Off my mind @Natanaël Lundgren L'étreinte est belle et folle à la fois. À l'image de ces deux, la belle et la bête et il y a fort à parier que Viktoria est de loin la bête de ce duo. Elle est la tête brûlée, le sang chaud qui monte en température et la colère difficile à canaliser. Elle est du genre à prendre le dessus, sur tout ce qui l'entoure et tous ceux qui l'entoure. Elle ne laisse pas la chance au hasard et à personne. Pas depuis qu'elle a perdu le droit d'être une enfant comme tout le monde, pas depuis qu'elle a été considérée, au même titre que Nate, qu'une simple bâtarde de la société. Trimbalée de famille en famille, jusqu'à trouver les Smith et quelle famille …
Derrière chaque bonheur se cache un malheur. Si le bonheur d'avoir trouvé sa moitié, l'amour d'une vie et pour l'éternité à été bref de quelques années, le malheur sous-jacent a été bien plus lourd et long à porter. Pourtant, ce soir, il semblerait que tout ça se soit dissipé dans un souffle. Le souffle chaud qui parcours son corps tout entier sous les coups de reins incessants qu'il prodigue et sous l’extase lunaire qu'il vient lui offrir. Elle se sent pousser des ailes à l'instant où il se montre tendre où il caresse son visage et où ses larmes qui sillonnaient auparavant ses joues se retrouvent dans les doigts de Nate. Il est le gardien de ses songes et de ses émotions. Il est le seul à pouvoir et savoir comment la mettre dans tous ses états. Elle en est folle, folle de lui et de toute ce qu'il représente ce soir dans ce lit, dans ces draps mouillés de leurs liquides charnels. Air suffoquant, ambiance délicieuse. Il n'y a qu'eux sur terre, plus personne d'autre. Le bonheur qui vient la frapper et la faire sangloter. Ses paroles tristement belles et face à lui elle s'adoucit, elle se fond contre son corps, sur ses lèvres qu'elle embrasse, qu'elle goûte encore et encore, incessant goût de bonheur. « J'ai envie que tu m’apprennes la vie à tes côtés » sourire sincère. Prunelles amoureuses qu'elle dirige vers son visage d'ange gardien.
Cet ange qui semble tantôt savoir se montrer aussi démoniaque. Lorsqu'il joue avec ses émotions, lorsqu'il lui dit que lui aussi a besoin d'elle. Comme s'ils étaient l'oxygène l'un de l'autre et que tout ce temps, ils ont vécus en manquant d'air. Il se fait aussi joueur avec sa langue et ses lèvres lorsqu'elles vont se poser un peu plus bas. Descendant d'étages en étages pour titiller un peu plus le sens de la belle. Gémissement de plaisir et frisson fou qui vient lui parcours le corps tendu. Ce corps sous celui du beau blond qui la submerge bien totalement. Elle pourrait rester des heures ainsi, collées, nue, à lui, à parler. Le regarder, l'embrasser. Pourtant, l'idée qu'il doive partir ne la quitte pas. Au fond d'elle, elle sait qu'il faudra qu'il s'en aille. Qu'il aille retrouver sa bien adorée dans leur logis et son fils qui s'attendra sûrement à voir son père lorsque ses petites pupilles de la même couleur que son paternel s'ouvriront. Petit être qui n'a nulle idée de ce qui l'entour et des problèmes d'adultes.
Deux adultes dans cette pièce qui n'ont pas eu le droit de s'aimer et qui ne peuvent toujours pas s'aimer librement aux yeux de tous. Amour interdit qu'ils vont devoir rendre concrètement réel et légitime aux yeux des autres. Certains cœurs seront brisés et des familles changées. Viktoria en sera la cause et leur amour la conséquence. « Promets-moi qu'il y aura d'autres nuits et je te garderais mon corps tout entier. Il sera tien, uniquement tiens » comme s'il avait réellement besoin de le préciser. Pourtant, elle garde ses paroles sur le bout de ses lèvres, elle a besoin de l'entendre le lui promettre, comme il lui a promis qu'il ne partirait plus. Elle a besoin d'être certaine qu'il soit réel et que tout ceci ne soit pas un rêve éveillé. « Des heures d'alchimie » qu'elle corrige. Elle fait la distinction entre la débauche qu'elle offre aux autres et l'alchimie ou plus précisément l'amour qu'elle n'offre qu'à lui, elle espère que, inconsciemment, il en est tout à fait conscient.
Ce dont il semble cependant conscient, c'est que ses baisers qui descendent dangereusement, sans quitter son regard, semblent plaire à Viktoria, qui n'a de cesse de le regarder faire, excitée à l'idée d'où pourrait aller se loger sa langue. Sa voix se fait presque tremblotante lorsqu'elle prononce son prénom, son corps se fait chatouiller et il tortille déjà. Baiser sur sa poitrine, ses seins, son ventre, son nombril, le bas de son ventre et sur le mont-de-Vénus avant de relever la tête et de se stopper presque net. Ce tatouage ridicule qu'il semble avoir vu et sa question qui lui fait rater un battement. Elle l'a bien vu, ce regard rivé sur ce dessin, ces mots bêtes. Sa bouche qui s'ouvre et se referme. Comme s'il se retenait de dire ce qu'il pense. Elle reprend sa respiration et regarde le plafond. Ses mains qui frottent son visage. « C'est un tatouage ridicule … J'avais un peu trop bu avec une amie » elle ne répond pas à sa question. Elle ne sait pas si elle a réellement envie de lui répondre. Elle baisse son regard néanmoins et se redresse sur ses deux bras. Dos collé aux barreaux du lit, faisant signe à Nate de remonter, vers elle. « J'ai eus des hommes … Des femmes aussi » tant qu'à être sincère. « J'ai pensé que je pourrais trouver chez eux, ce que j'ai ressenti lors de notre première nuit ensemble » et c'est dire à quel point elle s'est trompée. Elle reste cependant sérieuse et n'essaie pas de détourner son regard. « Personne n'a jamais pu te remplacer » elle ne répond ceci dit pas à sa question, mais il doit se douter de la réponse au vu de ce qu'elle avance. CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
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➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Tu ne pensais pas ressentir un tel bonheur à nouveau, un jour. Pourtant, il te heurte de plein fouet et semble vouloir s'attarder. Il ne se dissipe pas dans l'air contrairement à l'orgasme qui ne laisse pour toutes traces que de doux souvenirs. Doux et chauds. Mais des souvenirs. Le bonheur, lui, il semble vouloir s'installer. Dans vos yeux, dans vos coeurs, sous votre peau. Un bonheur auquel vous avez plus que droit et que tu veux attraper pour ne plus jamais le laisser s'échapper. Parce qu'il passera forcément par elle. Ta Viktoria, forte et combattive. De laquelle tu n'as été séparé que trop longtemps. Beaucoup trop. Vous avez donc du temps à rattraper. Et Dieu merci, vous êtes encore bien assez jeunes pour pouvoir vous permettre de tout reprendre depuis le début et de démarrer une relation toute neuve et parfaitement belle. Comme celle que vous rêviez d'avoir. Comme celle que vous méritez amplement. Tu risques de t'y ennuyer ... Que tu ne manques quand même pas de lui faire remarquer. Vous n'avez certainement pas la même façon de vivre. Surtout toi qui es devenu père et qui a donc une vie bien plus calme et posée que la sienne. Tu n'en doutes que très peu. Alors elle risque de rapidement se faire chier à tes côtés. Et sans doute qu'elle sera déçue et regrettera d'avoir perdu toutes ces années à idéaliser une relation qui n'aura finalement pas été à la hauteur de ses attentes. Tu t'inquiètes peut-être pour rien. Mais ça te semble logique.
Tout naturellement, elle s'inquiète à l'idée qu'il puisse ne pas y avoir d'autre nuit. Pourtant, c'est une certitude que vous n'êtes que sur le début de quelque chose de nouveau. De quelque chose qui sera beau et intense, comme ça l'était à cette autre époque. Et toi tu ne demandes que ça. Retrouver la force de votre amour, même s'il était maladroit et innocent à l'époque. Aucun doute qu'il sera plus beau et plus fort cette fois. Qu'il est fait pour renaître de ses cendres. Surtout maintenant que vous vous êtes retrouvés. Bien sûr qu'il y en aura d'autres. Tu ne sais pas comment ni si ça va si bien fonctionner que ça. Mais c'est une certitude que tu ne veux pas la perdre une fois de plus. Que tu ne veux pas que ce corps que tu viens de posséder, puisse de nouveau appartenir à d'autres, même le temps de quelques heures à peine. T'es déjà en train d'émettre l'idée de laisser ce corps entre d'autres mains ? Que tu ne peux quand même pas t'empêcher de remarquer. Qu'elle ait besoin de te faire promettre d'autres nuits, pour te répondre qu'elle se réservera pour toi et uniquement pour toi. Là où toi, tu ne t'imagines déjà plus capable de toucher à une autre qu'elle. Pas même Mikayla qui porte pourtant ton enfant. Votre enfant. Le second.
Néanmoins, tu peux oublier ces pensées moins plaisantes, quand tu commences à parcourir son corps de ta bouche. Des baisers tout ce qu'il y a de plus chauds, qui la font réagir au quart de tour, pour ton plus grand bonheur. Tu embrasses ici et là pour lui arracher plaintes et frissons d'extase pure. D'extase brute. A l'image de celle que tu as fait naître au creux de ses reins pendant l'étreint elle même bestiale, animal, féroce. Tu es gourmand d'elle toute entière et tu ne manques pas de le lui rappeler et de le lui prouver encore et encore. Prenant même plaisir à jouer de nouveau avec ce fameux piercing, jumeau du tien. Tu pourrais t'y attarder plus encore tant ça te plaît de jouer ainsi avec. Mais tu fais plutôt le choix de reprendre ta descente. Et tu vas certainement le regretter. Alors que ce tatouage te saute aux yeux et te tend quelque peu. Tu ne sais pas du tout quoi en penser. Mais tu en as le coeur qui se serre de façon instantané. Même si tu prends la parole de façon tout à fait calme et posée. Comme si ce n'était rien. Comme si tu n'étais pas en train de subir la féroce morsure de la jalousie. Son explication a quand même quelque chose de rassurant. Et tu t'apprêtes même à annuler ta question, quand elle reprend la parole pour t'en dire plus. Pour t'en dire trop.
Tu te tends quand elle te précise qu'il y a eut des femmes et des hommes. Tu ne t'approches pas quand elle te fait comprendre de la rejoindre. Tu te contentes de la regarder, bouche hermétiquement close. Elle ne le dit pas clairement mais tu comprends qu'il y a beaucoup de personnes. Tu la regardes toujours sans bronchée. Ras de marée d'émotions et de sensations qui te submerge. Et finalement, la jalousie te terrasse. Tu bascules sur le lit pour t'étendre sur le dos à côté d'elle mais pas trop, avec un râle plaintif. Toi tu couchais avec des gens qui s'excitaient à la vue de ton tatouage. Moi je couchais avec des femmes qui savaient juste à me voir torse nu, que je n'étais pas un coeur à prendre. Que tu râles en rabattant ton bras sur tes yeux. Parce qu'à ce niveau là, tu es persuadé qu'elle a déjà remarqué le portrait qui s'étale sur un côté de ton torse. J'imagine qu'on peut diviser par dix le nombre de partenaires que tu as eus, pour avoir le nombre de partenaires que moi j'ai eus ...
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Lun 6 Sep - 18:06
Off my mind @Natanaël Lundgren Elle pense au futur, pour la première fois depuis longtemps, l'idée d'un futur glorieux et lumineux semble se profiler. Elle n'a plus l'impression de voir que des nuages ou des torrents d'eau venir se déverser sur elle pour la noyer et l'empêcher d'avancer ou de respirer. Il est juste le petit souffle qui manquait à sa vie. La bouée qui vient la délivrer un peu de cette peine immense. Il suffit qu'elle le regarde pour savoir que c'est lui l'homme qui manquait à son équation de vie. « Si on mélange ma vie avec la tienne, ça fera un parfait mélange » qu'elle trouve bon de répliquer. Ce qui n'est pas tout à fait faux. Ils sont aux antipodes l'un de l'autre dans leurs vies respectives, mais nul doute qu'ils trouveront un bon équilibre, sans quoi leur relation risque d'être corrompue. « J'te ferais sortir » qu'elle précise encore un peu. Persuadée qu'il n'est pas sorti faire la fête depuis bien trop longtemps.
Son regard qui ne cesse de faire naître des idées folles quant à la suite de leur idylle. Cette idylle manquée dans une autre vie. Ce couple qu'ils auraient été, ces jeunes adultes qui auraient pu grandir ensemble, main dans la main, vers une vie qui n'attendait que leur amour pour s'en nourrir. Les choses n'ont pourtant pas été aussi belles. Elles ont été différentes et ce soir, ils se retrouvent. Pour ne jamais se quitter, c'est une certitude. Avant de pouvoir se retrouver une nouvelle fois, comme il le promet après qu'elle lui ait demandé de manière un peu maladroite. « J'émets juste l'idée qu'aucunes autres mains ne pourraient plus jamais aussi bien s'en occuper » elle le sent hésiter. Elle peut le deviner au ton de sa voix. Comme si elle pouvait penser un seul instant à un autre, alors qu'elle n'a que lui dans la peau depuis toujours. « J'ai envie d'être uniquement à toi, j'te le promets » qu'elle essaie de le rassurer un peu. Personne d'autre ne semble exister à présent qu'elle l'a retrouvé. Il faut qu'il en soit conscient et si pour se faire, elle doit aussi faire des promesses, elle le fera.
Le plaisir reprend bien vite lorsqu'il continue à l'embrasser ainsi, de ses lèvres qui se baladent sur son corps. Baisers chauds qui entament une descente périlleuse vers les endroits les plus bien gardés de la belle Viktoria. C'est pourtant ce tatouage très explicite qui le stop net. Qui fait même chuter son envie, de manière tout à fait soudaine. Contrairement aux autres partenaires, qui s'excitent à l'idée de le voir, Nate semble plutôt ne pas l'apprécier. En découle, la fameuse question à laquelle elle répond sincèrement. Peut-être un peu trop sincèrement d'ailleurs. Avec lui, elle ne veut pas avoir de secrets, même si la vérité n'est pas bonne à entendre.
Coup de fouet en plein visage lorsqu'elle prend la parole. Elle peut bien le voir. Il la regarde avec une pointe d'impatience et de jalousie dans le regard. Bouche close, se relevant de ce corps dont il s’agglutinait il y a encore quelques secondes. Il ne prend pas place à côté d'elle lorsqu'elle lui fait signe. Il se glisse un peu plus loin, bras sur les yeux. Tatouage sur le torse apparent qui fait palpiter le myocarde de la belle de manière folle. Elle ne s'attendait pas à un si beau geste d'amour. Elle avait donc bien vu son propre visage sur ce torse. Elle n'a pas le temps d'émettre quelconque commentaire, il reprend la parole très vite, pour totalement casser l'ambiance dans la pièce. Commentaire qui la pique un peu, qui la fracasse intégralement, tant, c'est malheureusement vrai. Toujours nue, c'est elle qui s'approche de lui, qui se met le long de son corps et qui retire son bras de ses yeux, ses doigts qu'elle pose sur son menton pour lui tourner la tête, pour qu'il la regarde. « Ça ne veut pas dire que j'étais un cœur à prendre, Nate. Tu es parti dix ans. Tu t'attendais à quoi ? J'ai juste … J'ai vécu ma vie, comme j'ai pu. Je n'ai pas souvent pris les bonnes décisions » il ne pouvait pas s'attendre à ce qu'elle l'attende, dans le flou complet, dans l'idée que se soit lui qui soit délibérément parti. La remarque suivante la fait un peu vriller. Elle et son tempérament de feu et son caractère fort. Mais elle n'a pas envie que cette soirée se termine de cette manière. Pas avec lui. Pas comme ça. Elle s'impatiente néanmoins « On peut même diviser par plus, si tu veux » elle se reprend pourtant, elle essaie de rester calme, douce. S'il continue, elle pourrait s'énerver, même si elle peut comprendre sa peine. « Et tu cherchais quoi dans ces partenaires, toi ? Est-ce que tu ne cherchais pas par hasard ce que tu avais perdu ? Moi, c'est exactement ça que je cherchais. Il m'a fallu du temps pour me rendre compte que personne d'autre que toi ne pourrais le combler, ce manque » alors oui, elle a couché avec pas mal de monde. Mais elle n'a jamais ressenti ce qu'elle a ressenti ce soir et lors de leur première fois, c'était ça qu'elle cherchait et peut-être que lui aussi. Ses doigts qu'elle passe sur son torse, sur ce visage qui est le sien et qui la perturbe. D'une voix toujours aussi douce. « J'pensais pas que tu serais capable de faire un truc aussi dingue … C'est beau ... Ça me plait … T'es dingue, tu le sais ? » elle le regarde, elle cherche à lire son émotion. Sa main qui continue les caresses sur son torse. Elle se demande vraiment pour quelle raison il aurait eu cette idée folle de se faire tatouer son visage. Autant dire, que malgré tout, ça lui plait énormément, son cœur qui bat fort, le prouvant. CRIMSON DAY
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Tout à coup tu ne peux qu'imaginer quel ennuie pourrait représenter ta vie pour elle. Tu réalises les différences pourtant évidentes qu'il y a entre vous. Tu es désormais un honnête et respectable père de famille. Alors que de son côté, elle a tout de l'insouciante jeune femme qui ne vit que pour elle même et qui croque la vie de toutes les façons possibles. En soit, ça colle tout à fait avec vos personnalités qui sont approximativement les mêmes que quand vous vous "fréquentiez". Mais quand même, il te semble compliqué de lui faire vivre ta vie comme tu la vis toi. Elle risque fortement de s'ennuyer et de ne pas du tout apprécier. Or tu ne veux pas prendre le risque que ça vienne carrément ruiner votre relation qui pourrait tout à fait être belle et fonctionner si, comme elle le propose dans la foulée, vous mélangiez plutôt vos deux vies. Voilà qui te semble effectivement plus acceptable. Je ne me rappelle pas de la dernière fois que je suis sortie faire la fête ... Que tu avoues sans honte, quand elle précise qu'elle te fera sortir. Tu n'as pas énormément d'amis. Et plus le temps passe, moins tu as de contact avec eux. Parce qu'il semble que tu es bien jeune pour avoir commencé à fonder une famille. Du coup, tes amis sont encore célibataires ou simplement loin d'être parents. Rien de surprenant, donc, dans le fait que tu sortes de moins en moins. Tu as trop refusé les invitations et maintenant, on ne t'invite plus trop.
Tout dans ces retrouvailles semble être fait pour vous réunir pour de bon tous les deux. Même s'il est évident que ça ne va pas être simple ni se faire du jour au lendemain. Surtout à cause de ta propre vie. Tu ne peux pas simplement lui tourner le dos comme si de rien n'était aussi simplement que ça. Si c'était si simple, ça se saurait bien sûr. Or, tu as un tas de trucs à faire avant de pouvoir dire que tu es libre d'aimer et de t'afficher avec Viktoria. Dont une majorité de choses qui concerne ta vie de famille justement. Tu veux retrouver Viktoria, ça au moins c'est une certitude. Et l'envie a tout l'air d'être partagée. Même si elle s'emmêle les pinceaux dans sa déclaration. Ou c'est plutôt ce que tu veux croire. Qu'elle n'est pas sérieusement en train de te poser un ultimatum : lui promettre d'autres nuits ou accepter qu'elle passe vite entre d'autres bras que les tiens. Un bref sentiment de panique vient te broyer l'estomac. Tant bien que mal, elle te rassure. En disant clairement qu'elle ne veut être que tienne. De quoi t'arracher quand même un bref soupir de soulagement. Et tu hoches la tête de haut en bas pour lui signifier que oui, tu entends. Que oui, tu la crois sur parole. Et c'est suffisamment rassurant pour que tu laisses la flamme du désir se réveiller petit à petit. Avec tes lèvres qui parcourent son corps. Mais qui s'arrêtent trop soudainement sans doute, quand tes yeux se posent sur le fameux tatouage.
Cette fois tu es totalement coupé en plein élan et tu n'as plus le courage de faire semblant. Tu bascules sur le lit. Ne t'éloignant pas d'elle au point de risquer de la vexer. Mais assez pour lui montrer que tu es pas mal refroidi. Pourtant tu frissonnes quand elle vient coller son corps nu contre le tien et ça, tu ne peux pas tout à fait le dissimuler ... Tu es bien obligé d'affronter son regard quand, de ses doigts sur ton menton, elle te fait tourner la tête vers elle. Tu la regardes en silence. Mâchoires un peu crispées quand elle prend la parole pour te faire entendre qu'il ne fallait et que tu ne pouvais pas t'attendre à autre chose. Dans le fond tu le sais. L'une des différences majeures entre vous, c'est quand même le fait que toi tu savais au fond que vous finiriez par vous retrouver. Contrairement à elle qui était persuadée que tu avais disparu pour de bon. Le nœud à ton estomac se dénoue un peu quand elle précise qu'elle n'a pas toujours pris les bonnes décisions. Qu'elle a finalement juste vécu comme elle a pu. Ce qui te fait mal finalement. Presque plus pour elle que pour toi. C'est presque sur un ton fataliste que tu parles chiffres. Sans t'attendre le moins du monde à une telle réponse de ta part. Cette fois, elle peut difficilement passer à côté de la douleur qui traverse tes yeux le temps de quelques secondes. Suivit d'un woaw qui commente davantage le fait qu'elle ait besoin d'enfoncer le clou, que le chiffre en lui même. A croire qu'elle prend plaisir à appuyer là où ça fait justement mal.
Non je ne cherchais rien ... C'était juste ... Parce qu'il le fallait. Physiquement parlant. Mais je ne cherchais rien. J'étais persuadé que je te retrouverais de toute façon. Mais tu avais cet avantage là toi. De garder l'espoir et la pleine assurance que vous vous retrouveriez tous les deux. Elle ne pouvait pas savoir elle. Et dans le fond, tu en es assez conscient pour n'avoir pas le droit d'en faire encore toute une montage. Tu dois passer outre. Tu dois digérer tranquillement. Et peut-être que les caresses délicates de ses doigts sur le fameux tatouage, aident en ce sens. Alors tu tournes la tête pour poser les yeux sur elle quand elle reprend la parole. Qu'elle te fait remarquer que tu es dingue. De quoi faire naître un petit sourire sur tes lèvres, bien malgré toi. Et tu capitules. Parce que tu n'as pas envie de gâcher cette soirée de retrouvailles tout à fait unique. Dingue de toi. Que tu grognes en lui bondissant dessus pour la faire basculer sur le lit et déposer une pluie de baisers sonores sur son visage. Non sans frotter un peu ta barbe contre sa peau pour l'emmerder un peu au passage.
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Mar 7 Sep - 17:22
Off my mind @Natanaël Lundgren Elle se rend bien compte de certaines différences relativement flagrantes qu'il peut y avoir entre elle et Nate. C'était pourtant déjà le cas à l'époque. Ils n'étaient pas les mêmes, leurs caractères aux antipodes l'un de l'autre, même. Pourtant, ça fonctionnait et Viktoria espère que ça continuera à fonctionner ainsi, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas le cas. Si ce n'est la vie d'adulte qui prend une place plus grande que leur simple vie d'adolescents à l'époque. Les problèmes d'adulte aussi qui vont avec tout ça. Un sourire amusé sur ses lèvres lorsqu'elle l'entend dire qu'il ne se rappelle pas quand il est sorti pour la dernière fois. « La prochaine fois, ce sera avec moi. Plus vite que tu ne le penses » du moins, elle l'espère. Elle sait bien qu'il est du genre assez discret dans le genre, mais à l'époque, ils aimaient bien sortir. « Interdiction de refuser, évidemment » elle ne doute pas qu'il serait du genre à refuser une soirée avec la belle de toute manière.
L'espèce d'ultimatum inconscient qu'elle semble lui poser le faire réfléchir. Parfois, elle parle sans réellement se rendre compte de ce que ses paroles peuvent déclencher ou de ce qu'elles peuvent signifier. L'idée qu'il doive lui promettre d'autre nuit, prouve bien qu'elle ne pourra pas l'attendre une énième fois. Prouve bien, qu'elle pourrait passer entre les mains d'un autre s'il venait à ne pas prendre la chance qu'il a sous les yeux, sous le nez. Cette chance qui se nomme Viktoria et qui elle, est prête à devenir entièrement sienne. Elle essaie néanmoins de le rassurer, de lui prouver qu'elle peut l'attendre. Elle n'a de toute évidence pas le choix. Il leur faudra être patients. Surtout à elle. Elle sait au fond de soi, qu'il ne sera pas prêt à tout de suite tout quitter pour elle. Du moins, c'est ce qu'elle pense et c'est un sujet sensible, qu'eux deux connaissent, mais qu'ils décident d'ignorer en décidant de faire l'amour. Qu'ils décident de ne pas mettre sur le tapis. Ne pas mettre sur le tapis une Mikayla et un Soren qui attendent sagement le retour de papa. « Je t'ai attendu dix ans, je peux bien patienter encore un peu » elle essaie de lui faire comprendre à demi-mot, qu'elle pourra tout à fait vivre dans son ombre tant que les choses ne seront pas claires et posées. Mais combien de temps tout de même ?
Le temps, semble leur faire d'ailleurs défaut. Ils se relancent vite à la conquête du corps de l'un et de l'autre, surtout Nate qui s'y atèle le premier. Il se stoppe net et l'échange de question réponse qui suit, n'a d'autre effet que de les arrêter dans la recherche d'un nouveau moment de tendresse. Viktoria ne peut rester insensible à ses paroles, ses questions. Ne peut rester insensible à un Nate qui semble dégoûté ou bien jaloux de savoir tout ça sur elle. Elle ne peut d'ailleurs s'empêcher de lui répondre. Même si elle est collée à lui, caressant ce tatouage qui la perturbe beaucoup. Elle ne peut s'en empêcher de provoquer. Plus encore quand il semble prendre conscience de quelque chose qu'il ne dit pas à voix haute. « Woaw … Viktoria est une traînée … Woaw » elle enfonce le clou. C'est du moins ce qu'elle pense qu'il se dit avec son attitude. Elle ravale difficilement sa salive et se sent presque touchée dans son estime. Il n'y a que lui qui peut la toucher de ses mots, ses faits et gestes de toute manière.
Elle l'écoute tout de même s'expliquer, quant au fait que, lui aussi, ait été voir ailleurs. Lui aussi à dû honorer certaines pulsions. Même si, comme il le précise, ce n'était pas les mêmes. Son besoin était physique, celui de Viktoria psychique. Vouloir le retrouver dans les draps des autres. Peine perdue ceci dit, elle n'a jamais retrouvé ce bonheur. Si ce n'est ce soir à l'instant même, entre ses mains. Heureusement, il semble capituler. Un large sourire qui refait son apparition sur le minois de la belle quand elle l'entend dire qu'il est dingue d'elle et son cœur qui se remet en marche. Plus encore quand il lui bondit dessus de toutes ses forces et la tient prisonnière de son corps et cette pluie de baisers qui vient s'abattre sur son visage. Elle ne cesse de rigoler et s'en débat même. Faussement, évidemment. « Tu vois, ça, ça ne m'avait pas manqué » qu'elle précise en caressant sa barbe qui vient lui rougir la peau. Sourire qu'elle n'arrive plus à effacer. Le visage de Nate qu'elle tient entre ses mains et qu'elle caresse. Mains posées sur ses joues, de part et d'autre. Regard planté dans le sien. Elle l'embrasse, langoureusement, tendrement. Elle se replace de manière à ce que son visage se pose sur sa poitrine, sans pour autant le quitter des yeux. « Je sais que tu vas devoir t'en aller, que tu ne pourras pas passer la nuit ici » elle ne sait pas si elle lui enlève une épine du pied en affirmant ceci. Peut-être qu'il n'aurait pas osé le lui dire. C'est l'air fataliste, qu'elle le regarde. Mirettes toujours attendries par lui, cependant. CRIMSON DAY
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➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Tu ne cherches pas à retenir le sourire qui fleurit déjà sur tes lèvres, alors qu'elle affirme que ta prochaine sortie sera en sa compagnie. Tu as hâte de voir ça par toi même. Hâte qu'il y ait une soirée de prévue. Et hâte, surtout, de la voir à l'œuvre. Heureuse, joyeuse, libre comme jamais et bien décidée à profiter de ses nuits jusqu'au petit matin. Tu ne sais pas du tout à quoi t'attendre pour l'instant. Mais c'est aussi ça qui rend l'attente aussi incroyable, ou pas loin. Le fait que tu ne saches pas du tout ce qui t'attend et que ça vienne titiller ta curiosité. Il n'y a rien que tu souhaites plus, dans l'immédiat, que constater tout ça par toi même. Et que partager des moments de ce type avec elle. Parce qu'aucun doute que ce sera intéressant ... Et bien. Aucun doute que tu y prendras plaisir, grâce à sa présence. Ah oui, à ce point là ? Que tu demandes en riant quand elle te précise tout de suite que c'est interdit de refuser. Ou que ça le sera, quand le moment sera venu. Tu demandes quand même à voir ça. Voir comment elle compte s'y prendre pour te forcer à faire un truc que tu n'aurais pas choisis de faire de toi même. Tu n'as pas mauvais caractère, certes. Mais quand tu dis non, en règle générale c'est non. Et tu ne l'imagines pas pouvoir te traîner à une soirée contre ton gré.
Mais pour vivre une soirée ensemble, il y a sans doute pas mal de choses que vous allez avoir à faire et/ou à éclaircir au préalable. Comme le fait que tu sois en couple et qu'il soit important que tu y ailles par étapes pour abandonner ta vie de famille qui avait tout pour avoir l'air parfaite, et lui revenir à elle. Quand il est question de sexe et qu'elle te rappelle ensuite qu'elle t'a attendu dix ans, tu gardes la bouche close. Tu n'es pas certain qu'elle t'ait attendu. Sur le plan sexuel elle a plutôt l'air de s'être beaucoup amusée. Et émotionnellement, elle a déjà été en couple. Comme le prouve la petite scène qui vous aura finalement réunit, un peu plus tôt dans la journée. Cet homme qui lui voulait du mal en pensant lui vouloir du bien. Cet homme incapable de comprendre que leur relation est terminée. Mais peut-être qu'elle ne le lui a pas clairement dit elle même. Dans le fond tu n'en sais rien. Puisque tu n'es pas dans leur histoire. Et que tu ne peux donc pas juger le tout. Seulement le fait qu'il ait eut le besoin de passer par la violence pour faire passer ses messages. Ca, ça reste clairement quelque chose d'impardonnable. Qu'importe la situation et les antécédents. Aucun risque pour toi que tu te montres un jour violent. Que ce soit avec elle ou avec une autre. Pas même quand tu réalises plus ou moins à quel point elle est différente de toi désormais.
Même si tu es carrément à te tendre alors que tu réalises qu'elle a eut un paquet d'aventures au cours de sa vie. Contrairement à toi qui n'as pas ressentis le besoin de passer par là pour tenter de l'oublier ou de passer rapidement à autre chose. Tu peines à digérer et pourtant, tu prends autant que possible sur toi. Sans pour autant pouvoir lui mentir, bien sûr. Tu ne peux pas faire mine que ça ne te fait rien du tout. Toutefois, loin de toi la moindre envie de l'accabler plus que de raison. Tu es jaloux. Tu regrettes de lui avoir laissé le temps de connaître autant de partenaires en presque dix ans. Mais ce n'est pas tout à fait de sa faute non plus. Et contrairement à toi, elle ne savait pas que vous alliez un jour vous retrouver ... Ce n'est pas du tout ce que je dis ou pense Viktoria. C'est juste ... C'est juste que c'est compliqué en sachant que je garde en mémoire l'innocence de notre relation. Que tu tentes d'adoucir. De transformer la chose en quelque chose d'un peu nostalgique finalement. Parce qu'il est, en grande partie, question de ça bien entendu. Et non pas d'autre chose.
Et de toute façon, tu penses bien vite à autre chose quand elle commente ton tatouage. Ou plutôt le fait que tu sois dingue d'avoir fait tatouer un truc pareil ici et comme ça. Bien décidé à retrouver l'humeur légère qui était la votre jusque là, tu lui bondis dessus et déposes une pluie de baisers sur son visage. Et ça fonctionne, compte tenu du rire qu'elle échappe aussitôt. Avant qu'elle ne t'arrête de ses mains sur tes joues pour planter son regard dans le tien et prétendre que tout ça, ça ne t'a pas manqué. N'importe quoi ... Je sais que tu l'as toujours adoré ... Même si à l'époque, elle n'était pas aussi bien fournie et aussi belle ta barbe, bien entendu. Il a fallut quelques années de plus pour qu'elle ne soit aussi parfaite. La bonne humeur et la tendresse semblent finalement être de retour alors que vous échangez désormais un baiser tout à fait délicieux et langoureux. Vos langues qui se font tendrement l'amour le temps que ça dure. Avant que ton visage ne repose sur sa poitrine. Elle souffle une évidente qui te fait doucement soupirer. Et j'ai plutôt intérêt de partir avant de m'endormir ... Que tu souffles tout bas en réponse. Sinon je ne me réveillerai pas avant demain matin. Je suis tellement bien là ... Et pour sûr que ça te soulage qu'elle aborde elle même la question. Que ça t'ôte un poids des épaules que de ne pas avoir à le dire de toi même. Même si c'est évident pour vous deux.
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CRIMSON DAY