Good times ahead @Natanaël Lundgren Ils arrivent toujours à trouver des moyens pour se voir, quand ce n'est pas sous le toit des Smith, c'est en soirée ou en dehors de chez eux ou quand ce n'est pas chez Victoria. Elle se demande néanmoins combien de temps il va réussir à tenir ainsi, à se cacher de la sorte jusqu'à ce que sa femme s'en rendre compte. Après tout, elle n'avait pas l'air si bête que ça la jolie Mikayla, elle va bien se douter à un moment ou à un autre que les sentiments de Nate envers Viktoria et inversement ne sont pas uniquement fraternels et ne l'ont d'ailleurs jamais été ou alors uniquement très peu de temps.
Pour l'instant, elle ne veut pas se poser plus de question. Elle veut laisser les choses se faire et de toute évidence, ils sont les deux bien trop saoul pour en parler. Même si, elle essaie. En lui faisant sous-entendre qu'il boit un poison qui va bien finir par le hanter ou le tuer un jour. Il prend plutôt la chose à la rigolade et en quelque sorte, elle est soulagée qu'il ne veuille pas en discuter plus que ça. « Ton addiction préférée, je trouve que c'est plus jolie » en ce qui la concerne, elle l'a dans la peau, au sens propre comme figuré et ça, depuis des années. Depuis la seconde où il a franchi la porte des Smith et qu'il s'est montré d'abord ce meilleur ami solidaire et sans failles pour ensuite devenir un petit ami non-officiel tout aussi parfait et amoureux. Elle n'en a pas la certitude, mais elle le sait, c'est ainsi, elle sait qu'il l'aime et elle aussi. Mais le sujet de l'amour est plus compliqué qu'elle ne le pensait.
Elle qui s'imaginait tomber dans ses bras et lui ouvrir son cœur, se rend bien compte que c'est un peu plus compliqué que prévu. Ce qui n'est pas compliqué, c'est se le prouver. D'une manière tout à fait charnel et belle. Aussi fusionnel et chaud que peut être ce corps à corps, il n'en reste pas moins emplit de beaucoup trop de sentiments. Des sentiments assez dingues pour les faire venir à l'extase rapidement. Elle aime le sentir si proche et comme elle lui précise ainsi lové dans ses bras, elle aime qu'il puisse lui faire l'amour. À son tour, elle remonte un peu la robe au niveau de la poitrine à présent couverte de tissu et la baisse plus bas, remettant sa culotte en place. « Tu l'es, t'es le seul » qu'il ne doute pas, ça l'a toujours été. Elle se relève un peu sa tête, sa main qui passe dans les cheveux de Nate, elle ne peut s'empêcher de rigoler plus que de mesure. « Toi aussi, t'es complètement moooort » ils sont saouls, c'est certain, mais c'est ce qui permet de réchauffer aussi leur corps sur cette rampe de skate tout sauf accueillante. « Toute la nuit, toute la vie aussi ? Parce que j'adooooore ça » encore un rire débile. Cependant, elle est prête à lui appartenir pour le restant de leurs vieux jours si ça se fait et n'offrire son corps plus qu'à lui. Elle l'embrasse, plusieurs fois, plusieurs petits baisers, avant de se perdre dans ses yeux durant de longues secondes. « Je t'aime … haha » sa main qui ensuite se déplace sur son torse pour se poser sous le t-shirt et chercher un peu de chaleur. Elle est consciente de ce qu'elle dit, mais pas entièrement non plus. Après tout, l'alcool ça fait parler, souvent regretter, mais c'est toujours la vérité qui sort de la bouche. Elle repose sa tête contre son épaule et ferme un peu les yeux, comme si ce qu'elle venait de dire n'avait pas plus d'importance que ça et peut-être que demain, elle aura déjà oublié -ou pas-. Son cœur qui bat horriblement vite. CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Cette soirée redevient tout à fait douce et intéressante pour toi qui prend de nouveau pleinement plaisir à être en compagnie de ta piquante Viktoria. Il faut quand même bien admettre qu'elle a su trouver les bons mots et avoir les bonnes réactions pour te couper l'envie de prendre la fuite comme tu avais tout l'air d'être sur le point de le faire. Et ça, forcément, ça te prouve un peu plus encore le fait que vous n'avez sans doute pas tout perdu. Et ce malgré la presque décennie qui s'est écoulée sans être dans la vie l'un de l'autre. A part les changements dans vos vies respectives et le passage de l'adolescence à un côté plus adulte, vous devriez donc pouvoir pleinement vous retrouver. Si vous y mettez un peu du votre quand même, bien sûr. Tout ne se fera pas en un jour et tu en es bien conscient. Et mon addiction depuis un paquet d'années maintenant. Parce qu'on ne peut vraiment pas dire que tu ais été capable de l'oublier durant tout ce temps que vous avez passé loin de l'autre. Tu as continué d'attendre le jour des retrouvailles.
L'euphorie des retrouvailles et l'ivresse ont finalement raison de votre semblant de retenu. Vous couchez ensemble à découvert. Dans ce coin plongé dans une semi obscurité, où n'importe qui pourrait arriver sans crier gare. Et donc vous surprendre en plein acte. Peu importe pourtant. Vous ressentez le vrai besoin de vous appartenir et vous posséder l'un et l'autre et vous le faites sans tourner autour du pot. Vous vous aimez avec une passion certaine et des sentiments tout aussi certains. Même s'ils ne sont pas clairement dit encore. Vous venez de faire l'amour. Tu es le seul à pouvoir lui faire ça. Les autres se sont contentés de la sauter et n'ont finalement eut droit qu'à son corps. Pas son cœur. Jamais son cœur. C'est ce qui tourne en boucle dans ton esprit. La seule chose. Et de toute façon, tu n'es pas du tout en état de réfléchir plus encore et surtout pas à plusieurs choses à la fois tant l'alcool te fait tourner la tête et te rend maintenant presque amorphe. Tu as une réaction bien différente de Viktoria qui a plutôt le rire facile. Rire chantant qui te fait bêtement sourire.
J'suis pas mort ! Que tu commentes, le rire pourtant bien au fond des yeux. Quand bien même il n'y a pas grand chose de vraiment drôle dans tout ça. A part son comportement et le fait qu'elle soit effectivement déchirée. Toute la vie c'est bien aussi. Aucune hésitation dans la voix. Et nul besoin d'y réfléchir plus que ça non plus, pour peser les pour et les contre. C'est évident que tu es partant pour la vie entière passée à te perdre contre son corps, à la posséder et la faire tout à fait tienne. Tu ronronnes presque de bonheur quand elle t'embrasse et encore. Avant de planter ses yeux clairs dans les tiens pour te souffler les trois petits mots les plus beaux qui soient. Et qui font battre ton cœur tellement fort et tellement vite. Et le tout, avant de s'allonger à moitié sur toi. Son visage perdu contre toi et ses mains fraîches sous ton tee shirt. Tu te laisses faire. Sourire sur les lèvres et paupières que tu baisses. T'en viens même à somnoler. Et soudainement tu sursautes, en réalisant que vous allez pioncer dans un skate park alors qu'il fait de plus en plus frais au dehors. Vik', on ferait mieux de rentrer chez toi. On va s'endormir ici sinon. Et ça te fait rire. Alors que dans ta tête c'était beaucoup plus sérieux que ça.
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Mar 5 Oct - 21:33
Good times ahead @Natanaël Lundgren Elle n'est pas peu fière d'être son addiction depuis un paquet d'année comme il aime à le préciser. Petit sourire heureux sur ses lèvres, elle le regarde avec des yeux brillants d'un bonheur incroyable. Ce bonheur qu'il est le seul à être capable de lui offrir. Elle ne pourrait l'échanger pour rien au monde. Elle sait que leur chemin sera encore long et semé d’embûches, parce que ça a toujours été comme ça avec eux, ça a toujours été le cas. Ils n'ont jamais su et jamais pu faire dans la simplicité, alors, tant qu'à faire, autant en profiter aussi longtemps que possible de cette étincelle de bonheur qui n'a de cesse de faire consumer leurs cœurs.
Consumer leur corps par la même occasion. Ils ne peuvent pas rattraper toutes ces années perdues en quelques rendez-vous seulement, mais la quantité des sentiments qui se dégagent de leurs étreintes est relativement importante pour combler l'absence de l'un et de l'autre. Qu'importe qu'ils s'offrent leurs corps dans un lieu découvert comme peut l'être l’endroit de leur enfance, ils ne réfléchissent pas plus loin qu'au plaisir qu'ils auront de se retrouver de cette belle manière qu'est le fait de faire l'amour, à défaut de pouvoir le dire, en tout cas jusqu'à présent. Mais ce soir, ce désir est plus fort encore que tout et quand bien même demain, elle se posera la question de savoir si oui ou non elle lui a enfin avoué ses sentiments, elle le fait. Les prononcer ses mots n'est pas bien difficile, pas plus dans cet état. Mais ça la soulage et lui fait palpiter le cœur d'une manière démesurée. Et puis, il l'aide un peu dans ce sens, en confirmant qu'il lui fera l'amour toute la vie, parce que c'est bien aussi. Elle sourit, elle le regarde et n'a de cesse de venir coller ses lèvres aux siennes lorsque ce n'est pas son corps. « T'as froid ? Espèce de mauviette » elle est elle-même frigorifiée, mais n'a de cesse de rigoler bêtement, tout comme lui. « Je peux te réchauffer si tu veux, je sais très bien comment faire » elle grimpe alors sur lui, à califourchon, ses bras en appuie sur torse, elle le regarde ainsi, quand elle se baisse pour l'embrasser, elle n'arrive pas jusqu'à ses lèvres, elle sent son ventre se torde dans tous les sens, si elle venait à se baisser un peu plus bas, son estomac atterrirait sur Nate. Elle se recule alors et se lève, lui proposant sa main pour l'aider à se relever.
Il descend le premier de la rampe pour pouvoir la réceptionner un peu plus bas. Elle se laisse descendre en s'abandonnant totalement contre ses bras. Une fois en bas, elle reste debout, son dos contre son torse, parce qu'elle ne tient pas spécialement bien debout. Pas très fière d'elle pour le coup, mais elle est avec l'homme qu'elle aime et ne cesse de sourire ou rire, alors elle s'en fout qu'il la voit ainsi, tant qu'elle ne vomit pas et qu'elle n'a pas de cuite pleureuse. Le skate qu'elle lui a offert à leur pied. « Tu me ramènes en skate ? » elle se retourne, collant cette fois sa poitrine contre son torse et enroulant ses bras autour de son cou, caressant le bout du nez de Nate avec un de ses doigts. « Ou tu me portes sur ton dos ? » la fraîcheur de l'endroit, lui fait cependant gentiment reprendre un peu ses esprits, petit à petit. Bientôt cette cuite ne sera que de l'histoire ancienne. CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Tu es bien conscient qu'il n'y a pas grand chose de sain dans cette relation qui est la votre et les sentiments qui semblent s'être durablement installés. Mais à la fois, tu ne vois pas ce que tu pourrais faire pour inverser la tendance. Le fait est que cela fait beaucoup trop longtemps que tu nourris ces sentiments là, justement. Tu ne peux donc t'en débarrasser aussi facilement. Sinon tu aurais essayé à l'époque, quand vous peiniez un peu à vous trouver et que vous saviez, dans le fond, que c'était mal de s'aimer ainsi. Vous saviez bien que les Smith ne l'accepteraient jamais. Mais à la fois, c'était plus fort que vous. Le résultat, c'est que vous vous êtes sacrément manqués ces dernières années. Et pas comme un frère et une sœur. Contrairement à la relation qu'ont bel et bien tenter d'installer les Smith. L'attachement était tout autre. Aujourd'hui vous avez le sentiment que tout est possible. Vous êtes adultes et donc parfaitement capables de prendre vos propres décisions. Même celles qui paraîtront peu acceptables pour tous les autres. Et même surtout pour eux, en fin de compte. Tant pis pourtant. Vous tenez sérieusement l'un à l'autre, c'est aisé de le remarquer.
Et elle finit même par mettre des mots là dessus. Elle n'a pas l'air d'hésiter plus que ça. Et tu ne sais pas réellement si c'est bon signe ou pas. Toutefois, il ne fait aucun doute qu'elle n'est que moyennement consciente de ce qu'elle fait et dit en cet instant. L'alcool aide à libérer la parole, ça n'a rien d'une nouveauté et vous n'êtes pas les premiers au monde à tomber dans ce piège là. Malgré l'alcool, tu arrives encore à réfléchir de façon plus ou moins rationnelle. Ainsi tu ne manques pas de t'inquiéter du froid qui se confirme de minute en minute qui passe. Parce que l'alcool n'est qu'un leurre dans ce genre de situation. Il vous donne l'impression que vous avez chaud et êtes réchauffés. Il est évident, pourtant, que c'est tout sauf la réalité des faits ça. Et c'est pourquoi tu émets l'idée de partir d'ici. De quitter ce coin frais pour vite aller vous mettre au chaud chez elle. Et surtout, à l'abris des regards. Ce n'est pas parce qu'il n'y a l'air d'y avoir personne autour de vous, que c'est le cas. Ni que ça va le rester.
Tout naturellement, elle commence par se faire moqueuse et provoquante. Et pourtant très vite, la chose est inversée. C'est toi qui ris d'elle. Bah tiens. C'est toi qui as l'air mal en point là. Commentaire fait avec une certaine ironie dans la voix, bien sûr. Il y a bel et bien de quoi s'en amuser il faut dire. Elle qui se moque mais qui a tout de suite droit au retour de bâton. Quoi qu'il en soit, vient le moment où vous quittez cette rampe. Et où elle vient doucement coller son corps au tien. Ce qui est tout sauf désagréable. Tu apprécies même suffisamment la chose pour ne pas rechigner. D'abord son dos. Puis sa poitrine quand elle pivote. Quand elle vient taquiner le bout de ton nez de son doigt, tu relèves la tête pour refermer tes dents autour et le mordiller. Ni l'un ni l'autre. Que tu réponds après l'avoir libéré. Les deux sont trop dangereux dans ton état. Et dans le tien. Mais encore une fois, tu fais mine que ça va toi. Une main dans son dos, l'autre pour attraper ton téléphone et réserver un Uber le plus tôt possible. Tu vas être malade ? Tu demandes en récupérant sa main pour rejoindre le trottoir.
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Jeu 7 Oct - 17:18
Good times ahead @Natanaël Lundgren Parfois, il arrive quand même à Viktoria de faire le malheureux constat de toutes les différences qui peuvent opposer la vie de Nate à la sienne. Il est son parfait opposé et si à l'époque, c'était marrant, aujourd'hui, dans une vie un peu plus sérieuse et surtout adulte, ça peut être compliqué. Elle sait qu'elle a changé et lui aussi, mais elle ne cesse de continuer à l'aimer. Les sentiments sont toujours les mêmes, lorsqu'elle le regarde et qu'elle croise son regard, elle a toujours la même émotion qui vient la happer, qui vient réchauffer tout son corps. Alors, lorsqu'elle est avec lui, elle essaie de ne plus trop se poser de questions et se laisse vivre, même si cette peur ne la quitte pas pour autant.
Cependant, ce soir, ils veulent s'aimer, se prouver que malgré tout et malgré le temps, ils sont sur la même longueur d'onde et ils s'offrent un corps à corps tout à fait charmant. Elle en arrive même à souffler ces trois petits mots, qui ont beaucoup de sens. Il ne semble pas les avoir entendus ou alors ne pas les prendre en compte, compte tenu de son état. Elle ne dit rien d'ailleurs à ce propos, pas même certaine de les avoir réellement prononcé ou juste pensé beaucoup trop fort. Enfin, vient le moment de quitter cette rampe et cet endroit par la même occasion. Elle rigole un peu ainsi postée à califourchon sur lui. Il a raison, elle est un peu trop alcoolisé et son estomac la fait quelque peu souffrir, mais elle n'abdique pas pour autant. Enfin sur la terre ferme, elle s'amuse avec lui, elle s'amuse avec ce nez qu'elle aime mordre ou embêter et lui aussi visiblement, elle fait mine de souffrir. « T'as faim ? » le regard qu'elle lui lance ensuite est tout à fait attendrissant. Il est aussi déchiré qu'elle, mais garde un peu plus de lucidité. Un taxi sera la meilleure option. « Non, ça va » elle n'a pas de nausée en tout cas, ce qui est déjà très bien. « Et toi ? Tu vas continuer à faire semblant que t'es pas saoul ? » petit sourire au coin de la bouche.
Lorsque le Uber arrive enfin, ils s'engouffrent dans l’habitacle chauffé, très rapidement, elle se colle à lui et arrive même à somnoler un peu contre son épaule, entre deux rires alors qu'elle a les yeux fermés. Simplement parce qu'elle repense un peu à eux plus jeunes et ça la lui suffit pour la faire vraiment sourire. Elle doit ressembler à une folle ainsi, mais peu importe, elle est heureuse et bien avec lui, contre lui. Lorsqu'ils arrivent enfin devant chez elle, elle ouvre les yeux. « Tu montes ? » de toute façon, s'il ne le fait pas, aucune chance qu'elle arrive jusqu'à son appartement. CRIMSON DAY
Natanaël Lundgren
Natanaël Lundgren
➤ LIEU D'HABITATION : West Town, le quartier Ukrainien. Un appartement simple et sans prétention.
➤ EMPLOI / ETUDES : Tu es l'heureux gérant de ta propre salle de sport avec des cours collectifs que tu donnes en plus d'être coach perso.
Tu ne sais vraiment pas ce que vous réserve l'avenir à tous les deux. Mais pour ce soir, ça n'a vraiment pas la moindre importance. Parce que tout ce qui compte, c'est bien le plaisir, voire le bonheur, que vous êtes en train de prendre à être ensemble. Juste tous les deux finalement. Loin de cette soirée qui aurait pu devenir un vrai désastre. C'est mieux comme ça. Juste elle et toi. Toi et elle. A vous retrouver comme avant. A pouvoir n'être qu'ensemble. Même si l'alcool s'ajoute à votre petite soirée. C'est sans doute une bonne chose puisque ça délie les langues. La sienne surtout, quand elle te dit qu'elle t'aime. Tu espères que tu t'en rappelleras au petit matin. Parce que les mots ont de l'importance. Surtout ceux-là. Faim de toi ? Toujours. Que tu réponds par la suite, alors qu'entre tes dents, son doigt délicat qui se voulait tout aussi joueur. Je suis pas saoule. Tu l'es, bien sûr. Tu gardes juste ce qu'il faut de lucidité pour songer qu'il vous faut rentrer vous mettre au chaud.
Tu entres l'adresse approximative de Viktoria quand tu cherches un Uber. Histoire de n'avoir pas à échanger avec le chauffeur qui risque de ne rien y comprendre. Et tu paies en ligne également. Ainsi quand il arrive, vous n'avez qu'à vous mettre au chaud. Et vous réveiller quand il indique que vous êtes arrivés. Il n'a pas l'air plus perturbé que ça par la sieste que vous venez de vous offrir sur la banquette arrière. A ces heures là, il doit en voir des tas des comme vous. Des gens ivres morts qui sortent de soirée, tout simplement. Et qui sont assez malins pour prendre un Uber ou un taxi plutôt que de prendre le risque de prendre le volant. Quelques personnes responsables de ci et de là, tout simplement. Vous en êtes. Enfin toi surtout. Elle, tu n'es pas trop sûr de grand chose mais tu penses qu'elle oublie parfois d'être raisonnable.
Bien sûr que je monte. Quelle question. Déjà, tu veux être sûr qu'elle atteint son appartement et s'y mette bien au chaud. Ensuite, tu ne sais pas si tu es en état de rentrer tout de suite chez toi, toi non plus. C'est donc un bras enroulé autour de ton nouveau skate et l'autre autour de sa taille, que tu rejoins son appartement en sa compagnie. Tu veux de l'aide pour trouver ta chambre ? Tu continues de la taquiner comme si elle était la seule à être ivre. Pourtant tu as plus de mal encore à rester lucide après la petit sieste que tu viens également de t'offrir dans la voiture. Tu peines à trouver sa chambre. Et une fois que tu y es et que tu veux entrer Viktoria sur son lit, tu t'y laisses tomber avec elle. Je vais dormir un peu avant de rentrer. Enfin, vu l'état dans lequel tu te trouves, tu risques de passer la nuit ici.
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