all alone

oublie le prince charmant, va pour le loup ! Le loup il te voit mieux, il t’entend mieux et surtout, il te mangera mieux.

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Tu ris doucement et tu secoues la tête en plissant le nez, petite grimace qui laisse bien comprendre que tu n’as aucunement l’envie de te faire tatouer ça sur le corps. Mais tu ripostes toujours avec ton air taquin. « OK, mais en échange tu te fais tatouer ma tête. » Que tu rétorques en prenant un air faussement sérieux et en haussant les épaules d’un air nonchalant. Autant tu trouves les tatouages très jolis, autant tu ne serais pas contre l’idée de t’en faire faire un petit, assez discret et fin, autant jamais tu n’accepterai de te faire tatouer le prénom ou le visage de quelqu’un. Tu n’as jamais trop compris les personnes qui se font tatouer le prénom de la personne qu’elles aiment. Parce que rien n’est gravé dans le marbre, rien ne dit que la relation va durer éternellement, alors que le tatouage lui il sera toujours là. Et il y a tellement de meilleures façons de prouver son amour… Mais ça, ce n’est que ton opinion. Et après cette petite plaisanterie, Robin t’énumères les différents restaurants dont il est à la tête. Tu ne caches pas ta surprise et surtout ton admiration. « Wow ! C’est impressionnant… Je ne savais pas que tu en avais autant. Tu peux être très fier de toi de réussir à gérer autant d’établissements. » Tu es facilement impressionnable c’est vrai, mais là, n’importe qui aurait eu la même réaction que toi, c’est vraiment incroyable le travail qu’il fait. « Maintenant que je sais ça, je vais être obligée de te faire plein de petits massages quand tu rentreras le soir… » Que tu souffles avec un petit sourire. Parce que malgré tout son travail, il continue de préparer à manger pour vous, il garde de l’énergie pour toi. Tu réalises à quel point tu es chanceuse de l’avoir.

Et parce que c’est devenu l’un de vos sujets de conversation préféré, vous vous retrouvez à parler de sexe. Parce que tu lui avoues que tu ne resteras pas sage bien longtemps en restant près de lui. Honteuse tu te caches derrière tes mains et quand tu entends sa réponse tu écartes les doigts pour le regarder au travers avant de baisser tes mains pour croiser complètement ton visage. « C’est vrai ? » Que tu demandes d’une voix presque innocente. « Parce que moi savoir que ça t’excite, ça m’excite encore plus… » Que tu rétorques avant de rire doucement. « On est mal partis tous les deux… » Parce que vu comme ça commence, vous allez vite devenir de parfaits obsédés… Mais tant qu’il n’est obsédé que par toi, toi ça te convient totalement. Et vous vous retrouvez à débattre sur les films romantiques, encore une fois. Tu lèves les yeux au ciel en soupirant et en secouant la tête. « Le cliché c’est l’essence même du film d’amour… » Que tu souffles d’un air presque désabusé. Mais honnêtement tu te fiches du genre de film que vous regarderez ce soir, parce que tu sais que toute ton attention sera tournée vers Robin. Et tu n’as plus besoin des films d’amour pour rêver, parce que tu la vis ton histoire d’amour… Et elle est encore plus parfaite que celles mises en scène dans les films.

Tu fronces les sourcils en l’interrogeant du regard. « Parce que tu avais des doutes ? Non mais Robin, regarde-toi, tu es absolument parfait. T’es l’homme le plus beau que j’ai jamais vu ! Tu te rends compte que t’es beau non ? Toutes les femmes doivent te courtiser… » Que tu ajoutes avec une petite moue boudeuse, la jalousie s’entend dans ta petite voix et dans ton regard. C’est là l’inconvénient d’aimer un homme au physique de rêve, et qui en plus est intelligent, gentil et riche. Toutes les femmes doivent lui tourner autour. Et tu appréhendes d’ailleurs un peu le jour où tu te rendras dans des lieux publics avec lui, parce que tu ne pourras pas les ignorer les regards qu’elles poseront sur lui… Pour le moment, tu ne penses qu’à vous deux. Et tu te retrouves vite allongée contre lui, tu remues un peu les épaules pour bien te blottir contre lui. S’il ne venait pas de te faire jouir tu serais probablement excitée en le sentant contre tes fesses. Mais là t’as juste envie de tendresse, de douceur. Pas de sexe pour le moment. Pas encore. Tu caresses tendrement son bras, du bout de tes doigts et tu fermes les yeux. « Et moi j’ai de la chance que tu sois venu me chercher… » Parce que tu en oublies presque la façon dont tu es entrée dans sa vie, ce que tu as ressenti les premiers jours à son égard. Tout ça c’est du passé. Maintenant il n’y a plus de rancœur de ta part, pour toi, vous vivez une histoire tout à fait naturelle. Tu préfères te dire qu’il a provoqué le destin en venant te chercher chez tes parents. Et que tu es tombée amoureuse de lui, tout naturellement. « J’ai failli tout gâcher, je suis tellement désolée. » Que tu souffles en agrippant un peu son bras contre toi.

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Tu ris franchement en haussant les épaules et en secouant la tête. « Mais pas du tout ! Bon, j’exagère peut-être un tout petit peu. » Et tu mimes le tout petit peu par un très léger écarte entre ton pouce et ton index. Tu te rends compte que Robin est la première personne en dehors de ta famille avec qui tu te sens aussi à l’aise et la seule personne que tu te permets de taquiner comme ça. Et c’est vraiment agréable. Très agréable. De toute façon ta relation avec Robin a évolué de manière considérable et à une vitesse impressionnante. Tu ne pensais pas être capable de t’attacher à une personne aussi vite. Et encore moins d’en tomber amoureuse. Et il a toute ton attention quand il te parle de ses restaurants, tu le regardes toujours avec tes grands yeux ébahis et admiratifs. Tu es fière de tout ce qu’il accomplit, tu es fière de la personne qu’il est. Et tu es très fière qu’il t’ait choisie. Et ce que tu aimes encore plus chez lui, c’est qu’il est toujours très humble, il ne cherche pas à se vanter de tout le travail qu’il fait, de sa réussite, de sa richesse. Il pourrait en faire des tonnes et en rajouter, mais il minimise aussi sa quantité de travail. Et toi tu souris en le regardant toujours avec autant de tendresse, autant d’amour. « Tu auras tous les massages que tu veux… Suffit juste de demander. » Et même sans te demander, tu lui en feras avec plaisir. Tu aimes tant le toucher, ça te fait autant de bien à toi qu’à lui. Et puis quand tu vois dans quel état ton massage l’a mis, tu ne peux qu’avoir envie de lui en faire très souvent…

Et tu hoches la tête d’un air rêveur quand il évoque le moment où vous allez pouvoir vous reperdre totalement l’un dans les bras de l’autre. Quand tu pourras à nouveau l’accueillir en toi, ressentir ce plaisir aussi intense qu’il t’a procuré l’autre soir. Et ça te fait rêver de t’imaginer passer plusieurs jours rien qu’avec lui, à juste faire l’amour, encore et encore. Tu lâches malgré toi un petit soupir, toute rêveuse. « Oui, ce sera une sorte de marathon du sexe… » que tu réponds avec un air très sérieux et toujours cette petite lueur dans tes yeux. Parce que toi, tu n’attends que ça. Tu ne sais pas combien de jours il compte te faire patienter, mais quand tu espères que ce ne sera pas trop long… Et à côté de ce qui se profile pour un futur que tu espères le plus proche possible, tes films à l’eau de rose te paraissent bien ennuyeux… Mais tu apprécies le geste, tu apprécies qu’il accepte d’en regarder pour te faire plaisir. « D’accord. Et dans ces cas-là, je veux bien regarder un film d’horreur de temps en temps avec toi…» Tu sais que tu passeras tout le film blottie contre lui, agrippée à lui tellement tu auras peur, mais s’il fait cet effort, il n’y a pas de raison que tu ne le fasses pas en retour. C’est comme ça que tu vois la vie de couple, chacun doit faire des concessions, faire des efforts pour faire plaisir à l’autre. Et au final, le fait que tu aimes Robin, ça ne devient plus vraiment un effort, le simple fait de savoir que ça lui fera plaisir, te fait plaisir.

Et toi qui le trouves si parfait, tu es étonnée quand il te dit qu’il a douté. Qu’il s’est même inquiété de ce que tu penserais de son physique. Toi, tu t’imaginais que c’était un vieux croulant, complètement repoussant. T’as bien été surprise quand tu t’es retrouvée face à mister univers. Même si sur le moment tu n’as pas pu vraiment apprécier comme il se doit son physique, tu étais trop bouleversée pour ça. Tu le trouves terriblement touchant quand tu l’entends raconter tout ça. Tu caresses son visage d’un geste tendre. « En fait, je n’ai pas vraiment d’idéal, je me base plus sur un ensemble, un tout. Ca ne suffit pas d’être beau, il faut qu’il y ait du charme en plus. Et toi tu as tout ça. Tu es beau, tu es charmant, tu es gentil, tu as un sourire à couper le souffle. Tout est parfait chez toi, absolument tout... » Même son zizi. Et c’est à ce moment-là que tu viens de te blottir contre lui. Tu pousses un petit soupir, tu caresses son bras, puis son poignet et le dos de sa main. Tu es incroyablement bien avec lui, tu n’as jamais été aussi heureuse en fait. Et tu réalises que tu étais à deux doigts de perdre tout ça. C’est pour ça que tu ressens le besoin de t’excuser une nouvelle fois, avec une petite boule qui se forme dans ta gorge. Et ton cœur se serre quand tu entends sa réponse. Tu attrapes sa main et tu la portes à ta bouche pour l’embrasser tendrement. « Mais je suis tellement contente que tu sois venu me chercher. J’ai passé des heures, des jours à pleurer parce que je ne savais pas ce que j’allais devenir sans toi… J’étais déjà amoureuse de toi. Et à cause de mes inquiétudes, j’ai failli te perdre pour de bon. » Tu remues légèrement et tu te retournes pour lui faire face. Tes doigts fins viennent caresser son visage. « Je sais que c’est avec toi que je veux passer ma vie entière… »

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Un grand sourire se dessine sur ton visage quand il se penche pour venir t’embrasser. Tu adores tous ces petits gestes tendres, ces petites marques d’affection. Tu ne pourras jamais t’en lasser. Et ton sourire s’élargit encore plus quand tu ris doucement en entendant sa réponse. Tu pourrais presque croire qu’il est sérieux, mais tu sais très bien qu’il ne fera jamais une chose pareille, et heureusement. Tu secoues vivement la tête en grimaçant. « Oh non, c’est tellement de mauvais goût ! Et puis je ne veux pas que tu abîmes ton beau corps… » Que tu réponds en continuant de rire et en faisant une petite moue. Son corps est parfait, tu ne voudrais pas qu’un gros tatouage aussi ridicule vienne l’entacher. Et puis tu n’imagines pas ce que ça te ferait de te retrouver face à un tatouage qui représente ton visage pendant vos étreintes amoureuses… En parlant d’étreintes, vous voilà déjà en train de rêver au jour où vous allez resauter le pas tous les deux. Il n’y aurait que toi, vous le feriez maintenant. Mais tu comprends ce qui motive Robin à attendre et tu ne veux pas trop insister non plus. Si déjà vous pouvez vous adonner à quelques caresses brûlantes comme vous l’avez fait dans la piscine, ça te convient. Mais ça ne pourra pas durer éternellement. Et l’idée de passer trois jours à vous envoyer en l’air te fait rêver toi aussi, comme lui d’ailleurs. Tu peux le voir dans son regard. Tu ne sais pas du tout dans quel état vous vous retrouveriez à la fin de ses trois jours, mais t’es quand même super impatiente que ce moment arrive. Tu ne réponds rien, tu te contentes de soupirer d’un air rêveur alors que tu t’imagines vivre un moment aussi merveilleux que lors de votre première nuit ensemble. Mais, il faut que tu sois patiente.

A nouveau tu souris quand ses lèvres se posent délicatement sur les tiennes, un sourire heureux, béat. Tu es aux anges. Il ne te faut rien de plus (à part du sexe), tu as tout ce qu’il te faut pour être heureuse. Et vous voilà en train de vous confier un peu plus l’un à l’autre. Toi tu es plus à l’aise que Robin, ça se voit, tu n’as pas peur de parler de ce que tu ressens. Enfin, tu as eu peur au début, mais tu n’as plus peur à présent. Il te confie même les doutes qu’il a eus au début par rapport à son physique, s’il allait te plaire ou pas. Toi ça te fait rire, parce que tu le trouves parfait. Et tu secoues la tête en levant les yeux au ciel. « Pourquoi tu veux cacher ton beau sourire au reste du monde ? » C’est du gâchis de ne pas en faire profiter les autres, même si au final, tu te sens très privilégiée d’avoir le droit toi à de beaux sourires, ce qui arrive de plus en plus souvent, tu t’en rends bien compte. Et toi ton sourire il s’efface doucement quand vous abordez un sujet plus sérieux, plus sensible. Les craintes, tes inquiétudes, tes peurs. Tu hoches doucement la tête. Tu es de nature très anxieuse, surtout lorsqu’il s’agit de personnes que tu aimes. Tu caresses toujours son bras d’un air distrait. Et tu soupires. « Je sais… » que tu souffles presque tristement. Parce que tu sais qu’il n’est pas juste un « simple » cuisinier, tu sais qu’il a une toute activité qui implique qu’il puisse risquer sa vie. Et tu sais que quand il devra s’absenter plusieurs jours, tu vas mourir d’inquiétude. Tu le sais tout ça, mais ce n’est pas ça qui te fera partir. Jamais. « Oui, je te promets de t’en parler si je m’inquiète ou si je me pose des questions. » Tu as retenu la leçon, tu n’hésiteras plus à lui faire part de tes inquiétudes. Tu sais que ça peut tout ruiner.

Et parce que toutes ces petites confidences t’ont donné envie d’ouvrir ton cœur, tu te tournes pour te retrouver face à lui, pour plonger tes grands yeux dans les siens. Un petit sourire aux lèvres et tu lui fais une petite déclaration. En effet, ta vie c’est avec lui que tu la vois, si au début, l’idée de te marier avec lui et de fonder une famille avec lui t’effrayait, aujourd’hui c’est tout le contraire, elle te séduit. Même si c’est encore trop tôt bien sûr. Tu ne vas pas penser à ça tout de suite, vous avez le temps. Tu veux pouvoir prendre le temps de vivre des moments merveilleux à deux. Et puis tu es jeune, bien trop encore pour penser à fonder une famille même si tu sais que sur le long terme, c’est ce que tu voudras. Tu souris encore plus quand il te répond. Tu sais que c’est ce qu’il a prévu, parce qu’il est venu te chercher pour ça, pour lui donner une famille. Mais tu sais que les choses ont changé entre vous. Il n’est plus juste question d’un contrat, vous vous êtes véritablement attachés l’un à l’autre. Toi tu es tombée amoureuse de lui, lui, il s’attache à toi, pour l’instant. Tu ne sais pas s’il finira par t’aimer, peut-être puisqu’il t’a dit d’oublier votre première conversation sur ce sujet. Tu te laisses aller en arrière pour te retrouver allongée. Tu poses une main sur sa joue, tes doigts flirtes avec sa barbe tandis que vos lèvres se retrouvent. Ta deuxième main vient se placer sur son flanc que tu caresses avec toute ta délicatesse. Ta langue accueille la sienne, la caresse, l’entraine dans une danse douce et délicate. Vos ardeurs se sont calmées, vous n’êtes plus que tendresse. Et tu adores ça aussi. Tu soupires contre ses lèvres, parce que tu es bien. Tu as encore envie de lui dire à quel point tu l’aimes, mais tu ne dis rien, tu lui montres, par tes baisers, par tes caresses. Tes doigts fins caressent sa peau nue, du bout des doigts, juste pour l’effleurer. Ton envie de lui revient, tu aimerais prolonger cette étreinte, que vous vous unissiez avec la même douceur et la même tendresse. Et tu fermes les yeux quand tu colles ton front contre le sien, le souffle court, tu es obligée d’interrompre ce baiser. « C’est une vraie torture… » que tu souffles en soupirant. Une véritable torture de ne pas pouvoir te donner complètement à lui, pas encore du moins.

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