Good times ahead @Natanaël Lundgren Au moins, elle a le mérite de viser juste quand elle émet l'hypothèse qu'il soit du genre à se lever tôt. Elle ne doute pas que quand bien même il voudrait dormir un peu plus, il ne pourrait pas. Déjà à cause de Soren qui, s'il est comme tous les enfants de son âge, se réveille bien trop tôt. Et car, compte tenu du fait qu'il tient son propre business, il ne peut pas se permettre de trop dormir. « Ouais, moi aussi. Je me lève vers six heures du matin, au chant des oiseaux et ensuite je vais faire un footing et je bois mon thé vert pour purifier l'organisme » elle le regarde avec une moue pleine d'ironie au coin de la bouche. Elle ne peut s'empêcher de rigoler. Autant dire, qu'elle est plutôt tout le contraire de ça et il l'aura remarqué rien qu'à l'expression de son visage. « Tu pourrais me faire un programme dans ton fitness tien ? » bouteille lancée à la mer. Il risque d'avoir beaucoup de travail, étant donné que sa principale activité physique est de marcher en fin de compte et c'est à peu près tout.
Pour l'heure, c'est surtout l'alcool qui va être la principale activité de la soirée et peut-être même les excès en tout genre. Elle n'a pas non plus envie de totalement foutre la soirée en l'air en finissant par sortir ses tripes ou ne plus se rappeler de rien. Elle veut juste s'amuser avec celui qui, à une époque, était son partenaire de crime préféré. Elle espère qu'il l'est et voudra l'être encore longtemps. Ils sont si jeunes, ils ont encore tellement de choses à vivre et expérimenter. En terme d'expérimentations, elle n'est pas en reste, alors que lui est plutôt sur la réserve. Elle le remarque à la façon qu'il a de s'exprimer après ses explications quant à son éventuelle consommation de drogue ou sa manière de faire avec ses amis un peu trop tactiles pour le coup. Elle qui ne voit pas le mal, car elle baigne dedans finalement.
Mais, pour quelqu'un comme lui qui ne sort que rarement et qui n'a certainement jamais pris une seule drogue, elle peut comprendre que ça le rend un peu malade. Le ton de sa voix change et devient un peu plus sérieux et brutal. Moins joyeux que tout à l'heure. Son regard n'a toujours pas envie de croiser celui de Viktoria. « Ta limite à quoi au juste ? À me fréquenter ? » elle n'est pas certaine de bien saisir la chose. Elle comprend ce qu'il veut dire, mais elle a toujours fonctionné comme ça. La question se pose à présent, de savoir si en rentrant à nouveau dans sa vie, elle pourrait faire des efforts et des changements surtout. Elle se racle un peu la gorge. « C'est courant en soirée. C'est une excuse de merde, j'le sait, mais … J'aime bien expérimenter des nouveaux trucs. Je suis jeune » pas certaine que ce qu'elle dit là, va lui faire oublier ce petit détail. Elle ne va pas non plus préciser une énième fois qu'elle n'en consomme pas au petit-déjeuner non plus. Il l'a bien entendu. Mais la seule chose qu'il voit, c'est la dangerosité de la chose. Elle reprend son verre et lui tend. « Tu préfères qu'on aille ailleurs ? » de toute façon, dans sa tête. Elle fait encore partie de l'équation de la soirée. Mais peut-être plus pour lui qui veut juste se barrer. CRIMSON DAY
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➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Tu fais un peu la moue quand elle prétend se lever tôt tous les matins pour aller faire un footing et ensuite rentrer boire un thé détox'. Tu fais la moue parce que tu comprends bien qu'elle est en train de se foutre de toi en réalité. Elle te fait marcher. Sa vie est certainement tout le contraire de ça. Mais dans l'humour elle te pique presque puisque c'est ta vie à toi qu'elle est en train de citer. C'est ce que je fais, moi. Que tu ne manques donc pas de lui faire remarquer. En effet, tu te lèves tôt, tu sors faire ton footing, tu rentres pour te doucher et te préparer un petit-déjeuner digne de ce nom. Que tu manges tout en t'occupant du réveil de Soren. Puisque Mikayla n'a pas le même genre de réveil facile que toi. C'est donc ta mission de t'occuper du petit quand elle même dort encore ou se traîne tant bien que mal jusqu'à la douche. C'est plutôt en journée qu'elle est en charge de s'en occuper puisqu'elle a baissé son nombre d'heures de travail pour ça justement.
Bien sûr que c'est faisable. Si t'en as vraiment envie. Et si elle en ressent besoin pour sa forme physique, aussi. Toutefois, tu ne sais pas si tu arriverais à supporter de la voir faire du sport dans ta salle. Tu risques d'avoir envie de l'entraîner dans ton bureau ou de la rejoindre dans les douches après sa séance. Ce qui n'est pas forcément très conseillé. Même si, en soit, c'est un sport comme un autre. Et vous avez eus le temps de constater que vous maîtrisiez l'art de vous aimer de cette façon, tous les deux. Malheureusement, la bonne humeur et la bonne entente entre vous semble vouloir être mise à mal. Ce soir, le fossé entre vous ne fait que s'agrandir plus encore. Et tu assistes à ça, totalement impuissant. Et un peu paniqué au fond, de l'idée selon laquelle tu finiras par la perdre pour de bon parce que vous n'avez plus grand chose à voir l'un avec l'autre. Non ... La limite de ce que je peux ou non accepter chez une personne. Et peu importe l'attachement que tu as pour Viktoria. Tu n'es pas certain de pouvoir la laisser entrer de nouveau dans ta vie, si elle touche à ces merdes ...
Le fait qu'elle ne soit pas une droguée mais bien une consommatrice ponctuelle, n'y change rien. Et ses explications ne t'aident vraiment pas à te détendre. Plus elle parle plus elle enfonce votre relation, au contraire. Elle aime expérimenter de nouvelles choses. Jusqu'où peuvent aller ces nouvelles choses ? Et si tu reviens dans sa vie, quelle sera ta place ? Est-ce qu'elle va rapidement se lasser parce qu'elle aura très vite besoin de "nouvelles choses" ? C'est ce que tu entends en tout cas. Ce qui te fait véritablement paniquer. Machinalement, tu reprends le verre qu'elle te tend. Mais tu ne le portes pas à tes lèvres. Le premier shot te brûle encore l'estomac et t'alourdit l'esprit. Mais il est clair qu'il ne suffit pas à adoucir la violence de ce que tu viens de te prendre en plein visage. Ces vérités qui continuent de faire mal. Je veux pas gâcher ta soirée. Ce qui signifie, au fond, que tu préférerais effectivement que vous alliez ailleurs. Mais qui signifie également que tu es prêt à la laisser seule ici, si elle ressent le besoin de rester. Parce que toi tu ne veux et ne peux pas.
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Mer 22 Sep - 17:22
Good times ahead @Natanaël Lundgren Elle dit tout ça, sans vraiment penser que ça pourrait vexer Nate. Elle se fout un peu de ces gens qui ont le temps d'avoir une vie parfaite et un corps aussi parfait que semble l'avoir Nate. Elle ne se rend pas bien compte qu'en réalité, elle en fait un peu trop et que ça pourrait le toucher, ses paroles pourraient même l'énerver si elle venait à insister de la sorte. Quand il confirme que c'est ce qu'il fait, elle se sent presque gênée et ne répond rien de plus. Elle aurait pu s'en douter après tout. Il suffit qu'elle pense à tout ce qu'elle ne ferait pas pour savoir que lui, le ferait justement.
Quant à l'idée de faire du sport dans sa salle, même si ça partait d'une blague. Elle n'est plus contre l'idée, surtout si c'est lui l'entraîneur. « Ouais, pourquoi pas après tout ? Je dois muscler tout mon corps » et pour preuve, elle tape sur son ventre, l'air de montrer qu'il est un peu mou. Elle a encore la chance d'avoir un corps ferme à son jeune âge et plutôt svelte, mais il manque cruellement de muscles. « Par contre, ne me fais pas venir trop tôt dans la salle » elle rigole un peu. De toute façon, il est assez malin pour savoir qu'elle ne pourrait pas se lever hyper tôt, même si elle pourrait faire un effort pour lui et pour elle surtout. « Tu vas me faire payer les séances, coach ? » encore une petite pique pour Nate. Elle aime le taquiner et ça reste pour le coup, tout à fait mignon.
L'idée qu'il puisse devenir son entraîneur sportif ne la dérange pas, mais ce soir, il vient surtout pour s'amuser avec elle. Enfin, dans les faits, c'est ce qui est prévu. Pourtant, l'idée qu'elle puisse être une consommatrice sporadique de drogue ne semble pas l’enchanter et elle le voit dans son regard, quand elle peut le capter. Ses mirettes l'air triste. « Ça voudrait donc dire que tu n'aurais pas envie de fréquenter quelqu'un qui consomme de la drogue ? » en d'autres termes, c'est ça. C'est le message qu'il fait passer. « Nate, si tu me le demandes, je peux arrêter demain, pour toi » elle a juste besoin qu'il lui demande, si ça le dérange autant que ça. Pour lui, elle serait réellement prête à faire cet effort. Qui en réalité n'en est pas un. Elle serait même prête à quitter le monde de la nuit s'il lui demande. De toute évidence, ses désirs peuvent sonner comme des ordres aux oreilles de la belle, qui n'a surtout pas envie de le perdre une énième fois. Elle s'attendait quand même à ce qu'il se pose plus de questions que ça sur cette consommation, mais elle n'aurait certainement pas elle-même eut la réponse.
Elle s'adoucit et lui tend son verre, qu'il prend, mais qu'il ne daigne pas porter à ses lèvres. Elle dépose une main sur son menton qu'elle relève et son regard qu'elle plante dans le sien. « C'est moi qui n'ai pas envie de gâcher la tienne » et elle le pense sincèrement. Alors, s'il faut s'en aller d'ici. Elle s'en ira, avec lui. Elle lui fait un large sourire, espérant pouvoir capturer le sien. Dans la foulée, elle lui demande de ne pas bouger et s'en va, le laissant seul quelques minutes. Lorsqu'elle revient, c'est un skate qu'elle a entre les mains. « J'voulais te l'offrir à la fin de la soirée, pour te remercier d'avoir accepté de venir ... » un skate sur lequel elle a fait des dessins à la main à l'arrière. Totalement personnalisé pour lui. Elle le garde néanmoins entre les mains et s'empare d'une bouteille d'alcool sur la table, qu'elle tend à Nate. « Fous ça sous ton t-shirt, on se tire » ils seront mieux seuls et avec un peu d'alcool, parce qu'elle lui a promis qu'ils allaient s'amuser et l'alcool, ça aide quand même un peu à passer une soirée pleine de légèreté. CRIMSON DAY
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Tu ne sais pas du tout si elle est volontairement en train de te taquiner Viktoria. Ou si elle se fout ouvertement des gens comme toi, sans réaliser que tu en fais justement bel et bien parti. Dans le doute, tu te sens quand même bien obligé de faire remarquer que tout ça, c'est typiquement le genre de vie que tu mènes. Et la façon que tu as de t'occuper de toi même et de ton corps. Le fait qu'elle se taise et ne rebondisse pas dessus, te pousse donc à penser qu'elle n'avait pas vraiment réalisé ça. Et même si ça ne te vexe pas pour autant, tu te poses quand même question. Encore. Tu es persuadé qu'elle va se rendre compte que vous n'êtes finalement plus tant compatibles tous les deux, quand elle réalisera à quel point vous êtes différents. Tu n'étais quand même pas aussi sportif et aussi sain quand vous vous fréquentiez tous les deux. Mais tu étais adolescent. Tu as grandis depuis et tu as évolué d'une certaine façon. Une façon qui ne correspond de toute évidence pas à la façon qu'elle même a eut de changer avec le temps. C'est comme ça quoi qu'il arrive. Vous n'allez pas changer de nouveau pour vous adapter l'un à l'autre ... Du moins tu ne penses pas ...
Avec tout ça, tu ne sais pas si elle est vraiment sérieuse quand elle te demande de la prendre un peu en charge niveau sport. Au fond tu espères que c'est sérieux. Parce que tu imagines déjà comme ça pourrait devenir sexy et érotique que de lui faire faire du sport. Pour que j'ai vraiment le temps de bien m'occuper de toi, c'est surtout le soir qu'il faut que je te fasse venir. Après la fermeture de la partie ouverte aux clients, plus précisément. Mais faut-il vraiment que tu le lui précises ça ? Que tu espères surtout pouvoir te retrouver seule à seul avec elle ? Tu penses qu'elle n'aura aucun mal à le deviner. Je devrais pouvoir te faire un prix, parce que c'est toi. On s'arrangera ... Là encore, il y a un petit sous entendu pas bien difficile à cerner et à attraper au vol. Accentué par les petits sourires taquins que tu continues d'afficher et de lui offrir. Du moins jusqu'à ce que tu ne comprennes qu'elle est une consommatrice de drogues. Peu importe que ça ne soit que de temps en temps. Pour toi c'est déjà beaucoup trop.
Et c'est ce que tu finis par lui avouer. Sous entendant que tu ne peux fréquenter une personne qui en consomme. Et même si tu ne le dis pas de façon claire, elle le comprend. Et ça te fait mal de l'entendre de sa bouche comme une vraie possibilité. Parce que c'en est une. Qui ne te plaît pas, bien sûr. Mais c'en est quand même une. Et tu es pourtant terrifié à l'idée de le lui confirmer. Peur qu'elle ne t'annone que dans ce cas, autant que vous arrêtiez tout de suite de vous voir. Ce n'est pourtant pas du tout ce qui sort de sa bouche. Tu relèves la tête pour planter un regard presque surpris dans le sien. Vraiment ? Que tu oses à peine croire. Mais tu commences à croire que tu paniques pour rien depuis le début. Même à l'idée d'être en train de gâcher sa soirée. Elle n'a pas l'air fâchée du tout Viktoria, quand elle glisse ses doigts sous ton menton pour te faire relever la tête. Quand vos regards se retrouvent, elle a même l'air désolée. Avec son sourire tout à fait rassurant. Et ses mots t'évitent de vraiment paniquer quand elle s'éloigne. Eloignement qui dure juste assez longtemps pour que tu te sois de nouveau débarrassé de ton verre quand elle revient. Quand elle est de retour, elle prend tout juste le temps de te montrer un skate qu'elle comptait t'offrir, qu'elle est également déjà en train de te flanquer une bouteille entre les bras. Ca a au moins le mérite de faire revenir le sourire sur tes lèvres. Même si tu ne la flanques pas sous ton tee shirt. Pour le coup, ça n'aurait rien de discret. De toute façon, personne ne vous remarque tant il y a de monde. Alors sans un mot tu t'empares de sa main et prends tout de suite la direction de la porte pour quitter cet endroit où tu n'es vraiment pas à l'aise. Où est-ce que tu veux aller ? Que tu l'interroges une fois hors de cet endroit que tu voulais fuir à tout prix dans le fond. On fait un échange ? Que tu proposes également en tendant la bouteille pour récupérer le skate. Que tu es déjà en train d'étudier sous toutes les coutures, un petit sourire sur les lèvres. Je ne sais pas si je l'ai mérité, vu le peu de temps qu'on y a passé dans cette soirée ...
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Jeu 23 Sep - 17:44
Good times ahead @Natanaël Lundgren Elle n'arrivera jamais au mode de vie de Nate, même dans une autre vie, elle ne pourrait pas avoir autant de rigueur que lui. Il n'y a qu'à voir le temps qu'elle met pour sortir la suite de son bouquin, bientôt elle ne sera plus éditée et elle ne pourra s'en vouloir qu'à elle-même. L'idée pourtant de faire du sport semble germer dans son esprit et dans celui de Nate tout autant. Plus encore quand il lui fait comprendre des choses, sans même les dires. Pas trop compliqué d'y voir les sous-entendus. « Le soir, ça me va. On commence lundi ? C'est toujours le lundi qu'on commence les trucs » ces ''trucs'' qui peuvent être un régime par exemple ou quelque chose de nouveau. C'est relativement universel de réfléchir de cette manière. Tout aussi universel que de s'imaginer la manière de pouvoir le payer, elle le voit bien son petit sourire coquin au coin de la bouche et ça a le don de la faire saliver un peu. Il est aussi innocent est mignon qu'il peut être sexy. Évidemment, ce n'est pas vraiment le bon moment pour penser à tout ça. « Cool, parce qu'il va falloir que j’investisse mon argent ailleurs. Genre dans des tenues de sport » elle le payera donc en nature. De toute évidence, ça ne semble pas la gêner. Compte tenu du fait qu'en réalité, elle n'a pas vraiment beaucoup d'argent et qu'il va falloir qu'elle investisse dans des tenues adéquates.
Il est encore loin le moment où elle trouvera enfin du plaisir dans une salle de sport, quoi qu'il pourra très certainement changer la donne. Aussi facilement qu'il semble changer d'humeur à l'idée qu'elle puisse consommer des stupéfiants. Elle peut bien le voir la descende d'humeur soudaine, la disparation de son sourire et son regard qui la fuit. Elle se sent bête pourtant, si ses amis trouvent ça ''cool'' de se droguer, Nate semble être le seul avec assez de lucidité dans cette pièce pour trouver ce comportement médiocre. « Oui, vraiment. Pour toi en tout cas. Sache que si ça avait été un autre, je l'aurais simplement laissé s'en aller » et lui, elle ne veut pas le voir s'en aller. Si pour ça, elle doit donc faire des efforts dans ce genre-là, elle s'y soumet. Pas avec la joie au bide, mais elle le fait pour que leur relation fonctionne. Et pour que cette relation fonctionne, elle sait comment faire, du moins, la plupart du temps.
Ses mains qui glissent sur son visage pour le faire patienter quand elle lui propose d'aller ailleurs. Elle n'est pas fâchée à l'idée de devoir partir de la soirée, tant que c'est en sa compagnie. De toute façon, l'idée du lieu suivant germe vite dans sa tête. Skate sous le bras et bouteille d'alcool dans la main de Nate, pendant que l'autre se mélange à la sienne pour l'attire hors de cette pièce. Ils retrouvent un semblant de silence dans le couloir qui les mène jusqu'à l'extérieur du bâtiment. « On va aller dans un endroit qu'on connaît bien » un endroit où ils ont passé beaucoup de temps et un endroit qui fera raviver les souvenirs. À sa proposition, elle accepte et s'empare de la bouteille, lui laissant le skate. « Il te plaît ? » c'est surtout les dessins qu'elle y a déposés qui devraient attirer son attention. Elle ne peut s'empêcher de sourire quand elle le regarde et elle s'arrête net sur le chemin qui les mène vers cet endroit, tirant un peu sur son bras pour qu'il se tourne vers elle. « Parce que tu crois que la soirée est terminée ? Un skate, un peu d'alcool, toi et moi … J'crois qu'on peut s'en sortir sans les autres » ces autres gens dans l'appartement qui étaient de toute évidence, pour la grande majorité, déjà en train de converser avec Jesus dans le ciel. Et enfin, elle s'approche de lui, regardant furtivement autour d'elle s'il n'y a pas d'yeux indiscrets. Enfin, ses bras qui entourent la nuque de Nate et elle dépose un baiser plein de tendresse sur ses lèvres. « Tu vois, finalement, on a bien fait de se tirer » bien fait, car ils peuvent s'embrasser sans que qui que ce soit ne les voient. Un petit goût d'interdit sur les lèvres. « Tu sais toujours faire du skate ? » CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
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Tu ne doutes pas que son but à Viktoria, n'est pas du tout de mener une vie aussi saine que peut l'être la tienne. Mais ça n'a pas grande importance. Si elle veut se mettre au sport, il est évident que tu es partant pour l'idée. Surtout parce que ça fait germer tout un tas de petites idées dans ton esprit. Toi qui n'es que trop attiré par elle et qui voit là l'occasion de la retrouver et de passer toujours plus de temps en sa compagnie, sans risquer d'être dérangé. Va pour lundi. Que tu réponds dans un sourire. Le plus tôt sera le mieux à vrai dire. Tu as une hâte certaine de partager ça et plus encore avec elle. Et de voir de quelle façon elle compte régler, au passage. Puisqu'il est question de te régler en nature. Et vous savez parfaitement tous les deux ce que vous entendez par là. Oui. Investis dans de bonnes tenues pour ça. Ce n'es pas un luxe vain. C'est même important de bien choisir pour un bon maintien et un confort absolu. Surtout pour quelqu'un qui n'est pas habitué au sport et qui va déjà bien assez souffrir comme ça. Autant qu'elle dépense pour avoir ce qu'il faut pour être bien en toutes circonstances.
Et apparemment, elle va cesser de dépenser de l'argent dans un autre domaine. Puisqu'elle est prête à ne plus du tout toucher à la drogue si ça te gêne tant que ça. Et la réponse est évidente. Il suffit de voir l'état dans lequel ça t'a mit d'apprendre qu'elle touchait à ces merdes là, pour piger que ça ne te plaît pas du tout. Et elle semble bien décidée à revenir en arrière dès à présent si c'est ce que tu veux. Et toi tu es clairement soulagé d'apprendre ça. Pour un tas de raisons, tu n'aurais pu accepter d'avoir une personne qui touche à ces merdes, dans ta vie. Je suis pas un autre ... Tu le lui fais doucement remarquer, tout autant que tu t'en rends compte toi même. C'est idiot tant c'est une évidence ça. Tu sais qu'à ses yeux tu n'es pas une personne parmi tant d'autres mais que tu as bel et bien ton importance. Même si tu peines toujours autant à comprendre comment et pourquoi c'est encore le cas aujourd'hui alors que tu as la sensation de finalement être banale. Surtout en comparaison de toutes les personnes qu'elle a certainement eut l'occasion de rencontrer au fil des années ...
Il n'empêche que c'est bel et bien avec toi qu'elle quitte cette soirée. Ton nouveau skate sous le bras pour elle et une bouteille d'alcool dans la main, pour toi. Vous avez vite fait de rencontrer le silence du couloir et ça, ce n'est pas pour te déplaire. Au contraire, tu en es tout à fait satisfait et soulagé. Alors que tu récupères enfin le skate et prends le temps de l'étudier avec attention. Le sourire sur les lèvres tant les dessins sont parfaits. Sans vraie surprise. Elle te connaît après tout. Il est parfait. Merci. Que tu souffles tout bas. Elle ne tarde pas à t'arrêter au milieu du couloir pour parler de la suite de la soirée et te voler un baiser. Que tu lui rends avec tendresse. Soupirs d'aise et de soulagement qui quittent tes lèvres pour percuter les siennes. Toi et moi. C'est ce que je préfère. Et ça a toujours été le cas. Autrefois déjà, tu préférais quand même quand vous vous retrouviez seuls tous les deux. Surtout après des soirées dingues qui se terminaient avec vous dans le jardin à dormir à la belle étoile. Quelle question ... Je me demande surtout si je sais encore faire avec quelqu'un. Tu réfléchis à voix haute. Et une fois dehors, tu poses le skate à terre et l'invite à se mettre debout dessus. Les pieds sur les extrémités pour garder l'équilibre. Comme autrefois tu poses l'un des tiens au centre. Tes mains sur sa taille. Une impulsion, deux impulsions et vous "décollez" pour quelques mètres. Tes bras s'enroulant tout naturellement autour d'elle pour maintenir l'équilibre. Ton second pied pousse régulièrement contre le bitume pour avancer. Et quand il ne le fait pas, il est posé sur le rebord du skate pour gérer l'équilibre et les virages. Tu profites surtout beaucoup du rapprochement physique qui a le don de te troubler. Je ne sais même pas où tu voulais aller.
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Ven 24 Sep - 17:52
Good times ahead @Natanaël Lundgren Elle acquiesce, va pour lundi. Elle ne sait pas si c'est l'excitation de le retrouver qui la met dans cet état ou si c'est le fait qu'elle va devoir faire du sport et par conséquent, se fatiguer. De toute manière l'idée lui semble tout à fait convenable. Elle qui aime expérimenter de nouvelles choses, risque d'être servie en matière de sport. Elle n'y connaît rien et certainement que de voir Nate dans son élément la rend aussi friande de ce moment. « On sera amené à se voir souvent si je prends un abonnement » elle sourit, l'air tout à fait malicieux. Ils savent très bien l'un et l'autre de quoi il est question. « Mais ça, ça dépend de la performance du coach. S'il me motive ou pas » elle en rigole cette fois et se ressaisie quand il parle d'affaires dans lesquelles elle devrait investir. Elle est d'accord sur le principe.
Comme sur le principe de cesser de prendre de la drogue, ne serait-ce que pour ne pas le perdre et contre toute attente, elle ne réagit pas si mal à ça. Elle qui est du genre à ne pas se laisser dicter ses faits et gestes, elle qui pourrait même aller à l'encontre des idées des autres juste pour se différencier, se calme pour le coup. Se calme, car elle voit bien qu'il est sérieux et elle n'a pas envie de le perdre et puis il semble saisir qu'elle le fait pour lui, uniquement lui, qui n'est pas un autre, comme il le prétend. « T'en as douté ? Je veux dire … Tu doutes du fait que je ne te considère pas comme tous les ''autres'' justement ? » quelque chose semble lui échapper. Est-ce que Nate doute du fait qu'elle le considère plus que tout les autres justement. Tous ces autres hommes qu'elle a eut dans sa vie ? Visiblement ça semble être le cas. Il manque cruellement de confiance en lui et même devant Viktoria qui pourtant ne cesse de lui montrer à quel point elle tient à lui.
Allant jusqu'à partir de cette soirée où personne n'y trouve son compte. Skate et alcool sous le bras. Dans le couloir où la musique n'est plus et pour simple mélodie le son de leurs voix qui s'élèvent dans le couloir. Puis, le son d'un baiser, doux, tendre et passionné, à l'image du manque qu'elle a eu de lui ces derniers jours. Plus encore quand il lui rend ses baisers non sans y ajouter une once de beauté dans ses paroles. Lui et elle. C'est une évidence qu'ils se préfèrent. « J'sais pas si j'aurai tenu toute la soirée sans te sentir contre moi ou t'embrasser » alors, elle confirme qu'ils ont bien fait de partir. Pour mieux se retrouver. Pour mieux s’aimer finalement. Ils se suffisent à eux-mêmes et si le monde venait à brûler demain, ils continueraient à se suffire et le repeupler par la même occasion. Une fois dehors. Il dépose enfin le skate au sol et elle s'avance tout naturellement. Comme à l'époque, ils le faisaient à deux. Même si à présent, ils prennent un peu plus de place. Ce qui finalement leur permet de s'accrocher l'un à l'autre. « J'étais trop innocente à l'époque pour comprendre pourquoi tu insistais pour qu'on en fasse ensemble » dit-elle dans un petit rire. Trop innocente pour comprendre qu'il aimait balader ses mains sur ses hanches et son corps tout entier. L'agripper pour ne pas la faire tomber. Elle aime sentir son corps ainsi collé au sien et ça la perturbe tout autant. Autant que la flamme qui nait au creux de ses reins.
« Tu ne devines pas où je t’emmène ? » elle garde alors la surprise. Ils continuent ainsi jusqu'à arriver enfin au skate parc. Endroit qu'ils affectionnaient autrefois et qui ne semble pas avoir réellement trop changé. C'est resté figé dans le temps et il est assez tard pour qu'il n'y ait pas âme qui vive. Elle descend enfin du skate. Arrivés à destination sans encombre ou sans s'encoubler sur celui-ci. Elle fait signe à Nate de ne pas récupérer le skate qu'il semblait vouloir prendre entre ses mains. Pour venir, se son pied taper sur le bout et le faire se lever, le récupérant au vol. « T'es impressionné ou pas ? » seul skill qu'elle connaît finalement. Clin d’œil pour accompagner sa question, l'air très fière d'elle. CRIMSON DAY
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Tu souris de toutes tes dents tout au long de cette conversation concernant le sport qu'elle va commencer à faire dans ta salle. Tu te fous pas mal du fait qu'elle ne puisse pas vraiment payer pour un abonnement complet. Ce qui compte pour toi, c'est plutôt le fait qu'elle va venir de façon régulière. Et qu'il y a quand même de fortes chances pour que ta salle, ton bureau et même le coin des douches, soient les spectateurs d'étreintes torrides que vous partagerez. Parce que tu n'imagines pas un moment où vous ne seriez rien que tous les deux, sans que ça ne prenne une telle tournure. Pas alors que vous n'avez pas eus l'occasion de vous découvrir pleinement sur ce plan là. Rien qu'une fois il y a presque dix ans. Et une autre en guise de retrouvailles. Il est évident que vous avez tous les deux envie de plus que ça ... Et peu de risques que ça ne se fasse pas. Il y a de fortes chances pour que tu reviennes souvent alors, oui ... Que tu affirmes sur le même ton taquin et malicieux qu'elle. Et tu as clairement hâte de la voir arriver en fin de journée pour son heure de sport. Et peu importe de quel sport, précisément, il s'agira. Ce qui compte, c'est le fait de la retrouver et de passer du temps en sa compagnie.
Pourtant tu paniques un court instant à l'idée que vous ne soyez déjà arrivés au bout de ce que vous pourriez partager tous les deux. Le fait est que vos vies sont deux opposés et n'ont pas l'air de pouvoir être compatibles. Du moins c'est ce que tu penses et crains quand tu réalises qu'elle se drogue parfois. Jusqu'à ce qu'elle ne tente de te rassurer sur ce point. Apparemment, rien de si inquiétant que ça. Pour toi, elle n'a rien contre l'idée d'arrêter. Et pour sûr, tu es soulagé à cette idée. Je ne sais pas Viktoria. Que tu avoues tout bas quand elle semble prendre conscience du fait que tu puisses avoir la sensation d'être un parmi tant d'autres dans son esprit. Tu as connu tellement de personnes ces dernières années. Et j'ai conscience que je dois paraître bien ennuyeux pour toi. Elle qui, quelques minutes plus tôt à peine, se moquait un peu des gens qui font un footing dès le matin et enchaînent avec une boisson chaude en guise de carburant. Tu sais qu'elle ne pensait pas à mal. Mais ce que tu sais aussi, c'est que tu es sans doute typiquement le genre de personne dont elle pourrait bel et bien se lasser en un rien de temps. Alors tu crains d'être en train de devenir quelconque dans son esprit. Et si ce n'est pas encore fait, ça ne saurait tarder.
Mais ce soir vous allez quand même vous retrouver. Rien que tous les deux pour pleinement vous appartenir et mettre de côté cette soirée qui prenait une tournure peu plaisante. Rien que tous les deux qui vous retrouvez d'abord dans la chaleur et la tendresse d'un baiser que vous vous offrez aussitôt seuls dans le couloir. De quoi faire de nouveau battre ton coeur comme un fou furieux. Ses mots continuent de te rassurer. Toi non plus tu n'aurais pu tenir toute la soirée sans ce genre d'échanges tendres et chauds à la fois. Vous quittez enfin l'immeuble. Et dans la rue, tu as vite fait de poser le skate à terre pour que vous y preniez place tous les deux. A sa remarque, tu souris. Tu sais très bien que je n'avais pas ce genre de pensées. Enfin ... Pas au début. Pas quand tu avais quatorze/quinze ans. Tu as mis longtemps avant de t'intéresser aux filles. Et la première à t'avoir vraiment tapé dans l'oeil, c'est elle. Un peu plus tard. Il n'empêche que ce soir tu profites d'avoir tes mains sur elle. Sur sa chute de reins, proches de ses fesses que tu t'imagines sans mal aller palper. Tu ne réponds pas à sa question. Tu suis les directions qu'elle t'indique et souris quand enfin tu comprends tout à fait, à la vue du skate park. On en a passé des soirées ici ... Que tu souffles en découvrant l'endroit désert. Vos premières soirées que vous aviez le droit de passer dehors jusqu'à une certaine heure, c'était souvent ici.
Tu ne sais pas ce qu'elle compte faire mais tu ne récupères pas le skate quand elle te le demande. Toutefois, tu ricanes en la voyant faire, l'air tout à fait fière d'elle. Carrément ... Est-ce que tu as passé neuf ans à t'entraîner ? Que tu lui demandes, non sans un petit sourire taquin, en récupérant ton skate. Non sans en profiter pour te pencher vers elle et l'embrasser de nouveau. Bien trop soulagé du fait que tu puisses de nouveau le faire librement ça. Tu voulais donc qu'on vienne boire et se tripoter ici, comme autrefois ?
CODAGE PAR AMIANTE
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Dim 26 Sep - 19:44
Good times ahead @Natanaël Lundgren Il y a quand même des moments où Nate est bien sûr de lui, surtout quand il émet l'idée qu'elle revienne si l’entraîneur est capable de lui offrir un peu ce qu'elle recherche. Ce qu'elle veut en somme. Un entraînement digne de ce nom, qui se fera ''remercier'' aussi de la meilleure manière qui soit. Elle lui sourit alors. « T'as l'air sûr de toi » elle joue un peu avec lui. Elle ne sait pas si elle joue de sa confiance en lui et elle espère que ce n'est pas le cas. Qu'elle ne touche pas à son ego de cette manière, car ce n'est pas ce qu'elle recherche. Et même s'il n'était pas sûr de lui, il serait le seul à qui elle aurait envie d'offrir ses encouragements, il est capable et sait comment y faire. Pour preuve, sa propre salle de fitness, son propre business. « De toute façon, je ne vois pas un autre coach que toi. Tu vas aussi t'occuper de mon alimentation ? » un programme tout à fait complet qu'il faudrait à Viktoria pour reprendre un peu soin de son corps.
Un programme de confiance en soit aussi qu'il faudrait à Nate. Elle sait bien qu'ils ont pas mal de différences, peut-être même plus qu'elle ne l'aurait pensée un jour. Mais, elle, contrairement à lui, elle trouve ces différences intéressantes. À l'époque aussi ils avaient pas mal de différences et c'est ce qui faisait quand même leur force. Mais dans ses yeux, elle voit bien une petite souffrance qui semble le miner. Lui miner le moral, jusqu'à se questionner sur ce qu'il peut représenter pour elle. « J'ai surtout connu beaucoup de personnes qui n'ont fait qu'un rapide passage dans ma vie » pour lui faire comprendre que lui, il a fait plus que ça. Il est resté dans sa vie plus longtemps et surtout, même après son départ, dans sa tête. « À l'époque déjà tu étais un peu ennuyeux et ce n'est pas pour autant que j'ai fuis » elle rigole et essaie de détendre l'atmosphère. Certes, moins ennuyeux, mais ennuyeux quand-même. C'était elle qui l’incitait à sortir et c'est elle qui l'a un peu dévergondé.
Par-contre, en ce qui concerne le skate, c'est lui qui lui a appris comment faire. Enfin appris … C'est un grand mot. Elle savait comment tenir dessus à l'époque. Ce qui ne semble plus être le cas aujourd'hui et heureusement pour elle, il l'agrippe fermement, lui soufflant son innocence au creux de l'oreille. « Pas au début … Mouais » elle veut le croire, même si elle émet quand même un doute. En ce qui la concerne, les pensées un peu plus charnelles à son encontre sont venues plus tard pour elle. Bien plus tard. Ceci dit, elle a toujours eu l'envie de l’impressionner, quelle que soit la manière, comme quand elle se ramasse le skate en plein vol, après avoir réussi son coup. « Disons que mes tibias ont soufferts suffisamment longtemps pour t’impressionner » peut-être pas neuf ans, mais assez longtemps. De quoi la faire rigoler un peu. Et la faire tomber amoureuse de lui lorsqu'il l'embrasse. Baiser qu'elle rend et bras qu'elle enroule autour de sa taille. « Surtout se tripoter » il y a un peu de vrai là-dedans. Même si à présent, ils n'ont pas une mère et un père pour les en empêcher sous leur toit.
Elle se décroche de lui non sans lui offrir un énième baiser lorsqu'elle vient d'abord frotter son nez contre le sien et perdre son regard dans le bleu de ses yeux. Il n'y a pas un bruit et l'air qui les entour est frais et plein de bons sentiments. Elle s'approche d'une des rampes de skate. La même qu'il y a neuf années, toujours pas réparée et toujours pas possible d'y grimper autrement qu'en escaladant la façade. « Tu me fais la courte-échelle ? Attention, n'en profite pas pour regarder sous ma robe » même si dans l'absolu ça ne la dérangerait pas le moins du monde. Elle rigole un peu et lui fait signe donc de s'approcher. Avec ses muscles, il pourra bien la faire monter en deux temps, trois mouvements. CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Tu plisses les paupières aussitôt qu'elle te fait remarquer que tu es bien sûr de toi. Tu ne sais pas si c'est un simple constat ou une tentative de provocation. Le fait est que tu ne doutes effectivement pas trop de tes talents de coach sportif. Parce que tu as percé dans ce domaine là et que tu exerces depuis quelques années maintenant. Et parce que tu as quand même de plus en plus de clients et clientes. Ce qui prouve d'autant plus le fait que tu es de plus en plus calé et doué dans ce domaine là. Alors oui, tu penses vraiment qu'elle va aimer les cours avec toi. Même s'il y a aussi un petit sous entendu derrière tout ça. Elle y reviendra au moins pour toi. Pour vous. Dans ce domaine là, je sais ce que je fais. Que tu finis donc par lui répondre à ce sujet là. Quant à la question qui suit, elle te fait surtout hausser les épaules. Ca, ça dépend de toi et de ce que tu veux. Elle n'a pas besoin de perdre de poids Viktoria. Et de manière générale, tu n'es pas du genre à dire et à penser que qui que ce soit doit perdre du poids. Il est surtout question de se remettre en forme pour avoir une bonne santé. A moins qu'elle ne mange vraiment n'importe comment, tu n'es pas sûr que ce soit utile.
Toi, c'est sans doute dans la confiance en toi qu'il te faudrait faire du progrès. Parce que dans ta tête, tu es déjà en train de te comparer à toutes ces personnes qui ont fait un passage plus ou moins courts ou longs dans sa vie. Qu'ils n'aient été que de courte durée à ses côtés, ne change pas grand chose au problème. Même si elle tente de te rassurer là dessus. Tu regrettes qu'elle ait eut neuf longues années pour vivre autant d'aventures. Neuf ans à penser à elle et à espérer que tu pourrais la retrouver. Il aurait été naïf de ta part de penser que tu la retrouverais exactement comme à l'époque. Elle arrive quand même à te faire rire en appuyant sur le fait que tu étais déjà ennuyeux à l'époque. Le pire, c'est qu'elle le pense forcément. Tu étais juste plus sage que la moyenne. Tu n'as pas du tout pris de mauvais virage. Tu n'es pas devenu un jeune délinquant sans avenir. Alors il est tout naturel que tu te sois confirmé à ce niveau là avec le temps. Tu es toujours sage. T'es vraiment pas sympa ... Et pourtant tu souris de nouveau. Comme un crétin. A croire que ça te plaît de te faire "insulter" par elle. Finalement la bonne humeur est en train de revenir. Et de se confirmer une fois que vous êtes au dehors, avec ton nouveau skate sous les pieds. Je dois te rappeler nos âges quand on s'est connus ? Bien sûr que tu étais innocent les premières fois que vous êtes montés ensemble sur un skate. Vous n'étiez que des gamins.
Tu ricanes un peu à l'imaginer s'esquinter les tibias à force d'essais pour finalement parvenir à attraper un skate de cette façon. C'est le principe même du skate de toute façon. Toi aussi tu t'y es esquinté des membres pendant des années. Aujourd'hui, pour différentes raisons, tu évites tes folles acrobaties de l'époque. Tu n'as plus le corps pour ça. Elle te vole un dernier baiser des plus tendres, avant de rejoindre l'une des rampes. Où tu la rejoins dans la foulée, quand elle te demande de l'aide. Tu ne fais pas de commentaire quant à sa mise en garde. Vous savez très bien tous les deux que tu n'es pas même du genre à profiter de cette façon. Ou d'une autre façon à vrai dire. Tu te cales son dos et plutôt que de lui faire la courte échelle, tu refermes tes mains autour de sa taille. Et sans grande difficulté, tu la soulèves de terre pour la porter aussi haut que possible et lui permettre de faire les derniers efforts pour atteindre la plateforme. Quant à toi, tu déposes le skate à ses côtés, refermes tes doigts sur le rebord et d'une impulsion contre le mur, tu grimpes pour la rejoindre. C'est plus facile qu'à l'époque. Ou tu es juste assez costaud pour porter ton propre poids sans difficulté, plutôt.
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