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Off my mind (Viktoria et Natanaël)
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Dim 29 Aoû - 19:02
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Elle ne peut s'empêcher de le regarder avec beaucoup de tendresse Nate. Dans leur duo qu'ils formaient à l'époque, c'était lui le tendre. C'était lui le sensible de leur petite bande à deux. Viktoria était un glaçon qui fondait uniquement en sa présence, car il était réellement le soleil de sa vie et depuis son départ, son ciel est bien sombre. Il ne cesse de pleuvoir, un peu à l'image de cette soirée bien entamée. « J'me moque pas. Je trouve que t'es toujours aussi … Toi » et si elle avait laissé ses paroles la gagner, elle aurait dit qu'elle le trouvait toujours aussi adorable en fin de compte. Car c'est toujours ce qu'il a été. Un autre ricanement qui se fait entendre avec sa petite voix. Petit bout de papier qu'elle range dans sa poche et qu'elle ne manquera pas -elle l'espère- d’enregistrer très vite dans son téléphone. « J'prends les numéros de personne. J'donne plutôt le mien » et c'est vrai, elle ne prend jamais les numéros des gens, elle préfère donner le sien. Elle le laisse pendant un moment prendre cette information en compte, juste pour voir son émotion. Avant d'ajouter une précision, somme toute importante. « J'omets juste de donner les deux derniers chiffres correctement » elle n'est pas du genre à vouloir qu'on la harcèle, qu'on lui écrive ou tout autre chose quand elle a juste décidé de passer du bon temps avec un ou une autre.

À lui ceci dit, elle ne donnerait pour rien au monde son numéro faux. Elle l'a retrouvée et elle n'a pas un seul instant l'intention de le reperdre. Cette perte serait définitive et elle sait qu'elle la blesserait bien totalement cette fois. Elle ne pourrait réellement pas s'en relever. Il n'y a qu'à voir ses petites larmes de crocodiles qui ont coulées tout à l'heure. Lorsqu'elle pensait que c'était lui et uniquement lui qui avait décidé de la quitter, avant d'apprendre que c'était les Smith qui avaient pris cette décision radicale. Autant dire qu'elle a tout de même été soulagée d'apprendre cela. Soulagée de voir que ça n'avait pas été tout ce qu'elle a pensé tout ce temps et enfin, la boule de rage dans son estomac l'a quittée. Elle s'est sentie libérée et pousser des ailes pendant un court instant. Allant jusqu'à lui caresser le visage. « Tu me l'as promis » qu'elle semble souligner, comme s'il pouvait s'en aller. Comme s'il pouvait réellement ne pas tenir ses paroles. Elle le connaît pourtant, elle sait que c'est un homme de parole, alors elle veut bien le croire quand il dit qu'il ne s'en ira pas.

Et si elle pouvait le garder prisonnier de sa chambre, elle le ferait bien aussi. Tant l'envie de lui est gargantuesque. Elle n'a jamais éprouvé ça pour un seul homme. Un seul baiser aura suffi à rallumer la flemme, autant chez elle que chez lui. Dents qui se percutent, visage qui se rencontre, souffles qui se mélangent. Ses lèvres qui semblent chercher les siennes avec une folie non dissimulée et sa langue qui danse dans sa bouche pour aller chercher la sienne et y mélanger la saveur de tout ce qu'elle ressent pour lui. Elle est à bout de souffle, mais elle continue, elle continue de l'embrasser pour s'empêcher de trop penser. De penser que ce qui se trame là, sur ce lit, est tout sauf ''normal''. Pour mille et unes raisons. Aussi, car elle sait au fond d'elle, que tant qu'il sera avec sa copine, elle ne pourra jamais être sa femme, sa moitié, l'amoureuse qu'elle aimerait qu'il voit. Elle n'est pas sûre qu'il se rende compte à quel point elle est folle de lui, elle ne le lui a jamais dit, certes, mais elle espère qu'il ait pu le saisir. Le jour viendra où elle aura la force nécessaire pour le lui avouer. Pas ce soir pourtant, ce soir, elle veut juste de lui, tout contre elle.

Elle se rapproche un peu plus de son corps bouillant, collant le sien contre lui, ses bras qui entourent sa nuque et font tomber le premier vêtement de fortune qu'il possède, qu'est le plaide. Ses gestes sont aussi fougueux que doux. Elle est tiraillée entre l'envie qu'il la possède tout de suite et l'envie de profiter de ce moment aussi longtemps que la folie leur laissera le consommer. Goût d'interdit, aussi salé que sucré. Aussi amère que délectable. Pourtant, sa raison semble vouloir s'exprimer, lui dire de s'en aller, mais pas son corps. Elle le pousse un peu dans ce lit et c'est les mains de Nate qui viennent se placer sur ses hanches pour qu'elle y trouve sa position qui la fait perdre, cette fois, la raison pour de bon. Ses doigts qui brûlent sa peau à chaque passage. Elle en soupire d'un désir dingue, un désir comme elle n'a jamais ressenti, pas même à l'époque. Ses mêmes doigts qui lui réchauffent le corps un peu plus quand il vient replacer ses cheveux pour qu'elle puisse mieux le voir. Son regard perdu dans le sien et elle y retourne. Collant sa poitrine contre lui pour l'embrasser, lui mordiller les lèvres et le bout de sa langue au passage. Y revenir avec un peu plus d'entrain et de folie, sa main qui se balade sur son pantalon pour venir y défaire la ceinture et les boutons du vêtement. Mais ils sont très vite coupé en plein élan. C'est ce téléphone qui sonne et le prénom de sa copine que Viktoria voit s'afficher qui font cette fois totalement basculer la balance. Sa main qu'elle passe dans ses cheveux en soupirant longuement. Elle se redresse sur lui, restant encore quelques secondes. Ces secondes qui vont lui faire prendre une décision plus sage. « Ouais … Tu ferais bien de rentrer » les mots qui lui arrachent un bref soupire quand elle se relève enfin de lui. L'air tout à fait déçue et dans une incompréhension folle de ce qui a pu se passer en cinq petites minutes. Elle récupère son t-shirt mouillé qu'elle lui tend, restant appuyée sur la fenêtre. « N'oublie pas de changer les pansements dans deux jours » comme s'il pouvait le faire seul, tiens ...
© CRIMSON DAY
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Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
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➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Dim 29 Aoû - 21:10
Off my mind.
Ton coeur loupe un battement ou deux quand elle te fait remarquer que tu es toujours aussi "toi". Comme si ça avait réellement une grande importance, qu'elle admette que tu es toujours fidèle à toi même. Contrairement à ce qu'elle a pu te balancer les fois d'avant. Et dans le fond, c'est vrai que son avis sur ta personne est extrêmement important et que tu ne souhaites rien d'autre que de lui plaire tout autant que tu pouvais lui plaire avant. Juste parce que j'ai précisé mon prénom ? Tu sais bien qu'elle voit surtout plus loin que ça. Qu'elle se rappelle de la touche de timidité et de la grande dose de sensibilité qui ont toujours composé l'être que tu es en fin de compte. Quand elle te précise qu'elle est plutôt du genre à donner son numéro plutôt qu'à prendre celui des autres, ça te fait hausser les sourcils. Mais ... Tu hésites. C'est particulier. Et ça te fait soupirer surtout. Parce qu'elle doit probablement se faire harceler et que tu ne vois pas du tout l'intérêt. Mais elle rectifie le tir en précisant qu'elle donne un mauvais numéro. Et c'est con mais ça te fait rougir l'idée qu'elle ait pu développer tant de stratagèmes finalement. Pour éviter de se faire harceler, entre autres choses. Même si en soit ce n'est pas non plus si dingue que ça. Tu as juste toujours été un brin naïf sur les bords. Sans être con non plus. Simplement tu ne passes jamais par des chemins détournés pour une raison ou pour une autre.

Finalement les choses entre vous semblent prendre une plus jolie tournure. Il faudra sans doute un peu de temps avant que tout ne soit totalement derrière vous. Mais ça semble quand même prometteur. En tout cas toi tu es rassuré parce que tu la sens qui te revient, lentement mais sûrement. Les choses reprennent un cours un tant soit peu normal. Croix de bois, croix de fer. Si je mens je vais en enfer. Que tu cites comme vous le faisiez si souvent avant. Mots idiots et enfantins au possible. Mais qui la ramèneront forcément, elle aussi, à ce passé que vous partagez.  Et dont tu ne gardes que de bons et doux souvenirs. Et c'est finalement dans la foulée que vous vous retrouvez passionnément, férocement et pourtant, tendrement à la fois.  Avec des baisers totalement dingues et à couper le souffle. Des baisers comme jamais tu n'en n'as échangé avec qui que ce soit d'autre. La passion qui vous dévore tout autant l'un que l'autre. Désir au creux des reins. Flamme incandescente et tout à fait indécente qui prend aux reins. Tu as envie d'elle comme jamais tu n'as eus envie d'aucune femme. Et tu as la sensation que des choses endormies depuis dix ans, sont en train de se réveiller en toi. Ton désir pour elle ne fait que croître à mesure que ce baiser se poursuit.

La passion gronde tout à fait. La pousse à te faire basculer sur le lit et te pousse, toi, à l'attirer à toi. Tu refuses que vos corps ne s'éloignent trop longtemps l'un de l'autre. Et tant pis si c'est ce rapprochement là qui vous fait tous les deux basculer. T'as le palpitant en déroute et les reins plein de désir pour elle. Et tu ne doutes pas qu'il en va de même pour elle. Qu'elle aussi, elle est transportée et perdue par tout ça. Mais qu'elle en veut pourtant toujours plus. Et la question ne se pose pas de savoir si tu vas lui donner ce plus. Parce que tu n'auras sans doute pas la force de lui refuser quoi que ce soit. Sa poitrine se presse contre ton torse et, tout naturellement, ça te perdu un peu plus. Tu souris quand elle mordille tantôt tes lèvres, tantôt ta langue. Mais te tend quand sa main descend plus bas sur ton corps. Elle a tout juste le temps de faire sauter la ceinture et le bouton, que vous êtes interrompus par ton téléphone. Et c'est un clap de fin. Tu le sens avant même qu'elle n'ait eut le temps de réagir. C'est dans l'air. La tension retombe soudainement. La bulle éclate. Elle n'a pas l'air froide pour autant. Juste consciente du fait que vous ne pouvez pas. Et décidée à prendre la bonne décision. Pas pour vous, certes. Tu soupires à ton tour mais te redresses et récupères ton tee shirt qu'elle te tend. Tu l'enfiles dans la foulée. Frisson quand le textile humide et froid se colle à ta peau. Tu te contentes d'un hochement positif de la tête quand il est question du pansement. Tu te lèves et t'apprêtes à partir quand tu reviens sur tes pas. Tu t'approches d'elle. Rapidement. Pour attraper le bout de papier dans sa poche. Tu retiens ton souffle pour ne pas être de nouveau perturbé par son odeur. Et tu poses le papier sur son bureau. Je ne veux pas qu'il passe en machine ... Que tu précises avant de t'en aller sans plus tourner autour du pot. C'est une fois sur le pallier que tu rappelles Mikayla pour lui dire que tu rentres. Que tu as été surpris par la pluie et que tu t'es mis à l'abris en attendant que ça se calme.

Et ainsi tu rentres te mettre au sec dans votre appartement. Où vous dinez tous les trois. Tu donnes ensuite le bain à Sören puis tu le couches. C'est ensuite dans le canapé que tu échoues en compagnie de Mikayla. Mais c'est une toute autre jeune femme qui tourne dans ton esprit. Qui prend toute la place. Qui t'étouffe tout à fait. Faut que je sorte prendre l'air. J'ai croisé Viktoria tout à l'heure, je vais peut-être lui proposer de sortir si ça ne te dérange pas ? Que tu balances sans réfléchir quand Mikayla t'annonce qu'elle va se coucher. Bien sûr que ça ne la dérange pas. Parce qu'elle n'a apparemment pas de raison de s'inquiéter. Alors elle fil. Et toi aussi. Tu files. Tu fonces, tu déboules même, comme un fou furieux. Tu prends le risque qu'elle ne te rejette. Parce que tu n'es pas en état de réfléchir. Le palpitant qui se fait fou furieux et qui semble s'emballer plus encore à mesure que tu te rapproches de cet immeuble dans lequel tu entres sans difficulté quand quelqu'un en sort. Tu es à bout de souffle et trempé de pluie, quand finalement tu frappes à sa porte.

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Dim 29 Aoû - 23:25
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Un peu plus et elle pourrait lui sauter dans les bras tellement elle le trouve attendrissant. Il a toujours été un peu naïf et il n'a jamais su trop saisir certains sous-entendus ou autres choses dans le genre, ce qui a quand même le don de faire sourire la belle. Elle qui aimait le protéger autant que lui le faisait à l'époque. Petit bout de papier qu'elle plie, plie et replie sur lui-même. À ce qu'il parait, si on plie une feuille de papier quatre deux fois, on atteint la lune. Elle n'en est pas loin. C'est certainement le trac de ce geste tout à fait banal que de donner son numéro qui la rend ainsi. « Juste parce que t'es toujours aussi attendrissant » finalement, il est préférable d'aller droit au but avec lui, de lui dire le vrai fond de sa pensée. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de le titiller un peu et ça semble bien prendre, encore plus quand il semble rougir. Serait-il soulagé de savoir que la belle ne donne pas vraiment l'heure à qui le demande ? Il y a des chances que ce soit le cas. « C'est plus facile que de ghoster les gens » et si elle y avait mis un peu plus de sarcasme, ses paroles lui seraient bien destinées. Ghoster, c'est un peu ce qu'il a fait, mais elle semble presque l'avoir oublié.

Elle oublie d'ailleurs tout à fait très vite qu'il l'a abandonné, car ce n'est pas le cas. La vérité retrouvée et enfin, elle se défait d'un lourd poids qui venait handicaper ses pas. Qui venait handicaper sa vie entière et pourtant, elle n'en est pas plus libre. Elle n'a pas Nate pour elle seule, elle se doit de le laisser à Mikayla, car c'est bien le cas. Il n'est pas à Viktoria et pourtant, entre eux, c'est tellement évident que ça brûles les iris des gens qui les entourent et certainement que même sa colocataire l'aura remarqué. « ... Si je mens, je vais en enfer » qu'elle prononce en même temps que lui, non sans un sourire qui lui donnerait peut-être ses premières rides d'expression. Elle qui avait perdue cette émotion depuis bien longtemps, la récupère. Plus encore quand ces petits mots d'enfants lui rappellent leur passé. Les plus belles années de sa vie, avec lui évidemment. « T'as oublié le plus important » son auriculaire qu'elle dirige en sa direction, évidemment, un promesse n'en est pas une sans ce petit geste.

Et c'est ses souvenirs qui vienent bien les percuter. Leurs âmes qui se parlent sans même qu'ils ne disent mots. Elle se colle à lui et fait l'amour à ses lèvres à défaut de pouvoir le faire à lui, pour le moment. Tout son corps est en émoi et ses émotions totalement chamboulées. Elle ne sait plus où donner tête, elle ne sait plus quoi penser et elle ne veut penser à plus rien d'autre que les paumes du beau blond qui viennent marquer sa peau qui brûle à son contact. Une envie folle, un désir inexplicable, quelque chose qu'elle n'avait jamais encore senti. Dix ans de trop sans lui, dix ans de désir enfoui qui semble se libérer ce soir et ce désir ne monte pas crescendo, non. Il débarque d'un coup et la noie bien totalement. Sa respiration se fait haletante et ses poumons peinent à reprendre de l'air tant elle est occupée à engouffrer sa langue, ses lèvres et tout son être bientôt dans lui, sur lui. Jambes de part et d'autre de son corps. Elle ne regarde nulle part ailleurs que dans sa direction. Son corps qui se colle au sien et ses mains qui se font baladeuses, mais pas longtemps. La sonnerie stridente de ce téléphone vient sonner le glas de ce moment interdit. Comme si les étoiles s'étaient alignées pour leur faire entendre raison. Viktoria qui se relève et lui tend son t-shirt avec quelques bons conseils avant qu'il ne s'en aille. Pourtant, elle regagne espoir une demi seconde quand il revient sur ses pas. Uniquement pour sortir le bout de papier de sa poche. Elle ne dit rien, elle n'a rien à ajouter. Hochement de tête simplement. Elle le raccompagne uniquement jusqu'à la porte de sa chambre. Une fois celle-ci fermée, elle glisse son dos le long d'elle. Assise au pied de cette porte, la tête dans les genoux. Les émotions foutues, sens dessus dessous.

Elle ne saurait pas dire combien de temps s'est écoulé entre le départ de Nate et le moment d'aller se mettre au lit. Une douche chaude qui aura durée une éternité et ses pensées à son encontre qui ne la quittent pas. Et si ? Et si ? Voilà, ce qui semble résonner dans sa tête sans cesse depuis qu'il est parti. Elle ne sait pas si la douleur de son absence cette fois n'est pas encore plus grande que le vide qu'il a laissé il y a dix ans. Elle doit pourtant se résigner à le voir uniquement comme le ''frère'' que les autres veulent. Aucune chance qu'ils puissent être plus que ça. Elle en est certaine. Dans ce lit, elle tourne dans tous les sens, elle ne trouve pas le sommeil et dehors le ciel continue à s'acharner. Pluie et éclairs viennent parsemer le ciel. Pour couronner le tout, comme s'il ne manquait plus que ça à cette soirée, l'ampoule de sa chambre n’éclaire plus et elle est obligée de s'éclairer à l'aide de la petite lampe sur sa table de chevet. À défaut de pouvoir s'endormir, elle s'est levée pour dessiner sur son bureau. Il est tard et ses colocataires sont de sorties, elle a refusé leur invitation plus tôt et a dû leur expliquer la présence de son ''ami'' et son état. De quoi la sauver d'une soirée à laquelle elle ne voulait pas se rendre, les émotions trop perturbées. Pourtant, elle ne semble pas rêver lorsqu'elle entend frapper. Elle se dirige timidement vers la porte et regarde par le judas de la porte et son cœur manque de s'emballer quand elle le reconnaît. Elle ouvre immédiatement la porte. Dans un souffle qui semble s'être perdu, ils se fixent, sans un mot. Temps figé, secondes qui durent des heures. Déglutition difficile. Elle s'approche de lui. Trempe, totalement trempé et terriblement sexy malgré tout. L'eau qui goutte de son nez et ses cheveux mouillés. Elle s'approche encore un peu plus, laissant uniquement quelques millimètres les séparer. Sa main qu'elle passe sur son sur visage. Palpitante qui veut sortir de sa cage thoracique, tripes qui se tordent et reins encore plus lourds. « Si tu rentres, je ne te laisserais plus partir, Nate » au moins, c'est clair. Ses lèvres qu'elle fixe et son souffle qui tape contre son visage. Elle sait très bien pour quelle raison il est revenu sur ses pas. Il y a un goût d'inachevé qui aurait pu le tuer, lui tout comme elle. Ses prunelles bleues qu'elle décrypte sans peine, même dans la pénombre. Au fond d'elle, elle aurait envie de le tirer par son col et l'embrasser follement, lui faire l'amour dans le salon. Mais, elle veut s'assurer qu'il soit bien venu pour elle et uniquement elle. S'assurer aussi, qu'il sait dans quoi il va s'engouffrer à la seconde où il va pénétrer ... Cet appartement.
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Natanaël Lundgren
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Natanaël Lundgren
Lun 30 Aoû - 21:01
Off my mind.
Et tu rougis pour de bon quand elle te fait remarquer que tu es attendrissant. Il te semble que tu peux toujours autant la croire quand elle te souffle ce qu'elle pense tout bas. Parce qu'elle n'a jamais été du genre à mentir. Et parfois ça a même amené à quelques situations compliquées, voire tout à fait gênantes. Parce qu'elle a parfois été beaucoup trop honnête pour le coup. Et même là tu en arrives à être un peu gêné tout en étant, pourtant, assez touché. Parce que tu ne peux qu'apprécier le fait qu'elle te trouve encore attendrissant. D'autant plus qu'elle pensait déjà ça de toi à une autre époque. Une époque qui te paraissait être révolue et terminée pour de bon. Apparemment ce n'est pas tout à fait le cas, puisqu'elle te souffle ces mots avec une certaine spontanéité qui te pousse à penser que c'est sincère donc. Et après t'avoir fait rougir, ça te fait quand même un peu sourire également. Sourire que tu veilles à garder aussi discret que possible pourtant. Tu ne  veux pas qu'elle se rétracte et t'offres des paroles assassines. Mais pour le coup vous avez tout l'air d'être plutôt sur une lancée positive tous les deux. Presque les retrouvailles que tu espérais et aurais préféré à celles auxquelles tu as eus droit dans les faits. Des retrouvailles plus douces et plus apaisées au cours desquelles tu as donc (enfin) le droit de lui signifier la vérité et rien que la vérité concernant ton départ et ta totale disparition et absence pendant des années.

Vous retrouvez même bien vite certaines habitudes tout à fait délectables. Et qui prêtent à sourire pour certaines. Comme c'est le cas de cette façon que vous avez toujours eus de vous faire de folles promesses. Et elle te fait sourire de nouveau quand elle tend le petit doigt pour parfaire votre promesse. Ainsi tu y enroules le tien sans te faire plus prier que ça. Le sourire toujours bien ancré sur tes lèvres. Tu as presque l'impression de retomber en adolescence de cette façon. Et ce n'est finalement pas fait pour te déplaire. Tout au contraire, tu t'en réjouis. C'est concernant un tout autre genre de tensions qui s'installent entre vous, que tu ne sais pas si tu te dois ou non te réjouir. Parce que tu es troublé au possible et que tu n'as pas la moindre envie d'arrêter quoi que ce soit. Pourtant, au fond tu sais que tu vas devoir le faire. Que tu as tout intérêt d'arrêter avant que ça ne dérape pour de bon. Tu es supposé être un petit ami fidèle. Tu es surtout père de famille et pour cette raison, tu n'as pas le droit de foirer l'ensemble de ta relation avec Mikayla. Mais c'est de Viktoria dont il s'agit. Viktoria. La seule et l'unique. La seule femme de laquelle tu es et as toujours été amoureux en fin de compte. Et tu sais que ce n'est pas normal et sans doute même que ce n'est pas sain comme relation. Mais tu ne contrôles pas ton coeur dans cette histoire. Tu n'as jamais pu le faire.

Alors forcément, quand ton téléphone sonne, tu prends ça comme un signe du destin. Le signe qu'il te faut arrêter tes conneries. Qu'il est temps d'abandonner cette idée et de retourner auprès de ta petite amie. La vraie. L'officielle. Celle à laquelle tu as fait un second enfant. Celle que tu n'as pas le moins du monde l'intention d'épouser un jour. Non pas parce que tu es contre le mariage, au contraire. Mais parce que ce n'est pas elle et que ça ne sera jamais elle. A quoi bon te marier si c'est en sachant que tu risques un jour de te lasser parce que tu n'es pas amoureux ? Tu ne veux pas dépenser une tonne d'argent pour un mariage voué à l'échec et qui te coûtera donc doublement de l'argent. Cette relation est vouée à l'échec de toute façon. Ton seul regret, c'est d'avoir décidé d'avoir un second enfant avec elle. Et tu passes les heures qui suivent à y penser encore et encore. A faire tourner le tout dans un coin de ta tête. C'est sans fin. Jusqu'à ce que tu n'abandonnes pour finalement faire demi tour. Abandonnant temporairement ton rôle de père et petit ami parfait, au profit d'un tout autre. Et tu n'es pas bien sûr de savoir dans quoi tu te lances, mais tu le fais. Parce qu'elle te manque. Parce que tu la veux. Elle et pas une autre. Depuis toujours et pour toujours.

Tu en es tout à fait conscient quand tu te pointes enfin devant la porte de son appartement. A laquelle tu frappes sans plus réfléchir. En un rien de temps, elle ouvre. Et vous vous retrouvez plantés l'un devant l'autre, sans mot dire. T'es presque aussi surpris qu'elle alors que c'est toi qui viens de prendre la décision de venir. Et qui t'es ainsi planté devant sa personne. Finalement c'est elle qui fait le premier mouvement. Le premier pas, même, quand elle s'approche de toi. Regards toujours plantés l'un dans l'autre. Sa main qu'elle pose doucement sur ta joue. Et toi tu retiens ton souffle. Tu n'es plus certain de savoir dans quel état tu te trouves dans les faits. Tu es trop perturbé par tout, absolument tout ce qui la concerne. Perturbé par le désir qui te heurte de plein fouet à sa seule vision. Uppercut en pleine tronche. Coup de poing en plein estomac. C'est bien plus violent encore que les coups que l'autre con a réussit à te flanquer. Ses mots nourrissent plus encore le feu qui fait des ravages en toi, plutôt que de l'éteindre ou de le calmer. Il se fait véritable incendie. Et finalement tu craques pour de bon. Effaçant soudainement la distance entre vous pour percuter ses lèvres des tiennes. Tu n'y vas pas en douceur. Mais plutôt avec impatience. Gourmandise. Appétit dévorant. Ta langue passe déjà la barrière de ses lèvres. Se faufile pour la goûter de nouveau.

Et c'est de ton corps contre le sien que tu la fais rentrer dans son appartement. Bouches toujours soudées. De ton pied tu refermes la porte alors que tes mains sont déjà à se glisser sur sa chute de reins pour ramener son corps contre le tien. Tu ne te soucis pas même de savoir si elle est seule ce soir ou si sa colloc est dans les parages. Tu es trop occupé à l'embrasser à en perdre haleine, à plaquer ton corps contre le sien et à glisser tes doigts sous son tee shirt pour la  caresser à même la peau. Une barrière de tissu que tu veux déjà faire disparaître. Et que tu fais disparaître, même. Tu précipites les choses parce que tu n'en peux plus. Tu as l'impression d'être resté en suspens ces dix dernières années. De t'être contenté de survivre et d'avoir aujourd'hui besoin de retrouver ton souffle en l'aimant comme vous n'avez eus l'occasion de le faire qu'une seule fois. Alors de tes mains tu la débarrasses de son tee shirt. Rapidement, pour que vos bouches ne se perdent pas trop longtemps.

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Mar 31 Aoû - 18:55
Off my mind
@Natanaël Lundgren

Elle le voit bien rougir et ne peut s'empêcher de le trouver encore plus attendrissant. Parce que, c'est tout lui ça. Il est un homme au grand cœur et relativement timide, avec une sensibilité folle. De quoi faire totalement chavirer le cœur de Viktoria qui semble s'apaiser de plus en plus chaque minute qui passe. Peut-être, car elle s'en veut de le malmener de la sorte depuis pas mal de temps maintenant. Depuis qu'il se sont retrouvés à vrai dire. Elle se demande si elle ne devrait pas tout simplement accepter le fait qu'il soit devenu l'homme qu'il est aujourd'hui, père de famille et en couple avec une femme qu'il ne semble pas tout à fait aimer. Il ne l'a pas concrètement dit, mais il n'a pas non plus dit qu'il était amoureux d'elle. Ce qui laisse, malgré tout, un peu d'espoir à Viktoria. Elle qui vient accrocher son petit doigt au sien. Énième contact physique et sourire sur son visage. Il suffit qu'il la frôle ainsi pour que les souvenirs de ce passé refassent surface.

Ils s'aimaient, ils étaient jeunes et passaient le plus clair de leur temps à se prouver cet amour qu'ils ne se sont pourtant, jamais avoué. Il faut croire qu'il n'y a pas que du mauvais dans leurs souvenirs communs. Il suffit qu'elle cherche et qu'elle creuse un peu, avec un esprit un peu plus positif pour justement y trouver tout l'amour dont elle a besoin. Tout cet amour qu'elle n'a pas été capable de ressentir durant tout ce temps. Elle qui a réellement vécue comme une âme déchue, qui a vécue avec un fardeau lourd à porter qu'était son absence. Comme si tout l'aspect négatif pouvait la pousser à oublier les beaux souvenirs. Ses mêmes souvenirs qui tourbillonnent follement dans son ventre et qui se font pensant sur ses reins lorsque ses lèvres rencontrent enfin les siennes. Après dix ans, autant dire que les retrouvailles sont très tendues. Elle pourrait le dévorer tout cru, elle a tellement envie de lui, qu'elle n'a peut-être même pas besoin de lui dire. Ça se sent, ça se voit aussi. Pourtant, cette sonnerie de téléphone vient tout gâcher. Vient les ramener sur terre et les fait descendre de leur petite bulle dans laquelle ils étaient bien partis pour commettre un péché, compte tenu de la situation de Nate. Et c'est donc ça, qui les sépare, une énième fois.

Mais cette séparation à un goût différent. Un peu moins chargé en rancœur que les deux dernières fois. Elle est chargée de regret en ce qui concerne Viktoria. Elle se dit qu'elle aurait dû balancer ce téléphone contre la fenêtre ou l'éteindre et continuer ce qu'ils étaient en train de faire, elle reste persuadée que cette occasion ne se représentera pas. Mais c'est sans compter sur ce sentiment qu'est l'amour et qui pousse parfois à faire des choses dingues. Comme cette porte qui claque sous les phalanges du blond et Viktoria qui se précipite, avec au fond d'elle, l'espoir que ce soit lui. Cet espoir qui semble prendre forme humaine quand elle l’aperçoit enfin. Sa main qu'elle passe sur sa joue. Attirance inexplicable, besoin de son contact permanent. Ses paroles qu'elle semble ordonner et enfin, c'est la rage qui le gagne lui et elle par la même occasion. Quand il vient l'embrasser avec fougue, il semble la dévorer avec voracité. Ils s'épanchent tout deux d'une absence qui n'a que trop durée. Sa langue qui joue avec la sienne et Viktoria qui commence déjà à perdre haleine. Le feu qui fait des ravages dans son corps la fait gémir avant même qu'il n'ait posé ses doigts sur elle.

Ses mains qui viennent chatouiller ses reins à même la peau et les frissons qui frappent son corps de part et d'autre. Leurs lèvres ne se sont pas séparé un seul instant et Viktoria l'a happé de ses bras autour de sa nuque. De sa main dans l'arrière de son crâne qui le caresse avec violence. Elle avance à reculons et le laisse la guider. Courte pause pour retirer, très vite, le premier tissu qui tombe à terre. Pour faire découvrir une poitrine cachée sous la dentelle fine. Avant d'enrouler une énième fois sa langue dans sa bouche, elle capte son regard et c'est la folie qui l'anime, l'envie folle qu'il a d'elle, qu'elle sait lire et qu'elle partage. Pas le temps de parler, pas le temps de se dire de belles choses. Ils doivent rattraper le temps perdu et essayé d'éteindre les braises qui les consument. Elle saute sur lui, enroulant ses jambes autour de sa taille. Sans séparer leurs lèvres une seule fois. Direction la chambre, tant qu'ils le peuvent. Lèvres qu'elle mordille, langue qu'elle goûte. Son nez heurte le sien à plusieurs reprises, mais il ne semble pas sentir la douleur. Trop occupé à se concentrer sur elle, peut-être. Une fois arrivés dans cette chambre, elle se défait de son emprise et le pousse dans ce lit, comme tout à l'heure, mais cette fois, avec une tension sexuelle à son paroxysme. Elle le regarde et retire son jogging face à lui. À présent en sous-vêtements face à Nate. Elle le laisse la regarder un peu, car elle sera rapidement nue dans quelques secondes. En attendant qu'il ne la dévêtisse totalement. Puis, Viktoria s'approche de lui et retire aussi son t-shirt trempé. Elle le fait basculer sur le lit et c'est avec ses jambes de part et d'autre de son corps qu'elle bascule avec lui. Ses dents qui vont se perdre et mordre sa lèvre inférieure. Ses lèvres qui se perdent sur son cou et son bassin qui se frotte déjà à lui.
© CRIMSON DAY
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Natanaël Lundgren
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➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
➤ HISTOIRES : 157
Natanaël Lundgren
Mar 31 Aoû - 22:13
Off my mind.
Vous avez l'air d'être retombés en enfance tout à coup. Ce qui n'est pas désagréable. Au contraire, tu ne peux nier que tu adores ça. Tu aimes cette sensation d'être revenu bien des années en arrière. A une toute autre époque. Quand tout était simple entre vous. Quand vous viviez tout simplement votre meilleure vie parce que vous vous étiez trouvés. Et que c'était bien là la meilleure chose qui était arrivée dans votre vie, à l'un et à l'autre. Et des années plus tard, c'est presque toujours pareil. Sauf que tu ne peux qu'ajouter ton fils et l'enfant à venir, dans l'équation bien entendu. Tu ne t'imagines pas dire haut et fort que Viktoria efface tout le reste. Tes enfants sont une partie de toi tout de même. Qu'ils sont aussi et surtout ta plus belle réussite. Et tu ne pensais pas dire ça un jour. Tu ne pensais pas créer quelque chose qui te rendrait aussi fier. Et surtout pas des enfants, tant tu étais persuadé que jamais tu ne passerais le cap d'en avoir. C'est évidemment une autre histoire maintenant qu'ils sont là et tu ne peux décemment pas les regretter. Parce que tu les aime, cela va s'en dire. Et tu les aimes forcément beaucoup plus encore que tu n'aimes leur mère pour le coup. Mais ça, ce n'est pas Viktoria qui risque d'être surprise de l'apprendre. Dans le fond, elle doit maintenant bien s'en douter alors que vous vous êtes balancés toutes ces vérités et que tu as été tout à fait honnête sur toute la ligne.

Et finalement, ce qui devait arriver, arriva. Les retrouvailles sont véritables, intenses, puissantes, dévorantes. Des retrouvailles qui se font à coups de baisers ardents et brûlants. Des baisers qui s'impatientent, qui s'enflamment. Le désir est palpable et électrisant. L'air est chargé. Et toi t'es sacrément tenté de profiter plus encore d'elle pour le coup. De laisser libre court à ce désir qui vous pousse l'un vers l'autre. C'est forcément plus féroce qu'à cette autre époque. Quand vous étiez trop innocents encore, pour vraiment laisser libre court à toutes vos envies. Vous vous êtes aimés presque chastement, pendant longtemps. Vous contentant de baisers, certes passionnés, mais de baisers. Jusqu'à l'étreinte. La première, pour tous les deux. Qui a été plus tendre qu'autre chose. Vous découvriez ensemble la chose et ça n'a pas été pour vous déplaire. En tout cas pas à toi. Et tu ne penses pas qu'elle ait été particulièrement déçue de son côté non plus. Même si vous ne vous êtes pas clairement dit les choses. Vous avez surtout passé un temps fou à vous regarder, à vous sourire et à vous offrir d'autres gestes plein de douceur. A vous aimer finalement, à votre façon innocente et tranquille. Alors cette fois ci c'est différent. Les baisers ont un goût tout à fait différents. Vous êtes adultes et avez gagné en maturité et assurance. Surtout à ce sujet là. Des années d'expérience. Mais surtout, des années à ne pas pouvoir profiter de cette tension qui a su naître entre vous.

Il te faut quand même accepter que tout ça prenne fin. La raison qui semble vous gagner quand vous constatez le coup de fil de ta petite amie. Tu n'as pas tellement envie de t'en aller et de laisser Viktoria comme ça. Surtout en restant sur votre faim de la sorte. Mais à la fois, tu n'as pas tellement le choix. Tu le sais. Et elle le sait aussi, elle qui te lisse partir. Même si pour le coup, ton absence est temporaire. Au moment où tu pars, vous ne le savez pas encore. Et ce n'est qu'une poignée d'heures plus tard que tu reviens dans les parages. Absolument incapable de résister à la tentation et de rester loin d'elle. Incapable d'oublier la douceur de sa bouche contre la tienne et la saveur de sa langue enroulée autour de la tienne. Incapable d'oublier la puissante et même violente montée du désir en toi quand vous vous êtes retrouvés aussi proches l'un de l'autre. Alors tu n'aspires qu'à la retrouver. Et c'est ce que tu entreprends de faire. Débarquant chez elle à l'improviste. Pour retrouver sa bouche de la même façon passionnée et féroce, qu'un peu plus tôt. Et de nouveau, vous êtes à vous dévorer l'un et l'autre avec une faim absolument dingue. Une gourmandise sans pareille. Et cette fois vous ne tournez vraiment pas du tout autour du pot. Elle surtout, qui a vite fait de te sauter dessus pour enrouler ses jambes autour de toi. Et ainsi tu la portes jusqu'à sa chambre sans que vos langues n'aient cessé de se faire tout autant l'amour que la guerre. Elles maîtrisent cet art désormais.

C'est une fois que vous êtes devant son lit, qu'elle repose pieds à terre. Pour mieux te pousser sur le matelas. D'un geste presque féroce, qui t'arrache un bref grondement sourd. Qui s'ajoute à un petit sourire que tu affiches quand tu la regardes. Debout et fière devant toi. Elle est terriblement sexy, tu ne peux as le nier. Et tu ne peux surtout pas ne pas le remarquer. Elle est magnifique. Plus encore que dans tes souvenirs. Plus qu'à cette autre époque, c'est une certitude. Et tu as le temps d'en profiter alors qu'elle se débarrasse de son jogging. Elle te laisse même la possibilité de la dévorer du regard pendant un court instant. Avant qu'elle ne se jette tout à fait sur toi. Parce qu'il est question de ça en effet. Et tu ne te fais pas prier pour la dévorer en retour quand ses dents s'en prennent à tes lèvres. Entre temps elle te retire ton tee shirt et tu es de nouveau torse nu contre elle. Piercing et tatouages de sortie donc. Dont l'un que tu ne caches pas mais qu'elle n'a pas encore remarqué. Tu crains un peu sa réaction alors tu ne fais rien pour qu'elle s'en rende compte tout de suite. Tu préfères glisser tes doigts dans son dos pour faire sauter l'attache de son soutien gorge.

Tu prends ton temps malgré l'envie qui te dévore de l'intérieur. Tu prends ton temps pour en profiter aussi fort que possible. Tes doigts font glisser les bretelles le long de ses bras pour faire disparaître le sous vêtement. Et de nouveau tes yeux se posent sur son corps. Un sourire sur tes lèvres à la vision du piercing sur lequel tes doigts s'attardent. J'aurais du m'en douter ... Te douter du fait qu'elle aussi s'était faite percer le téton. C'est tellement son genre. Et tu prends plaisir à le taquiner ainsi de tes doigts. Avant de faire chuter plus encore tes doigts. Cette fois pour t'en prendre à la petite culotte de dentelle. L'élastique qui passe par ses fesses pour chuter plus bas encore. T'en as le palpitant qui s'affole plus encore maintenant que son corps se dénude tout à fait. Et pour achever de faire disparaître la dentelle, tu la fais basculer sur le lit pour te retrouver au dessus d'elle et pouvoir la lui enlever. Et de nouveau tu contemples le corps parfait qui est le sien. Que tu veux et vas posséder ...

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