que ça t'a demandé beaucoup d'efforts de tout lui avouer. Tu te sens bête. Tu fixes tes pieds comme le ferait une petite fille que l'on vient de surprendre en train de faire une grosse bêtise. D'une petite voix, tu soupires en relevant lentement la tête. « Je suis désolée, j'aurais pas dû faire ça. Mais je n'ai jamais pensé que t'étais un violeur. Je te jure que c'est juste que je ne savais pas comment faire. J'ai paniqué. J'ai merdé. » Que tu admets l'air penaude. Bien sûr qu'il n'était pas un violeur, bien sûr que tu ne l'as jamais considéré comme tel. Mais tu ne t'imagines pas le choc qu'il a dû ressentir quand toi tu lui as balancé ces accusations.

Et tu dois en affronter un sacré choc à ton tour. Tu le couvres d'un regard plein d'incompréhension. Tu fronces légèrement les sourcils. Oui, clairement tu pensais qu'il faisait semblant, tu t'es mise à le penser après avoir vu à quel point il pouvait être froid et méchant (même si tu l'as clairement mérité). Mais la suite de sa phrase te laisse sans voix. Tu sens ton cœur se serrer. Ton regard descends jusqu'à ses poings qui se serrent. Tu as envie de t'approcher de lui, de le prendre dans tes bras. Tu as envie de l'embrasser, de lui dire que tu l'aimes et que tu t'en veux, que tu t'en veux horriblement. Tu n'arrives pas trop à réaliser ce qu'il est en train de te dire. Est-ce qu'il est en train d'avouer que lui aussi a commencé à ressentir quelque chose pour toi ? Est-ce qu'il est réellement attaché à toi ? Mais tu aimerais tellement que ça soit le cas. Et alors oh oui, tu t'en voudrais encore plus, c'est sûr, parce que tu n'aurais eu vraiment aucune raison de lui faire ce que tu lui as fait. Déjà que ce n'était pas totalement mérité, là tu aurais de quoi t'en vouloir. Il aurait de quoi t'en vouloir. Tu restes un peu abasourdie. Et tu ne sais même pas quoi répondre, tu gardes le silence, trop sonnée par toutes ces révélations. Tu as envie de tendre les bras et le serrer fort contre toi, tu as envie de lui dire que t'étais désolée, tellement désolée. Mais il n'y a rien qui sort, t'es sous le choc.

C'est son ton glacial, c'est l'ordre de dégager qu'il te balance qui te fait sortir de ta torpeur. Tu clignes des yeux comme si tu venais de réaliser ce qui est en train de se passer. T'as envie de protester, de lui demander de te laisser un peu de temps pour t'expliquer. De vous laisser du temps pour discuter, calmement. Mais il disparait, il te contourne et il s'enferme dans la salle de bain. Tu sens les larmes monter. Tu ne veux pas partir, encore moins maintenant que tu sais qu'il ressent peut-être quelque chose pour toi et qu'en fait il ne jouait pas un rôle quand vous étiez bien ensemble. Vous pouvez peut-être vivre quelque chose de magique, de merveilleux. Peut-être qu'il est vraiment l'homme que tu attends depuis toujours. Tu te tournes lentement et tu t'approches de la porte de la salle de bain. Timidement tu frappes. « Robin, s'il te plait ouvre-moi. » Tu attends, tu frappes à nouveau. Aucune réponse alors tu te lances, tant pis, tu vas lui parler de derrière la porte. Tu ne partiras pas sans avoir essayé. Tu ne tireras pas un trait sur ce que tu pourrais vivre avec lui. « Je suis tombée amoureuse de toi. Je ne me fous pas de toi. Au début je te voyais comme un monstre mais j'ai vite découvert un homme doux, drôle, gentil et bienveillant. La nuit que j'ai passée avec toi était le meilleur moment de toute ma vie. Mais je me suis dis que tu ne ressentirais jamais rien pour moi alors j'ai eu peur. Ce que j'ai fait était mal. Je m'en veux. Vraiment. Et ces derniers jours, je n'ai jamais autant souffert. Et ce n'est pas parce que tu m'as obligée à revenir. C'est parce que tu me manques. Parce que je t'aime Robin ! » Que tu hurles presque de désespoir. Les larmes inondent à présent ton visage, tu recules de quelques pas. T'as besoin de t'asseoir, tu te sens très faible d'un coup. Assise sur le rebord de son lit, tu prends ton visage dans tes mains, ton corps secoué par tes sanglots.

(c) oxymort

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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Dim 17 Mai - 17:46
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii


Old sins have long shadows.
ft @Mia Murphy


Tu ne pensais pas un jour rencontrer quelqu'un d'aussi doué que Mia pour la manipulation. Tu ignorais même que c'était possible de l'être à ce point. Jouer avec les sentiments des gens. Même toi, tu ne fais pas ça. Même toi tu as un semblant de respect pour ce que les autres peuvent bien ressentir. Pour preuve, tu as promis de la libérer le jour où elle rencontrerait l'amour de sa vie. Soit, à ce moment là tu ne le pensais pas vraiment. Parce que tu appréciais déjà grandement l'idée de pouvoir passer ta vie à ses côtés. T'as été idiot parce que totalement aveuglé par sa douceur, sa tendresse, sa beauté. Par elle toute entière. Tu n'as vu que ce qu'il t'arrangeait de voir. T'as été pris au piège et n'as pas trouvé la moindre façon de faire marche arrière. Il était déjà trop tard. T'es resté totalement bloqué devant le spectacle incroyable qu'elle t'offrait à merveille. Tu y as cru. Bien trop fort. Et tu t'es fait avoir. T'es tombé de très haut et ça fait un mal de chien. Tu ne sais pas comment gérer tout ça. A vrai dire, il n'y a sans doute rien que tu puisses faire. Si ce n'est prendre ton mal en patience et attendre que ton coeur se referme. Merdé ? Je crois que le mot est faible. Que tu grognes avec froideur. Encore. Toujours. Parce que tu as besoin de te protéger coûte que coûte. Et que c'est en mettant ces distances entre vous, que tu y parviens. Tu n'as pas envie de lui offrir la moindre chance de t'atteindre une fois de plus. Qui serait clairement une fois de trop pour toi, ton coeur et ton âme toute entière. Tu ne peux plus te permettre de te trahir comme tu l'as déjà fait une fois.

Pour autant, tu ne retiens pas le semblant de confession qui t'échappe. Quand tu lui fais comprendre à ta façon, que tu tiens déjà à elle. Tu pensais qu'elle s'en rendait compte. Que tu n'étais pas aussi tendre, doux, patient avec elle uniquement pour l'inciter à rester. Que ça signifiait surtout que t'étais bien avec elle. Tu ne piges pas qu'elle ne s'en soit pas rendue compte. Tu pensais que c'était évident. Mais tu sais bien que t'as une petite part de responsabilité dans tout ça malgré tout. Le fait est que tu as seulement compté sur son bon sens. Tu n'étais pas capable de simplement le lui dire, que tu l'appréciais de plus en plus. Que tu t'attachais fort à elle. Et en même temps, tu ne vois pas bien comment tu aurais pu trouver ce courage là. Tu n'as jamais eus à faire ça toi. Tu n'as jamais été attaché à qui que ce soit d'une telle façon. Alors ce n'est pas tout à fait de ta faute. C'est en tout ce qu'il t'arrange de penser. Tu ne pouvais pas deviner qu'elle allait agir ainsi. Plutôt que de laisser les choses se faire et s'installer tranquillement entre vous. Soit, elle s'est persuadée que tu étais incapable du moindre sentiment. Mais ton comportement avec elle ne lui a donc pas mis la puce à l'oreille ? Tu peines à comprendre comment c'est possible alors que tu étais si tendre et si câlin avec elle. Que tu t'es montré attentif et attentionné tout le temps que ça a duré entre vous. Forcément, tu en dis trop à ton goût. Alors dans la foulée tu lui dis ce que tu penses de ce qu'elle est encore en train de te faire et tu lui ordonnes de partir. Une fois de plus. Avant de la fuir. Tu veux croire que ça suffira à lui faire entendre raison. Qu'elle acceptera de simplement s'en aller sans demander son reste.

Mais déjà, tu entends sa voix derrière la porte. Tu soupires et pivotes pour poser tes fesses contre le marbre. Les bras croisés sur le torse. Et les mâchoires trop serrées pour que tu sois en mesure de souffler le moindre mot, la moindre réponse. Alors elle reprend la parole. Apparemment bien décidée à te faire entendre raison. Et tu n'arrives pas encore à savoir si ça fonctionne vraiment sur toi ou pas du tout. Tu ne sais pas du tout quoi en penser. T'es forcément tenté de la croire. Et en même temps, la peur de ressentir cette peine de nouveau, te fait peur. Et c'est bien la première fois de ta vie que tu prends ainsi peur. Tu détestes ça. Tu laisses finalement le silence s'installer et s'éterniser. Tu soupires encore une fois. Tu prends le temps de réfléchir. Longtemps. Tu pèses le pour et le contre. Tu tournes dans ton propre cerveau. Tu prends le temps parce que tu n'as pas le droit de te précipiter. Par respect pour toi même surtout. Et puis tu ouvres la porte. Pour la trouver assise au bord de ton lit, en larmes. Tu prends sur toi pour ne pas la rejoindre et la prendre dans tes bras. Ce serait trop simple. Et tu capitulerais beaucoup trop vite. Reste. C'est le seul mot auquel elle a droit avant que tu ne refermes la porte à clé. Pour, quelques secondes plus tard, t'enfermer dans la cabine de douche. Où tu laisses longtemps l'eau couler sur ton corps. Le temps pour toi de réfléchir encore à tout ça et de savoir ce que tu vas faire. Quand tu quittes enfin la salle de bain, vêtu uniquement d'un pantalon de jogging, tu ne sais toujours pas ce que tu vas faire. Alors tu restes là à la regarder, encore un moment. C'est mon côté du lit. Et j'ai vraiment besoin de dormir. Soit, ce n'est sans doute pas vraiment ce à quoi elle s'attendait. Et toi non plus à vrai dire.
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Dim 17 Mai - 18:13


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◊ ◊ ◊

Tu ne sais pas comment t'y prendre, tu ne sais pas comment lui faire comprendre à quel point tu es désolée, à quel point tu t'en veux. Tu te détestes d'avoir fait ça. Tu te détestes de lui avoir fait de la peine. Tu ne sais toujours pas ce qui t'a pris quand tu t'es lancée dans de telles accusations. Et t'aimerais pouvoir faire marche arrière. Mais le mal est fait et il faut que tu le répares. Tu ne peux rien dire pour ta défense, les yeux baissés, tu hoches la tête. Il a raison, le mot est faible. T'as tout foutu en l'air, t'as tout gâché Mia. Et si Robin décide qu'il ne veut plus jamais te voir, tu t'en voudras toute ta vie. Ce serait pour toi la pire des sentences. Et malheureusement tu t'attends à ce que ça se passe comme ça. Tu ne l'as vu qu'une seule fois aussi tendu, le jour où tu as merdé, comme tu dis. Tu vois les muscles de son corps se tendre, ses poings se serrer. Tu aimerais tant pouvoir l'aider à se détendre comme tu as pu le faire ce soir là, quand il est rentré d'une dure journée de travail. Mais tu ne fais aucun geste vers lui, tu ne veux pas briser le contact pour de bon. Car si tu essayes de le toucher, il va se braquer et il va te dire de partir. Alors tu restes là, plantée devant lui, les épaules affaissées, la mine déconfite. Tu entrevois une petite lueur d'espoir, tu penses avoir compris qu'il tenait à toi, mais tu n'en es pas sûre. Tu te serais donc trompée depuis tout ce temps. L'homme dont tu es tombée amoureuse, c'est lui le vrai Robin.

Alors tu ne veux pas perdre cette chance de pouvoir réessayer de construire quelque chose de beau. Si tu ne t'étais pas montée la tête toute seule, tout irait pour le mieux. Tout serait parfait. Alors glisses quelques mots derrière la porte. Tu préférerais lui dire à quel point tu t'en veux en face, pouvoir le regarder dans les yeux, qu'il puisse y lire ta sincérité. Mais tu te contentes de parler à travers la porte. Tant pis, c'est mieux que rien. Triste, fatiguée, à bout de force, tu te laisses tomber sur son lit pour pleurer silencieusement. Tu ne sais pas comment tu pourrais te remettre de ça s'il refuse de te pardonner. Tu serais l'unique fautive de ton malheur. Au fond, ce serait le juste retour des choses. Mais tu n'es vraiment pas sûre de pouvoir vivre avec. Tu le sais maintenant. Robin est l'homme de ta vie. C'est une évidence. Alors tu ne veux pas t'imaginer faire ta vie avec un autre homme, tu ne veux pas t'imaginer tomber amoureuse d'un autre. Parce que pour toi c'est tout simplement impossible. Quand tu entends la porte s'ouvrir, tu lèves rapidement la tête pour le regarder. Tes yeux pleins de larmes se posent sur son beau visage aux traits tendus. Tu as envie de te lever et de te jeter dans ses bras, mais tu n'en fais rien, parce qu'il te repousserait et que ça te ferait trop de mal. La surprise se lit sur ton visage. Ce simple mot fait s'accélérer les battements de ton cœur. Tu pousses un long soupir de soulagement. Tu sens comme un poids quitter tes épaules, ta poitrine. Tu n'as pas le temps de le remercier ou de lui dire quoi que ce soit, Robin disparait déjà dans la salle de bain.

Tu restes assise sur le bord du lit. Tu ne sais pas ce que tu dois faire. Tu ne sais pas s'il veut que tu restes dans la maison ou dans sa chambre. Toi t'as pas envie de sortir. Tu veux être avec lui. Tu veux sentir sa présence qui t'a tellement manquée ces derniers jours. Ton cœur s'emplit d'une joie débordante. Mais tu sais que tout n'est pas réglé. Robin a l'air encore en colère contre toi, il a toujours ce regard méfiant. Il va falloir t'armer de patience et lui laisser le temps de te pardonner. Tu vas te battre pour que ça redevienne comme avant, que ça devienne même mieux encore. Parce que tu sais que ça peut l'être. Tu sais que maintenant que tu n'auras plus de doutes, tu vas pouvoir t'épanouir dans cette relation. T'es impatiente qu'il sorte de la salle de bain. Et quand la porte s'ouvre une nouvelle fois, un sourire très discret étire tes lèvres. Tu relèves la tête vers lui, prête à discuter s'il le veut, prête à venir te lover contre lui. Tu veux faire ce qu'il faut, tu ne veux pas prendre le risque de tout gâcher à nouveau. Mais ton sourire s'efface et l'incompréhension se lit dans ton regard. Tu regardes le lit et tu te lèves rapidement.   « Oh oui. Pardon. » souffles-tu tout en t'écartant pour lui laisser la place d'aller se coucher. Tu te mords la lèvres, hésitante. Tu ne sais pas si ça serait approprié et bien vu de lui demander de dormir avec lui. Mais tu n'as pas envie d'aller seule dans ta chambre. Plus maintenant. « Robin, ça te dérange si je reste dormir avec toi ? » Que tu lui demandes d'une toute petite voix, les mains jointes alors que tu es debout au pied du lit.

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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
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Dim 17 Mai - 20:01
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ft @Mia Murphy


Tu ne sais plus vraiment où t'en es et tu ne peux pas vraiment dire que les choses sont simples. C'est même tout le contraire, t'es de plus en plus perdu et tu ne trouves pas qu'elle fait quoi que ce soit pour t'aider. Plus elle parle et plus t'es perdu. Elle affirme qu'elle est amoureuse de toi mais ça te surprend encore et tu peines toujours autant à y croire. Parce que ça semble être trop beau pour être vrai pour le coup. Tu n'imagines pas que Mia puisse réellement éprouver d'aussi forts sentiments pour toi. T'es un monstre, comme elle te l'a si bien dit. Et maintenant tu ne peux que penser qu'elle a menti quand elle a fait mine d'accepter la vérité sur toi. Tu aurais du t'en douter que ce n'était pas si normal que ça une gamine toute innocente qui accepte sans trop se faire prier, l'idée que tu sois un gros trafiquant. Et heureusement qu'elle ne connait pas encore tous les secrets et tous les détails dans lesquels tu es plongé jusqu'au cou. Avec ça, aucun doute qu'elle aurait disparu pour de bon et n'aurait jamais plus fait le moindre pas dans ta direction. Alors tout naturellement tu continues de te méfier d'elle. Tu ne vois pas bien comment il pourrait en être autrement. Tu ne peux quand même pas lui offrir de nouveau ta pleine confiance. Juste parce qu'elle te dit haut, fort et clairement qu'elle t'aime. Elle peut bien dire ça juste pour t'embobiner une fois de plus. Mais à quoi bon ce coup ci ? Tu ne vois pas bien de raison pour laquelle elle le ferait. Mais tu ne voyais pas non plus la première fois. Et maintenant t'es juste en train de te torturer l'esprit parce que tu te demandes si tu dois ou non la croire.

Et bien sûr que t'as envie de lui offrir au moins le bénéfice du doute. Justement parce que t'es sacrément attaché à elle. Et parce que si elle est vraiment amoureuse de toi, tu ne peux pas te permettre de laisser passer cette chance là que vous avez. Et qui ne se re-présentera pas à vous de sitôt si vous décidez de ne pas vous y arrêter pour garder le tout. Et tenter de créer quelque chose de vrai. Quelque chose de beau. Tu ne sais pas si tu mérites vraiment ça. Mais tu sais au moins que tu n'as pas envie de passer à côté non plus. En attendant de vraiment savoir quoi faire et quoi dire, tu prends le temps de te doucher. De te relaxer autant que possible sous l'eau chaude qui coule sur ton corps. Mais t'es de nouveau tendu aussitôt que tu rouvres la porte et reposes les yeux sur elle. Tu n'es clairement pas prêt de ne plus être à ce point tendu, c'est évident. Tu restes immobile et silencieux un petit moment, avant de prendre la parole. Non pas pour avoir des mots gentils ou doux. Mais pour lui faire remarquer qu'elle est de ton côté du lit et que tu aimerais pouvoir te coucher. Tu manques clairement de sommeil. Trop pour pouvoir vraiment entretenir une conversation aussi profonde avec elle. Ce n'est pas le bon moment pour prendre de vraies décisions, t'en es bien conscient. Assez pour ne pas prendre des risques. Ce qui te rassure un peu, c'est qu'elle semble être aussi perdue que toi. Elle hésite et ne sait que faire. T'es dans la même position. Un peu gêné, un peu incertain. La seule différence, c'est que ça ne se voit pas autant qu'elle. Elle est clairement mal à l'aise. Alors que toi, tu ne te fais pas prier pour tirer les rideaux et ainsi plonger de nouveau la chambre dans le noir.

T'es en train de rejoindre ton lit quand elle reprend la parole pour te demander l'autorisation de rester avec toi. Tu hésites, bien sûr. Mais il te suffit de poser le regard sur son visage pour capituler. Et tu hoches négativement la tête, pour lui confirmer que ça ne te dérange pas. C'est ton corps qui se charge ainsi de lui répondre parce que ton esprit, de son côté, n'est pas tout à fait pour. Il est encore trop braqué suite à vos échanges houleux. Et ton coeur, quant à lui, est encore blessé et craintif. Tu n'attends pas plus et tu t'engouffres sous ton épaisse couverture. Allongé sur le ventre et la tête tournée de sorte à ne pas avoir la jolie Mia qui prend place à tes côtés, sous les yeux. Tu restes ainsi de longues minutes. Mais tu finis par capituler un peu lorsque tu tournes la tête de l'autre côté pour la regarder. En silence et sans amorcer le moindre geste dans sa direction. Tu ne veux pas t'emballer une fois de plus. Et en même temps, tu veux profiter de l'avoir sous les yeux parce que tu ne sais pas combien de temps ça durera cette fois ci. Elle ne sera peut-être plus à tes côtés quand tu te réveilleras. En temps normal, ça t'aurait sans doute empêché de trouver le sommeil. Mais t'es bien trop épuisé pour ça alors tu fermes les yeux et te laisses sombrer.
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