BIENVENUE (futur·e) CTTien·ne
On se retrouve sur Discord on se fait une bouffe ?

Le forum fête son second anniversaire. Merci à tou·te·s
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 :: Détente :: trash can. :: Rps (terminés et abandonnés) Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Off my mind (Viktoria et Natanaël)
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 17 Aoû - 0:12
TW : Violences physique
Off my mind
@Natanaël Lundgren

La pluie qui semble ne plus cesser de s'amonceler sur la vitre de la chambre de Viktoria et une certaine rage au ventre qu'elle ressent en ce samedi pluvieux. Il faut dire que cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus eu la rage de vaincre, qu'elle n'avait plus senti cette rage tout court. C'est sous le chant mélodieux des gouttes qui perlent contre la vitre et dans un appartement vide où elle seule se trouve avec le chat d'une de ses colocataires. Elle semble faire brûler la feuille vierge sur sa table de sa plume énervée. Elle extériorise tout ce qu'elle a pu emmagasiner depuis ces derniers jours, depuis qu'elle l'a revu lui et qu'il n'en a vraisemblablement plus rien à faire, d'elle. Il ne s'est pas passé un jour sans qu'elle ne se lève énervée, sa seule émotion qui la porte depuis qu'elle est repartie de chez les Smith après ces quelques paroles que Natanaël a eut. Il est resté calme contrairement à elle et concis. Tandis qu'elle se perdait entre le fait de vouloir connaître la raison de son départ et de vouloir en rester là.

C'est un message qui vient la faire sortir de sa torpeur, un message parmi tous les autres auxquelles elle ne répond plus. Entre ses amis qui ne cessent de proposer des soirées dont elle ne daigne même plus répondre et les Smith qui essaient de la contacter, en vain. Elle n'a pas oublié, elle ne peut pas oublier qu'elle est restée sous le toit de menteurs et s'il y a bien quelque chose qui la débecte au plus haut point, c'est le mensonge. Elle n'arrive pas à passer l'éponge. Pourtant, elle sait bien qu'elle va devoir faire un effort. Ils sont les seuls parents qu'il lui reste, le seul lien avec l'extérieur et l'envie même de vouloir sortir un peu de chez elle, lorsqu'elle n'est pas en soirée ou comme c'est le cas aujourd'hui, enfermée chez elle avec la rage au ventre et l'envie de continuer à écrire les pages de son second livre pour lequel, une imagination folle et débordante l'a envahie. Pourtant, ce message, elle ne peut l'ignorer, il s'agit de Tim. Ce mec de quelques années son aîné qui ne cesse de vouloir reprendre contact avec elle. Elle l'ignore la plupart du temps, car il a été violent avec elle. Sans qu'elle sache ni pourquoi, ni comment, elle l'a laissé faire, parfois. Il ne l'a jamais réellement battu ou brutalisé, mais il lui est arrivé de lui serrer les mains, les bras ou les poignets un peu trop fort, lui laissant des hématomes. Et pour d'autres raisons évidentes, elle s'en est donc séparé, mais pas lui, visiblement. Un message qui lui propose une paix, un message qui sonne comme une bouffée d'oxygène lorsqu'il dit qu'il veut simplement lui rendre certains dessins qu'elle a laissés dans son appartement et auxquels elle tien.

C'est quelques heures plus tard, sous une pluie et un ciel qui fait transsuder des éclairs ici et là, qu'il se pointe enfin en bas de chez elle pour venir lui rendre ses affaires et enfin signer la trêve de cette relation néfaste et totalement toxique. Elle qui s'est laissée mal mener durant trop longtemps, car elle a le cœur bien trop pur et aime venir en aide aux gens, même aux plus fous. C'est lorsqu'elle récupère ses affaires et qu'elle lui refuse l'entrée à son immeuble qu'il semble vriller. Comme à son habitude. « Tim, reprends-toi, tu sais que c'est terminé et je n'ai pas envie de te l'expliquer une nouvelle fois » elle est obligée de lui tenir tête, de lui faire comprendre des choses pourtant évidentes pour qu'il ne s'emporte pas. Pourtant, il arrive à la plaquer contre le mur de la ruelle qui se trouve à côté de son immeuble. Il semble entre les larmes et la rage lorsqu'il lui crie à quel point il l'aime et à quel point il ne veut pas qu'elle le quitte, tel un animal fou. Elle semble vouloir se débattre et se sait en danger lorsqu'il semble avoir pris des stupéfiants comme l'indiquent ses yeux, yeux qu'elle ne connaît que trop bien. Un coup de genoux entre ses jambes, manœuvre loupée, elle ne l'effleur qu'à peine. Les mains de Tim qui plaquent les poignets de la belle contre le mur et son visage qui veut dangereusement s'approcher du sien pour l'embrasser sans qu'elle ne lui en donne l'autorisation. Autant dire qu'elle panique Viktoria et bien qu'elle ait un caractère de feu et un tempérament à toute épreuve, elle est affolée. Il pleut et personne ne traîne dans les ruelles du quartier ukrainien. « Si tu ne me lâches pas, je vais commencer à crier » il hésite, il sait qu'elle tient toujours parole. Elle veut pourtant lui éviter des ennuis, mais il ne capitule pas. Au contraire, il va jusqu'à déposer une main sur sa bouche.
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mar 17 Aoû - 10:58
Off my mind.
Tu ne pensais pas que ces retrouvailles pourraient faire plus de mal que de bien. C'est pourtant ce qui est arrivé. Avoir retrouvé Viktoria t'a causé plus de peine qu'autre chose. Parce qu'elle est apparemment bien décidée à te chasser de sa vie. Et toi, tu ne peux faire autrement que d'accepter cet état de fait, quoi que tu en penses. De la même façon que tu as abandonné l'idée de renouer avec les Smith également. De toute façon, ils te porteront comme responsables quand Viktoria voudra se détourner d'eux. Et dans le fond, d'une certaine façon, ils auront bien raison. Alors effectivement, il ne te reste aujourd'hui plus qu'à te concentrer sur ta petite vie de famille. Qui n'est effectivement pas trop mal réussie. Quand bien même de base, elle n'a pas forcément été choisie. Tu ne te voyais effectivement pas devenir père un jour. Du moins, pas biologiquement. Tu voulais adopter. Et comme un idiot, tu pensais même le faire avec Viktoria. Alors que vous n'étiez que des gamins et que vous viviez votre premier amour. Il n'était même pas certain que ça allait pouvoir durer pour toujours. Peut-être que d'eux mêmes les sentiments se seraient éteints ou auraient explosés en milliers d'éclats. Tu n'en sais trop rien et tu ne le sauras jamais puisque vous êtes bien partis pour ne jamais plus vous revoir tous les deux. Ou de très loin et de façon très brève ...

Mais même si elle t'a bien fait comprendre qu'il était préférable que vous en restiez ainsi, tu ne peux t'empêcher de guetter à chaque fois que tu sors dans les rues du quartier dans lequel tu viens de t'installer. Le regard qui vogue, vague et dérive en tous sens dans l'espoir de rencontrer son look bien à elle. Qui n'a pas changé avec les années. Si ce n'est qu'il est plus sombre encore, peut-être. Tu as même pu la voir sur la chaîne info de la ville. Et ça t'a fait sourire de voir qu'elle était plus révoltée que jamais. Toujours dans ces manif pour défendre les minorités, entre autres genres. Tu as toujours aimé ses élans passionnés, même quand parfois ils peuvent être dangereux, d'une certaine façon.  Elle est aussi fougueuse que toi tu peux être calme et posé. Vous êtes finalement le Yin et le Yang. Pourtant vous vous êtes perdus pour de bon. Tu vas bien finir par t'y faire ... Même si tu n'y es pas parvenu la première fois que vous vous êtes perdus. Peut-être que ce n'est qu'une histoire de temps cette fois. Les mots ont été on ne peut plus clairs et ils devraient potentiellement suffire. Du moins tu veux y croire. Tu oses l'espérer. L'espoir c'est à peu près tout ce qu'il te reste vis à vis de votre relation et du lien qui semble s'être rompu.

Malgré tout tu continues d'être attentif aux personnes que tu croises et aperçois dans les rues de ce quartier. Même quand tu presses le pas comme en cette fin d'après-midi pour aller faire quelques courses, sous une pluie torrentielle et un ciel orageux. Ton regard est alerte. Plus encore quand tu crois la voir. En compagnie d'un homme. D'abord ça fait louper un battement ou deux à ton corps. Tu crois que c'st son petit ami ou son amant ou autre du genre. D'autant plus qu'ils sont extrêmement proches l'un de l'autre. Mais plus tes pas t'approchent de cette scène, plus tu comprends qu'elle n'est pas volontairement proche de lui. Que c'est plutôt lui qui est en train de lui imposer quelque chose. De s'imposer lui même. Jusqu'à poser une main sur sa bouche. Cette fois, spontanément, tu décides d'intervenir. Conscient pourtant que ta venue pourrait ne pas du tout convenir à Viktoria. Elle prétendra qu'elle pouvait se défendre elle même, pour sûr. Tant pis. Tu prends le risque en t'approchant donc. Je n'ai pas l'impression qu'elle soit d'accord. Même si tu ne t'emportes pas, le ton est froid et implacable. Bien sûr le type n'en démord pas si facilement et te conseille de t'occuper de tes affaires. Lâche la ... Que tu reprends, sans en démordre.

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 17 Aoû - 15:42
TW : Violences physique
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Pendant longtemps, elle a cherché à trouver chez les autres, ce petit quelque chose qu'elle ne pouvait ressentir qu'avec Natanaël à l'époque. Autant chez les femmes que chez les hommes, elle n'a jamais caché sa bisexualité et c'est ainsi qu'elle a grandi en aimant les courbes féminines et masculines. Ce qui attire surtout Viktoria chez quelqu'un, c'est l'âme de la personne avant même son physique, bien qu'à de rares exceptions, elle ait privilégié le physique. Surtout, quand elle s'est rendu compte que finalement, dans les âmes des personnes qu'elle fréquentait, elle ne retrouverait jamais ce qu'il y avait de similaire chez lui. Il était unique, c'était certain. Il lui a cependant fallu beaucoup de temps pour s'en rendre compte et même encore récemment, elle n'a pas tout à fait pris conscience, que finalement, il a été le seul amour de sa vie. La seule personne pour qui, elle a réellement eu des sentiments amoureux et avec qui elle se voyait faire un bout de chemin. N'en déplaise à ses ex. Raison pour laquelle toutes ses relations n'ont jamais fonctionnées d'ailleurs, c'est qu'elle cherchait en eux quelque chose qu'elle ne trouverait jamais au grand jamais.

En Tim, elle ne sait pas réellement ce qu'elle a vu, pourtant ce mec était tout sauf malade comme il a pu le devenir avec le temps. Elle s'est surtout accroché à son physique plutôt attrayant et ses belles paroles, en plus d'avoir un père éditeur et reconnu dans le monde de la littérature. Elle ne pourrait pas dire qu'elle a été attiré par cette notoriété ou encore par l'argent qu'il avait grâce à son père, mais ce qui est certain, c'est qu'elle en a profité. Elle est aussi tombée dans certains travers du brun en consommant un peu de stupéfiants et pas mal de soirée relativement arrosées, sans jamais pourtant en devenir totalement dépendante comme lui l'était. Pourtant, des deux, c'est bien lui qui semble être tombé amoureux d'elle, un amour moche, un amour malveillant, un amour destructeur. Elle a réussi à s'en tirer avant que ce ne devienne trop compliqué pour elle, allant même jusqu'à se laisser physiquement malmener avec ses gestes brusques. Trop choquée souvent pour comprendre ce qui pouvait bien se passer. Elle a appris avec le temps qu'il suffisait de lui retourner un peu le cerveau et de se monter ferme pour qu'il arrête. Visiblement pas ce soir cela dit. Il va même jusqu'à poser sa main sur sa bouche pour qu'elle ne crie pas et c'est là qu'elle comprend qu'elle est en mauvaise posture, la pluie qui continue à s'abattre et les mouiller bien totalement.

Elle ne s'en rend pas tout de suite compte, mais Nate semble s'approcher d'eux et comme sorti de nulle part, il lui vient en aide. Elle ne sait pas si ça lui fait du bien de le voir ici ou si ça l'énerve encore plus, mais elle n'a pas trop le temps de se poser des questions. Tim ne semble plus vraiment intéressé par elle, malgré le fait qu'il la retienne toujours par les poignets. Il s'adresse au blond en rigolant, un rire malade, lui disant clairement d'aller se faire voir ailleurs. « Mec ... C'est une histoire entre moi et MA copine, tu ferais mieux de dégager » Pourtant, c'est dans un calme légendaire, mais relativement clair et net que Nate continue et lui demande de la lâcher. Il fini par s'exécuter. Viktoria sait très bien quelle sera la suite des événements et elle ne peut rien faire pour l'arrêter. Le brun est touché en plein dans son estime. Il se retourne vers Viktoria, son regard froid planté sur elle. « Lui aussi tu te le tapes ? » jaloux maladif et possessif. Il s'imagine tout de suite le pire. Il continue de rigoler et se frotte le menton en se retournant vers Nate, l'air tout à fait calme, s'approchant un peu plus. En même temps qu'un éclair qui s’abat un peu plus bas dans la rue, il lui dégomme le visage avec un poing bien senti en pleine face qui atterri sur le nez du blond. La belle reste tétanisée et frigorifiée par la même occasion. Les affaires qu'il lui a rendues entre les mains et elle ne sait pas réellement quoi faire. Finalement, face à elle, deux hommes qu'elle semble mépriser. « Tim, arrêtes tes conneries, tu vas le regretter » Un bref regard sur Nate et son nez en sang pour prendre la température. Elle sait bien que sous le calme olympien de celui-ci, se cache un volcan et lorsqu'il est mis à rude épreuve, avec ses muscles, il en fera une seule bouchée.
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mar 17 Aoû - 20:37
TW : violences physiques.
Off my mind.
Tu ne devrais sans doute pas t'en mêler. Mais tu ne peux pas faire autrement. Pour le coup, il pourrait s'agir de n'importe quelle femme que le résultat serait le même. Tu ne peux tout simplement pas demeurer insensible face à pareil spectacle. Même si certaines estiment qu'elles peuvent tout à fait se débrouiller seules et sans l'aide d'un autre gros bras. C'est quand même hors de question pour toi de ne rien faire. Tu ne comprendras jamais les hommes qui ont besoin de s'en prendre aux femmes de cette façon. Tu te demandent s'ils ont si peu d'égo pour s'en prendre à des personnes qui sont physiquement moins fortes qu'eux. Ou s'ils perdent "juste" complètement le contrôle d'eux mêmes dans de telles situations. Tu ne sais pas et sans doute que tu ne sauras jamais. Parce que toi tu n'es pas du tout comme ça. Tu ne peux donc pas même essayer de te mettre à leur place. Ce que tu peux faire en revanche, c'est bien tenter d'intervenir quand une situation pareille se joue sous tes yeux. Et souvent tu es presque amusé de constater que l'homme violent abandonne tout de suite l'idée d'aller plus loin, une fois qu'il se retrouve face à un autre homme. Parce que c'est moins drôle à armes égales, bien entendu.  Et toi qui n'es pas du genre bagarreur, tu ne cherche pas à insister non plus. Tu les laisses plutôt s'en aller sans demander leur reste et tu te concentres sur la jeune femme victime de ces violences pour t'assurer qu'elle va bien.

Mais tu comprends tout de suite que ça va être une autre paire de manches avec ce gars là. Son ton est vibrant de rage quand il te répond. Les choses ne vont donc probablement pas s'arrêter ici. A moins que tu n'acceptes effectivement de te tirer ... Et ce n'est clairement pas dans tes attentions. Il peut le comprendre au soupir que tu échappes et à l'ordre, encore gentil, que tu lui offres ensuite. Tu n'es pas bagarreur et tu ne cherches jamais la merde. Mais tu as quand même tes limites ... Et lui, de toute évidence, il n'est pas juste un gars qui bat sa petite amie sans raison. Il est également ultra possessif. Comme en témoigne la réaction qui suit et qui te fait grincer des dents. Tes yeux restent focalisés sur lui. Tu ne les poses pas sur Viktoria. Tu es encore trop aux aguets pour ça. Parce qu'il n'est définitivement pas commode cet enragé. D'autant plus qu'il te fait maintenant face et que tu penses déjà deviner la suite. Il va vouloir jouer aux gros bras, te prouver sa supériorité et autres conneries du genre. Tu es prêt pour ça. Mentalement, même si tu n'aimes pas forcément ça. Et physiquement surtout. Tu ne te contentes pas de faire de la gonflette pour avoir une certaine apparence. Parmi tous les sports que tu pratiques, il y a la boxe. Tu devrais donc pouvoir te défendre. Même si tu n'es pas du genre à juger sur l'apparence et à t'imaginer donc que ça n'aura rien de compliqué.

Tout naturellement, tu le laisses donner le premier coup. Même si tu ne t'attendais pas à ce qu'il soit aussi fort quand même. Tu jures dans ta barbe en portant le revers de ta main à ton nez. Comme si ça allait empêcher le flot de sang. C'est évidemment peine perdue. Forcément, tu ne vas pas rester sans rien faire. D'autant plus que ça n'a pas l'air de lui suffire. Et qu'il n'entend pas raison malgré les mots de la jeune femme à vos côtés. Alors tu réagis enfin. Contrairement à lui tu ne vises pas le visage. Coup de poing en plein estomac qui lui coupe le souffle. Coup de tête bien senti en plein nez dans la foulée qui fait craquer le cartilage. Et tu le pousses vivement pour le faire tomber sur les fesses. Tu pourrais sans mal enchaîner et lui mettre la raclée de sa vie. Mais tu lui laisses la possibilité d'en rester là. Ce qu'il ne fait pas. Il est de nouveau debout, malgré la douleur et le souffle encore court. Et il est prévisible. Il te fonce dessus comme un taureau. Il arrive à te flanquer un coup de poing dans la mâchoire mais ton coup de pied en plein ventre est plus fort et le fait reculer. Nouvelle tentative de sa part ensuite, même résultat. Il continue d'essayer. Mais tes coups sont bien plus violents et font plus de dégâts. Contrairement à lui tu ne recules pas ni ne faiblit. Quand il semble peiner à se relever, il le visage en sang. Arcade sourcilière explosée. Mots à l'adresse de Viktoria et enfin il tourne les talons.

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 17 Aoû - 22:52
TW : Violences physique
Off my mind
@Natanaël Lundgren

C'est un petit bout de femme qui renferme en elle pas mal d'énergie, de rage et d’intelligence malgré tout. Elle se laisse pourtant vite submerger par ses émotions et contre toute attente, elle se laisse faire par un homme. En réalité, c'est la tétanie qui l'empêche d'agir, qui l'empêche de se défaire de cette emprise. Elle a pourtant réussi à déménager de chez lui depuis quelques semaines à présent, mais il revient toujours à elle. Il arrive à lui retourner le cerveau, lui faire croire qu'il va mieux, qu'elle peu à nouveau lui faire confiance et elle se laisse danser sur ces belles paroles qui ne sont qu'illusions. Preuve en est, lorsque dans cette ruelle, elle se laisse malmener de la sorte. Elle ne sait pas réellement si c'est simplement le contact, la chaleur humaine et l'envie d'oublier Nate qui la fait retourner vers lui avec des œillères, mais le fait est qu'elle se rend compte qu'elle n'aurait pas dû lui faire confiance et elle aurait dû simplement lui demander de déposer ses affaires en bas de chez elle et s'en aller.

La possessivité et la paranoïa dont il fait preuve ne font qu'empire de plus en plus. Pire encore quand Natanaël semble vouloir s'en mêler. Elle sait très bien que tout ceci finira mal, elle sait aussi que le brun ment lorsqu'il dit que cette histoire ne concerne que lui et Viktoria qu'il désigne comme sa copine. Elle ne l'est plus depuis longtemps et c'est à ces paroles que son cœur loupe un battement. Pour une raison qu'elle ignore, elle espère que Nate ne l'a pas entendu et ne le croit certainement pas. Le ciel semblant aussi ravagé que les deux hommes, plus encore quand le premier coup part. Il est suivi tout de suite par d'autres coups, plus intelligents, de la part du blond. Son ex n'en démord pourtant pas et semble vouloir y mettre encore plus de rage et de violence. C'est sans compter sur les gestes agiles et assurés de Natanaël. Souffle haletant, elle ne peut qu'assister à cette scène. Pour seuls bruits les gémissements et les souffles de l'un ou de l'autre. Elle se plaque contre le mur et assiste impuissante à cette scène. Nate reste très calme tandis que l'autre ne cesse de l'asséner de paroles dégoûtantes, certaines mêmes destinées à Viktoria, des paroles sales qui font naître sur son beau visage albâtre des rides de dégoût. Il finit quand même par se faire petit lorsqu'il remarque qu'il n'en peut plus et que son arcade sourcière est défoncé. Il s'en va, le regard emplit de haine et de rage, elle le reconnaît ce regard fou. Elle sait que ses problèmes ne sont d'ailleurs pas terminés. Elle le reverra, contre son gré.

Natanaël et son visage tuméfié, son nez ensanglanté et son t-shirt tâché de sang ici et là. Elle respire enfin un peu lorsqu'elle sait Tim loin. Regard en direction de son héros pour voir à quel point il est amoché. « J'avais pas besoin de toi » sur un ton tout sauf délicat, elle tourne les talons. Avec ses dessins sous le bras, sauvés de la pluie dans leur pochette. Elle avale difficilement sa salive et s'éloigne de lui. Une fois devant la porte de son immeuble, elle râle, tape des pieds et lève la tête vers le ciel, un ''putain' qu'elle souffle assez fort. Viktoria se retourne néanmoins vers lui. « Suis-moi … J'vais te donner des trucs pour ton nez » forcément, c'est toujours leur truc ça. Elle panse ses blessures. Elle ne peut d'ailleurs pas rester méchante avec lui trop longtemps, car elle s'en voudrait, elle sait que le laisser dans cette rue sans même un merci lui ferait remettre sa vie entière en question. Vie déjà amochée par le passage du blond dans la sienne. Elle commence à s'impatienter lorsqu'elle voit qu'il ne bouge pas. Elle ouvre la porte de l'immeuble et c'est une voix un peu plus calme et presque suppliante qui s'adresse à lui. « Nate, rentres. Tu ne vas pas rester sous la pluie comme ça … Les ruelles sont inondées, t'as le nez en sang, le visage tuméfié. Tu veux rentrer chez toi à la nage ? » car il pleut vraiment beaucoup trop et leurs chevilles commencent à être ensevelies sous l'eau de pluie. Le ciel continue de dissiper ses éclairs un peu partou. C'est vraiment le déluge.
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mar 17 Aoû - 23:50
TW : violences physiques.
Off my mind.
Tu sais d'avance qu'elle va râler parce que tu as aura "osé" lui porter secours. Pourtant tu le fais quand même. Parce que tu ne peux pas faire autrement. Tu ne peux pas tracer ta route et faire mine de n'avoir rien remarqué. Alors tu prends le risque d'intervenir. Le risque, parce que tu ne sais pas quelle sera sa réaction. Rien à voir avec les risques que ce type pourrait représenter. Tu n'as pas peur de lui du tout et tu le lui fais bien comprendre alors que t'es déjà à lui rendre coup sur coup. Tu n'y prends aucun plaisir. D'abord parce que tu sais que tu es largement supérieur à lui en la matière, ça se voit tout de suite. Ensuite, parce que tu n'as pas l'âme d'un bagarreur. Tu es presque ennuyé plus qu'autre chose, de devoir le foutre à terre à plusieurs reprises dans l'espoir de le faire s'arrêter. De l'inciter à abdiquer avant de daigner s'en aller une bonne fois pour toutes. Ta patience est surtout mise à très rude épreuve quand le type balance des horreurs au sujet de Viktoria. De toute évidence, il s'agit là de ta limite. Parce qu'il est certain qu'en revanche tu te fous bien des mots qu'il peut avoir contre toi.

Tu ne recules pas ni ne perds tes moyens malgré tout. Tu pousses jusqu'à l'épuiser et le foutre assez mal pour qu'il abandonne et accepte de s'en aller. T'en es le premier soulagé. Alors qu'enfin tu laisses ton corps te signifier qu'il est quand même bien en souffrance actuellement. Un soupir t'échappe et tu essuies ton nez du revers de ta main. Grimace de douleur à l'appuie. Et ta main maculée de sang qui disparaît tout aussi vite grâce à la pluie qui tombe toujours à verse. Ton regard se porte sur Viktoria quand elle prend la parole. Exactement les mots auxquels tu attendais. Alors tu ne réponds pas. Et détournes les yeux quand elle tourne les talons. Une fois de plus elle met fin de façon abrupte à une rencontre entre vous. Sa façon de te rappeler qu'elle te déteste et que jamais plus tu n'auras la moindre place dans sa vie. Et toi t'es là comme un con, à ne pas savoir quoi faire. Vu l'état dans lequel tu te trouves, tu ne te vois pas du tout aller faire les courses qui étaient prévues. Et en même temps si tu rentres comme ça, Mikayla va paniquer, s'emballer et probablement vouloir porter plainte. Tu vas sans doute faire demi tour pour aller voir chez toi comment soigner ça. Ou au moins arrêter le saignement.

Mais elle change d'avis. Elle t'invite à la suivre. Tu n'en fais rien. Tu te contentes de la regarder à travers le rideau de pluie qui vous sépare. Tu hésites. Alors elle insiste. Et c'est à ses mots que tu réalises que la rue est effectivement bien inondée maintenant. Tu hésites quand même encore. Avant d'abdiquer et de t'approcher. Tu entres dans l'immeuble sans plus de cérémonie et t'arrêtes au milieu du couloir pour qu'elle passe devant et que tu puisses la suivre. Tu es toujours aussi silencieux alors que tu la suis. Parce que tu n'es pas bien certain d'avoir droit à la parole avec elle. Tu sens qu'elle est toujours sur les nerfs et ses sentiments négatifs à ton encontre. Tu ne penses pas que ça puisse changer un jour d'ailleurs. D'autant plus que le fait que tu viennes de te battre "pour elle" aura surtout tendance à l'agacer plus qu'à la toucher. Tu la connais assez pour ne pas te faire d'illusion à ce sujet. J'étais obligé d'intervenir. Que tu crois quand même bon de te justifier avant qu'elle n'ait elle même eut le temps de faire ou dire quoi que ce soit sur le sujet. Et tu préfères encore parler de ça que de lui demander si ce type était vraiment son petit ami. Premièrement parce que tu es surpris qu'elle soit en couple avec un type violent, elle qui a toujours eut un tempérament de feu et qui ne s'est jamais laissée faire par qui que ce soit. Et secondement, parce qu'elle pouvait bien se permettre de commenter ta vie alors qu'elle même était en couple ... A cette pensée, une flambée de jalousie te brûle le crâne et te fait serrer les mâchoires. Ce qui est juste bon à raviver la douleur de ton nez. T'arrachant ainsi une plainte de douleur.

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 18 Aoû - 12:16
TW : Violences physique
Off my mind
@Natanaël Lundgren

L'artiste qu'est Viktoria n'a jamais compris ce besoin visiblement humain, de devoir se battre, de vouloir même se battre. Elle aussi se bat, avec des paroles, des actes, mais jamais de gestes violents. Elle défend des causes et d'autres idéologies, mais encore une fois, la violence physique ne fait pas partie du plan. Alors, quand elle les voit ces deux se battre, sa première question est de savoir pour quoi ou plutôt pour qui ? Elle, évidemment. L'un se bat, car il sent qu'il n'a plus aucune chance de la récupérer et plutôt que de taper contre un mur ou pire, contre elle. Il tape contre Natanaël. Le blond lui se bat pour elle, contrairement à l'autre, il n'attend rien en retour, pas de louanges ou de remerciement. Il la connaît assez pour savoir que le fait qu'il puisse faire ça pour elle, pour lui venir en aide l'énerve déjà. Elle qui se pense bien souvent invincible et capable de tout gérer seule dans sa vie. Pourtant, elle doit reconnaître qu'elle a été soulagée lorsqu'elle l'a vu, plus encore quand il prend sa défense et utilise la force. Elle le connaît, elle sait qu'il n'est pas de ce genre, qu'il n'aime absolument pas employer la violence, pourtant il le fait.

Une fois cette petite bataille de chiffonniers terminée, elle ne peut s'empêcher de s'essouffler, elle est autant fâchée par l'un que par l'autre, mais à choisir celui qui reste, elle s'accorde quand même sur le fait qu'elle est bien heureuse que ce soit son meilleur ami de l'époque et non pas Tim. Les talons qu'elle tourne après sa remarque bien sentie et le père de famille toujours très calme et dans la retenue, comme à son habitude. Parfois, elle le trouve même beaucoup trop sage. C'est bien là cette différence énorme qui les sépare aujourd'hui, qui à une époque, les avait rapprochés. Ils trouvaient ce qu'il n'y avait pas dans l'un, chez l'autre. Aujourd'hui ce temps semble révolu. Elle ne peut cependant pas oublier toutes ces années et bons moments passés avec lui et elle aime croire au fait que le destin et le hasard se lient souvent pour lui faire passer un message. S'il est là, ce n'est peut-être pas pour rien finalement. Enfin, elle se retourne et lui propose ou impose de rentrer, il semble hésiter. Face à cette hésitation sa voix se repose un peu et elle devient plus calme. C'est enfin qu'il accepte de s'approcher d'elle, certainement que la pluie aura eu raison de son envie de partir, qui sait.

Sans un bruit, ils se suivent dans ce couloir, Viktoria en tête de file, comme à son habitude. Elle ne prend délibérément pas l'ascenseur pour monter au dernier étage, elle sait à quel point ce pourrait être gênant et elle n'a pas envie de respirer le même air que lui trop longtemps ou se retrouver trop collé à lui. Alors, d'un pas assuré ils montent les escaliers un à un. Elle dos à lui. « Je sais. T'es souvent obligé de faire des trucs que tu ne veux pas, parait-il » évidemment, elle pique. Évidemment, elle a toujours de la rancœur, il ne pouvait pas s'attendre à mieux et il sait bien pour quelle raison elle dit ça et ce à quoi elle fait référence. Les Smith aussi l'ont obligé à partir... C'est enfin arrivé devant la porte de son appartement qu'elle partage avec ses colocataires, qu'elle lui fait signe de rentrer avant elle. Porte qu'elle referme derrière elle. L'appartement est plongé dans la pénombre à cause du soleil inexistant. Lumières qu'elle allume à l'entrée. « Enlève le maximum de truc mouillé » ils sont des seaux d'eau à eux seuls. De toute évidence, elle ne lui demande pas de se mettre à poils, mais de se libérer de vêtements inutiles. Elle de son côté retire ses chaussures, ses chaussettes et son pull qu'elle laisse en boule au pied de l'entrée pour ne pas mouiller tout l'appartement. C'est en jeans, pieds nus et débardeur qu'elle s'avance vers le salon, elle y découvre une de ses colocataires, installée devant un film qui semble être rentrée lorsqu'elle, est partie. Salutations d'usage et celle-ci étonnée de voir un homme qu'elle ne reconnaît pas, petit regard moqueur à Viktoria et tout aussi interrogateur quand elle voit son visage en sang. Viktoria lève simplement les yeux au ciel, elle ne donnera pas plus d'informations.

La présence de sa colocataire la dérange néanmoins, elle aurait aimé le soigner ici, dans le salon. Tout faire pour qu'il n'ai pas à rentrer dans sa chambre où tous ses secrets sont mis à nu et où il n'aura pas de peine à y voir pleins de choses, comme leur map d'ado avec les voyages à faire, accrochée au mur, son bouquin en cours d'écriture sur la table. Elle ne l'écrit pas avec un clavier et un écran, mais bel et bien sur du papier, elle préfère ainsi, elle se sent mieux inspirée de cette façon. Une photo d'eux, adolescents, qu'elle gardait jusqu'ici précieusement sur son bureau. Le bracelet qu'ils s'étaient offerts pour se prouver leur amitié qu'elle garde aussi sur sa table de chevet et mille et un autre souvenir du genre. « Tu peux aller t'installer dans ma chambre. J'arrive » porte qu'elle désigne de la main. En attendant elle va récupérer dans la salle de bain de quoi le soigner un peu et deux serviettes pour s'essuyer. Quelques minutes plus tard, elle revient. Frigorifiée. « T'as froid ? Je vais allumer le chauffage » il est éteint la plupart du temps, elle n'est pas du genre frileuse. Mais porter des vêtements trempes, ce n'est pas l'idée du siècle. Serviette qu'elle lui tend. Son corps qu'elle déplace habilement dans la pièce pour augmenter la température des radiateurs et la pluie qui continue de tomber à verse.
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mer 18 Aoû - 16:06
TW : violences physiques.
Off my mind.
Tu sais sans l'ombre d'un doute que ce ne sont pas du tout ces gestes violents qui vont impressionner Viktoria. Il ne fait même aucun doute que ça va plutôt être tout le contraire. Elle va surtout s'en  agacer et t'envoyer sur les roses. Ou quelque chose du genre. Alors toi tu vas gentiment faire mine de rien et sans doute t'en aller sans demander ton reste. Parce que tu n'as pas la moindre envie que vous vous preniez une fois de plus la tête. Les deux dernières entrevues ont bien assez laissés leurs marques dans ton esprit, comme ça. C'est aussi pour ça que tu hésites à la suivre quand elle t'invite à le faire. C'est son ton plus calme, tout autant que la pluie qui t'a déjà trempé de la tête aux pieds, qui a raison de toi et de ta résistance.  Tu abandonnes l'idée de la lutte. Et tu entres dans l'immeuble avec elle. Et il ne faut pas bien longtemps avant qu'elle ne t'offre une remarque bien sentie. Qui te tend, tout naturellement. Mais pas encore au point de te convaincre de t'en aller. Dans le fond, tu ne sais même pas pourquoi tu t'accroches autant. Ce n'est pas comme s'il y avait encore quoi que ce soit à sauver dans cette relation qui a été mise à mal et même détruite par les Smith puis les années de silence. Peut-être qu'au fond de toi tu t'efforces de garder une once d'espoir. Petite lueur fragile mais bien présente malgré tout. Et coûte que coûte.

Arrête. Ce n'est pas tout à fait un ordre. Mais pas loin non plus. Tu es patient en règle générale. Tu l'es même de façon tout à fait démesurée selon une majorité de personnes. Mais comme tout le monde, tu as tes propres limites. Et pour le coup, non seulement elle est déjà en train de jouer avec elles. Mais en plus, elle le fait sur un sujet qui risque effectivement de tout foutre sans dessus dessous pour le coup. Or, tu apprécierais d'éviter ça si tant est que cela soit possible. Parce que tu n'as plus envie de te disputer avec Viktoria. Si tu avais le choix, il est même certain que tu ferais en sorte de retrouver votre complicité de cette autre époque. Ce qui a l'air d'être impossible. Elle te déteste beaucoup trop pour ça. Et tu n'es sans doute plus du tout son genre de personnes préférées au monde, tant tu as changé. Dans son esprit tout du moins. Parce que tu doutes d'avoir à ce point changé malgré tout ce qu'elle en dira. Quant à toi, plus tu en découvres sur elle et plus tu constates qu'elle n'a effectivement pas tout à fait changé. Même le fait qu'elle vive apparemment en colocation, ne t'étonne pas particulièrement. Tu trouves que ça va assez bien avec sa personnalité. Une sauvageonne relativement sociable, envers et contre tout. C'est donc débarrassé de ton sweat à capuche, de tes chaussures et de ta paire de chaussettes, que tu rejoins sa chambre après un bref bonjour à l'adresse de la jeune femme installée dans le salon. Et qui a tout l'air de se demander qui tu es.

Arrivé dans sa chambre, tu peines à ne pas te montrer un tant soit peu curieux. Surtout une fois que tu as vu qu'elle a gardé une certaine carte et qu'elle est accrochée au mur. Tu ne pensais pas qu'elle l'aurait gardé. Tu as donc tout naturellement le réflexe de laisser courir tes yeux ici et là pour voir si elle a gardé d'autres choses. Et c'est le cas. Ta gorge se noue à la vue de la photo qui trône sur son bureau. Du bracelet de l'amitié par ci et d'une peluche idiote par là. Un ours en tenue rock and roll. Tu ne sais vraiment pas que penser du fait qu'elle ait gardé tout ça. Même après ces retrouvailles pour le moins houleuses et ratées dans leur genre. Tu te sens presque honteux et coupable d'avoir laissé parler ta curiosité, quand elle te rejoint dans la chambre. Tu évites de la regarder et te contentes d'un merci du bout des lèvres, quand elle te tend une serviette. Avec laquelle tu te sèches d'abord les cheveux. Avant de faire de même avec les pans de peaux apparents. Comme tes bras. A sa question, tu hausses juste les épaules. Mais bien sûr que tu as froid. Tu es même frigorifié. Tu n'as jamais été trop fan du froid d'ailleurs. Et à une époque, c'était une excuse comme une autre pour vous blottir constamment l'un contre l'autre. T'es pas obligée tu sais. Je peux aller à la pharmacie pour acheter c'qu'il faut pour ça... Soit, tu n'as aucune idée de ce qu'il faut faire. Mais ils devraient pouvoir te renseigner eux, non ? Je ne veux pas déranger.

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 18 Aoû - 19:29
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Si seulement il pouvait un peu se mettre à sa place et se rendre compte qu'elle a aussi mal que lui. Que lorsqu'elle le pique comme ça, son cœur se fend un peu plus, mais elle n'a pas le choix. Elle doit bien faire en sorte de se protéger elle aussi. Elle doit faire en sorte de le détester du mieux qu'elle peut et pourtant, ce n'est pas chose facile. Elle ne saurait compter le nombre de fois où elle s'est imaginé le voir et tomber dans ses bras, lui dire à quel point il lui a manqué. Pourtant, elle est juste tombée finalement, de plusieurs étages lorsqu'elle l'a vu. Alors, quand elle monte les escaliers et qu'il lui demande ou ordonne d'arrêter, elle a le cœur qui se sert, elle sait qu'elle le blesse et c'est encore pire que tout. Il ne peut pas voir son visage, mais elle affiche une moue relativement attristée. Triste de devoir bâtir des murs autour d'elle-même quitte à être méchante pour se protéger. Se protéger de lui et tout ce qu'il a eu représenté dans sa vie un jour.

Lorsqu'elle pénètre dans l'appartement, elle ne sait pas à quoi elle joue réellement. Ce qu'elle sait pourtant, c'est que, comme lui a eu cet instinct de venir l'aider sans même se poser de questions, elle aussi. Il faut dire que les vieilles habitudes ne partent pas aussi vite, elle s'étonne d'ailleurs de toujours vouloir le soigner, alors qu'il mériterait clairement de retourner la queue entre les jambes vers sa Mikayla adoré et l'adorable petit Soren. C'est ce qu'elle pense du moins. Elle ne peut faire disparaître cette rancœur trop rapidement. Les plans ceci dit semblent changer quand elle voit que finalement, ils ne sont pas seuls dans cet appartement et qu'elle va devoir, par respect pour sa colocataire, guider son invité dans son entre. Sa chambre où se trouvent une multitude de secrets et de choses bien gardées durant des années, son endroit préféré où elle y passe beaucoup de temps lorsqu'elle n'est pas dehors en soirée. Jusqu'à présent Nate semble rester discret, comme à son habitude. Il est totalement invisible. À l'époque, il était la force tranquille du duo, celui qui savait apaiser les choses et d'un simple touché, il savait prodiguer cette force à Viktoria pour qu'elle ne soit jamais trop en rogne lorsque l'occasion se présentait. Elle qui a le sang chaud, démarre bien souvent au quart de tour, quitte à le regretter.

De retour dans cette chambre où elle l'a laissé quelques minutes seul, le temps d'aller récupérer de quoi le soigner et deux serviettes. Quand elle revient, elle le retrouve debout, il ne semble pas s'être installé. Le chauffage qu'elle augmente et enfin ses yeux qui viennent honteusement se poser sur ce cadre qui traîne en maître sur son bureau. Elle espère qu'il ne l'a pas vu et d'un revers de main, elle le retourne, faisant claquer la vitre contre le bureau. Il y a quand même plus discret. Si elle devait d'ailleurs passer les prochaines minutes à retirer des yeux de Nate tous les souvenirs de leur vie passé, elle ferait mieux de directement les lui crever, ça irait plus vite. « On ne m'oblige jamais à rien, moi » elle le fait de bon cœur. C'est tout de même sans s'en rendre réellement compte qu'elle le pique une nouvelle fois. Quant à sa question, elle voit bien qu'il est gelé, elle le reconnaît, il pourrait ne jamais parler qu'elle saurait ce qu'il ressent. Quant à elle, après s'être essorée un peu les cheveux et le corps, elle se dirige vers sa penderie dans cette chambre pas très grande et commence à retirer ses vêtements, puis ses sous-vêtements pour les remplacer par des secs. Elle s'en fout pas mal qu'il puisse la voir nue dans ce petit espace, elle ne le prévient d'ailleurs même pas, grand bien lui fasse s'il veut la zieuter, elle ne se gêne pas, mais le fait de manière rapide, sans un regard pour lui ou pour voir où sont posés ses prunelles bleues. C'est enfin vêtue d'un jogging, de chaussettes chaudes et d'un t-shirt qu'elle s'approche de lui. « La seule chose que tu vas faire c'est te ridiculiser devant la pharmacienne » un sourire très rapide avant de lui tendre un t-shirt. Il n'a pas besoin de savoir que c'est le t-shirt de son ex qui a laissé quelques affaires ici, le plus important, c'est qu'il soit sec et qu'il lui aille. Ceux de Viktoria étant de toute évidence trop petits.

Toujours face à lui, elle le regarde, les gouttes perlant dans ses cheveux qu'il n'a pas tout à fait bien essuyé. « Tu m'as déjà dérangé en voulant venir à ma rescousse » son regard dans le sien, pas vraiment plus d'émotions affichées. Elle lui fait à présent signe de s'asseoir sur le lit et se changer s'il le souhaite. Elle lui tourne le dos, elle respecte son intimité, même s'il faut dire qu'un homme torse nu ne l'intimiderait pas vraiment, encore moins lui. Elle pense même que ça aurait l'effet inverse, elle voudrait l'épier. « Je serai douce, promis » au moins, si ça peut le rassurer. Car il risque d'avoir mal à son beau visage. « C'est bon ? Je peux me retourner ? »
© CRIMSON DAY
Revenir en haut Aller en bas
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mer 18 Aoû - 20:13
Off my mind.
Tu ne comprends pas pourquoi elle prend toujours le même plaisir à te piquer de la sorte. Est-ce par pur esprit de vengeance ? Ou parce qu'elle a changé au point de prendre plaisir à tout ça ? Tu n'as pas envie de croire à une telle éventualité. Parce que tu n'as pas envie de découvrir qu'elle a effectivement beaucoup changé Viktoria. L'ancienne elle te manque beaucoup trop pour que tu puisses accepter l'idée selon laquelle elle n'est tout simplement plus. Comme si tu espérais encore pouvoir la retrouver malgré tout tiens. Finalement tu es toujours un peu naïf. Trop pour ton propre bien. Trop pour ton plaisir. C'est une torture que d'être ainsi. Parce que tu connais les déceptions à répétition dans tous les domaines de ta vie. Que ce soit perso ou pro. La plus grosse déception concerne quand même Viktoria et ces retrouvailles totalement ratées. Bien plus horribles et douloureuses que tout ce à quoi tu aurais pu t'attendre.  Maintenant tu commences vraiment à douter que la chose puisse prendre une autre tournure. Pas sûr qu'elle même en ait très envie. Non, à vrai dire tu es même tout à fait certain du fait qu'elle ne le souhaite pas outre mesure. Et tu ne peux pas lui en vouloir pour ça. D'autant plus que tu n'as pas eus le courage de lui donner tous les sombres détails concernant cette disparition subite et qui a duré dans le temps. Et tu n'es pas bien certain que les Smith eux mêmes trouvent le courage d'être pleinement honnête avec elle. Ils savent que ça revient à prendre le risque de se la mettre à dos pour de bon. Voire, de la perdre elle aussi.

En attendant, toi, tu viens de te mouiller. Et ce, dans tous les sens du terme. Trempé de la tête aux pieds, tu te sens un peu con, planté comme ça au milieu de sa chambre. A découvrir cet environnement nouveau pourtant chargé de vos souvenirs. Tu retrouves plein de petits objets qui ne sont pas sans te rappeler des tas de choses que vous avez partagés et vécut ensemble tous les deux. Pourtant elle a tout l'air de vouloir te chasser de sa vie. Ou t'empêcher d'y revenir. Depuis vos derniers échanges, elle aurait pu être amenée à abandonner cette idée et à faire disparaître tout ça. Mais de toute évidence, elle n'a rien fait de tel. Tu ne sais pas si c'est bon signe ou pas. Et tu n'aborderas pas du tout la question ! Alors qu'elle te rejoint dans la pièce pour te soigner. Tu n'as pas envie qu'elle se sente obligée de t'aider sous prétexte que tu t'es fait blesser en lui portant secours. Mais elle a vite fait de te remettre à sa place avec une vérité sur son compte que tu n'as certainement pas oublié. Dans le fond, il n'y a rien la concernant que tu as oublié.

Bien malgré toi, ton regard est totalement happé par elle quand elle s'éloigne pour se dévêtir. Elle fait ça vite et franchement. Sans tourner autour du pot. Sans tenter de se cacher même. Et ça te fait rougir. T'es pas gêné. Juste totalement perturbé par la vue de son corps. Que tu ne devrais pas du tout être en train de regarder ... Elle a gagné en courbes. Elle est magnifique. Incroyablement désirable ... Et quand elle remue, tu détournes la tête. Mine de rien, tu tentes de mentionner un passage à la pharmacie. Ce à quoi elle a encore une réponse. Je vois pas pourquoi. Tu ne vas pas carrément passer par la case hôpital pour un nez qui saigne ... Ce serait plus idiot encore te semble-t-il. De toute façon, la question ne se pose pas puisque Viktoria te tend un tee shirt. En "voulant" venir à ta rescousse ou en le faisant ? Elle est capable de prétendre qu'elle allait s'en sortir toute seule ... En attendant, tu la remercies du bout des lèvres pour le tee shirt, alors qu'elle s'éloigne pour te tourner le dos. Tu tends le tee shirt devant toi, sourcils froncés. Tu ne sais pas si c'est un tee shirt femme trop grand pour elle ou s'il appartient / appartenait à un ex. Mais il est clairement trop petit pour toi. Oh oui tu peux te retourner. Je peux pas mettre ça. A moins de faire craquer les coutures. Elle devait bien s'en douter que tu n'allais pas rentrer là dedans. Ou alors elle n'a pas bien regardé la largeur de tes épaules, de tes biceps, de ton torse. De toute façon j'vais pas rester longtemps. Tu vas sans doute attraper froid en revanche, trempé comme tu l'es encore. Juste le temps d'arrêter les saignements, non ?

CODAGE PAR AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 6Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
Sauter vers: