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Off my mind (Viktoria et Natanaël)
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Mer 18 Aoû - 21:24
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Elle n'a jamais eu d'amis à l'école Viktoria, elle était trop différente, elle était trop tout ce que les autres n'étaient pas. Elle faisait peur et il lui arrivait de se battre avec les garçons, elle n'avait peur de personne, pas même de son propre reflet dans le miroir. Elle était une espèce de garçon manqué dans l'âme et pourtant une jeune fille très séduisante. Adolescente qui ne réussissait pas à l'école, pour qui les tables de multiplications et tout autres choses enseignées n'étaient pas intéressants. Elle préférait passer des heures entières à dessiner, sur les livres de cours, sur les bancs de l'école même. Elle se rappelle même avoir gravé les initiales d'elle-même et Natanaël avec un couteau bien aiguisé dans le bois et s'ils décident d'y retourner aujourd'hui, il y sera encore. Pourtant, Natanaël, il voyait tous les autres aspects de sa personnalité. Sa fragilité, son art, sa facilité à pleurer parfois ou se sentir impuissante. Il était son soutient numéro un durant tout ce temps, durant toutes ces années et puis du jour au lendemain, il a disparu.

Dans cette pièce, elle se change. Elle se dévêtit totalement et elle n'arrive pas à voir du coin de l’œil s'il la regarde ou non, étrangement, elle espère que oui. Elle espère même qu'il s'en mord un peu les doigts, car il n'aura plus jamais accès à ce corps qui a une époque était totalement le sien. Viktoria ne se change d'ailleurs pas juste pour qu'il la regarde, mais, car elle a réellement froid et elle assume ses courbes. Ses cicatrices, ses vergetures et toutes ces choses qui font d'elle la femme formidable et battante qu'elle est. Après tout, ses seins ont été vus et revus par les forces de l'ordre lors de certaines manifestations pour les droits des femmes. « Parce que tu ne sais même pas faire la différence entre un pansement et un steri-strip » comme ça été le cas avec sa petite blessure du chat fou l'autre fois. Il la fait quand même sourire bien contre lui, car elle repense à toutes ces fois où elle l'a soigné et où il ronchonnait parfois. Elle se retourne enfin vers lui et lui fait remarquer qu'il l'a dérangé durant ce moment tout sauf plaisant avec son ex. Elle n'arrive pas à s'avouer que sans lui, elle aurait certainement mal fini entre les mains de se fou furieux, mais sa fierté est un peu trop grande pour une fois, face à lui. Pire encore quand il précise qu'il n'a pas voulu, mais qu'il l'a juste fait. « Qu'est-ce que ça change ? Tu veux que je te remercie, peut-être ? » elle devrait pourtant, mais elle ne le fera pas. « Je sais comment il fonctionne, j'aurai pu m'en sortir seule » elle connait toutes les pathologies qui font de son ex le malade qu'il est. Elle aurait fini par réussir à lui tourner le cerveau finalement et elle s'en serait sorti, non sans peine ceci dit.

Le t-shirt qu'elle tend et enfin, elle se retourne. Le t-shirt est en effet trop petit, elle oublie parfois que Nate est vraiment trop musclé pour rentrer dans le t-shirt d'un gringalet comme son ex-copain. Quant à sa remarque sur le fait qu'il ne va pas rester longtemps, elle répond du tac au tac. « Ce n'est pas toi qui décides de quand tu rentres de toute manière, mais la météo » elle lui fait un signe de tête vers la fenêtre. La pluie est encore plus puissante et cette fois, les ruelles sont réellement inondées, alors qu'il le veuille ou non, il devra attendre que tout ça se tasse un peu, sans quoi il sera trempé une énième fois. Elle récupère ensuite le t-shirt et le range, avant de finir par sortir un plaid. Il est frigorifié et elle peut le constater aux poils qui se hérissent sur ses bras. « Enlève le haut » qu'elle semble lui ordonner. Au moins ça pour essayer de se réchauffer, elle lui tend le plaid. À une époque elle l'aurait pris dans ses bras ou sous sa couette. « J'vais pas te manger Nate, enlève le haut, je vais te recouvrir avec ça » elle s'approche donc de lui, plaid en main et prêt à l'enrouler avec. Ses yeux se posent sur son visage. « Tu ne saignes plus, mais tu as de méchantes plaies sur le nez et un peu sur le menton » elle scrute son visage avec minutie. « Tu vas dire quoi à Michala quand elle va te voir rentrer dans cet état ? » prénom qu'elle écorche volontairement.
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Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mer 18 Aoû - 22:15
Off my mind.
Tu sais que tu n'as pas du tout le droit de la regarder à la dérobée comme ça, alors qu'elle se déshabille intégralement. Mais c'est plus fort que toi. Tes yeux sont tout bonnement aimantés. Et pour le coup, tu aimes énormément ce que tu vois. Ce qui n'est sans doute pas une surprise. Elle est magnifique. Et il ne fait aucun doute qu'elle en est bien consciente Viktoria. Et qu'il doit y avoir du monde qui se bat pour l'avoir. La preuve, ce type que tu as eus à cogner pour l'éloigner d'elle quelques minutes plus tôt à peine. Tu oses pourtant espérer qu'ils ne sont pas tous comme ça avec elle. Au fond tu en doutes, parce que dans tes souvenirs elle a toujours eut un sacré caractère et n'a jamais été du genre à se laisser faire par qui que ce soit, Viktoria. Néanmoins, tu ne peux que comprendre la raison pour laquelle ce type a autant de mal à lâcher prise. Elle est si parfaite et si attirante, qu'il est compliqué de se faire à l'idée de la perdre. Tu es bien placé pour le savoir. Quand bien même c'est toi qui es parti. Rien à voir avec une quelconque envie de ta part. Même si elle semble s'imaginer tout le contraire. Tu n'as pas l'impression qu'elle ait eut une vraie discussion à ce sujet avec les Smith. A moins que, même comme ça, elle ne tienne à tout prix à te tenir pour responsable de cette longue séparation et de ce silence radio de ta part.

Bien sûr que je sais faire la différence ... Enfin je sais à quoi ça ressemble. Je comprends juste pas la différence d'utilisation ... Tu es bien obligé de reconnaître au moins ça. Même si ça te flingue un peu. Parce que ça revient à lui donner raison et que tu trouves que ça lui arrive beaucoup trop souvent à ton goût. Si tu as brièvement eus l'impression que vous étiez en train de retrouver une ombre de complicité, c'est bien assez vite mis à mal par la suite des échanges. Qui se font de nouveau très tendus. Parce qu'elle s'agace de tes dires. Et toi des siens, même si tu le montres moins qu'elle. Elle le devinera certainement, malgré tout. Ah ouais ? Qu'est-ce que tu comptais faire alors ? Lui donner l'ordre de s'en aller ? Ou lui faire les yeux doux ? Peu importe ce que tu faisais jusqu'à présent, ça n'a pas eut l'air de beaucoup fonctionner. Il est peut-être parti les autres fois. Mais à tous les coups, il est revenu. C'est qu'il n'a toujours pas pigé un truc dans l'histoire. Sans doute le fait que c'était ferme et définitif pour elle. Même s'il est évident que cette fois encore il va revenir. Il a l'air carrément mordu et accro à elle. Et ça, tu ne peux pas tout à fait le lui reprocher. Même si à toi, elle est vraiment en train de te mener la vie dure. Sauf quand elle se décide à prendre soin de toi, pour une raison que tu ne comprends toujours pas. Deux discours qu'elle tient en même temps et qui n'ont pourtant rien à voir l'un avec l'autre.

Elle ne manque d'ailleurs pas de te rappeler la météo catastrophique qui est la vraie raison pour laquelle tu ne vas pas pouvoir mettre le nez dehors quand bon te semblera. Je n'habite pas si loin. Que tu insistes encore, pourtant. A croire que tu as vraiment peur de rester chez elle. C'est plutôt les disputes que vous risquez à passer du temps ensemble, qui te font peur. Tu n'as pas envie d'empirer l'état de votre relation déjà bien foutue. Et sans doute même tout à fait irréparable. Un fait contre lequel tu ne penses plus pouvoir faire grand chose. Tu as tenté. Tu t'es raté. Tu fronces les sourcils quand elle abandonne le tee-shirt au profit d'un plaid. Tu la regardes s'approcher sans trop comprendre si elle a l'intention de tremper la couverture ou non. Alors elle t'invite à te débarrasser du vêtement que tu portes en haut. Tu hésites et elle le voit bien. Tout de suite, tu as une pensée pour ce tatouage qui représente son visage, présent sur ton torse. Elle est parfaitement reconnaissable et à la fois, il est assez perdu dans l'ensemble de tes tatouages, pour qu'elle n'ait pas tout à fait le temps de le voir si tu finis torse nu devant elle.

Ok ok ... Tu pivotes juste un peu pour être de trois quart et ainsi dissimuler le tatouage en question, quand tu retires ton tee shirt. Et comme prévu, tu ne restes pas bien longtemps le torse découvert puisque tu récupères le plaid que tu te passes sur le dos et les épaules. En la remerciant un peu plus chaleureusement que lorsqu'elle t'a proposé un vêtement ridiculement petit. Mikayla. Tu rectifies, pensant qu'elle ne l'a pas fait exprès. La vérité. A moins que tu ne préfères pas ? Parce que c'est elle que ça concerne en tout premier lieu et que tu n'as aucune envie de faire ou dire une connerie en disant quelque chose qu'elle n'avait aucune envie de voir se répandre. Sinon je peux dire que c'est toi qui m'as cogné. Je suis certain que ça te tente.

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Mer 18 Aoû - 23:04
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Il ne semble pas vraiment avoir trop changé, en tout cas en ce qui concerne une trousse à pharmacie, il reste toujours aussi nul pour reconnaître qu'est-ce qui est utilisé à tel endroit ou pour quel usage. Elle l'a déjà remarqué la dernière fois chez les Smith. Elle était pourtant persuadée qu'en devenant père, il aurait au moins cet esprit-là de survie. De savoir comment panser une plaie, un petit bobo ou tout autre chose, car le petit Soren il doit bien se taper contre un peu près tout, en tout cas s'il est casse-cou comme son père c'est certain. Mais c'est certainement sa copine qui se charge de ce genre de chose, qui se charge de prendre soin du petit. « Ne t'en fais pas, si tu continues à te battre pour moi, tu pourras devenir un professionnel des pansements » un sourcil qu'elle relève en le regardant. Insinuerait-elle qu'il risque souvent de la croiser en fâcheuse posture ? C'est bien possible, elle se bat avec tous et tout le monde pour tout et pour rien. Évidemment, rarement de manière physique, pour ne pas dire jamais, car elle n'a pas les muscles nécessaires et la force lui manque. Elle s'est fait plaquer au mur en un rien de temps d'ailleurs par Tim.

Elle ne peut s'empêcher ceci dit de froncer des sourcils lorsqu’elle voit que Nate commence à s'impatienter, que lui aussi peu utiliser les mots pour en faire des phrases et des piques bien placés. Elle se doute de toute manière qu'il est un peu énervé, elle n'arrête pas de le chercher depuis tout à l'heure. Elle n'arrête pas de le pousser à bout. Viktoria ne sait pas réellement si c'est ce qu'elle cherche, si c'est le son d'une voix un peu plus forte ou la colère sur son visage qu'elle veut entendre et voir, mais il a au moins le mérite d'être assez juste. Elle ne peut pas lui donner tort. « Je suis habituée avec lui. Je n'ai pas attendu que mon sauveur vienne pour agir » elle essaie de se convaincre qu'elle savait tout à fait ce qu'elle faisait dans cette ruelle. À vrai dire, elle ne l'avait jamais vu aussi énervé, autant en rogne et dingue. Elle a vraiment eu peur, mais elle préfère toujours nier l'évidence. Celle qui l'a sauvée des griffes d'un malade qui aurait, cette fois, été peut-être trop loin. « Personne ne t'a demandé de m'aider » elle commence d'ailleurs à parler méchamment, c'est bien plus fort qu'elle lorsqu'elle a autant le cœur brisé par la personne qui se trouve en face d'elle. « J'ai réussi à faire sans toi tout ce temps de toute façon » qu'il lui semble bon de lui préciser une énième fois, comme si les dix premières n'avaient pas été assez évidentes dans ses sous-entendus. Il faut quand même dire que lorsqu'elle avait de problèmes, c'était lui qui les réglait, mais depuis, plus rien. Jusqu'à ce soir, visiblement.

Elle lève les yeux au ciel lorsqu'il précise qu'il n'habite pas si loin, comme s'il avait peur d'être ici, d'être là avec elle. Finalement, elle peut le comprendre, il ne doit pas être très à l'aise, mais elle non plus. Elle n'arrête pas de lui lancer des piques pour se protéger et lui essaie de s'en tirer comme il peut sans s'énerver, pourtant il aurait toutes les raisons du monde de le faire. Elle ne répond pas et se dirige simplement vers son armoire, pour y récupérer le plaid. Elle semble l'ouvrir pour le lui passer sur les épaules après lui avoir demandé de retirer son t-shirt, mais il hésite, il n'ose pas. Elle ne comprend pas vraiment pourquoi et doit insister sur le fait qu'elle ne va pas le manger, en tout cas pas tout de suite. Il finit quand même par abdiquer et pivote pour retirer son haut. Elle ne détourne pas ses yeux, ne se gêne même pas pour scruter son corps parfait. Musculature de rêve et tatouages bien placés. C'est une belle œuvre d'art à lui tout seul. Elle ne peut s'empêcher de regarder ces dessins et de tous les trouver plus beaux les uns que les autres, à son image finalement. Elle est hypnotisée par son corps, à tel point qu'il doit récupérer lui-même le plaid pour qu'elle sorte de cet état et revienne sur terre. Le prénom de sa copine qui la frappe en plein cœur. Elle répète tout bas son prénom en faisant la grimace, enfant. « Ah bon, tu lui dis la vérité maintenant ? » sourire satisfait sur son visage. Sa copine ne sait même pas qui est réellement Viktoria et il ose lui demande s'il doit vraiment lui dire la vérité, elle s'en fout pas bien mal ceci dit.

Son plaid autour de ses épaules, il est toujours debout face à elle et cette fois, il semble aussi vouloir jouer avec les mots. Ce n'est pas pour lui déplaire. Elle rigole. Elle s'approche et le pousse fort contre le lit, l'obligeant à s'asseoir. « J'en rêve, si tu savais … Mais elle ne pourra pas te croire » elle se retourne, se dirige vers le bureau pour récupérer les quelques pansements et autres joyeusetés médicales pour le soigner, assise sur la chaise de bureau, elle s'approche de lui, son visage à sa hauteur. Elle est presque entre ses jambes. « Elle sait que je t'aurais fait encore plus de mal. Je t'aurais vraiment amoché » son regard dans le sien quelques secondes, un ange passe, plusieurs autres suivent. Et enfin, elle se penche, son visage proche du sien pour pouvoir voir par où commencer. Elle n'arrive cependant pas à décrocher son regard du sien et c'est un éclair qui vient la faire sortir de ses yeux pour finir par les déposer sur ses plaies. Ses doigts fins qui viennent délicatement se poser sur son nez pour commencer à désinfecter et panser. Un frisson la parcours lorsqu'elle sent son souffle taper contre son visage « Je crois que c'est pire que ce que je pensais » son nez semble quand même cassé par dessus le marché.
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Natanaël Lundgren
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Natanaël Lundgren
Mer 18 Aoû - 23:41
Off my mind.
Elle s'est toujours beaucoup foutu de toi et de ton incapacité à te soigner toi même. Même quand tu te battais avec un mal de crâne, il fallait qu'elle se charge elle même de te trouver et préparer un cachet. Sans quoi, tu aurais bien pu avaler une pilule de Jodie par erreur. Ou pire, une petite pilule bleue de Phill. Parce qu'ils rangeaient le tout dans l'armoire à pharmacie. Et qu'à l'époque, tu ne connaissais pas forcément le principe de la chose. C'est plus tard que tu as fait le rapprochement. Et heureusement, donc, qu'il n'y a jamais eus méprise du genre. T'aurais eus l'air bien con avec une érection incontrôlée et incontrôlable devant Viktoria. Surtout à une époque où vous étiez encore bien innocents sur la question. Il va bien falloir que j'apprenne de toute façon. Tout plutôt que de demander à ta petite amie de s'occuper de ça.  Tu n'es vraiment pas prêt à faire ça avec une autre que Viktoria. Quand bien même il ne s'agit pas non plus d'une folle et incroyable activité.  Mais si tu revois Viktoria dans une telle posture face à son ex ou n'importe quelle autre personne, il est sûr et certain que tu risques de vouloir intervenir une fois de plus. Même si ce n'est clairement pas fait pour lui plaire et la rassurer, tu le sais. Tu l'as bien saisis maintenant. Habituée ? A ce qu'il te cogne dessus aussi ? Depuis combien de temps Viktoria ? Parce qu'il n'en fallait évidemment pas plus pour que tu t'en fasses pour elle. A l'idée que ce type puisse avoir une telle emprise sur elle, depuis trop longtemps.

Mais elle n'a vraiment pas envie que tu joues la carte du sauveur une fois de plus à l'avenir. Elle insiste là dessus, te rappelant qu'elle a fait sans toi ces dernières années. Une façon de te rappeler à quel point elle t'en veut. Comme si tu avais vraiment besoin de ça. Pas très bien apparemment.  Toi aussi, quand tu le souhaites, tu peux te montrer piquant à souhait. Même si tu sais que c'est risqué. Elle va forcément te rendre la pareille et tu auras plutôt tout intérêt à te taire si tu ne souhaites pas remettre le feu aux poudres en un rien de temps. Tu prends le risque pourtant. Parce qu'elle n'a déjà que trop eut de cesse de t'envoyer des piques depuis ces fameuses "retrouvailles". Et que tu ne peux pas éternellement te taire et te laisser faire. Même si c'est le plus simple. Quand finalement tu n'as plus d'autre choix que celui de finir torse nu devant elle, tu pivotes de façon à ce qu'elle ne puisse pas voir le tatouage qui la représente, sur ton torse. Et c'est apparemment une très bonne idée, compte tenu du fait que tu sens son regard qui te brûle la peau. T'es presque tenté de la provoquer en lui demandant si ce qu'elle voit lui plaît. Mais tu n'es pas joueur à ce point. Tu n'as pas envie de jouer avec le feu. Tu choisis donc de récupérer le plaid pour t'en recouvrir tout aussi rapidement que tu t'es débarrassé de ton tee-shirt. Que tu récupères justement pour le rouler en boule et le poser sur le rebord de la fenêtre. Histoire qu'il ne mouille pas le lit ou le sol. Je ne suis pas un menteur ... J'omets juste de préciser certaines ... Choses.  Comme le fond de votre relation.

Tu mentionnes son envie évidente de te frapper. En retour, elle s'approche de toi et te pousse assez fort pour te faire perdre l'équilibre et te faire échouer sur son lit. Tu ne dis rien. Tu te contentes de serrer les dents. Regard posé sur son visage. T'as le palpitant qui s'emballe et tout ton corps qui se tend. Comme s'il espérait autre chose. Comme s'il attendait autre chose. Mais ton  cerveau n'est pas assez idiot pour croire à plus que ça. De son côté, elle attrape ce qu'il faut pour te soigner et s'installe sur sa chaise de bureau avec laquelle elle s'approche de nouveau pleinement de toi. Trop près à ton goût. Trop pour que le palpitant ne soit pas de nouveau en train de faire des siennes. Il bat comme un fou furieux. Pour ça il faudrait quand même que je me laisse faire.  Tu ne lui rendrais pas les coups, bien sûr. Mais tu saurais les éviter suffisamment pour t'éloigner d'elle et faire en sorte de ne pas subir plus. En l'occurrence, elle veut plus te soigner que te frapper. Même si pour ça il faudrait déjà qu'elle arrive à se concentrer sur autre chose que tes yeux. Puisque les siens y sont plantés depuis un petit moment et sont en train de te troubler plus que de raison. Tu peines à déglutir et à calmer les battements frénétiques de ton cœur. Ce n'est que quand elle commence à nettoyer les plaies, que tu fermes les yeux et laisses échapper une plainte. Ca ne peut pas être pire. S'il était cassé, j'aurais du mal à respirer. T'es sûre que t'es pas juste en train de prendre plaisir à me faire mal ?  Tu n'es pas douillé, comme en témoignent tous les tatouages qui recouvrent ton corps. Mais tu as tes limites, comme tout le monde. Et apparemment, le nez en est une pour toi. Tu devrais me frapper. Pour de vrai. Frappe moi autre part pour que j'oublie cette douleur là. C'est l'occasion de te défouler. Mais juste une fois Viktoria. Juste une fois. Tu insistes là dessus parce que tu n'est pas sûre qu'elle soit capable de résister à la tentation de te cogner.

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Jeu 19 Aoû - 20:21
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Il y a une époque où c'était Viktoria qui apprenait des trucs à Nate et inversement, alors, quand il dit qu'il va falloir qu'il apprenne à faire des pansements et toutes ces autres choses dont elle était justement la première à lui faire, elle hausse un peu des épaules. Il n'a pas été capable d'en apprendre plus à ce sujet pendant dix ans et tout ça avec un enfant dans les pattes. Alors, elle doute bien qu'il puisse être capable d'y arriver seule. Elle ose même espérer, secrètement, que s'il ne sait ou ne veut pas le faire, c'est qu'il garde toujours ce souvenir pour eux. C'était leur truc ça et ça semble vouloir le rester. Ce qui reste aussi, c'est la manière qu'il a de se soucié d'elle. Déjà à l'époque, lorsqu'il lui arrivait de tomber malade ou d'attraper une mauvaise grippe. Il était toujours à côté d'elle, comme si elle risquait de s'éteindre durant la nuit. Leur lien était tel, qu'il leur était impossible de voir souffrir l'un ou l'autre. Pourtant, aujourd'hui, ils se déchirent. « Il ne m'a jamais cogné ... » elle avale difficilement sa salive. Elle ne sait pas réellement si elle a envie de parler de ça, pas avec lui en tout cas, mais elle sait qu'il risque d'insister et son ex ne mérite pas d'être ''protégé'' par Viktoria. « Il est juste devenu très jaloux avec le temps et récemment un peu plus violent » elle ne précise cependant pas qu'il s'agit de son ex. Comme si elle voulait lui faire croire qu'elle était en couple avec lui. Ne serait-ce que pour le briser, comme lui en a été capable en lui présentant sa femme adorée et enceinte du deuxième, rien que ça. « Pourquoi tu t'inquiètes pour moi ? » la question se veut délibérément ouverte, pour qu'il n'ait pas le simple choix d'une réponse par un oui ou un non. Il s’inquiète pour elle, elle le reconnaît dans ses yeux, mais elle ne peut pas saisir pour quelle raison. Il ne s'est pas soucier de savoir comment elle allait ces dix dernières années.

D'ailleurs, elle n'hésite pas une seule minute à lui remettre ça sur le tapis. Le fait qu'il n'ait pas été là durant toutes ces années et cette fois elle arrive enfin à capter un peu son attention, à l'agacer juste assez pour qu'il lui rétorque ce qu'il pense réellement. Au fond, il n'a pas tout à fait tort, elle s'en est mal sortie. Mais, elle ne pensait pas qu'il le verrait, pire encore, qu'il voit le chagrin qu'elle endure et qu'il semble s'en foutre complètement. Comme si ça lui plaisait de nier l'évidence. « C'est vrai que tu t'en es mieux sortie que moi … Sans moi » sur un ton neutre, il ne se veut plus autant piquant qu'avant. Ce qu'elle dit la blesse autant que la vérité qui est évidente. Heureux, amoureux, père de famille, un travail qu'il aime et sa propre salle de sport. Il s'en est sorti, sur le papier, il est monsieur tout le monde et mène une vie tout ce qu'il y a de plus lambda. Tout ce qu'il y a d'anormale pour Viktoria, car à l'époque, c'est bien tout ce qu'ils détestaient, être comme tout le monde. Pas un regard pour lui lorsqu'elle dit ça, elle n'a pas envie qu'il puisse capter son émotion. Plutôt triste et négative.

Pendant qu'elle l'épiait, elle ne sait pas s'il a remarqué à quel point elle avait ses yeux rivés sur lui, sur son torse. C'est surtout tous ces tatouages qui ont attiré son attention, en plus de ses muscles, évidemment. Elle trouve qu'il ressemble réellement à une œuvre d'art et que ces tatouages ont été minutieusement réfléchit, elle se demande s'ils racontent tous une histoire ou pas. Ses yeux qui vont se glisser un peu plus bas sous son bras, dans l'espoir d'y voir ces deux foutus oiseaux, mais elle ne voit rien, il est trop rapide dans ses gestes. Elle revient vite cependant à la discussion lorsqu'il précise qu'il ne ment pas, mais qu'il omet simplement de dire les choses. « Omettre de dire des choses … Pourquoi ? Tu as honte de ta sœur ? » elle sait très bien qu'il déteste lorsqu'elle se présente comme sa sœur, car elle ne l'est pas. Autant qu'elle déteste lorsqu'on lui demande des nouvelles de son ''frère''. « Qu'est-ce que tu lui as dit exactement à propos de moi ? Elle semblait en savoir un rayon à mon sujet » comme s'il avait passé son temps à parler d'elle, et c'est bien là que ça coince. Elle ne comprend pas pour quelle raison il aurait eu envie de parler d'elle sans cesse, alors qu'il l'a carrément chassé de sa vie comme une inconnue.

Lorsqu'elle le pousse sur ce lit, elle sent une petite montée d'adrénaline. Elle ne sait pas bien pourquoi le contact de ses doigts sur sa peau lui pique tout le corps. Pire encore lorsqu'une fois posée en face de lui, ses yeux se perdent dans les siens. Pour une raison qu'elle ignore, ce moment dur assez longtemps pour qu'elle puisse y apercevoir tous les sillons qui marquent son iris. Cette couleur et ce regard qu'elle ne connaît que trop bien. Il n'y a pas un bruit dans cette pièce et la tension est à son comble. Peut-être qu'elle devient folle, mais elle dirait même qu'une tension sexuelle semble s'installer entre les deux. Raison pour laquelle, elle décroche enfin son regard du sien. Non sans que son cœur ait eu le temps d'augmenter la cadence. Il bat fort, comme un fou malade. Elle en a presque mal à la poitrine. Elle n'en oublie cependant pas sa présence ici, son nez, son visage, en piteux états. « Tu t'es toujours laissé faire, avec moi » peut-être que lorsqu'il se bat de manière ''douce'' avec Mikayla, il ne se laisse pas faire. Mais avec Viktoria à l'époque, il se laissait totalement simuler la défaite, ne serait-ce que pour l'avoir au-dessus de lui à califourchon et glisser ses mains sur ses courbes, pour finir par lui déposer un baiser sur le front et rire à gorge déployé ensuite quand il finissait malgré tout par la retourner et prendre l'ascendant.

Elle n'arrive pourtant pas à oublier la douleur, la haine, la rancœur, l'amertume et ces sentiments assez négatifs qu'elle à son égard. Il l'a brisé, bien totalement, plus encore depuis qu'il est revenu dans sa vie. Elle ne va pas lui laisser une seule chance, quand il émet le fait qu'elle souhaite la frapper, elle ne réfléchit pas bien longtemps avant de lui dire qu'elle en rêve. En attendant pourtant, elle soigne son nez. Ses doigts fins qui viennent se poser sur son visage, essayant de ne pas trop le blesser. « J'avoue que je prends plaisir à te voir souffrir » et pourtant, elle y va avec une douceur folle. Elle n'aime pas le voir souffrir, mais elle aime lui faire croire le contraire. Quelques autres pansements, steri-strip et coton qui viennent parfaire tout ça et elle en a terminé. Beau visage amoché par les coups d'un ex violent.

Elle ne se recule pas pour autant quand elle en a terminé dans son rôle d'infirmière. Il la regarde d'un air sérieux, lui proposant ce qu'elle semble avoir rêvé de faire depuis longtemps, le frapper. En réalité, elle souhaite juste extérioriser sa peine si profonde. « Arrête Nate ... » visage fermé, elle le regarde toujours, mais il insiste, il lui dit qu'elle peut, une fois, juste une fois. Pour une raison qu'elle ignore, elle sent les larmes lui monter aux yeux. Elle le bouscule, une fois. « Arrête » une seconde fois, un peu plus fort lorsque son poing vient trouver son épaule. « Pourquoi tu crois que j'ai envie de te faire autant de mal ? » car il lui en a fait durant trop longtemps. Elle ne s'arrête pas, un troisième poing sur l'autre épaule. « T'es nul » elle se lève cette fois, face à lui. Ça lui fait autant de bien que de mal, mais il faut croire que sortir toute cette colère la décharge de toute sa peine, de toute sa tristesse. Elle frappe un peu plus avec ses poings, toujours sur ses épaules, le bousculant fort. De plus en plus fort. « T'es devenu nul » une voix qui tremble et des larmes silencieuses qui coulent le long de ses joues. « Nul, nul, nul » à chaque bel adjectif du genre, un poing en plus et il se laisse faire et elle, continue de plus en plus vite et de plus en plus fort. Ses larmes qui coulent silencieusement à la même vitesse que les coups qu'elle lui offre. S'il ne l'arrête pas, elle va réellement vriller … Dans ses bras.
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Lun 23 Aoû - 13:24
Off my mind.
Tu n'es pas certain d'être vraiment motivé par l'idée d'apprendre à faire des pansements. Pourtant tu sais que tu vas bien être obligé de passer par là à un moment ou à un autre. Pour la simple et bonne raison que tu as un fils en bas âge. S'il ne se blesse pas trop gravement pour l'instant, c'est uniquement parce que vous surveillez de près et qu'il y a des sécurités dans votre appartement. Mais quand il sera un peu plus grand, vous ne pourrez évidemment pas lui coller aux basques à chacun de ses déplacements. Or, il y a quand même de fortes chances pour qu'il soit aussi  casse cou que tu l'es toi. Et s'il se prend de la même passion que toi pour le skate, ce sera forcément pire encore. Parce que tu t'es payé de sacrés gamelles à l'époque où tu apprenais et voulais à tout prix faire des figures un peu dingues. Aujourd'hui tu tombes et te blesses moins. Mais aujourd'hui, tu ne tentes plus les trucs trop fous. En partie parce que tu n'as plus le même corps que quand tu étais adolescent, bien entendu. Mais avant de t'inquiéter pour Sören, tu es et vas t'inquiéter pour Viktoria elle même. Parce que tu viens de réaliser qu'elle a fréquenté un type clairement violent. Même si elle affirme qu'il ne l'a jamais frappé. Tu as quand même un petit doute. Peut-être que c'est de façon involontaire qu'elle minimise la chose. Mais les faits sont là. Tu as vu.

Un peu violent ? Que tu ne peux t'empêcher d'ironiser, simplement parce que ça t'agace. Autant son comportement à lui, que le fait qu'elle veuille à tout prix alléger la chose que tu as pourtant largement pu constater de tes propres yeux. Tu as bien remarqué la façon qu'il a eut de la plaquer contre un mur. Et pour couronner le tout, de la faire taire d'une main sur la bouche. Tu n'as pas l'impression qu'elle était tout à fait d'accord avec tout ça. Mais parce que je m'inquiéterai toujours pour toi Viktoria. Mais elle ne te croit toujours pas. Elle s'imagine que tu t'es volontairement tenu loin d'elle durant toutes ces années. Et sans doute qu'elle pense dur comme fer que tu étais d'accord avec tout ça et que ça ne t'a finalement rien fait. Ce qui est évidemment faux. Mais comment le lui faire comprendre ça ? En insistant ? Tu ne serais qu'un crétin de plus sur la liste, à l'image de ce type violent. Elle semble bien décidée à t'attaquer encore et encore sur ton départ et ta longue absence. Et tu ne peux pas vraiment le lui reprocher, tu le sais. Et pourtant ça te frustre parce que tu sais que tu n'es pas prêt de la récupérer dans ta vie, si elle demeure bloquée là dessus. Tu ne sais vraiment pas ce que tu peux faire ou dire pour inverser la tendance.  Mais elle n'oublie pas même le fait que tu ais continué d'avancer malgré son absence.

Quant au moment durant lequel tu dois te débarrasser de ton tee shirt devant elle, tu le fais en un rien de temps. Pour qu'elle ne puisse surtout pas constater la présence d'un nouveau tatouage la concernant, sur ta peau. Et non des moindres, puisqu'il s'agit quand même de son visage. Ce qui t'agace  dans la foulée en revanche, c'est qu'elle emploie le mot "soeur" pour se définir dans ta vie. Comme si vous aviez réellement été ça. Vous avez plutôt été davantage les meilleurs amis du monde avec rapidement une dimension plus romantique. Des sentiments contre lesquels vous n'avez jamais pu lutter. Tu te doutes bien du genre d'info que je ne pouvais pas donner ... Que tu éludes. Tu n'allais certainement pas te vanter auprès de tout le monde, du fait que vous aviez eus un tout autre genre de sentiments l'un pour l'autre, jusqu'à finir dans les mêmes draps.  Tu as bien vu le résultat la première fois que ce "détail" s'est su. Tu l'as perdu. Et tu as perdu le semblant de famille que tu pensais avoir par dessus le marché. Presque tout le reste. Pourquoi ça te surprend ? Elle va certainement te répéter le fait que tu sois parti sans jamais faire demi tour ni même prendre de nouvelles de sa personne. Elle va te rappeler que tu t'es barré comme un voleur, profitant de son absence pour simplement disparaître.

Tu perds un peu pied quand elle te fait basculer sur ce lit avec une certaine force. Tu ne te rappelles que trop bien du nombre de fois où une certaine tension sexuelle s'est installée entre vous. Durant les derniers mois quand votre relation a pris une toute autre tournure et que tu n'étais pas même capable de lutter contre. Tu n'en voyais pas du tout l'intérêt surtout. C'était intense. C'était dangereusement plaisant. Dangereux, parce que ça vous aura finalement coûté votre relation quand la chose a été dévoilée au grand jour. Contre toute attente, elle se penche sur la raison de ta présence. Penchée, dans le vrai sens du terme, au dessus de toi pour se concentrer sur ton nez quelque peu abimé. Tu te laisses faire, même si ça fait un mal de chien. C'est l'une des parties du corps les plus sensibles alors ça pique. Et tu en arrives à te persuader que Viktoria apprécie de pouvoir te faire physiquement mal.   Une telle certitude, que tu en viens à lui proposer de te frapper. Persuadé qu'elle en rêve. Tu n'attends  même que ça finalement. Regard qui se fait plus sérieux encore quand elle te demande/t'ordonne d'arrêter. Elle te bouscule pour que tu lâches l'affaire. Mais tu ne la regards que plus sérieusement encore. Conscient qu'elle en a sans doute vraiment besoin. Quand elle se lève, tu en fais de même. Malgré les coups qu'elle te flanque sur les épaules. Tu bronches à peine. Tu as encaissé des douleurs bien pires que celle de ses poings fermés qui cognent pourtant relativement fort. Elle se libère de sa rancœur à ton égare. Et pourtant, tu ne doutes pas que ça ne va pas soudainement tout faire disparaître.

Tu ne réponds pas à ses mots et questions. Tu ne donnes pas même l'impression de vouloir arrêter tout ça. Au contraire, tu continues de te laisser faire. Et tu la regardes. Toujours, quand les larmes finissent par couler le long de ses joues. Et elle cogne plus fort encore. Elle semble à deux doigts de  craquer pour de bon. Vik ... Que tu finis par souffler en attrapant enfin ses poignets pour l'arrêter. Une demi seconde avant que tu ne tires sur ses bras pour l'attirer à toi. Tu refermes les tiens autour de son corps. Ca va. Que tu souffles tout bas en remuant le plaid pour l'enrouler autour d'elle également. Pour attirer plus encore son corps au tien. Malgré le trouble qui te submerge aussitôt. Malgré son parfum, toujours le même, qui te chatouille et te perturbe. Je suis là. Tu n'es pas sûr que ce soit une si bonne chose que ça. Mais tu es là. Et c'est pour le lui rappeler et le lui confirmer que tu la serres plus étroitement encore, contre toi. Pourtant pas certain qu'elle reconnaisse le contact de ta peau contre la sienne, compte tenu de tous les changements qui ont opérés sur toi et ton corps. Je suis là Viktoria.

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Lun 23 Aoû - 18:54
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Il y a bien longtemps qu'elle n'a pas eu de relations sérieuses Viktoria. Il y a bien longtemps qu'elle n'avait pas laissé quelqu'un venir s'installer dans sa vie et dans sa tête de la sorte. Certainement que cette place était réservée pour un quelqu'un, pour ce quelqu'un de spécial qui se dresse devant elle en ce moment même. Pourtant, elle a essayé, elle l'a laissé lui, cet être violent et à peu près tout ce qu'elle déteste chez un homme, venir y faire sa place. Prendre ses aises et pervertir ses certitudes, pervertir la personne forte qu'elle était. Peut-être que la bataille qu'elle menait seule contre son amour perdu ne valait plus la peine et elle s'est donc laissé enfoncer dans les abîmes d'un amour à sens unique. Un homme violent, un homme psychologiquement instable et capable de la pervertir un peu dans sa propre estime et sa façon de voir la vie en couple. « Tu devrais pourtant savoir ce qu'est la violence. Elle n'est pas uniquement physique » il semble tout à fait agacer par le fait qu'elle minimise la violence de Tim. Pourtant, des deux, celui qui a été le plus violent, c'est bien Nate. Il lui est bien souvent arrivé de se demander s'il avait souffert lui, s'il avait souffert de s'être volontairement -selon elle- séparé de lui. Quand il semble lui confirmer qu'il s'est inquiété pour elle, qu'il s'inquiète et qu'il s’inquiétera probablement encore longtemps pour la belle, elle ne peut s'empêcher de rire brièvement, ironiquement. « Ouais, ça se voit que tu t'es inquiété pour moi tout ce temps. Arrête de faire exprès. Pas avec moi » parce qu’elle est persuadée qu'il ment et cette idée ne va pas s'enlever aussi facilement se son crâne. La rancœur qu'elle nourrit, ne cesse d'augmenter à son propos. « De toute manière ces histoires ne concernent que moi et mon … Mon petit ami, enfin ex ou pas tout à fait » elle ne sait pas vraiment dans quoi elle s'embarque en restant volontairement flou de la sorte. Peut-être qu'elle veut qu'il soit tout aussi touché qu'elle. Peut-être qu'elle veut voir sur son visage la même émotion qu'elle a eu lorsqu'elle a rencontré la mère de son fils. Ou peut-être qu'elle cherche juste un moyen de définitivement l'éloigner de sa vie...

C'est un mix d'émotions, comme elle en a rarement eu dans sa vie qui vient s'abattre sur elle. Dans son cœur, sur son être. Elle le regarde se dévêtir, non sans avoir les yeux qui se baladent sur chaque centimètre carré de corps qu'elle ne connaissait que trop bien à une époque. Ce corps dont l'odeur est encore un peu imprégné sur le sien, malgré les années. Il a changé, mais elle pourrait pourtant replacer chaque cicatrice, taches de naissance et autres grains de beauté les yeux fermés à travers tous ces tatouages. Le plaid qu'il prend pour l'enrouler lui-même sur ses épaules et les questions assassines qu'elle pose. Comme depuis qu'ils se sont retrouvé. Elle sait très bien qu'elle n'est pas tendre et que lui, est mentalement très fort pour endurer les mesquineries et autres mots doux de Viktoria. Surtout quand elle s'interroge sur ce que sait Mikayla à son propos. « Oh, tu veux dire quand t'as couché avec moi et que tu t'es barré le lendemain ? C'est vrai que ça ne fait pas joli sur le CV pour choper tes proies. Je comprends que tu taises ce détail » qu'elle lui balance l'air tout à fait sérieuse. C'est bien vrai finalement. Elle aurait aussi envie de dire qu'il l'a vulgairement baisé et qu'il est ensuite parti comme un connard. Pourtant, elle sait bien qu'il y avait de l'amour, ou du moins une certaine forme d'amour, car elle jurait qu'il lui a soufflé un je t'aime avant de s'endormir l'un dans les bras de l'autre, mais elle n'en est pas certaine. Sa mémoire la trahie et le cerveau après cet échange charnel, tout autant. Il la surprend néanmoins quand il semble avouer qu'il n'a pas d'autres secrets à son propos pour sa femme. Cette femme qui semblait très heureuse de rencontrer Viktoria « Ce qui me surprend, c'est que tu aies continué à parler de moi durant toutes ces années. Je pensais que tu m'avais oublié ... » son ton de voix se veut un peu plus calme. Elle est vraiment stupéfaite du fait qu'il ne semble pas l'avoir totalement et définitivement chassé de son présent et son futur, qui sait. « Moi aussi j'ai souvent parlé de toi ... » qu'elle avoue quand même à demi-mot, tête baissé sur la boite de pansement.

C'est sur ces belles paroles, qu'elle le balance un peu dans ce lit, yeux dans les yeux. Et si la situation était différente et si l'univers ne s'acharnait pas sur eux comme il le fait, peut-être qu'elle aurait vraiment eu l'envie de lui sauter dessus et de l'aimer encore et encore. Peut-être que lui aussi. Un instant électrique qui s’évapore aussi vite que ses songes. Sur cette chaise penchée sur son visage qu'elle semble soigner et chérir à la fois. Elle ne lui veut pas de mal, elle ne sait même pas si elle veut quelque chose de lui après tout et elle ne sait pas pour quelle raison elle le soigne encore. D'après Viktoria, il ne mérite ni son temps, ni sa présence, mais c'est plus fort qu'elle. Certains vieux démons savent nager, même si on les noie. De ses doigts fins, elle apporte les soins nécessaire à ces plaies. L'ambiance se veut pourtant d'un coup un peu plus sérieuse. Comme si toute la tension qu'elle accumulait au creux de son ventre pouvait sortir en le frappant simplement.

Il la connaît, par cœur, sans aucun doute. Il sait bien que ce qu'il propose a pour message quelque chose de salvateur pour elle, pour lui aussi, qui sait. Il a peut-être besoin de payer pour ses méfaits envers elle et elle a besoin de défouler la rage accumulée envers lui. Plus encore ces deniers jours. C'est donc des gestes automatiques qui viennent percuter les épaules, faire claquer la peau et blesser les clavicules de Nate. Elle se donne sans retenue. À l'allure de ses gestes, coulent ses larmes de manière silencieuse. Et ses questions qui n'ont pas de réponses. Sait-il seulement pourquoi elle veut lui faire du mal ? Sait-il seulement à quel point son absence a marqué négativement son existence ? Debout face à elle, vue troublée par les sanglots. Il récupère ses poignets, l'arrête dans cet élan de folie et, qu'elle le veuille ou non, il la récupère tout contre elle. Son visage enfoui contre son torse nu qui se fait mouiller par les larmes. Sa peau chaude qu'elle hume, son cœur qu'elle entend battre contre sa cage thoracique. Elle émet une certaine résistance, plus encore qu'avec son ex violent. Les mots du blond se veulent rassurant et ils ont pour effet de la clamer un peu. Ses bras qu'elle fini par enrouler autour de lui et elle le serre, elle le serre très fort, trop fort, à l'image de toute ce qu'elle ressent ce soir. Le plaid qui les recouvre et un calme retrouvé. Son maquillage coulant qui dénature sa beauté. D'un revers de main, elle essuie le noir qui coule un peu partout sur cette peau, sur ses joues. Sa tête qu'elle relève, la sienne qu'elle prend et baisse en sa direction, entre ses mains pour qu'il la regarde. « T'es là ... » l'air hypnotisée par ces yeux. Les émotions sont confuses, les entrailles qui se serrent à vitesse qu'elle plonge ses prunelles meurtries dans le bleu azur du beau blond. Une de ses mains descend sur sa poitrine, contre le tatouage de son visage parfait qu'elle n'a pas même remarqué, tandis que l'autre reste sur le visage de Natanaël qu'elle caresse du bout des doigts, de son pouce elle fait le tour de ses lèvres qu'elle regarde avec envie, un peu plus et elle semble vouloir y sceller ses lèvres, que neni. « Pour combien de temps ? » et c'est la haine qui vient la gagner une nouvelle fois, comme si elle ne pourrait jamais trouver le repos, la sérénité lorsqu'il s'agit de lui. Frappant sa poitrine avec sa main posée contre celle-ci, encore une fois. « Combien de temps Nate, avant que tu m'abandonnes, encore ? » c'est le risque, c'est ce qu'il risque de faire, encore. Elle n'est plus certaine de vouloir lui faire confiance. « Si tu pouvais te mettre à ma place une minute, tu verrais à quel point ton départ m'a fait souffrir. Tu saurais à quel point les doutes, l’incompréhension et le manque de ta présence ont parfois eu raison de moi. J'ai peur que tu ne saisisses jamais … Jamais » Qu'il ne saisisse tout simplement pas, que l'amour qu'elle avait pour lui, l'a vraiment détruite dans un sens. Elle n'en fait même pas des caisses, tant c'est réel. Il n'y a qu'à voir ses relations, il n'y a qu'à voir où elle en est aujourd'hui et où lui en est.
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Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
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➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Lun 23 Aoû - 21:07
Off my mind.
Tu comprends sans mal qu'il est également question de toi et de ton interminable silence, quand elle te rappelle que la violence n'est pas que physique. En tout cas, tu le prends bien pour toi. Et ça a quand même le don de te faire grincer des dents. Parce que tu ne comprends pas bien pourquoi elle te met dans la même case que cet enfoiré. Ne me met pas dans le même sac que lui ... Que tu finis par verbaliser, un brin agacé. Mais aucun doute qu'elle fait volontairement. Que son but est bel et bien celui de t'atteindre, coûte que coûte. Et d'une façon ou d'une autre. Elle n'a apparemment pas terminé de te faire payer ces années d'absence. Sans doute qu'elle n'atteindra jamais un niveau suffisant pour se convaincre que c'est assez et qu'elle peut plus ou moins daigner t'accueillir de nouveau à ses côtés. Pour l'heure, elle n'est pas du tout convaincue par tes mots. Même ceux que tu dis avec la plus grande sincérité. A commencer par le fait que tu te sois bel et bien inquiété pour elle durant toutes ces années. Elle n'a aucune envie d'y croire, bien entendu. Je ne suis pas parti de mon plein gré. Que tu répètes. Tu le lui diras encore et encore aussi longtemps qu'il le faudra pour que ça entre et s'ancre dans un coin de sa tête. Pour qu'elle daigne y croire, avec un peu de chance.

Quant au fait qu'elle ne soit pas même capable de définir sa relation avec ce type, ça te tend tout à fait. Tu ne sais pas si c'est la jalousie qui te ronge le plus en cet instant. Ou si c'est la haine que tu éprouves à l'encontre de cet enfoiré qui la brusque et dont elle n'a apparemment pas envie de se débarrasser. Ex, Viktoria. Tu ne peux quand même pas rester en couple avec un type violent. Que tu insistes dans un grognement qui en dit long sur tes pensées concernant ledit type. Parce que ça te fout sacrément en rogne d'imaginer qu'elle ait pu devenir ce genre de femme. Qu'elle n'ait plus la même force de caractère que par le passé. Elle ne se laissait vraiment pas marcher sur les pieds avant. Pas même par toi qui étais la personne de laquelle elle était la plus proche. Et en l'occurrence, elle n'y va pas de main morte avec toi. Elle met maintenant des mots sur ce qui s'est joué entre vous, la veille de ton départ. Et utilise des mots violent et mordants qui te crispent de la tête aux pieds et ont le don de te nouer l'estomac. Choper mes proies ? Pour quel genre d'homme tu me prends ? Que tu commences, tout à fait choqué par ses propos. Et sans doute heurté en plein cœur également. Tu n'arrives pas à t'imaginer qu'elle puisse dresser un tel portrait de ta personne.

Tu continues quand même d'être sincère aussi longtemps que tu le peux. Même quand tu avoues avoir souvent parlé d'elle ces dernières années. Malgré ton départ, ton absence, ton silence. Je ne t'ai pas oublié. Jamais. Et ça aussi, s'il faut que tu le lui dises et le lui répètes non stop durant les prochaines années, tu le feras sans hésiter. C'est la suite qui te surprend un peu plus. Pas tant le fait qu'elle ait continué de parler de toi elle aussi. Mais plutôt le fait qu'elle l'avoue. Tu ne pensais pas qu'elle aurait la moindre envie de le faire. Et d'en parler aussi librement. Vraiment ? Que tu oses même demander. Pourtant pas certain qu'elle ait la moindre intention d'en dire plus à ce sujet. Que ce soit pour te dire à qui elle en parlait. Ou de quoi, précisément, il a pu être question. Quoi qu'elle décide, tu n'insisteras pas. Au lieu de ça, tu lui proposes une autre façon de s'en prendre à toi. De se délester un peu de toute la rage et la rancœur qu'elle a cumulé ces dernières années, du fait de ton absence. Tu peux encaisser alors ça ne te fait pas plus peur que ça. Pas même quand elle commence effectivement à te frapper. Presque malgré elle. Gestes automatiques de sa part qui gagnent en rapidité, en intensité et même en violence. Pourtant tu te laisses faire pendant un bon petit moment. Prenant la pleine mesure de la haine qu'elle a toujours à ton encontre.

C'est quand tu la calmes en la ramenant contre toi, qu'elle a l'air de s'apaiser. Son regard brillant planté dans le tien quand elle répète tes mots. Qu'elle se confirme à voix haute, que tu es bel et bien là. Tu te contentes de hocher positivement la tête. Beaucoup trop troublé par son regard planté dans le tien, par la chaleur de son corps qui t'engloutit tout entier sous ce plaid à la con et par le soudain calme qui s'installe. Ses bras te serrent fort. Très fort. Trop fort presque. Et pourtant, ça te soulage. Sensation d'être de retour à la maison. D'avoir retrouvé la place qui te revient de droit. Et par réflexe, tes lèvres s'entrouvrent quand elle y fait courir l'un de ses doigts. Toi tu te laisses faire. Toujours plus troublé. Pourtant tu fais taire ton envie de l'embrasser. Tu ne peux pas, bien sûr. Tu n'as pas le droit. Pour un tas de raisons. Et de toute façon, le calme ne dure qu'un moment. Nouveau coup et la haine qui transparaît dans sa voix quand elle te pose une question. Claire. Nette. Précise. Vik ... Non, bien sûr que non tu ne pourras jamais tout à fait savoir l'état dans lequel elle était quand tu t'es tiré sans jamais donner la moindre nouvelle. D'autant plus que les Smith ont prétendu ne pas être au courant non plus. Alors tu ne peux qu'imaginer la peine qui a été la sienne. Sans doute semblable à la tienne. A la différence que toi tu savais bien pourquoi vous ne pouviez plus être ensemble.

Je suis désolé ... Tellement désolé. Tu es sincère. Mais tu ne doutes pas que ça ne suffira pas. J'étais persuadé qu'ils auraient au moins l'honnêteté de te dire pourquoi j'avais été foutu à la porte ... Tu vois bien maintenant que ça ne s'est pas du tout passé ainsi. Maintenant, tu tentes pourtant de réparer les choses. Sans pour autant tout briser sur ton passage. J'ai peur que si je te raconte tout, tu ne les détestes vraiment ... Et pour de bon. Qu'ils ne veuillent plus me voir, remarque, j'y suis habitué ... Mais votre relation ...]

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Lun 23 Aoû - 22:53
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Elle hausse des épaules. Il est évident pour elle que Nate n'est pas dans le même sac que son ex, pourtant, c'est ce qu'il semble penser. Elle s'exprime mal, très mal, trop mal même, raison certainement pour laquelle il croit qu'elle le met dans le même sac que lui. Elle s'en veut presque lorsqu'elle se rend compte à quel point elle peut être imbuvable. À quel point, elle est devenue une femme aigrie par la vie et encore plus par lui, visiblement. « Ce n'est pas le cas ... » qu'elle souffle un peu plus délicatement lorsqu'elle se rend compte à quel point il peut être agacé. Elle ne sait pas trop comment réagir face à lui à certains moments. Il garde son calme malgré tout. « Toi … Toi t'es dans un sac spécial » qu'elle précise quand même malgré tout. « Le sac des souvenirs. Des bons … Des mauvais » parce qu’il ne faudrait quand même pas le caresser trop rapidement dans le sens du poil et elle se veut aussi sincère que possible. Parfois elle pique, elle taillade même. Mais elle n'a pas le choix, si elle veut, un tant soit peu, prouver que malgré tout le mal qu'il a pu faire, elle s'en sort. Comme quand il précise qu'il n'est pas parti de son plein gré. Haussement d'épaule, il pourra le répéter autant qu'il le voudra, elle a de la peine à l'entendre.

Yeux qu'elle pose sur lui lorsqu'elle n'arrive même pas à définir sa relation avec ce type violent. Elle peut le voir s'énerver un peu, elle le connaît assez pour reconnaître une petite flamme d'agacement, de jalousie même dans ses yeux. « J'en sais rien … Il ne me laisse pas vraiment le choix parfois » et elle n'ira pas jusqu'à lui dire que parfois elle a vraiment peur de lui quand il se met dans des états qu'elle n'arrive pas à gérer. Qu'il lui impose même cette relation et que si elle pouvait s'en défaire, elle n'hésiterait pas. Il a une emprise sur elle qu'elle n'explique pas. Elle qui pourtant à un caractère fort et à toute épreuve, se laisse manger par le sien. Pourtant, face à Nate, elle arrive à tenir tête. Tenir tête à cet homme pourtant si doux et sans une once de violence envers elle. Il semble tout à fait mécontent et choqué quand elle lui peint un portrait qui, finalement, ne lui correspond pas du tout. Un petit silence qu'elle laisse s'installer, ne serait-ce que pour être sûre de ce qu'elle va avancer. « Tu vas me faire croire que t'es tombé directement sur la bonne ? Que Mikayla a été la seule et que t'es tombé amoureux d'elle avec un regard ? » elle est persuadée que ce n'est pas le cas. Qu'il a certainement vacillé de draps en draps. Il est parti à l'aube de sa majorité. Elle ne sait pas si elle souhaite qu'il ait pu profiter pleinement de son charme et sa sexualité pour s'épanouir ou si l'idée qu'il ait pu faire comme elle à fait, la dégoutte et la ronge de jalousie. Ce qui la ronge en tout cas, c'est l'amour qu'il porte à cette ukrainienne enceinte de leur second enfant. Il l'aime, c'est une évidence pour elle.

Et puisqu'ils sont dans les confidences et que l'ambiance change parfois d'une seconde à l'autre. Entre l'envie de se rapprocher, de se dire à quel point ils se sont manqués et l'envie de Viktoria de lui tirer dessus sans arrêt, jusqu'à décharger totalement les balles logées dans sa rage qu'elle utilise comme arme. Elle finit quand même par l'écouter. Son cœur qui reprend un rythme effréné aux mots qu'il prononce, aux paroles qu'il avoue. « Jamais ? » comme si elle voulait en avoir la certitude. Certaine qu'il ne ment pas. Elle a tout de même peur de ne pas tout saisir. Pour quelle raison n'aurait-il jamais cessé de penser à elle ? Bien qu'il soit parti contre son gré … « Oui, vraiment » dans un soupir qui relâche un peu la tension au passage. « Ça me permettait de ne pas totalement te faire mourir dans me souvenirs … Parfois je disais de jolies choses et parfois je rêvais que tu n'ai jamais existé » il ne peut de toute manière pas s'attendre à ce qu'elle l'ai toujours porté dans son cœur de manière positive. Comme elle le fait maintenant, elle espérait fort qu'il sorte de sa tête et s'il le fallait, elle utilisait des paroles blessantes à son encontre, ne serait-ce que pour leurrer son cœur ou son esprit. « T'aurais aimé que je n'existe jamais ? » déglutition difficile, elle sait bien que les chances qu'il réponde oui sont faibles, mais elle veut juste l'entendre dire le contraire.

Calme qui semble être trouvé une fois entre ses bras. Cette chaleur qui enveloppe la belle. L'odeur de sa peau qu'elle ne connaît que trop bien. Les yeux fermés, coulant encore de quelques larmes, elle le sere très fort. À mesure que les souvenirs de leur passé commun viennent exploser dans son cerveau. Elle ne sait pas tout à fait l'émotion qu'elle lit dans les yeux de Nate quand ses doigts viennent se promener sur son visage, puis sur ses lèvres. Tout ce qu'elle sait, c'est que l'embrasser, serait mal, très mal. Elle ne veut pas le mettre dans l'embarras plus qu'il ne peut l'être. C'est une fois le calme et des émotions plus au moins positive perdue dans ses yeux, qu'elle retrouve cette rage, qui ne la quitte jamais trop longtemps. « Réponds à cette putain de question Nate. T'as l'intention de rester cette fois ? » sa main qu'elle tape contre sa poitrine. Elle est agacée, par mille et une choses, la première se trouvant en face d'elle. Pourtant, c'est à cœur découvert qu'elle parle. Ce cœur qu'elle cachait depuis tout à l'heure, qu'elle essayait de protéger avec un semblant de méchanceté.

Elle se détache cette fois de lui, juste assez pour ne plus avoir à le toucher. Le contact de sa peau lui brûlant l'échine autant qu'il la réchauffe dans cette chambre devenue soudainement glaciale. Quelques centimètres seulement les séparent, l'un debout face à l'autre, ne regardant nulle part ailleurs que dans les yeux l'un de l'autre. Il semble vouloir s'excuser. Elle reste stoïque, ses dernières larmes qu'elle essuie. Ses pardons qu'elle n'entend pas. « Tu n'as donc pas peur de me perdre définitivement en continuant ainsi ? » en continuant de tenir un secret de pacotille, un secret de ''famille''. Poumons qu'elle emplit fortement d'air pour les souffler totalement à travers ses lèvres. Il semble vouloir la mettre en garde. « Dis-moi Nate. Je suis restée assez longtemps avec des questions auxquelles je n'ai jamais eu de réponses. Je suis restée assez longtemps pour mériter la vérité, merde » ça ressemble à un ultimatum, elle veut savoir toute la vérité. « Sinon va-t'en … Mais ne reviens plus jamais » la porte qu'elle désigne, c'est son dernière échappatoire à une discussion qu'ils auraient dû avoir depuis longtemps.
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➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mar 24 Aoû - 14:06
Off my mind.
Elle semble vouloir mettre sur un pied d'égalité, les différentes violences qu'elle a subit au cours de sa vie. Or, selon elle ton départ en était une. De quoi, tout naturellement, te faire gronder un peu. T'agacer suffisamment pour que tu ne sois pas du tout en mesure de te taire. De garder le silence face à pareille révélation. Pourtant elle se reprend et précise que tu n'es pas dans le même sac que lui. Que tu es dans un sac spécial. Pour le coup, tu n'es pas bien certain de savoir ce que cela signifie. Mais ça te fait quand même froncer les sourcils. D'autant plus qu'elle te met dans "le sac des souvenirs" et que pour le coup, tu n'es pas certain de savoir ce que ça signifie. Mais ce n'est sans doute pas très bon signe. Il te semble que ça monter surtout ta volonté de te garder au passé. Avec les souvenirs justement. Contrairement à cet homme qui est son ex mais pas tout à fait parce qu'elle n'a pas l'air d'oser l'éloigner tout à fait d'elle. De quoi t'enrager un peu plus encore. Même si tu n'es pas du genre à entrer dans des colères noires ou quoi que ce soit du genre. Plutôt de ceux qui montrent un certain agacement. Mâchoires qui se crispent et soupirs qui filent. Tu plaisantes ? Tu vas rester avec lui parce qu'il ne te laisse pas le choix ? Et tu oses te plaindre parce que moi j'ai changé ? Je peux te retourner le compliment. Parce qu'elle a quand même l'air moins forte qu'avant.

Ce qui t'agace également, c'est qu'elle puisse penser que tu ais changé au point d'être devenu un coureur de jupons. Pour ne pas dire un prédateur sexuel, compte tenu des mots qu'elle emploie pour te définir. Ce qui a également le don de te tendre. Et elle continue. Remettant sur le tapis le fait que tu sois en couple. Je te l'ai dis, la grossesse n'était pas désirée. C'était supposé n'être qu'une aventure entre elle et moi. Alors ça efface tout de suite l'idée selon laquelle tu es tombé amoureux au premier regard et autres conneries du genre. Mais je n'ai pas cumulé les aventures pendant toutes ces années. Je ne suis pas devenu je ne sais quel dragueur à la con. Tu ne l'étais déjà pas à l'époque. Tu commençais à peine à t'intéresser aux filles de ton âge quand ton attention s'est portée sur elle en particulier. Et tu ne sais même pas si elle en est consciente, mais c'était tout autant ta première fois que ça a été la sienne. Avant que vous ne fricotiez ensemble tous le deux, elle te taquinait souvent sur le fait que telle ou telle fille de l'école était intéressée par toi. Toi tu étais porteur d'une certaine pointe de timidité qui t'empêchait de faire quoi que ce soit. Et pas assez intéressé non plus pour te forcer. Les choses se sont faites beaucoup plus naturellement avec Viktoria alors tu n'as jamais eus besoin de t'inquiéter de tout ça.

Et il est toujours plus ou moins question de Mikayla. Quand tu avoues sans détour n'avoir jamais cessé de parler d'elle. Et ce, même si tu t'es tiré et as disparu pendant tant d'années. Jamais. Que tu répètes très sérieusement. Elle est évidemment libre de ne toujours pas te croire. Mais tu tiens quand même à le lui dire. Et s'il faut le lui répéter, tu le feras. Quand elle t'explique vaguement le genre de choses qu'elle a parfois dites sur toi, ça te fait quand même un peu sourire. Au moins tu parlais de moi. Que ce soit en positif ou en négatif, il était quand même question de toi. Et pour l'heure, c'est tout ce qui semble t'importer. Même si c'est probablement idiot au possible ça. Tu ne devrais pas te réjouir du fait qu'elle ait eut des choses  négatives à dire sur ton compte. Ni qu'elle ait pu te détester si fort ... Non jamais. Tu es l'une des plus belles choses qui me soient arrivées. La première belle chose qui te soit arrivée, pour sûr. Sans elle, tu ne sais pas si tu aurais si bien évolué que ça. En quelques sortes, tu penses même pouvoir dire qu'elle t'a sauvé. Rares sont les gamins qui passent de famille d'accueil en famille d'accueil, qui s'en sortent bien dans la vie par la suite.

Vos échanges passent de la violence à la tendresse en un rien de temps. Quand tu l'arrêtes dans ses coups et la calmes en la ramenant contre toi. Elle ne tarde pas à te serrer aussi fort que possible. Peut-être pour ancrer dans un coin de sa tête le fait que tu sois bel et bien de retour. Elle peine encore à y croire. Et plus encore, à croire que tu as vraiment l'intention de rester. Oui Vik, je reste. Je te le promets.  Et il n'est pas uniquement question de rester en ville et dans le coin. Il s'agit aussi de rester dans sa vie. Dans la vie des Smith aussi, peut-être. Même si tu commences à douter de la possibilité de ce dernier point ...  Elle fait un pas en arrière. Alors tu protèges, mine de rien, ton torse de ses yeux. Plaid que tu rabats dessus avant qu'elle n'ait eut le temps de voir de trop point un certain tatouage. Tu te tends quand tu reprends la parole. Qu'il est de nouveau question de ce fameux et immense secret. Tu n'es pas encore bien sûr que ce soit une bonne idée de tout lui déballer maintenant. Mais elle ne l'entend -évidemment- pas de cette oreille. Alors tu soupires et baisses la tête, perdu dans tes pensées et réflexions. Bien sûr que tu es terrifié à l'idée de la perdre. Et que tu es prêt à tout pour éviter que ça n'arrive.

Tu ne relèves la tête que quand elle te désigne la porte pour t'indiquer de t'en aller pour de bon, si vraiment tu tiens à te taire et à garder le fameux grand secret. Mais tu n'as évidemment pas la moindre intention de faire quoi que ce soit du genre. Tu n'as pas envie de la perdre une fois de plus. Une dernière fois. Même si tu n'es pas sûr qu'elle ait un jour la force de te pardonner pour autant. Phill m'a vu ce matin là. Quand j'ai quitté ta chambre. Il a tout de suite compris. Le temps que je prenne ma douche et me prépare pour les cours, il avait eut le temps d'en parler à Jodie. Pour eux nous étions supposés être un frère et une sœur. Alors ça les a ... Forcément choqué. Et dégouté ... Et dans le fond, vous connaissiez tous les deux ce risque là. J'étais majeur, tu étais mineure. Ils ont appuyé là dessus pour me demander de partir. Sans quoi, ils portaient plainte et j'avais droit à quelques années dans un centre de redressement pour jeunes délinquants. Ce qui t'arrache d'ailleurs un rire sans joie. Tu étais tout sauf un délinquant.  Et si je ne partais pas de moi même, tu perdais aussi ta chance chez eux. Parce qu'ils voulaient à tout prix éviter un scandale. Et ils se doutaient que tu aurais pris ma défense coûte que coûte.

CODAGE PAR AMIANTE
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