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oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

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Tu atteins l’extase, une nouvelle fois grâce à son toucher expert. Tu ne peux pas prétendre être aussi efficace que lui, mais tu veilles à ce que tes caresses lui plaisent. Tu fais tout pour, tu es à l’écoute, dès qu’il grogne un peu plus, dès qu’il soupire plus intensément tu prends note. Et tu reproduis les mouvements ou le geste qui lui font cet effet. C’est comme ça que tu remarques qu’il apprécie quand tu resserres tes doigts un peu plus fermement autour de lui. Il te fait remarquer aussi qu’il aime tes petites caresses circulaires de ton pouce sur son gland. Tu essayes d’imprimer tout ça dans ta mémoire. Pour les garder, pour t’en souvenir et les réappliquer les prochaines fois. Parce que oui, il y en aura d’autres. Tu espères qu’il y en aura même beaucoup d’autres. Et tu ne doutes pas vraiment que ça soit le cas, vous allez l’air assez insatiables tous les deux. La preuve, il a craqué, il avait pourtant dit que vous n’auriez aucun rapport ensemble. Alors oui, il a précisé aussi que ce genre de caresses n’était pas réellement un rapport sexuel. Mais toi, tu es certaine qu’au départ il ne pensait pas s’autoriser ce genre de petits écarts. C’est grâce à ton comportement, grâce à ton petit jeu de séduction. Et tu n’es pas peu fière de toi d’avoir réussi à le faire craquer. Fière et surtout satisfaite. Parce qu’enfin tu peux ressentir à nouveau le plaisir qu’apporte l’orgasme. Ton corps qui devient léger, tes muscles qui se tendent pour finir par se détendre complètement. Le cœur qui bat à cent à l’heure.

Tu entoures son cou de tes bras tremblants quand tu sens qu’il est totalement en extase lui aussi. C’était un moment magique. Tu te dis ça à chaque fois que vous partagez une étreinte intime, mais c’est vrai. Cette jouissance presque au même moment, ce désir si intense, si bestial presque. Tu as adoré ressentir tout ça. Et tu adores être dans l’état que tu es actuellement. Détendue, tremblante, faible, mais tellement bien. Et tu sens encore plus d’humeur câline, tendre. Tu recouvres son beau visage de tendre baisers et tu souris toi aussi, encore plus quand tu vois son beau sourire. Tu ne peux que te faire la remarque qu’il est incroyablement beau. Et d’ailleurs tu cesses de l’embrasser pour pouvoir l’admirer et caresser sa joue, gratter un peu sa barbe parfaitement taillée. Il est parfait Robin. Tu ne cesses de te le répéter. Et c’est en l’observant silencieusement que t’as envie de lui dire à quel point tu tiens à lui. C’en est presque douloureux en fait, parce que tu sens qu’il a pris une place énorme dans ton cœur. Jamais personne ne t’avait fait ressentir ça. Et c’est malgré toi que tu exprimes ton amour pour lui. Parce que tu sais qu’il ne te répondra pas les mêmes mots que toi. Tu sais qu’il ne peut pas t’aimer comme toi tu l’aimes. Oui, il s’est attaché à toi, il te l’a dit. Mais toi c’est pas juste de l’attachement, c’est de l’amour, t’en es certaine. Alors t’es un peu gênée. Tu caches vite ton visage dans son cou en espérant qu’il ne t’ait pas entendue, mais tu as peu d’espoir.

Mais tu fermes les yeux et tu fronces les sourcils en poussant un petit grognement quand tu l’entends te taquiner. Tu secoues la tête contre son cou.   « Ca m’a échappé… » que tu t’excuses presque. Tu n’as pas envie non plus qu’il te sente trop attachée, qu’il ne sente pas étouffer par toi, par l’amour que tu lui portes. Tout ça c’est tellement nouveau pour toi que tu ne sais pas vraiment comment tu dois te comporter. Surtout avec lui qui ne croit pas en l’amour. Tu espères juste que tu n’as pas fait une erreur de lui avouer que tu l’aimes… Tu frissonnes légèrement quand tu sens sa main glisser jusque sur ta hanche. Tu frottes le bout de ton nez contre son cou avec tendresse. Et un petit sourire apparait sur ton visage encore bien rose. Tu acquiesces et tu finis par relever la tête pour le regarder à nouveau. Le beau Robin. « Oui… » que tu souffles d’une petite voix. Pour l’instant en tout cas, parce que tu sais que tant que tu seras à ses côtés tu auras toujours envie de lui, envie de plus. « J’adore quand tu me caresses comme ça… » que tu avoues presque honteuse. Tes joues s’empourprent légèrement et tu te mords la lèvre inférieure. « Et j’ai adoré te caresser… » Mais le plus important pour toi, c’est de savoir ce que lui en a pensé, tu attends son retour, tu attends qu’il te dise ce qui a été ce qui reste à améliorer. Alors tu lui demandes, d’une toute petite voix, toujours assez gênée d’en parler alors qu’il y a quelques secondes tu gémissais son prénom. « Est-ce que ça t’a plu ? » Tu penches légèrement la tête sur le côté, tu sais qu’il sera sincère avec toi, s’il y a des choses à améliorer, et tu penses qu’il y en a, ça ne peut pas être parfait alors que c’était la première fois que tu masturbais un homme, il te le dira.

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Tu fronces les sourcils quand tu l’entends grogner et qu’il te demande de ne pas t’excuser, ou plutôt qu’il te l’ordonne. Tu relèves la tête, l’air très sérieux et un brin gênée. « Ca ne te dérange pas ? Que je te dise que je t’aime ? » Tu préfères le lui demander parce que tu ne sais pas toi, tu ne sais pas s’il préfère que tu le dises –il semblerait que ça soit le cas- ou si à la longue ça risque de l’ennuyer. Tu es un peu perdue avec tout ça, parce que tu sais que lui, il ne dévoile pas trop ses sentiments et qu’il n’a même jamais aimé une femme. « Je ne regrette pas, parce que je le pense, mais je sais que toi, tu ne crois pas trop en l’amour alors j’ai pas envie de t’ennuyer avec mes sentiments… » que tu avoues toujours avec un air très sérieux. Tu sens que c’est important que tu lui en parles. Tu as envie d’être transparente avec lui –autant que l’est ton maillot de bain, mais t’en as pas encore conscience- tu veux tout lui dire, parce que tu lui fais une confiance aveugle et tu veux que lui aussi ait confiance en toi. Même si pour ça, il va falloir patienter un peu. Et tu reperds ton visage dans son cou que tu humes alors que tu continues de te détendre  et que tu descends petit à petit de ton nuage. Tu as plus de facilité de parler de tes sentiments que du sexe par exemple, contrairement à Robin, tu t’en doutes bien. Mais tu ressens quand même l’envie de lui dire que tu as aimé ça, bien que ça se voyait et que ça s’entendait très clairement. Encore une fois, tu veux te sentir libre et assez à l’aise pour lui parler d’absolument tout.

Mais quand il te répond avec son petit air taquin, tu fronces un peu les sourcils. Tu ne comprends pas tout de suite ce qu’il entend par là. Il te faut réfléchir un peu pour enfin comprendre qu’il te parle de masturbation. Tu ne t’es jamais touchée, jamais, absolument jamais. Tu voulais vraiment te préserver entièrement pour l’homme de ta vie. C’est très naïf, tu t’en rends compte maintenant. Mais d’un côté tu ne regrettes pas, parce que ça t’a permis de découvrir le plaisir des caresses intimes avec Robin. Mais quand tu comprends enfin tes joues deviennent encore plus rouges et tu ris doucement, nerveusement. « Je… Je sais pas… Pourquoi pas… » Et tu détournes le regard parce que t’es vraiment trop gênée de sous-entendre que tu pourrais t’adonner à des caresses intimes en solitaire. Tu as vraiment beaucoup de travail avant de te sentir totalement à l’aise pour parler ouvertement de sexe même avec Robin… Et ton visage se détend pour retrouver un joli sourire sincère et vraiment heureux. Tu es heureuse de savoir que ça lui a plu, qu’il a aimé ça et qu’il aime vos étreintes érotiques. « J’ai envie de tout apprendre pour savoir faire ce qu’il faut pour te faire du bien. » que tu avoues en te mordillant nerveusement la lèvre inférieure. Et tu soupires d’aise quand il vient t’embrasser. Il pourrait t’embrasser des heures et des heures que ça te ferait toujours le même effet. Tu hoches doucement la tête quand il te propose de sortir de la piscine pour aller déguster votre délicieux pique-nique. Ta plus grande faim, la vraie, a maintenant été rassasiée. Pour le moment.

Tu souris quand tu te retrouves attirée en dehors de la piscine, tu gardes tes bras autour de son cou, tu caresses sa nuque du bout des doigts. Tu ris doucement quand il remet en place ton haut de maillot de bain, t’avais carrément oublié que tu avais un sein à l’air. Et quand il te fait remarquer que ton maillot est entièrement transparent, tu baisses la tête pour le constater de tes propres yeux et tu rougis en riant nerveusement. Tu secoues vivement la tête. « Je te jure que non ! Sinon je ne l’aurais pas mis ! » Parce que tu as l’impression de te retrouver toute nue là. Et même si vous avez déjà fait l’amour, même si vos corps se sont déjà retrouvés nus l’un contre l’autre, l’un dans l’autre, tu es gênée qu’il puisse te voir nue. Tu frémis un peu quand tu te retrouves dehors, tu sens le vent caresser ta peau nue et mouillée. Et tu relèves la tête en la tournant légèrement pour regarder Robin derrière toi. « Merci. J’ai beaucoup de chance que tu sois aux petits soins avec moi. » Tu te tournes et tu te hisses sur la pointe des pieds pour passer tes bras autour de son cou à nouveau et venir l’embrasser tendrement. « J’ai énormément de chance oui… » que tu souffles avec un sourire radieux. Tu frottes légèrement la serviette sur tes bras et tes épaules, puis sur ton ventre et tes jambes avant d’aller récupérer la glacière dans laquelle tu as mis vos préparations. Tu t’assieds sur ta serviette, en tailleur et tu commences à servir une assiette pour Robin, que tu lui tends, puis une pour toi. « Je suis sûre que la salade de pâtes sera délicieuse grâce à la cuisson parfaite de mes pâtes. » que tu lances d’un ton taquin.

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Tu ne peux même pas exprimer le soulagement et le bonheur que tu ressens quand il te dit d’oublier ce qu’il t’a dit le premier jour. Mais ces émotions se voient sur ton visage et sur le joli sourire qui l’illumine. Ca veut donc dire qu’il n’est plus aussi catégorique sur le fait qu’il ne peut pas aimer quelqu’un, qu’il ne croit pas en l’amour. Peut-être que finalement tu as réussi à le faire changer d’avis. Ce serait quand même incroyable. Mais tu retiens que tu peux lui parler de tes sentiments sans en avoir honte, et t’en es bien contente. Même si tu ne vas pas lui dire que tu l’aimes toutes les deux secondes, ça finirait par perdre son charme. En revanche, il faudrait que t’apprennes à te détendre et à être plus à l’aise pour parler du sexe avec lui. Pour exprimer tes envies, bien que aujourd’hui tu as quand même été assez claire. Mais ça te gêne toujours un peu d’en parler. Et tu ris doucement quand les dents de Robin malmènent tendrement l’une de tes joues. C’est vrai qu’un jour tu seras plus à l’aise avec tout ça et que tu rougiras moins, mais t’es persuadée que tu continueras de rougir, parce que Robin te fait beaucoup trop d’effet. « Tu trouveras toujours un moyen de me faire rougir, je te fais confiance. » que tu réponds en souriant mais très sérieusement, parce qu’il trouvera toujours un moyen de t’intimider en quelques sortes, que ce soit avec ses regards, avec ses paroles ou avec ses gestes. Et qu’il fait naitre dans ton esprit bien trop d’idées salaces les unes que les autres… Tu réponds à son baiser avec la même douceur et la même tendresse que lui. Tu as hâte de pouvoir tout apprendre, tout connaitre de son corps et du tien d’ailleurs, de ce que tu peux faire pour que vous preniez beaucoup de plaisir ensemble, même si c’est déjà le cas…

Tu fais une petite moue boudeuse quand il te taquine au sujet de ton maillot de bain et de tes petits jeux de provocations auxquels tu t’es amusée une bonne partie de la matinée. « Mais faut que tu me croies parce que c’est vrai ! » que tu protestes en plissant le nez. Et tu secoues la tête en grognant d’un air boudeur. « Et puis je suis pas une provocatrice d’abord… C’est toi qui m’y as forcée… » Tu te défends, parce que oui, tu n’as pas eu le choix, c’était le seul moyen pour qu’il craque et qu’il se laisser à quelques étreintes érotiques. Et tu n’hésiterais pas une seule seconde à recommencer parce que ça en valait clairement la peine. Et puis c’était quand même très agréable de le voir presque rugir de désir pour toi. « Je suis très sage moi. Ce n’est pas de ma faute si tu me rends comme ça… » que tu continues en lui lançant des petits regards taquins et amusés. Mais c’est vrai, avant de le connaitre, avant de le désirer, jamais tu n’aurais pensé faire ce genre de choses, te dandiner en maillot de bain sous le regard affamé d’un homme, ou encore exprimer clairement ton envie de lui. Robin te fait perdre la tête, maintenant que tu as goûté à ses caresses, à ses baisers et à ses coups de reins, tu as du mal à penser à autre chose quand tu es près de lui…

Mais pour le moment, vous êtes rassasiés et vous retrouvez très naturellement votre douceur et votre tendresse l’un envers l’autre. Tu adores ça aussi. C’est différent mais c’est autant agréable. Il s’occupe bien de toi, il a tout un tas de petites attentions pour toi qui prouvent bien qu’il se soucie de ton bien-être. Tout comme toi tu veux qu’il se sente bien, tu veux lui faire sentir que tu es bien avec lui. Et c’est pour ça que t’as toujours envie de contact, que tu cherches toujours à te retrouver près de lui, dans ses bras. Vous échangez un énième baiser, toujours aussi doux et enfin vous pouvez l’entamer ce fameux pique-nique. Tu retrouves ton humeur taquine et il te répond du tac au tac. Tu aimes ça aussi. Ca prouve à quel point vous êtes complices. Et c’est ça le plus important au fond, c’est que vous vous sentiez assez bien ensemble pour vous taquiner gentiment. Tu le fixes quand il goûte la salade de pâtes. Tu as presque l’impression de participer à une émission de concours culinaire. Tu lèves les yeux au ciel et tu grognes. « Mais ! C’est pas gentil de te moquer de moi ! Si les pâtes n’étaient pas bien cuites, ça serait mauvais ! » que tu protestes toujours avec ta petite moue boudeuse. Tu sais qu’il exagère, tu sais qu’il te taquine et ça t’amuse, t’en ris, parce que tu sais faire preuve d’autodérision, tu sais que cuire des pâtes c’est pas sorcier. « Tu te moques, mais peut-être qu’un jour ce sera le cas hein, l’élève peut dépasser le maitre…» que tu rétorques en levant les épaules d’un air nonchalant. Tu manges une bouchée et toi tu trouves ça très bon, même si tout le mérite revient à Robin bien sûr. « Tu as envie de faire quoi après manger ? » Vous pouvez très bien rester allongés sur vos serviettes à discuter de tout et de rien ou faire tout autre chose, toi, tu veux juste que cette journée ne se termine jamais.

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La tension sexuelle entre vous deux s’est apaisée. Vous êtes à présent détendus, et tendres. Et vous enchainez les différents sujets de conversation. Vous retrouvez vos petits jeux de taquinerie habituels, votre complicité. Et tu es soulagée de voir qu’elle reste intacte malgré tout ce qui s’est passé. Malgré le fait que tout ait failli partir en fumée parce que tu as eu peur et que tu as préféré fuir plutôt que de lui parler en toute honnêteté. Tu te fais la promesse que ça n’arrivera plus jamais. Et la preuve, tu es là à lui dire que tu l’aimes, à lui dire que tu veux tout apprendre de lui, de son corps, de ce qu’il aime, de ce qui l’excite. Et tu veux aussi qu’il sache tout de toi. En l’espace de quelques semaines il a pris une place très importante dans ta vie et surtout dans ton cœur. En aucun cas tu veux qu’il en sorte, jamais. Et c’est presque parfait entre vous, il y a toujours cette petite méfiance de sa part et c’est bien normal. Tu ne peux pas lui demander de te faire à nouveau pleinement confiance. Pas tout de suite. C’est toi qui dois lui prouver qu’il n’a plus rien à craindre, que tu ne referas pas les mêmes erreurs. Tu lui avoues plus ou moins que tu as bien été obligée de jouer les provocatrices pour le faire craquer. Mais tu arbores ta bouille d’ange et de petite innocence pour répondre à sa question. « Oui, parce que je crois que je suis en train de devenir une Robin addict. » que tu réponds en riant doucement. Mais c’est vrai, une nuit dans ses bras et te voilà limite droguée.

Et alors que vous commencez à déjeuner sur vos serviettes, au bord de la piscine, vous vous relancez dans ce fameux débat de tes talents culinaires. Bien sûr tu exagères quand tu prétends pouvoir un jour faire mieux que lui, tu n’en as pas la prétention, et tu sais très bien que c’est impossible. Tu as de trop grosses lacunes en cuisine pour pouvoir un jour espérer ne serait-ce que l’égaler. Tu lui adresses un joli sourire quand il complimente tes pâtes, pâtes que tu as juste cuites en fait. « Merci. » Quand il te soumet l’idée d’un jour te faire faire le tour de ses restaurants tu ne peux qu’acquiescer. Tu meurs d’envie de voir où il travaille, de voir où et avec qui il passe ses journées. Pas dans le but de l’espionner. Pas du tout. Dans le but de te sentir encore plus proche de lui, d’en savoir toujours plus sur lui. Et de voir aussi comment les autres le voient et comment il se comporte avec les autres. Parce que tu as un peu l’impression de vivre en autarcie avec lui. Vous êtes toujours à la maison, et tu ne t’en plains pas. Vous prenez le temps de vous connaitre et de vous découvrir et toi tu es bien avec lui. Que ce soit ici ou ailleurs. Et au moins, l’intérêt de n’être qu’avec lui c’est que tu n’as pas à le partager avec d’autre et que tu n’as pas à te retenir de le toucher et de l’embrasser quand l’envie te dit, c’est-à-dire presque tout le temps. « Oui, ce serait une super idée, j’adorerais ! Je n’ai jamais mis les pieds dans un grand restaurant. » Parce que tes parents n’ont jamais eu les moyens de vous y emmener, alors t’es déjà aller dans des dinner, des fast foods, mais jamais dans des restaurants aussi luxueux que ceux que possède Robin.

Tu esquisses un petit sourire alors que tu termines ta bouchée de pâtes. Tu aimes sa proposition et le planning de cette petite après-midi en amoureux. Parce que c’est comme tu te vois avec Robin. Même si pour le moment tu es la seule des deux à être amoureuse. « C’est parfait… Mais je te préviens, mon joli petit corps risque de ne pas être rassasié très longtemps… » que tu lances sur le ton de la plaisanterie en reprenant ses mots exacts. Mais ce n’est pas totalement faux, tu sais qu’en étant allongée près de lui ou dans ses bras, tu vas finir par ressentir ce même désir qui t’a animée une bonne partie de la matinée. « Et si tu veux, ce soir on pourra se regarder un film ? Promis, pas un film d’amour !» que tu t’empresses d’ajouter en levant la main droite pour illustrer ta promesse. Tu le regardes s’allonger sur le dos, tu observes ses muscles parfaits rouler sous la peau de son dos parfait. T’en oublies même la fourchette pleine de pâtes que tu tiens au-dessus de ton assiette. Tu n’as soudain plus très faim. Tu termines quand même ton assiette de salade de pâtes et tu t’approches de lui. Couchée sur le flan, tu fais courir tes doigts fins le long de sa colonne vertébrale. Tu montes et tu descends en prenant un air pensif. Accoudée sur ta serviette. Tu te mordilles la lèvre, hésitante. « Est-ce que c’est normal qu’à chaque fois que je te regarde, ou du moins la plupart du temps, j’ai envie de te toucher ? Et je repense à la nuit qu’on a passé ensemble ? » que tu demandes avec toute ton innocence. Tu t’interroges vraiment, parce que tu ne pensais pas que ça t’obséderait à ce point-là.

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Robinsexuelle. Voilà un terme que tu trouves très intéressant et très bien trouvé. Tu ris doucement en hochant la tête. « Robinsexuelle, ça sonne bien je trouve. » Malheureusement tu aimerais pouvoir dire que lui est miasexuel mais tu sais qu’il a connu bien d’autres femmes avant toi, et tu te demandes toujours si tu es la seule qu’il fréquente actuellement. Et s’il en a vues d’autres pendant les quelques jours que tu as passés à l’hôtel. Tu pourrais juste lui poser la question, il te répondrait sincèrement. Ce serait même le mieux à faire. Mais tu n'as pas envie de tout gâcher, vous passez un moment parfait, après une étreinte parfaitement exquise. Tu ne veux pas tout foutre en l’air à cause de quelques inquiétudes. Mais tu les lui poseras ces questions, parce qu’il le faut. Il ne faut pas que tu fasses la même erreur que l'autre fois, que tu taises tes peurs et que tu te montes la tête toute seule. Tu lui poseras tes questions, mais pas maintenant. Là tu veux juste profiter du soleil, du pique-nique que vous avez pris plaisir à préparer ensemble et de lui. C’est tout. Tu l’écoutes te parler de ses restaurants, parce que tu as vraiment envie qu'il te fasse entrer dans son monde. Tu hoches la tête. « Ah ça, je connais un peu plus. Mais tu en as combien en tout ? » T’es toujours impressionnée de savoir qu’il a autant de personnes qui travaillent pour lui. Tu ne sais vraiment pas comment il fait pour gérer autant de monde. Ça doit être une pression énorme et tu comprends pourquoi il peut être tendu quand il rentre le soir. Sans parler de ses autres affaires dont il t’a vaguement parlées et auxquelles tu ne comprends pas grand-chose.

A nouveau tu exprimes ton désir toujours présent de lui. Tu lui avoues que tu risques de finir par avoir à nouveau envie de lui si vous restez toute l’après midi collés l’un à l'autre. Et encore une fois, il te fait monter le rose aux joues. Tu caches tes yeux de tes mains, l’air honteux alors qu’il s’amuse à te taquiner. Mais ton petit sourire témoigne de ton amusement. « Mais je ne sais pas ! Tu m’as rendue accro je t’ai dit. » Tu l’admets, de toute façon ça ne sert à rien d’essayer de le cacher, ça se voit. Ça se voit à ta façon de le regarder, de le dévorer du regard. Ça se voit parce que tu cherches toujours le contact physique, les baisers, les caresses. Tu te demandes même si c’est normal au fond, parce que c’est la première fois que tu vis une chose pareille. Mais Robin n’a pas l’air plus choqué que ça, tu imagines qu’il doit se sentir flatté, à sa place tu le serais s’il te disait qu’il ne peut pas rester sagement près de toi trop longtemps sans que l’envie d’aller plus loin ne le frappe de plein fouet. Tu ne sais pas comment va se terminer cette après midi, tu ne sais pas si tu vas réussir à rester sage. Ça dépendra sûrement beaucoup de lui aussi, parce que, à être trop parfait comme il l’est, on ne peut pas t’en vouloir d’avoir envie de te perdre dans une étreinte brûlante.

Et alors que l’après midi ne fait que commencer tu parles déjà du programme de la soirée. Vous n’avez pas encore eu l’occasion de profiter de la salle de cinéma ensemble. Tu sais que vous avez des goûts assez différents en matière de cinéma. Et tu lui promets même de ne pas lui demander de regarder un film romantique. Mais à ta grande surprise il n’est pas contre, enfin pas totalement. Tu hausses les épaules en levant les yeux au ciel. « Mais pour toi tous les films d’amour sont gnangnan non ? » que tu demandes sur le ton de la taquinerie. Vous aurez bien le temps d’y réfléchir et au pire vous choisirez une toute autre catégorie, tu n’y vois aucune objection. Et enfin tu lui fais part d’une de tes interrogations. Et il te rassure sur le champ. Un joli sourire étire tes lèvres. Et tu ne peux qu’acquiescer. « Oui ça je confirme. C’est le moins qu’on puisse dire. » Parce que tu le trouves tout simplement parfait. Et tu laisses tes doigts toujours courir sur son dos, tu souris en le sentant frissonner. Et ton cœur s’emballe un peu quand il te fait ce merveilleux compliment. Tu sais qu’il ne te dit pas ça juste pour te faire plaisir. Ce n'est pas son genre. Tu rougis un peu en baissant les yeux. Et tu poses ta main sur la sienne quand il vient caresser ta joue. « Et moi je te trouve parfait. » Tu te penches, poses une main sur sa joue et déposes un doux baiser sur ses lèvres. Tu viens ensuite t’allonger contre lui, dos à lui, attirant son bras autour de toi et caressant le dos de sa main du bout de tes doigts.

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