Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Quelques semaines de plus se sont ajoutées au compteur de la vie en colocation avec Robin et rien n'a réellement changé depuis ce soir spécial dans le jacuzzi. Depuis ce premier soir où réellement leur corps on presque fait qu'un. Quand elle y repense elle a quelques frissons qui lui traversent le corps, une envie qui se fait sentir au creux de ses reins, il faut dire qu'il a réveillé en elle quelque chose qu'elle ne soupçonnait pas, le désir. Un sentiment dont elle n'avait pas réellement conscience ou du moins dont elle ne savait pas pourquoi ça lui arrivait quand elle le regardait sortir de la salle de sport. À présent, ça résonne un peu plus dans sa tête de jeune vierge. Virginité d'ailleurs qu'elle réserve évidemment pour lui. Si au début elle le faisait par dépit, car elle n'en avait pas le choix, aujourd'hui c'est un cadeau dont elle est envieuse de lui offrir, mais ça, évidemment, il n'en sait rien, car elle n'est pas la plus forte pour lui faire savoir.
De cette soirée, elle en garde un goût amer malgré tout, un goût étrange au fond de sa bouche, quelque chose d'inachevé et de mal fait, car il faut quand même avouer qu'elle a un peu détruit la soirée, elle a essayé de se rattraper comme elle a pu, mais il y avait quelque chose de brisé. Si brisé que les jours qui ont suivi Robin s'est même montré encore plus absent que jamais de la maison, laissant volontairement, ou non, une distance entre eux. Comme si elle lui avait totalement brisé le cœur et l'esprit. Elle n'est pas bien sûre qu'elle puisse avoir ce pouvoir sur lui, pas bien certaine qu'elle puisse faire la pluie et le beau temps dans la vie du chef de gang, mais si on y regarde de plus près c'est un peu le cas. Elle s'en est mordue les doigts, car elle aurait aimé lui crier qu'elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle avait dit et qu'au final la vie qu'il lui avait imposée lui convenait plus que ce qu'elle aimerait croire, mais elle ne sait jamais trop comment exprimer ce genre de sentiment face à ses yeux qui la font souvent douter. Ces yeux couleur ciel qui eux font la pluie et le beau temps sur la petite vie de l'étudiante.
Pourtant, l'autre soir, comme s'il n'avait pas oublié, comme si c'était à lui de se faire pardonner, il lui a annoncé qu'il avait acheté un van aménagé pour ce fameux road trip dans un canyon pas bien loin de Chicago. Elle sait bien qu'il ne peut pas s'absenter trop longtemps et certainement pas trop loin de son travail. Travail qui l'exténue autant physiquement que psychologiquement, elle peut bien le voir lorsqu'il rentre le soir. De base il est peu loquasse, mais encore moins lorsqu'il termine une semaine éreintante. Elle qui aimerait bien passer plus de temps avec lui, n'a pas eu réellement l'occasion de le faire ces derniers jours. Ceci dit, comme promis, elle s'est occupée des derniers achats et de l'itinéraire qui les mènerait vers ce lieu. À la base, l'idée de partir faire du camping au milieu de nulle part pour admirer un ciel étoilé était parti d'une idée de Mia. Elle ne pensait pas que Robin serait capable de s'en rappeler et encore moins de lui offrir cette escapade ces prochains jours, à croire qu'il cherche à lui faire plaisir et apaiser la peine d'avoir été arrachée à sa famille. Car c'est un peu ce qu'elle lui a fait comprendre à demi-mot dans cette eau l'autre soir. Regrettant l'instant d'après.
C'est donc dans l'habitacle de ce van plus que luxueux qu'elle découvre pour la première fois qu'elle prend place. Vêtue de vêtements pour l'occasion, leggings et veste de sport sur un gros pull noir, rien de très sexy et d'un bonnet, car les nuits sont froides là-bas en haut. Ce que Robin ne sait pas, c'est qu'en lui laissant le choix d'acheter tout ce qu'il faut pour ce petit trip, entre la nourriture et tout le reste, elle a aussi acheté une tente. Elle ne s'attendait pas à trouver dans ce van assez de place pour une petite famille. Il y a deux couchettes et un vrai lit au fond. « Rooooooooobin ? Tu joues à cache-cache ? J'aimerais bien partir avant que le soleil ne se couche » car c'est ce même soleil qu'elle veut voir se coucher pour laisser la place aux étoiles. Pourtant le blond semble s'affairer à on ne sait trop quoi dans la maison. Elle remonte donc dans le van, côté passager et sort la map. « Je sais que les GPS existent, mais j'ai envie de vivre la même expérience que dans Into The Wild, tu connais ce film ? » elle parait bien mignonne le nez dans la map en papier qu'elle possède entre les mains. Cette map dans laquelle elle a pris la peine d'y tracer le chemin qui les attend, moins d'une heure d'ici et il commence à se faire tard. CRIMSON DAY
Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu as repris quelques distances avec Mia. Tu ne sais pas si ce sont ses mots continuant de tourner dans ton esprit qui te donnent envie de fuir. Si c'est l'envie de son corps que tu as ressentis ce soir là et que tu préfères calmer tant bien que mal pour ne pas devenir trop pressant. Ou s'il y a d'autres raisons que celles ci. La peur de te prendre un autre revers dans la tronche comme celui auquel tu as eus droit ce soir là par exemple. Tu n'es pas tout à fait prêt pour ça. Tu n'as pas franchement envie. Tu préfères donc bosser d'arrache pied comme tu sais si bien le faire. Quand bien même entre deux moments compliqués à gérer, tu prends quand même le temps d'acheter un van aménagé. Le genre grand luxe dans lequel vous pourrez tout à fait cuisiner, vous doucher et surtout, dormir dans deux lits séparés. Parce que tu veux bien être patient mais il ne faut quand même pas trop déconner. Tu ne te vois pas du tout partager une couchette avec elle. Tu n'es pas un surhomme à ce point là non plus. Tu as tes limites. Et tu ne vas pas tarder à atteindre celle ci.
Malgré tout ce qui a pu se jouer entre vous ce soir là et avant ça déjà, tu as quand même toujours envie de faire en sorte que ça fonctionne. Alors soit, tu n'as pas pu prendre le temps de lui préparer tout ce voyage dont elle semble rêver depuis un bon moment. Mais tu as le van qui patiente gentiment dans l'allée, tu t'es offert une bonne nuit de sommeil pour être en forme et pouvoir conduire. Et tu lui as finalement délégué la tâche qui consiste à s'occuper du vrai programme. Tu ne lui as pas dis que tu avais quatre jours à lui octroyer. Parce que tu préfères prendre la température et voir comment ça va se passer. Tu as quand même fourré assez de fringues pour ces quatre jours, dans un sac. Avec lequel tu finis par rejoindre le van dans lequel Mia est clairement en train de s'impatienter. C'est bon je suis là. Que tu marmonnes en abandonnant ton sac dans le casier prévu à cet effet, sous le siège conducteur. Tu fais quand même un dernier tour du van pour t'assurer que vous n'oubliez rien. Avant de prendre place derrière le volant. Pas loin d'être prêt à partir.
J'ai vu ce film. Que tu lui confirmes en attachant ta ceinture. J'ai quand même l'intention de rentrer en vie ... Non parce qu'il ne faudrait quand même pas que vous alliez vous perdre tu ne sais trop où. Pour un peu que vous n'arriviez même plus à trouver de réseau et peinez donc à rebrousser chemin ... Tu as une excellente mémoire et tu devrais pouvoir te rappeler des routes que vous empruntez. L'inconvénient de ces endroits là, c'est que tout se ressemble. Tu sais qu'on pourrait tomber sur des squelettes là bas ? Il paraît que c'est le genre d'endroit où les tueurs en série abandonnent leurs victimes. C'est discret. On ne les retrouve jamais, sauf tout à fait par hasard ... Oui c'est relativement glauque et ça donne peu envie. Mais c'est tout toi ça. Tu es tellement habitué à ce genre de vie que tu mènes en parallèle de tes restaurants, que plus rien ne te choque. Je dis ça comme ça. Que tu conclus innocemment, comme si tu voulais soudainement te rattraper.
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Jeu 15 Juil - 22:00
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Ce qui est certain, c'est qu'il ne va certainement jamais oublier cette soirée, aussi bien que nulle. Tout ceci grâce à Mia, alors à partir d'aujourd'hui à part tout faire pour lui faire oublier ce côté négatif de sa personnalité, elle ne peut rien faire d'autre. Elle met tout en œuvre pour que tout se passe bien, allant même jusqu'à essayer de lui faire à manger un soir. Évidemment ça relevait plus de la catastrophe qu'autre chose, mais il avait bien voulu manger ce repas infâme. Ils avaient quand même fini par rigoler et commander autre chose, il est plutôt du genre directe et il n'est pas passé par quatre chemins pour lui faire comprendre qu'elle avait mélangé le sucre avec le sel et qu'il faut toujours goûter avant de servir un plat. Au moins, de sa maladresse c'est de beaux moments dans le genre qui se sont crées entre eux, de quoi faire descendre un peu la pression, mais visiblement pas assez, car elle pouvait bien sentir la distance qu'il mettait entre eux. Comme si elle devait tout recommencer depuis le début, comme au début de leur relation où il était vraiment distant.
Elle s'en veut pour ça, elle s'en veut d'être parfois une gamine colérique et elle en oublierait qu'elle n'est pas en face de son frère ou son père, mais bel et bien son ''copain'', elle ne sait pas vraiment quelle étiquette lui imposer, mais il lui semblerait que l'idée qu'il devienne officiellement son copain ne la dérangerait pas. Ses copines de cours lui ont d'ailleurs souvent demandé qui il était les rares fois où ce n'était pas Carl qui venait la chercher à l'université. Elle a toujours répondu qu'il s'agissait de son petit-ami, ne serait-ce que pour attiser la jalousie face à un aussi bel homme. Mais elle doute qu'elles soient dupes, un couple généralement s'embrasse lorsqu'ils se retrouvent dans un véhicule, ce qui n'est jamais leur cas. De ces baisers sucrés dont elle garde un beau souvenir tant ils ont été peu mais fougueux. Les rares fois où ils se sont embrassés cela a faillit presque toujours par dégénérer. Elle sait bien que Robin n'est qu'un homme parmi les humains et qu'il a des exigences de ce côté-là qu'elle ne peut pas lui offrir, pas pour le moment. Elle se demande même s'il va se vider la ... Tête ailleurs. Elle préfère ne pas y penser, car dans sa tête se ne sont que des scénarios dramatiques qui se créent.
Un soupire de soulagement s'échappe de ses lèvres lorsqu'elle est toujours concentrée sur cette foutue map lorsqu'il arrive enfin dans la voiture. Elle lui signale qu'elle préfère quand même utiliser la map, évidemment elle a bien pris la peine de la lire avant, mais pas certaine que ça fonctionne comme elle le pense, après tout Into The Wild est un très beau film, mais Chris finit par mourir, ce que Robin confirme donc. « Sauf si je te tue » et c'est un sourire assorti à un drôle de regard tout sauf heureux, mais plutôt inquiétant qui s'affiche sur le minois de la belle. Comme si elle pouvait réellement le tuer. Il en profite pour continuer dans cette lancé et c'est bien lorsqu'il est détendu et presque marrant qu'elle l'aime le plus. « Je n'étais pas partie pour faire de l'archéologie, mais puisque tu insistes » elle aimerait bien lui demander si c'est ses victimes qu'ils risque de trouver, mais elle préfère ne pas commencer ce petit trip sur des remarques aussi impertinentes dont elle seule à le secret. Elle le regarde l'air quand même étonnée un peu, il essaie peut-être de lui faire peur et ça fonctionne un peu tout de même, elle qui est une peureuse de la vie. « Est-ce que tu as l'intention de me tuer là-bas ? » à son tour d'accrocher sa ceinture avant qu'il ne démarre. « Tu aurais une bonne raison de le faire malgré tout » ne serait-ce que pour les mots méchants qu'elle lui a balancé l'autre jour, insinuant qu'il pourrait bien la tuer pour ça. « Mais je risque de te manquer après, non ? » et c'est bien espiègle comme elle est, qu'elle s'amuse à le piquer avec cette question de laquelle elle souhaite absolument une réponse, comme si sa vie en dépendait. « Je dis ça comme ça »
Elle laisse malgré tout échapper un petit rire et c'est enfin que le van quitte l'allée pour se mettre en route. Jusqu'à arriver sur l'autoroute, il n'y a pas de problème car Robin connaît le chemin et jusqu'à là, Mia le guide bien. Quelques minutes plus tard, c'est lorsqu'ils montent un peu les ruelles montagneuses que l'exercice se fait un peu plus périlleux. « Euh ... Je crois que c'est à droite » elle tourne la map un peu dans tous les sens « Non à gauche ... Attends » ses yeux qui ne cessent de faire des allés et retours entre les panneaux qui défilent sous ses yeux et le bout de papier entre ses mains. « À gauche ouais, à gauche » elle n'est pas bien certaine que ce soit la bonne route, mais face à lui elle ne veut pas perdre en crédibilité. CRIMSON DAY
Robin Hartwood
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Elle a beau faire tout son possible pour faire retomber les tensions entre vous, Mia, tu n'arrives pas à rester détendu bien longtemps. Parce que tu t'attends toujours à ce que ça reparte dans tous les sens. Parce qu'elle a déjà eut l'occasion à plusieurs reprises, de se montrer très agréable pour soudainement aller trop loin finalement. Or, tu n'as pas du tout envie de te prendre encore ça en pleine gueule. Pourtant, tu daignes faire un nouvel effort avec ces quatre jours. Tu ne lui as pas précisé le temps que ça durerait, par peur que ça ne se passe finalement pas assez bien pour ça et qu'il te faille mettre fin plus tôt que prévu, à l'expérience. Tu pourras toujours faire mine de n'avoir pas prévu tant de jours que ça. Histoire de ne pas lui avouer que tu ne la supportes pas, si tel venait à être le cas. Ce serait con quand même. Et tu as bon espoir que le fait d'être loin du boulot et de cette maison immense qui est désormais la votre, vous permettra de voir les choses sous un angle différent. De vous rapprocher enfin, tant bien que mal. Sans dispute quelconque de nouveau.
Tu daignes finalement la rejoindre alors qu'elle s'impatiente dans le van qui n'attend que toi. Tu lèves les yeux au ciel à sa remarque concernant la possibilité selon laquelle elle pourrait te tuer. Une connerie, bien sûr. Tu t'imagines me faire peur comme ça ? Que tu lui demandes avec une certaine ironie. Parce que s'il y a bien une personne qui ne risque pas de t'effrayer à ce niveau là, c'est elle. Mais elle s'en doute forcément. Non seulement parce qu'elle ne peut que se douter du fait que tu ne sois pas du genre à avoir peur de tout et de rien. Mais surtout, elle sait forcément qu'elle ne fait pas peur du tout elle même. Elle est beaucoup trop adorable pour ça. Même sans rien faire pour l'être. C'est trop naturel. Puisqu'il est question de la mort, encore, elle te demande si tu vas la tuer et la faire disparaître là bas, tant qu'à faire. Une idée qui te fait un peu sourire. Tu ne penses pas qu'elle ait réellement peur de toi Mia. Pourtant, tu es effrayant, contrairement à elle. Il faut dire qu'elle a finalement plus de caractère que prévu et sait comment te tenir tête. Un peu trop même ... Tu n'es pas assez méchante pour vraiment mériter ça ... Mais tu sous entends presque que la porte n'est pas tout à fait fermée.
Tu marmonnes dans ta barbe quand elle affirme ensuite qu'elle risque de te manquer si tu décides vraiment de te débarrasser d'elle de cette façon. Alors que tu passes ton temps à me chercher ? Que tu fais remarquer, avec un brin d'ironie. Non, elle ne mérite pas pour autant que tu la butes, il ne faut pas pousser ... Enfin vous vous mettez en route pour cette destination que vous pourriez bien ne pas réussir à atteindre ... Vu comme elle a l'air de galérer avec son plan. Tu ne dis rien pourtant. Tu restes calme et patient. Tu pinces les lèvres, même, pour ne pas rire tout à fait alors qu'elle tourne la carte dans tous les sens. T'es sûre de ce que t'es en train de faire ? On va se retrouver en Floride à ce rythme là. Ou à New-York ... Ou n'importe où ailleurs, qui ne serait pas du tout votre destination de base. Tu ne veux pas que je vérifie ? Ce n'est pas que tu ne lui fais pas du tout confiance ... Mais tu commences quand même à te poser des questions.
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Ven 16 Juil - 22:50
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Elle sait de toute évidence qu'elle ne fera jamais peur à Robin, encore moins lorsqu'elle lui dit qu'elle pourrait le tuer, lui qui voulait revenir en vie de ce petit trip dans les montagnes. Elle lui sourit malgré tout. « Non, mais j'ai des histoires qui vont te faire peur que je pourrais te raconter autour du feu » car elle compte aussi vivre une expérience de jeune scout par la même occasion, sans la vente de cookies qui va avec. L'adepte des scénarios qu'elle est s'est déjà totalement imaginé la scène et le goût qu'allait avoir ce petit voyage, dont elle ne sait même pas de combien d'heures ou de jour Robin va lui laisser. Elle ne préfère même pas lui demander, car elle ne veut pas l'entendre lui rappeler qu'il ne pourra pas lui accorder trop de temps, alors elle prend ce qu'il peut lui offrir. Dans son sac, malgré tout et parce qu'elle est optimiste elle a mis assez d'affaires pour quelques jours, sait-on jamais. Évidemment ce n'est pas des robes de soirées qui sont là-dedans, mais des affaires pour la vie en survie, elle a même apporté un cadeau pour Robin, car en effet, elle n'est pas du genre méchante. Petit cadeau qu'elle lui offrira en temps voulu. « Je suis un ange » les yeux en amandes et un sourire tout ce qu'il y a de plus mignon pour représenter l'ange qu'elle est réellement. En vérité, c'est vraiment le meilleur moyen de la décrire, lorsqu'elle ne décide pas d'être une peste ou de dire des méchancetés justement.
Elle ne peut s'empêcher de le fixer après cette question assez importante pour elle pour cesser même de respirer, accrochée aux lèvres du beau blond. De ce qu'il pourrait bien lui dire, ce qu'il aurait envie de lui répondre. Il reste tout de même toujours très gentil, profondément bon avec elle et c'est bien pour cette raison qu'elle lui accorde sa confiance. « Je vais prendre ça pour un oui » alors qu'il pose une question, évidemment qu'il a la réponse et qu'elle passe son temps à le chercher, mais qui aime bien châtie bien comme elle aime si souvent se le répéter. À cette affirmation qu'elle balance, elle bouscule un peu le bras de Robin avec le sien, comme si elle tapotait le bras de son meilleur ami. D'ailleurs, elle pourrait le considérer ainsi s'ils décidaient de garder leur relation platonique. Mais quelque chose au fond de Mia lui indique que cette relation ne restera pas simplement platonique, certainement car l'autre soir ils se sont montrés à quel points ils étaient près à mettre la seconde dans leur relation, du moins c'est ainsi qu'elle le considère. Elle n'espère pas que pour Robin c'était uniquement une envie de satisfaction sexuelle. Elle ose l'espérer en tout cas, rêveuse comme elle est.
Elle sent bien le regard insistant de Robin et le ton de sa voix qui voudrait se foutre un peu d'elle, mais il reste toujours très sympa avec elle et ne la brusque jamais trop, il doit savoir qu'oser remettre en question une de ses aptitudes serait se frotter à son mauvais caractère. Caractère qui se précise de jour en jour avec lui. « Ce serait pas mal de voir la grande pomme non ? Mais pour ça ... Il faudrait m'accorder quelques jours de plus » elle ne se rend pas compte qu'elle lance des piques aussi rapidement qu'elle respire parfois, au moins le sous-entendu est clair, il ne lui accorde pas assez de temps, raison pour laquelle elle ne lui a pas encore demandé combien d'heure il leur restait avant qu'il ne retourne travailler, si peur d'être déçue. Chicago de plus n'étant pas la porte à côté de New-York ou la Floride, mais elle rigole quand même car il a le don de la faire rire qu'importe la situation. Elle continue de mal traiter la map, quand il se propose enfin. Elle se retourne vers lui, le regarde en plissant les yeux, pour savoir si'il va lui faire un commentaire qui pourrait lui déplaire ou non. « Je gère, merci » rien du tout en réalité, elle qui veut tellement paraître bien et capable à ses yeux, sauf qu'elle se rend compte qu'elle tient la map à l'envers depuis tout à l'heure. Elle se pince alors les lèvres à ce moment et se gratte la tête. « Bon ... Si Christopher avait utilisé la technologie peut-être qu'il serait encore en vie aujourd'hui » et c'est à ce moment qu'elle sort enfin son téléphone portable et qu'elle y met la fameuse destination. En effet, ils sont totalement à l'opposé et le trajet s'est carrément rallongé. Elle fait une moue triste lorsqu'elle se rend compte qu'elle ne verra pas le soleil se coucher car ils seront encore sur la route. « Je crois que c'est foutu pour le couché de soleil ce soir » elle se retourne vers Robin, comme s'il pouvait faire quelque chose pour elle, l'air triste. CRIMSON DAY
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Tu ne peux pas t'empêcher d'avoir un petit sourire quand elle te fait remarquer qu'elle aura quelques histoires qui font peur, à te raconter autour d'un feu. Tu as hâte de l'entendre. Tu as surtout hâte de la voir tenter tout son possible pour effectivement te faire peur. Pour toi, il ne fait aucun doute que ça ne va pas prendre si facilement. Il n'y a rien ni personne pour te faire peur d'une quelconque façon que ce soit. J'ai hâte de les entendre. Que tu confirmes avec un petit sourire ironique au coin des lèvres. Tu demandes quand même à entendre ça afin de pouvoir juger par toi même. Quand elle fait remarquer qu'elle est un ange, ça t'arrache seulement un petit ricanement. Mais qui en dit certainement assez long sur ce que tu penses de son côté angélique. T'es pas bien certain que ce soit le mot qui lui aille vraiment tout le temps. Parce que tu as eus l'occasion de goûter aussi à son petit côté démon que tu ne pensais pas exister en elle quand tu l'as choisis elle plutôt qu'une autre. Mais dans le fond, peut-être que c'est inconsciemment pour ça que tu as été attiré par elle. Parce qu'elle est tout sauf ennuyeuse dans le genre.
Quand elle te pose des questions trop précises qui ont plus le don de te mettre mal à l'aise qu'autre chose, tu réponds par des questions. C'est plus fort que toi. T'es un peu trop gêné pour simplement admettre les choses. De toute façon, elle l'interprète bien comme elle veut cette réponse. Et c'est ce qu'elle fait en décidant qu'il s'agit d'un oui. Tu ne réponds pas. Tu te contentes d'une petite moue. Avant de la taquiner un peu quand tu réalises qu'elle ne sait pas du tout se servir de la carte qu'elle a entre les doigts. Tu ne cherches pas du tout à la vexer. Mais à un moment il faut bien être tout à fait honnête. Le fait est qu'elle cherche, tourne, part dans tous les sens avec le papier qui est en plus trop grand pour ses petits et adorables bras délicats. Sa réponse t'arrache un soupir pourtant. Tu ne sais pas si elle le fait exprès ou si c'était tout à fait maladroit et involontaire de sa part. Mais ça a au moins le mérite de te couper l'envie d'ajouter quoi que ce soit. Bouche close de nouveau. Lèvres pincées pour ne pas lui répondre quelque chose qui serait tout aussi blessant en retour.
Tu pourrais pourtant lui faire remarquer que si elle était moins chiante quand vous êtes ensemble, tu ferais en sorte de trouver plus de temps à lui octroyer. Mais tu n'en fais rien. Tu prends très fort sur toi pour ne pas déraper de la sorte. Ca ne vaut pas le coup. Il ne faut pas que vous vous preniez la tête pour si peu. Très bien. Débrouille toi alors. Que tu finis par t'impatienter quand elle refuse ton aide. Tu vas donc aveuglément suivre ses indications. Et si vous vous perdez, tu utiliseras ton GPS pour rentrer. Puisque vous aurez perdu trop de temps pour réellement pouvoir atteindre votre but premier et ensuite faire le tour dans les temps. Tu as prévu quatre jours, pas huit. Contre toute attente, tu la vois sortir son téléphone, du coin de l'oeil. Tu ne fais pas de commentaire. Tu te tais. C'est bien aussi de se taire. Parce que ça évite les disputes et chamailleries inutiles. Tu as peut-être abusé avec tes quatre jours. Vous ne passerez même pas la première soirée sans vous prendre la tête tous les deux. Tu ne la regardes pas quand tu sens son regard sur toi. Tu entends la déception dans sa voix et ça te suffit. Tu ne veux pas la lire dans ses yeux. En revanche tu t'empares de son téléphone. Pour constater qu'elle t'a effectivement fait prendre de mauvaises routes. Tu lâches un "putain" bien senti, lui rends son téléphone et braques le volant pour faire demi tour. Effectivement vous n'allez pas pouvoir vous offrir le plus joli des couchers de soleil à ce rythme là.
C'est ce genre de petit effort qui font de Robin un homme au final pas si terrible que ça aux yeux de Mia. Quand il dit qu'il a hâte d'écouter ses histoires, non sans un petit ricanement. Comme s'il y avait une chance que les histoires de la belle lui fassent peur à lui, qui semble vivre dans un cauchemars la plupart du temps lorsqu'il met les pieds au travail. En tout cas, pour Mia ce serait un réel cauchemars que d'avoir à faire face à des gens qui peuvent et veulent te tuer à tout moment, devoirs gérer des employés tout sauf nets et donner des ordres à des envieux. Elle sait bien que c'est la vie que lui a choisi et personne ne l'y a obligé, mais elle ne peut s'empêcher de penser que les choses auraient pu être différentes pour lui s'il avait pris le même chemin de son père. « Et toi ? Tu as des histoires qui font peurs à me raconter ? » et il saura saisir qu'elle ne parle pas de comptines ou de légendes urbaines, mais bien de ses histoires à lui. Les histoires de sa vie qu'il ne lui raconte jamais, qu'il préfère cacher ou tout simplement ne pas lui en parler, mais Mia, elle est têtue et elle veut toujours tout savoir, même des choses qui pourraient être terribles à entendre.
Avec sa carte entre les mains, elle galère un peu et elle s'en rend tout à fait compte, pire encore quand il lui propose son aide et que sans hésiter une seule seconde elle balaie d'un revers de la main avec politesse. Elle ne sait pas trop si le fait de refuser son aide pourrait le vexer ou non, lui qui met un point d'honneur à ne jamais la vexer ni la brusquer, alors qu'elle, fait tout le contraire. Parfois, elle s'en rend compte, comme quand elle refuse son aide et parfois pas vraiment, comme quand elle lui précise qu'il lui faudrait plus de jours que ça pour se retrouver dans un autre état. Elle parle bien souvent plus vite que ce qu'elle voudrait et le filtre de diplomatie n'a pas le temps de faire effet parfois dans ses paroles. Elle se rend quand même compte qu'elle a de la chance d'avoir un Robin qui est très, très patient avec elle, sans quoi ils passeraient réellement leur temps à se prendre la tête ces deux-là et subir cette relation au lieu de la vivre du mieux qu'ils puissent, au final elle est redevante face à son comportement, ne serait-ce que pour le remercier de ne pas toujours lui rentrer dedans comme elle n'hésite pas à le faire à contrario.
Cependant, la patiente de l'humain à des limites et celle de Robin aussi, même si la plupart du temps il paraît plus inhumain qu'autre chose. Non pas dans sa manière de se comporter, mais plutôt de mener sa vie hors norme. Elle ne peut s'empêcher de tourner son visage vers lui avec un sourcil mécontent lorsqu'il lui dit de se débrouiller et c'est bien là le problème, elle ne se débrouille pas du tout et l'échec ne fait pas partie de son vocabulaire. Elle est presque hargneuse lorsqu’elle échoue, mais bien obligée de se rendre à l'évidence, non sans un mécontentement supplémentaire lorsque l'idée de ne pas pouvoir voir le coucher de soleil se fait remarquer. Elle abdique donc avec son GPS entre les mains qu'il récupère pour voir sur combien de kilomètres ils se sont trompés. Il est tout aussi mécontent qu'elle et si elle ne souhaite pas tout de suite tout foutre en l'air de ce voyage, elle va devoir s'apaiser un peu. En réalité, il ne s'est peut-être pas tout de suite rendu compte qu'elle se comportait ainsi pour lui montrer qu'elle était capable de se débrouiller seule et qu'elle était assez grande pour savoir lire un map. Elle voulait juste être intéressante face à lui pour une fois, lui prouver qu'elle pouvait faire les choses bien et c'est tout le contraire qui semble se passer. Des excuses seraient inutiles, elle le sait bien.
Ses lèvres qui se pincent face à un Robin excédé faisant demi-tour pour prendre la bonne route. « Peut-être que tu avais raison ... On aurait fini en Floride à ce rythme » ou dans un autre pays qui sait. Elle continue à poser son regard pesant sur lui, ses yeux de chat battu qui semblent s'excuser de sa maladresse et ses lèvres malheureuses. Peut-être qu'avec un peu de chance il pourra tourner la tête et voir ce petit visage désolé. « On pourra voir le couché de soleil demain ... » et c'est à ce moment qu'elle se demande même s'il y aura un demain. « D'ailleurs, on part pour combien de jours ? » et elle s'attend au moins à vingt-quatre heures, loin d'elle l'idée qu'il puisse lui accorder plus. « On y est dans une heure » c'est un petit coin perché en haut des montagnes qui les attend, loin de tout le monde et avec un peu de chance il n'y aura pas énormément de monde, ils sont en pleine semaine et c'est tant mieux. Elle qui aime le calme et la tranquillité sera peut-être servie avec le lieu qu'elle a choisi dont Robin ignore l'existence. Un coin de nature perché dans les hauteurs de Chicago, vu sur toute la ville et le lac Michigan où l'air y est aussi pur que dans un endroit non-habité.
Après cette dernière heure, ils y arrivent enfin à cet endroit que Mia à choisi, il n'y a pas trop de monde visiblement et toute la place dont ils auraient besoin pour prendre leurs aises. Dans les hauteurs, le temps est bien plus froid qu'en ville et elle se dit qu'elle a bien fait d'apporter des affaires chaudes. Avant même que Robin ne puisse correctement se garer elle est déjà debout dans le van à la recherche de quelque chose dans son sac. Un bracelet tissé de verts et de brun qu'elle lui tend comme pour le lui mettre. « Approche ton poignet » elle ne lui laisse pas vraiment le choix. « C'est comme une médaille de scout, mais pour adulte, pour ton premier trip dans les montagnes » car elle est pas mal persuadée qu'il n'a jamais fait ça auparavant. C'est le genre de petites attentions très ''gamin'', mais qui plaisent à Mia et qui lui font plaisir. CRIMSON DAY
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➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
C'est comme un réflexe, que tu te tends de façon instantanée quand elle parle de tes histoires à toi qui font peur. Bien sûr que tu en as. Bien sûr que tu pourrais lui raconter des pans entiers de ta vie, susceptibles de lui faire peur. Mais tu n'es pas bien certain qu'elle soit réellement prête à tout entendre. Non en vérité, tu es même sûr du fait qu'elle ne peut pas entendre ce genre d'horreurs. Elle est trop fragile pour ça. Et tu n'as plus tellement envie qu'elle ait peur de toi. Tu veux plutôt qu'elle ait envie de rester à tes côtés, de son plein gré. Tu dirais même que tu y tiens fort à ça. Non, aucune. J'ai que des histoires de licornes, de paillettes et de forêts enchantées. Que tu prétends, évidemment avec une ironie certaine dans la voix. Il est certain qu'elle se doute de la vérité. Et tu oses espérer qu'elle ne voudra pas insister plus que ça à ce sujet. Qu'elle ne va pas chercher à trop creuser. Parce que tu n'as aucune envie d'aborder ce genre de sujet. Ni maintenant ni jamais, si ça ne tient qu'à toi. Mais le fait est que ça ne tient pas qu'à toi et tu le sais.
Et il y a bien d'autres choses qui ne tiennent pas qu'à toi. Elle a envie de prendre les commandes Mia. Et c'est comme ça qu'elle vous perd totalement sur la route. Refusant pourtant encore et toujours de te laisser gérer le plan ou même utiliser un GPS. C'est finalement elle qui est forcée de lancer le sien pour faire le constat sans appel : vous vous êtes paumés. Tu lui en veux un peu parce que tout ça est quand même lié à sa sale manie de toujours vouloir avoir raison et de souhaiter prouver qu'elle peut être indépendante. Bien sûr que j'avais raison. Que tu lui réponds un peu trop vivement. Les mots qui se sont échappés trop sèchement de ta bouche, tant tu es agacé. Même si tu ne peux pas lui en vouloir de trop non plus. Le but n'est pas de démarrer ce week-end en se faisant la guerre. Tu as réussis à te dégager quatre jours. Tu ne veux pas les foutre en l'air aussi vite en ignorant bien quand tu pourras lui en offrir d'autres. Peu importe, on va retrouver la bonne route. Que tu soupires ensuite, pour tenter de revenir à de meilleurs sentiments. T'apaiser, puisqu'il ne faut apparemment pas compter sur elle pour amorcer ce genre de changement.
C'est au son de sa petite voix adorable, que tu tournes la tête. Pour constater qu'elle t'offre un regard digne du chat potté. Ou d'un chien battu, selon les points de vue. Le fait est quand même que ça ne te laisse pas froid. Même si tu te contentes d'un bref grognement avant de détourner le regard pour te concentrer pleinement sur la route. Et forcément, elle finit par te poser la question du nombre de jours que tu peux vous octroyer. Tout dépendra. Si on a envie de se cogner dessus très vite ou pas. Parce qu'il est évident que si vous commencez à vraiment vous prendre la tête, tu ne vas pas tourner autour du pot une semaine. Mais pour l'instant vous retrouvez votre calme. Et tu ne tardes pas à mettre la radio en sourdine pour accompagner le voyage relativement silencieux. Une heure en effet, avant que vous n'atteignez l'endroit qu'elle semblait désireuse de voir. Tu es tout juste en train de te garer convenablement, qu'elle même a fait un aller et retour à l'arrière du van. Pour revenir avec un bracelet qu'elle veut te passer au poignet. Tu te laisses faire, le regard levé sur son visage. Finalement ça te fait sourire, de voir le plaisir qu'elle prend à ce simple geste tout à fait innocent. Et du bout des doigts, tu viens capturer son menton pour attirer doucement son visage au tien. Et ainsi lui voler un tendre baiser. Tout autant pour la remercier que pour signer les réconciliations. On sort pour manger ? Que tu proposes ensuite en te relevant. Vous avez de quoi dresser une table et des chaises de camping pour manger dehors.
CODAGE PAR AMIANTE
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Lun 26 Juil - 11:32
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Elle sait bien qu'elle n'arrivera pas à sortir un seul aveu de la bouche de Robin concernant ses journées de travail, mais elle tente. Elle tente toujours Mia, tout ce qu'elle ne peut pas savoir elle veut le savoir, alors elle essaye, ruse et use de stratagèmes, mais c'est toujours une réponse très neutre qui vient répondre à sa question. Elle n'est pas pour autant idiote au point d'insister, sans quoi elle sait que Robin pourrait réellement s'énerver. Mais au lieu de ça, il décide de prendre ça avec humour et ça arrache bien un ricanement à la belle. Elle ne connaît pas encore ce côté rigolo du blond et elle compte bien en profiter, car ça lui plaît. Elle aime bien le voir s'abandonner à un peu moins de sérieux, il en serait presque mignon. « Bien sûr, c'est tellement toi en plus » car ces histoires de paillettes et de licornes enchantées c'est bien tout le contraire de sa personnalité. « Je ne savais pas que tu avais de l'humour ... J'aime bien » depuis qu'elle le connaît il n'a jamais été trop marrant le blond, alors si elle peut lui préciser qu'elle le trouve drôle en plus d'être déjà très beau physiquement, elle n'hésite pas une minute. Il ne doit pas souvent avoir ce genre de remarque, nul doute qu'au travail, l'humour n'est pas de rigueur.
Le chemin qui se perd et une Mia aussi désorientée que lui, encore plus quand sur un ton relativement sec il précise qu'il avait raison. Elle lève un peu les yeux, étonné de le voir prendre cette voix, qui confirme en effet à quel point il est fatigué et excédé de la voir toujours tout vouloir foutre en l'air de manière inconsciente. Et si elle avait accepté son aide ? Peut-être que les choses seraient différentes. Elle sait bien qu'elle doit encore faire preuve de beaucoup d'effort face à lui et cesser d'être toujours butée de la sorte. « Je voulais juste te prouver que ... Que j'étais cabale de gérer les choses. Pour une fois » car c'est toujours lui qui gère tout et inutile de préciser qu'il le fait mille fois mieux qu'elle. Cette fois pourtant, elle voulait lui montrer qu'elle en était capable, pour ne pas passer pour une petite fille et marquer un peu plus cet écart dans leurs âges. Elle est donc bien obligée de lui faire cet aveux. En ce qui concerne le chemin, ils vont le retrouver c'est certain et si par la même occasion ils peuvent prendre le chemin de la paix, ce ne serait pas un luxe dans leur situation.
Pour changer un peu de conversation elle lui demande combien de jours sont prévus pour ce petit voyage, ne serait-ce que pour se faire une idée du temps imparti qu'elle aura avec lui. Il ne répond pas tout à fait à la question, mais ça à le don de faire sourire Mia. D'autant plus que son petit numéro de chat Potté semble avoir bien fonctionné sur celui qui grogne un peu à sa gauche. « C'est l'effet que je fais quand je suis trop têtue, on a envie de me cogner » c'est surtout qu'elle remarque qu'il réagit comme son frère, au final ils sont plus ou moins similaires les deux sur certains aspects, comme le fait de ne pas supporter une Mia trop obstinée. « Ça me fait plaisir qu'on puisse passer un peu de temps ensemble » qu'elle laisse échapper de ses lèvres en ne le regardant surtout pas, mais c'est le mieux qu'elle puisse faire pour apaiser les tensions, lui faire remarquer qu'elle aime passer du temps avec lui et qu'elle apprécie ses efforts.
C'est l'esprit un peu plus apaisé et un véhicule dans lequel seuls leurs respirations s'entendent qui trace son chemin vers le lieu que Mia a en tête depuis quelques jours à présent. Elle regarde par sa fenêtre les beaux paysages qui composent les hauteurs de ces lieux et ne peut s'empêcher d'être excitée à l'idée même de faire du camping, dans le van ou dans la tente, c'est égal, tant qu'elle le fait avec lui. C'est surtout cette idée qui vient la réconforter dans le fait que leur relation semble bien avancer, même si ce n'était pas gagné au départ. Et parce que Mia aime les petites attentions et les détails insignifiants, c'est en s'approchant de lui et induisant un contact physique qu'elle vient lui placer ce bracelet, qu'elle-même porte, tant qu'à faire, autant se ressembler jusqu'au bout. Elle ne s'attendait cependant pas à ce qu'il l'embrasse, elle en oublierait qu'ils sont ''en couple'' depuis le pacte passé avec son paternel et qu'il ne s'agit pas de son premier baisé. Elle se sent réconfortée dans l'idée qu'il ne veut, lui aussi, pas passer ces prochaines heures à se faire la gueule. Elle acquiesce à sa question et s'affaire donc à récupérer une table et deux chaises avec l'aide de Robin, rangés dans le coffre du van.
C'est une fois tout le matériel installé dehors qu'elle s'assied sur une des chaises, la lune qui leur porte compagnie, vue plongeante sur le lac depuis les hauteurs. « Tu as envie de faire à manger ? Sinon j'ai apporté des sandwichs, au moins ça, je sais faire » elle ne sait pas vraiment si Robin est fatigué ou non des kilomètres conduits ou de la journée qu'il a passée au travail. Le fait est qu'elle a fait des sandwichs avant de partir, elle sait bien que l'idée de manger ça ne plaira pas vraiment à un cuisiner comme lui, mais parfois les choses simples de la vie sont aussi les plus bonnes. « Alors ? T'en penses quoi de ce lieu et de cette vue ? » savoir si elle a bon goût ou non. CRIMSON DAY
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu ne peux t'empêcher d'afficher un petit sourire quand elle même échappe un ricanement. Le genre terriblement adorable qui provoque tout un tas de trucs au creux du ventre. Des choses que tu ne t'expliques vraiment pas parce qu'on ne peut pas dire que tu y sois habitué. Mais tu es quand même assez conscient de la chose, pour apprécier ce que tu ressens. Ce qui explique tout à fait le sourire léger mais bien présent au coin de tes lèvres. Tu aimes la faire rire. Je ne savais pas non plus ... Que tu prétends, faussement sérieux. Mais bien sûr que tu sais que tu peux être drôle. Pas souvent. Et pas sur tous les sujets. Mais comme tout être humain doté d'un cerveau relativement bien développé, tu es capable de rebondir sur certaines choses pour formuler un semblant de plaisanterie. Tu n'as simplement pas beaucoup le réflexe de le faire, parce que dans tes deux métiers, tu n'as pas la place pour ça. Et surtout, il ne faudrait pas que tu passes pour autre chose qu'un monstre ou un tortionnaire. Ca ne collerait pas du tout, c'est le moins que l'on puisse en dire. Il faut bien que j'essaie de marquer quelques points. Que tu fais le constat, de retour à l'ironie palpable.
Mais la légèreté n'est jamais bien durable entre vous. Très vite, elle te donne une bonne raison de t'agacer. Et de lui parler sèchement, de toute évidence. C'est plus fort que toi. Elle te rend dingue. Mais c'est tout aussi rapidement, qu'elle t'adoucit. La voix douce, les mots hésitants, le regard incertain. Tu t'en veux presque déjà de t'être agacé si vite. C'est bon ... C'est rien ... C'est le week-end, on a le temps. Que tu tempères plus doucement. Parce que tu sais que tu dois apprendre à te détendre toi aussi. Ce n'est pas si grave en soit, que vous vous perdiez un peu. Tu as juste la sensation d'avoir perdu le contrôle sur une situation que tu aurais normalement géré d'une main de maître. Et ce n'est vraiment pas dans tes habitudes ça. Tu es bien tenté de t'excuser pour la sècheresse de ta voix. Mais ta fierté t'en empêche. Alors tu n'en fais rien et choisis plutôt de renouer avec le silence. Histoire, au passage, de te concentrer pleinement sur la route sur laquelle vous êtes engagés. Le peu de vos échanges ensuite, te fait grommeler dans ta barbe. Et te tendre un peu quand elle confirme qu'elle fait souvent cet effet. Qu'on a envie de la cogner. Non ... C'était une façon de parler. Que tu préfères quand même préciser.
Quand enfin vous vous arrêtez, tu te sens un peu plus idiot encore de t'être si vite agacé, alors qu'elle a ce geste relativement enfantin mais surtout tout à fait adorable. Le baiser qui suit ne dure qu'un bref instant et signifie clairement ton intention d'enterrer tout à fait la pseudo hache de guerre. Dans la foulée vous sortez de quoi vous installer confortablement devant la porte du van ouverte. Avec une vue sur la ville qui te perturbe un bref instant, tu dois bien le reconnaître. Ca me va très bien des sandwichs. Je cuisinerai les prochains jours. Que tu réponds sans réfléchir au fait que tu viennes plus ou moins d'avouer que tu lui as réservé "plusieurs jours". C'est un très bon choix. Très bel endroit. Que tu confirmes avec sincérité. Sans chercher forcément et juste à lui faire plaisir. Tu comptes dormir dans ta tente du coup ? Et tu ne sais pas bien si l'idée qu'elle soit seule dehors, te plaît vraiment. Mais tu n'as pas non plus l'intention d'aller te fourrer dans une tente. D'autant plus que tu l'imagines mal vouloir dormir avec toi.
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