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Ciel étoilé, cœurs détraqués (Robia)
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Mar 27 Juil - 16:19
Ciel étoilé, cœurs détraqués
@Robin Hartwood

C'est dans ces moments comme ça, hors de la maison que Mia apprend de plus en plus à découvrir Robin, enfin surtout quand il semble vouloir et pouvoir lui accorder du temps. Jusqu'ici il n'avait pas réellement fait preuve d'humour, comme si cette option manquait à sa personne et c'est pourtant avec étonnement qu'elle découvre qu'il peut être aussi ironique et drôle qu'elle parfois. Même si l'humour de Mia est souvent douteux. Elle ne peut s'empêcher alors de sourire lorsqu'il fait aussi le constat, comme s'il ne savait pas qu'il pouvait être drôle. Il est plein de surprises et c'est bien ça que l'étudiante à hâte de continuer à découvrir. D'autant plus qu'il semble réellement vouloir faire des efforts, lorsqu'il parle de points à gagner, certainement envers elle. Elle n'est pas bien certaine de comprendre s'il plaisante ou non, en tout cas elle ne va pas laisser cette belle occasion de le piquer à ce sujet comme à son habitude. « Tu ne t'en sors pas si mal, mais je me demande si ce n'est pas plutôt à moi de marquer des points » car c'est surtout elle qui fait souvent tout pour dégrader la relation, parfois maladroitement, parfois en pleine possession de ses moyens. Sous-entendu qui pourrait bien indiquer à Robin qu'au final, cette relation, elle s'y fait. Sans quoi elle ne chercherait pas à lui plaire.

Comme elle cherche d'ailleurs à lui montrer qu'elle peut être autonome et qu'elle n'a pas besoin de son aide, alors que c'est visiblement tout le contraire et que de cette situation où elle espérait pouvoir susciter les louanges de son blond, elle a plutôt animé une flamme de colère, assez intense pour qu'il soit relativement sec comme il ne l'a pas encore tout à fait été jusqu'à là. Regrettant certainement de la laisser gérer ce road trip, alors qu'elle s'en sort comme un pied. Tout ceci aura au moins eut l'effet de jeter un petit froid dans ce van. Mais la seconde d'après, il semble déjà s'en vouloir, elle peut bien le voir dans sa façon de se comporter, grogner un peu de mécontentement envers lui-même regrettant presque ses paroles. Il prend d'ailleurs la chose assez positivement au final en disant qu'ils ont tout leur temps. Lui le sait qu'ils ont quelques jours devant eux, elle, pas encore. Elle hausse simplement les épaules et continue de regarder par la fenêtre, l'air un peu plus apaisée. Elle ne peut pourtant s'empêcher de sourire jusqu'aux oreilles lorsqu'il lui précise que le fait de vouloir se cogner n'était qu'une figure rhétorique afin de détourner le sens propre de ce qu'il pensait à cet instant. « Je sais Robin » qu'elle lance d'une voix douce et apaisée, elle se retourne vers lui. « Tu serais le dernier à vouloir me faire du mal. Je crois même que tu préfères me protéger et me faire du bien la plupart du temps » elle en est en fait réellement persuadée, car elle le voit dans sa façon d'être doux avec elle et nulle autre personne. Sa manière de se comporter, de lui laisser tout le temps et l'espace dont elle a besoin. Elle se sent comme un objet précieux qu'il tient à choyer parfois.

Enfin posés sur leurs chaises de camping, elle s'en va chercher les fameux sandwichs faits plus tôt dans la matinée afin d'être le plus frais possibles. C'est bien une chose qu'elle peut et sait faire, assembles des ingrédients ensemble pour faire un semblant de repas. C'est surtout ce qu'elle fait lorsqu'il n'est pas là pour faire à manger. « Les prochains jours ? C'est bien ce que j'ai entendu ? » elle ne peut s'empêcher de lui sourire, petit rire qui s'ajoute à ses paroles en lui tendant le repas du soir. « Poulet, ton préféré » c'est le genre de petit détail qu'elle remarque, elle n'a pas encore appris son alimentation par cœur, mais elle sait qu'il préfère le poulet dans ses sandwich. Elle approche même sa chaise de camping un peu plus proche de la sienne et ça, c'est un bel effort dans sa timidité maladive que d'oser l'approcher un peu plus dans sa zone de confort. Elle en déduit donc qu'elle a bien fait d'apporter quelques affaires supplémentaires et ne peut s'empêcher de garder ce sourire sur ses lèvres en croquant dans son sandwich, vue sur la métropole qui semble aussi plaire à Robin. « On pourra cuisiner ensemble, si tu veux bien d'un commis en cuisine » après tout, elle lui avait dit il y a quelques semaines de ça qu'ils pourraient s'apprendre des choses les deux.

Jambes croisés, regardant en face d'elle tout en mangeant le sandwich végétarien qu'elle s'est fait. « Il fait un peu trop noir pour que je réussisse à monter notre tente ce soir et puis de toute manière ils annoncent de la pluie dans quelques heures » elle insiste bien sur le ''notre'' et il n'y échappera pas d'ici demain à cette foutue tente, elle y compte bien. Vivre cette expérience camping jusqu'au bout. Mais ce soir, elle souhaite bien reposer son corps dans un matelas prêt à l'accueillir et de préférence le lit double au fond du van plus que les couchettes superposées. « Qui va dormir dans le lit ? » un sourcil qui se relève et son visage qui se retourne pour poser ses yeux sur Robin. « On se la fait à la pierre-feuille-ciseaux en one shot ? » c'est risqué, mais c'est aussi marrant de pouvoir partager ce genre de moment avec lui et si elle venait à perdre, elle qui est très mauvaise perdante, risque de passer une mauvaise nuit, mais c'est le jeu. Elle tend sa main en poing vers lui.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mar 27 Juil - 18:52
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
(Juillet 2020)
Tu peux difficilement nier le fait qu'elle ait totalement raison. C'est plutôt à elle de marquer des points. Parce qu'elle n'a finalement fait que merder ces derniers temps. Voire, depuis le premier jour. Au début tu pouvais comprendre le fait qu'elle te détestait et n'acceptait pas la relation et la vie que tu avais à lui offrir. Maintenant, c'est une autre histoire. Parfois tu peines un peu à digérer ses maladresses qui ne sont que trop blessantes. Tu aimerais que ça se passe autrement. Que les choses soient plus simples qu'elles ne le sont là. Mais c'est compliqué pourtant. Parce qu'elle continue de faire des erreurs de parcours qui viennent blesser votre relation encore trop fragile. Oui t'as pas tout à fait tort ... Qu'est-ce que t'attends alors ? Que tu n'hésites pas à lui renvoyer. Parce que ça fait un bon bout de temps maintenant que tu te plies en quatre pour essayer de la rendre heureuse et de la satisfaire. Mais il semble quand même que ça n'empêche pas ses maladresses parfois vraiment blessantes. Et elle le sait, puisqu'elle a ensuite vite fait de se battre pour se faire pardonner, tant bien que mal. Tu auras l'impression que vous aurez avancés le jour où elle ne commettra plus du tout ces maladresses ... Le fait que ça tourne toujours au vinaigre est d'ailleurs encore à l'ordre du jour et la conversation tourne un peu autour de ça. Jusqu'à ce que tu ne choisisses de préciser que tu ne lui feras jamais le moindre mal intentionnel. Surtout pas physiquement.

Bien sûr que oui ... Confirmation faite d'une voix aussi douce que peuvent l'être tes gestes pour elle, la plupart du temps. Tu aimes être doux avec elle. Parce qu'elle te le rend bien quand tu es ainsi. Parce qu'elle a tout l'air d'apprécier, aussi.  Et justement, il y a beaucoup de douceur et de tendresse entre vous, quand vous vous installez ensemble devant le van, pour apprécier la vue sur la ville qui s'étend à perte de vue. Tout en dégustant tranquillement les sandwichs qu'elle a préparé. C'est bien ce que j'ai dis, oui ... Mais les prochains jours, ça peut signifier deux jours. Que tu crois bon de lui rappeler. Même si elle se doutera bien du fait que tu as quand même laissé filer une info qui n'était pas prévue là.  S'il s'était agit uniquement de deux jours, tu aurais mentionné le temps du week-end et uniquement ça. Mais ce n'est pas non plus si grave que ça. Ton sourire flotte encore sur tes lèvres quand elle mentionne la saveur du sandwich qu'elle vient de te flanquer entres les doigts. Tu m'observes donc tant que ça ? Au point d'avoir remarqué ce genre de petit détail là. Tu n'es pas fan de sandwichs classiques. Mais quand tu en manges, tu choisis plus spontanément ceux au poulet avec une belle dose de salade verte, quelques tomates et une pointe de mayonnaise.

Tu la remercies, mine de rien. Sans montrer que ça te rassure toujours autant de voir qu'elle fait attention à toi. Autant que tu peux le faire avec elle. Tu fais encore en sorte de l'apprendre par coeur. Jusque dans les moindres petits détails, toi aussi. Tout comme elle, tu ne tardes pas à faire honneur à ce repas basique mais qui ne peut être raté. Mais contrairement à elle, c'est plutôt dans sa direction que tes yeux vont. Tu réalises un peu plus à chaque instant que vous partagez, à quel point elle est belle Mia. Et jamais une femme "belle" ne t'a à ce point troublé. Si tu me promets de faire ce que je dis et de ne pas foutre le feu à la petite kitchenette, je suis d'accord. Mais pour ça il va vraiment falloir qu'elle se concentre pour éviter à tout prix les maladresses dont elle seule semble avoir le secret. Ce qui te dépasse quelque peu. Si tu trouves ça adorable, parfois ça peut très mal tomber et avoir surtout le don de t'agacer. Mais pour ça, il faut réellement que tu sois déjà de mauvaise humeur avant. Vous êtes en train de manger quand tu remets le sujet de la tente sur le tapis. Il est hors de question que tu ailles dormir là dedans. Aucune envie de te contorsionner pour y entrer. Et tout ça pour ne pas avoir le minimum de confort qui soit ... Alors ça ne vaut même pas le coup !

Et alors ? Elle est pas imperméable ta tente ? Toi aussi, tu peux jouer au jeu du pronom appuyé sur la langue. Juste pour lui rappeler que c'est son idée et qu'elle va donc se débrouiller avec. Quoi ? Tu n'iras pas jusqu'à dire que tu es choqué, mais presque. T'es consciente que les couchettes sont trop étroites pour moi et qu'il est toujours hors de question que j'aille dormir dans cette foutue tente ? Sans doute qu'elle en est consciente oui. Mais qu'elle s'en fiche. Tu soupires quand elle propose de jouer cette nuit au pierre-feuille-ciseaux. J'ai l'impression d'avoir quinze ans de nouveau. Parce que tu as bien joué quelques corvées avec tes frères, de cette façon. Et tu proposerais bien de trancher en dormant ensemble dans le lit double. Mais tu continues de craindre d'aller trop vite pour elle. Alors tu abandonnes cette lutte et en un rien de temps, le tour est joué. Elle fait feuille, tu fais ciseaux. Même le hasard a eut pitié de moi.

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Mar 27 Juil - 20:34
Ciel étoilé, cœurs détraqués
@Robin Hartwood

Elle ne sait pas réellement si c'est de la maladresse ou de la stupidité dont elle fait preuve sous le coup du stress parfois Mia. C'est vrai qu'en la présence de Robin elle est souvent bien stressée, elle ne sait pas trop pourquoi il la stress comme ça, il remue beaucoup trop d'émotions en elle et toutes ces émotions mélangées ça crée une boule de stress dans son ventre. Alors, elle se retrouve bien souvent à faire ou dire des choses qui peuvent le blesser. Elle n'est jamais bien sûre qu'elle peut être capable de blesser un homme comme lui, qui semble insensible à tout et pourtant. Elle a bien eu la preuve que c'était possible et qu'avec un peu de chance pour lui, elle était la seule à pouvoir susciter ce genre d'émotions tristes en lui. Car, c'est bien souvent de la tristesse ou de l'énervement qu'il a lorsqu'elle agit bêtement ainsi. Et pourtant, si seulement il savait à quel point elle s'en veut bien souvent, elle qui aime maîtriser tout ce qui l'entoure, ne maîtrise jamais rien en sa présence. Car il lui rentre bien souvent dans le cadre et il a raison. « J'attends le bon moment. Le moment où tu t'y attendras le moins » et si elle osait seulement se laisser aller, elle aussi aurait pu l'embrasser pour marquer un point supplémentaire par exemple, mais elle laissera ce baiser pour plus tard, certainement. C'est vrai qu'il se plie souvent en quatre pour elle, elle le remarque, alors que de son côté, les efforts sont relativement minime, leur monde semble tourner à l'envers. Elle sait que les efforts qu'elle doit faire, c'est d'arrêter consentement de vouloir tout analyser et que si elle laissait son cœur oublier le fait que leur relation est tout sauf normal, leur vie serait plus belle encore.

Il n'aurait même pas eu besoin de confirmer que ce qu'elle lui dit est vrai. Il est du genre à vouloir la protéger et chercher en permanence à la satisfaire en tout point, sans exception. Allant même jusqu'à accepter de regarder cette série plus ou moins merdique qui propose un nouvel épisode chaque vendredi dont Mia s'est amourachée en entraînant Robin avec elle. Elle sait qu'il accepte de la regarder avec elle uniquement pour lui faire plaisir. Comme il accepte d'ailleurs beaucoup d'autre chose qui vont à l'encontre de ses principes pour elle. Ne serait-ce que faire un road trip dans les montagnes au lieu de vacances luxueuses sous la chaleur des îles tropicales. Son regard qu'elle perd sur cette fourmilière qu'est Chicago, elle écoute aussi Robin qui semble relativement embarrassé. Elle porte une attention particulière à chaque mot qu'il prononce. Il essaie visiblement de se rattraper ou de la leurrer en lui faisant croire qu'il s'agit de deux jours. « Nous sommes jeudi, le vendredi tu essaies souvent de rentrer à l'heure pour notre série et le week-end tu bosses un peu moins ... Ce serait le moment idéal de faire un road-trip de quelques jours. Mais je me trompe sûrement » elle continue à fixer son regard sur Chicago et c'est un sourire espiègle et satisfait de savoir qu'elle a raison, mais elle permet de lui faire croire qu'elle doute et se trompe peut-être, ne serait-ce que pour ne pas le frustrer tout de suite. Elle se retourne quand même pour voir si ce qu'elle dit confirme bien qu'il s'agit de plus de deux jours, il lui suffit de le lire dans le beau regard du blond. La conversation cependant continu sur le fait de savoir si oui ou non elle l'observe. « Bien sûr que je t'observe ... Enfin je veux dire ... Que euh ... » elle s'y prend un peu mal, car elle s'imagine que ses paroles pourraient être perçues différemment par Robin. Il pourrait s'imaginer qu'elle passe son temps à le regarder et fantasmer sur lui. Ce qui, depuis leur petite soirée dans le jacuzzi, n'est plus si faux. Mais ce qu'elle observe surtout, c'est un peu tout ce qu'il fait. « Je fais attention à certains détails qui peuvent paraître insignifiants » elle se rattrape un peu. Elle ne cache d'ailleurs pas qu'elle l'épie presque à certains instants, sans qu'il ne s'en rende compte peut-être. « Comme la manière dont tu as de ranger scrupuleusement les couteaux de cuisine dans un ordre précis » et elle pourrait non sans mal passer pour une fanatique ou complètement dingue à lui donner ce genre d'informations. Mais elle s'est promis de marquer des points et ça commence par faire un peu plus confiance à son cœur et les sentiments qu'il semble lui ordonner de soumettre. « Tu ne m'observes pas toi ? » elle semble aussi s'interroger de savoir si oui ou non, elle l'intéresse un peu au moins.

Elle rigole lorsqu'il prend la précaution de lui donner quelques détails quant à la possibilité de se retrouver en cuisine les deux. Elle sait qu'elle est maladroite, la cicatrice de leur première rencontre pour preuve dans la paume de sa main. « Est-ce que ça veut dire que je vais devoir t'obéir au doigt et à l’œil ? » pas qu'elle ait un problème avec la discipline ou le fait de devoir lui obéir dans le domaine que lui maîtrise le plus, mais c'est tentant de le chercher un peu. « Promis, par contre pour le feu, je décline toute responsabilité, je ne serais qu'un commis » elle fait preuve d'un peu d'humour elle aussi. Preuve qu'elle passe un très bon moment en la compagnie de Robin.

Ses yeux se plissent néanmoins quelques instants quand lui aussi s'amuse à appuyer les mots pour cette fameuse tente de la discorde. « Peut-être bien, mais je n'aurais pas la vu sur le ciel étoilé que tu m'as promis s'il pleut » elle s'amuse et continue « On y dormira demain, je t'assure qu'on y est pas si mal » qu'elle précise comme pour qu'il se prépare mentalement au fait qu'il devra aussi s'endormir avec elle dans cette tente. Même si elle sait que la tâche risque d'être rude, mais elle espère pouvoir y arriver. « Je te promets que la tente est assez grande, on pourra y mettre deux Robin et puis tu auras le droit à ton massage, comme promis » ce qui n'est pas du tout vrai, elle ne s'est pas vraiment posé la question de savoir si oui ou non le corps musclé du blond pourrait être à son aise lorsqu'elle a choisis la tente et c'est à cet instant qu'elle s'en rend compte, non sans rigoler un peu. Elle essaie tout de même de l'amadouer avec ce massage promis lors de leur dernier échange, avec un peu de chance il acceptera. Pour ce qui est de dormir dans le même lit, là c'est une autre histoire. À croire que dormir dans une tente c'est différent que de partager le même matelas. En tout cas ça l'est pour elle. Elle rigole encore une fois lorsqu'il précise qu'il a l'impression de retomber en enfance. Elle prend son souffle, comme pour prendre la parole et lui préciser qu'elle, ses quinze ans, ne date pas d'il y a plus d'une dizaine d'année, mais ce serait faire une maladresse, comme à son habitude, elle se contente donc d'un sourire qui ne va pas durer longtemps lorsqu'elle perd. Elle boude presque. « Pfff ... Je n'ai jamais de chance lorsque je laisse le hasard décider pour moi » c'est réel et elle boude, son sourire qui n'est plus et ses bras croisés, ses sourcils qui se froncent et qui donnent un drôle d'aspect à son visage presque enfantin.

La nuit qui semble donc tomber sur eux et les sandwich bien entamés, quelques gouttes de pluie viennent se poser sur son visage, comme pour marquer la fin de cette soirée. « Et si on allait se coucher avant de prendre totalement l'orage ? » L'heure tardive lui donne envie de dormir, mais pas la couchette.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
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Robin Hartwood
Mar 27 Juil - 23:04
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(Juillet 2020)
Tu n'es pas bien certain de savoir comment tu dois prendre et interpréter sa réponse. Mais pour le coup, elle ne te rassure pas réellement quant à son envie de faire les efforts nécessaires pour arranger les choses et s'apaiser tout à fait elle même. Soit parce qu'elle ne sait pas comment faire, soit parce qu'elle n'est pas encore prête pour différentes raisons. Elle qui ne semble pas être encore tout à fait à l'aise avec toi. Il suffit de voir comme la distance physique est revenue entre vous depuis le jacuzzi. Tu étais persuadé que vous aviez fait un beau pas en avant et que ce n'était plus qu'une question de jour avant qu'elle n'ait envie de franchir une étape de plus avec toi. Tu parles. Pas même un échange de baiser avant celui que tu lui offres tendrement avant de quitter le van en sa compagnie. Ce n'est pourtant pas faute de lui ouvrir des portes de temps en temps. Soit, tu n'es pas là pour tous les repas. Mais quand tu es là, tu es vraiment aux petits soins. Et quand tu lui souhaites bonne nuit après tout ça, tu as bien un petit espoir de quelque chose. Ne serait-ce qu'un bref smack qu'elle oserait te voler. Et que dire de vos soirées série ? Soit tu t'es pris au jeu et tu commences à bien l'aimer cette fameuse série. Mais n'empêche qu'à chaque fois tu es torturé par l'envie de l'avoir un peu plus près de toi Mia. En vain. Quelle torture.

Et maintenant tu as bon espoir qu'il y ait quelque chose qui se joue sur les prochains jours. Tu ne veux pas forcément qu'elle t'offre sa virginité. Mais si elle se montrait soudainement désireuse et demandeuse de baisers, ça ne serait pas pour te déplaire ... Pour l'instant ça n'a pas l'air gagné. Même si tu es en mesure d'apprécier tout le reste. Ce stupide bracelet que tu vas certainement garder un bon moment à ton poignet. Les sandwichs qu'elle a pris le soin de vous préparer ... Ce dîner en tête à tête avec vue sur la ville que vous venez de quitter ... Et ce n'est que le premier soir. A cause d'une erreur dans tes mots, elle a compris qu'il était question de plusieurs jours. Même si elle prétend que non. Son raisonnement tient la route. Et quand vos regards se croisent, tu as la confirmation qu'elle est sûre d'elle. Elle a ce petit sourire espiègle qui fait tout de suite apparaître un sourire tout à fait attendri sur tes lèvres. Arrête de faire ta maline ... Mais toi non plus tu ne peux pas t'empêcher de sourire comme un vrai idiot. Parce qu'en plus d'être sûre d'elle, elle a l'air sacrément fière ... Tu ne penses pas à mal quand, ensuite, tu demandes si elle t'observe tant que ça. Pourtant elle hésite et bafouille un peu. Une fois de plus, ça te tend quelque peu. Elle semble ne surtout pas vouloir te faire penser qu'elle fantasme sur toi d'une quelconque façon que ce soit. Tu vas finir par te demander si tu es vraiment si peu à son goût finalement.

Ainsi, elle a vite fait de rectifier le tir pour te citer des moments bien précis au cours desquels elle t'observe. Et quand même, ça te rassure. De songer que tu n'es pas le seul à épier l'autre. A vouloir apprendre l'autre par coeur, ou presque. Tu souris un peu quand elle mentionne les couteaux. Elle a forcément remarqué qu'en ce qui concerne ta cuisine, tu es particulièrement méticuleux. Et assez psychorigide dans le genre. Ce que tu n'es pas forcément dans le reste de ta maison. Il faut bien reconnaître que tu n'es pas tant à cheval que ça sur le rangement. Sauf en cuisine ! Tu sais bien que si ... Sinon comment tu aurais appris aussi vite tous ses goûts en matière de nourriture et plus précisément, ce qu'elle préfère ? Comment tu saurais quel thé lui préparer quand tu lui apportes un goûter côté jardin après que tu l'ais trouvé en train de lire ou de réviser au soleil ? Sinon pourquoi tu apporterais toujours une petite veste avec toi le soir quand vous dînez dans le jardin ? Tout ça parce que tu sais très bien que dès que le soleil disparaît, elle frissonne Mia. Mais qu'à tous les coups, elle oublie de se prendre elle même une petite veste ou autre vêtement plus chaud. Alors tu t'en charges pour elle. Alors oui, tu l'observes et découvres ces petites choses. Et ça se voit à la façon que tu as d'être autant aux petits soins que possible.

Vous arrivez finalement à plaisanter au sujet de sa maladresse et de la possibilité, ou non, qu'elle se joigne à toi en cuisine. Il va falloir te tenir loin de toute chose inflammable et de tout objet tranchant ... Autant dire que ça va être compliqué en cuisine ... Mais oui, bien sûr qu'il va falloir que tu m'obéisses. Surtout en cuisine. Que tu es bien obligé de lui confirmer. Quant à cette foutue tente, tu ne veux même plus en entendre parler. Alors tu ne réponds pas quand elle prétend que vous y dormirez ensemble dès le lendemain. Tu te plies en quatre pour lui faire constamment plaisir mais il ne faut quand même pas trop pousser. N'insiste pas. Que tu conclus en levant les yeux au ciel. Quant à cette histoire de massage, tu sais que tu ne peux même pas l'imaginer virer en quelque chose d'érotique et sensuel. Ce qui est bien dommage. Histoire de bien te confirmer que vous êtes loin de ça, elle te propose un jeu tout à fait enfantin. Que tu acceptes pour l'apaiser. Et tu évites de fanfaronner de trop quand tu gagnes. Surtout que de son côté ... Elle boude. T'es vraiment en train de bouder ? Que tu ne tardes pas à demander, le regard rivé sur son visage. Tu hésites entre la trouver adorable et avoir envie de te moquer. Finalement tu ne fais et ne dis rien de plus et te concentres sur la fin de ton repas qui se fait bien assez vite. Et heureusement, puisque le ciel décide de s'assombrir pour de bon et de vous offrir des premières gouttes de pluie. Tu confirmes ses mots et te redresses déjà pour replier et aller ranger chaises et table. Le mieux c'est que tu te changes et fasses ta toilette la première. Histoire que tu sois installée dans la couchette quand je viendrai ouvrir mon lit. Ce sera bien plus pratique que de faire l'inverse.

CODAGE PAR AMIANTE
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Mer 28 Juil - 15:28
Ciel étoilé, cœurs détraqués
@Robin Hartwood

C'est une bonne analyse qu'elle fait la concernant les jours qui sont offerts à eux pour cette petite trêve loin de la fourmilière qu'est Chicago. Loin en vérité de tout, de tout le monde et de leur confort qu'ils aiment tant dans la luxueuse maison qu'ils partagent. Maison qui malgré la belle vue qu'elle offre sur le lac Michigan, n'a pas une aussi belle vue que celle où ils sont perchés là-haut. Lieu que Mia connaît bien depuis enfant. Elle y est venue plusieurs fois à l'époque lorsque son père pouvait encore marcher, c'était des vacances à moindre coûts et pour une famille aussi peu aisé que l'était la sienne à l'époque, c'était suffisant. Alors, si elle peut faire partager un peu de sa vie avec Robin, elle le fait bien volontiers. Elle n'est pas du genre aventurière dans son temps libre, mais avec son père, elle a appris pas mal de choses. Son regard qui croise celui de Robin, semblant lui aussi tout aussi attendrissant qu'elle. Elle le voit bien qu'elle a raison et elle en est très clairement fière, encore plus quand il semble confirmer la chose à demi-mot. « Et toi arrête de vouloir me cacher les choses » en somme ce n'est pas un mensonge et encore moins une cachotterie importante, mais elle aime lui préciser qu'il est inutile de s'y tenter avec elle. « Tes yeux ne me mentent jamais » qu'elle précise quand même, car c'est surtout ainsi qu'elle peut percevoir les sentiments qu'il ne semble pas en mesure de lui offrir. Tous ces sentiments qu'il cache la plupart du temps. Les émotions qui passent dans ses iris et qu'elle aime intercepter au bon moment. Il est autant handicapé qu'elle pour faire parler ses émotions. Heureusement, ils savent plus ou moins lire l'un dans l'autre sans trop de peine et heureusement ! Sinon, leur relation serait un véritable échec définitif.

Cependant, il lui arrive quand même plus facilement de répondre à des questions très banales et simples en soit, il n'a pas de peine à lui dire que oui, il l'observe aussi. Tandis qu'elle, peine un peu à répondre à cette question, buttant sur les mots, bafouillant même. Souvent, c'est car elle a peur de l'effrayer justement, qu'il puisse se rendre compte que la femme qui d'origine n'était qu'un être dévolue à lui faire des enfants et le marier est en fait une jeune femme qui semble possiblement l'apprécier un peu plus. Elle pense que les sentiments sont tabou en sa présence et c'est la raison pour laquelle elle préfère bien souvent les cacher. Si seulement elle laissait son cœur parler à sa place, ce serait bien plus simple. Pourtant, ce soir et depuis la manière dont laquelle s'est agacé Robin tout à l'heure, elle se dit qu'un jour il y aura une goutte d'eau qui fera déborder le vase des sacrifices qu'l fait pour elle si elle n'y met pas un plus du sien, c'est ce qu'elle compte faire ce soir, du moins essayer de s'apaiser un peu et oublier ces barrières qu'elle se fait elle-même. Au final, s'il ne voudra pas de ce qu'elle peut bien lui offrir, elle en sera triste un instant et ça lui passera. C'est ce qu'elle se dit pour se rassurer. « C'est vrai ... J'aime bien la manière avec laquelle tu as toutes ces petites attentions pour moi » et c'est en disant ça qu'elle se rend peut-être un peu plus compte, qu'au final, il y a des chances que Robin soit tout à fait enclin, dans un futur proche, à vouloir partager les mêmes sentiments tendres qu'elle a pour lui. Elle se dit même qu'il le fait probablement déjà de façon inconsciente quand il lui apporte son thé sans qu'elle ne lui demande rien, quand il la couvre avec sa veste qui sent bon son parfum dès que le soleil meurt et toutes ces autres attentions du genre.  « Alors ... Pourquoi tu te mets toujours à l'autre bout du canapé quand on regarde notre série ? » parce qu'elle aimerait bien qu'il soit un peu plus proche d'elle, peut-être même qu'elle aimerait se lover dans ses bras quand ils regardent cette satanée série. Elle ne s'en rend pas tout à fait compte, mais c'est aussi elle qui se met à l'autre bout du canapé. Comme quoi, les non-dit ont toujours raison d'eux.  

Elle rigole encore un peu quand il lui dit qu'elle va devoir se tenir éloigné d'à peu près ce qui compose une cuisine. Elle qui est si maladroite, c'est en effet une idée qui a du sens, mais elle lui a promis qu'elle ferait attention. Ceci dit, le fait de devoir lui obéir, bien que ça ne la dérange pas, elle a envie d'en jouer encore un peu. « Seulement en cuisine alors » comme si elle pouvait avoir assez de caractère face à lui si un jour il venait à lui ordonner quoi que ce soit. Mais c'est Mia, si elle ne le cherche ou ne le taquine pas un peu, c'est comme si elle venait à manquer d'oxygène.

Toujours est-il que cette histoire de tente ne semblera pas prendre fin tant qu'il n'y aura pas posé ses deux pieds dedans, elle est têtue dans le genre et s'il faudra le forcer, elle s'y tentera. Mais pour ce soir, après sa défaite à ce petit jeu de mains avec Robin, elle abdique donc et est presque d'accord de ne pas insister, du moins, pas pour ce soir. Sa petite tête qui boude un peu, car ça ne fonctionne pas comme elle le souhaiterait, à croire que son massage ne l'intéresse pas. « Non ... » elle retourne sa tête faussement boudeuse vers lui et ses sourcils un peu froncés. « Peut-être un peu » l'idée de dormir dans une couchette tout sauf aussi agréable que le matelas du van ne la réjouit pas trop et c'est ainsi que la soirée semble prendre fin.

Sandwichs engloutis, ils se lèvent direction le van. Elle se dirige devant lui vers leur maison à roulettes, les deux leurs chaises sous le bras quand il lui précise qu'elle devrait rentrer avant lui. Elle ne l'écoute plus trop, échafaudant un nouveau plan dans sa tête. Elle se retourne et repose sa chaise. « Assieds-toi » qui sonne comme un ordre de sa douce voix. La pluie qui continue à tomber de plus en plus. Ils seront mouillés, mais tant pis. Une fois celui-ci réinstallé sur la chaise face à cette vue à couper le souffle. Elle reste derrière lui et ses petits doigts qui viennent ouvrir sa veste le laissant ainsi uniquement en t-shirt. Elle pose ses mains sur sa nuque et ses épaules, lui faisant à présent un petit massage, aussi tendre que possible, mais assez bien pour qu'il puisse essayer de se détendre. « Détends-toi ... » elle s'approche de son oreille et dépose un bisou sur sa joue, puis sur l'autre. Elle ne sait pas trop si c'est le fait qu'il soit musclé ainsi qui lui semble difficile à masser ses tissus ou s'il est un peu tendu, se demandant ce qu'elle fabrique. Elle continue alors, lui donnant un avant goût de ce futur massage. Une fois celui-ci plus ou moins terminé, elle agrippe avec douceur son menton et tourne son visage vers la droite. Elle vient y déposer un baiser, langoureux et innocent. La pluie les a totalement trempés, elle ne s'en est pas rendu compte lors de ce moment de flottement. Elle se met cette fois en face de lui et lui prend la main, comme pour qu'il se lève. « On est trempés, je ne vais pas te laisser dehors plus longtemps, tu n'auras qu'à ... Fermer les yeux, si tu veux » ça, il sait bien le faire, fermer les yeux quand elle se changera ou quoi que ce soit d'autre, peu importe. En réalité, elle s'en fout pas bien mal s'il venait à la regarder dans ce van. Après tout, il a déjà tout vu l'autre soir.
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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
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Mer 28 Juil - 21:25
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
(Juillet 2020)
Tu lèves les yeux au ciel quand elle t'ordonne presque d'arrêter de lui cacher des choses. Ce qui te fait ainsi lever les yeux au ciel, c'est bien le fait que ça te paraît idiot comme ordre. Parce qu'elle se doute forcément du fait que tu ne fais justement que ça, lui cacher des choses. Et que ça lui plaise ou non, toi tu sais que c'est pour son bien et uniquement pour ça. Elle n'est pas prête à connaître toute la vérité. Toutes les vérités. Celles qui te concernent toi directement. Mais surtout ton business. Elle n'a pas besoin de connaître les plus sombres détails. De savoir ce que tu fais absolument tous les soirs. Aucun doute qu'elle cesserait de t'aimer si elle réalisait que tu prends plaisir à tuer. Parfois même à torturer, quand il le faut. En réalité, t'es presque heureux quand "il le faut". Comme si tu n'attendais que ça. Et il y a bien une part de vrai là dedans, autant l'admettre. Je ne suis pas facile à déchiffrer ... Que tu rectifies quand même ses dires. C'est juste que toi tu commences à me connaître ... Même si tu es le premier surpris de cette situation. Tu ne pensais surtout pas que ça pourrait aller aussi vite. Tu ne pensais pas non plus qu'elle aurait particulièrement envie de te connaître. Or, dès le premier jour elle t'a bien fait comprendre qu'il fallait passer par là. Par le fait d'apprendre à se connaître. Et finalement ça ne te déplait pas.

Tu en rougirais presque quand tu lui rappelles sans trop le faire non plus, que tu passes effectivement pas mal de temps à l'observer. C'est bien ce qui te permet d'avoir tout un tas de petites attentions pour elle. Sans être certain qu'elle s'en rende compte. Et sans toujours t'en rendre compte toi même finalement. Parfois il s'agit presque de réflexes tant tu adores ça, le fait de prendre soin d'elle. Tu te contentes d'un "hm" à peine audible en guise de réponse, quand elle précise qu'elle adore toutes ces petites attentions que tu as pour elle. Tu oses quand même l'espérer, oui. Parce que c'est la seule façon que tu as trouvé de lui faire comprendre que tu l'apprécies. Voire que tu tiens à elle. Mais ça c'est une autre histoire. Tu n'es pas prêt à être à ce point transparent non plus ... Et la question qui suit te fait lever les yeux au ciel. Tu n'es pas tout à fait certain d'avoir bien entendu pour le coup. Et à la fois, tu sais très bien que c'est le cas. Que tu n'as pas rêvé cette question. Non c'est toi qui fais ça ... En tout cas elle l'a clairement fait les premières semaines. Et c'est ce qui t'a finalement poussé à le faire aussi par la suite. Tu crains trop qu'elle n'ait le réflexe de s'éloigner de toi, si tu oses trop t'approcher. Ou de la voir tout à fait paniquer.

Très vite, vous jouez de nouveau tous les deux. Vous provoquant un peu l'un et l'autre, sans pouvoir vous en empêcher. Parce que ça a tout l'air de vous amuser pour le coup. Et c'est effectivement le cas pour toi. Même si ça a parfois le don de te taper sur le système. Peu importe dans le fond. Cette fois la plaisanterie sur ses maladresses, passe sans faire de dégâts. En revanche, elle boude bel et bien quand elle perd la partie de pierre-feuille-ciseaux. Et elle est tellement craquante quand elle nie le fait de bouder avec pourtant ses sourcils froncés, que tu es presque tenté de revenir en arrière et de faire comme si elle avait gagné. En lui offrant sans plus tarder la place sur le lit double qui sera tout à fait confortable. Evidemment pas autant que les lits chez vous. Mais ce sera toujours mieux que les couchettes ou, pire encore, que la tente qu'elle veut toujours à tout prix te faire tester. Tu n'en démordras pas pourtant. Ce n'est pas de ma faute si tu as perdu. Que tu lui fais remarquer, non sans un petit sourire amusé. Tu as terriblement envie d'embrasser ces lèvres pincées. Et de les mordiller pour la taquiner de nouveau. Pourtant tu n'en fais rien. Tu es toujours aussi doué quand il s'agit de prendre sur toi. Pour ça, il te suffit d'imaginer que le moindre geste de ce genre serait susceptible de lui faire peur et de la faire fuir.

Quand la pluie commence à tomber, vous pliez bagage. Prêts à rentrer vous réfugier dans le van. Mais au moment où vous l'atteignez, elle abandonne sa chaise et t'ordonne de t'assoir. De surprise, tu restes figé durant quelques seconde. Sourcils levés et moue dubitative. Mais tu finis quand même par obéir. Ignorant les gouttes de pluie qui continuent de s'écraser sur vous, les unes après les autres. Elle se place dans ton dos et te débarrasse de ta veste. Toujours aussi surpris, tu te laisses faire sans mot dire. Et c'est un frisson qui te longe l'échine quand ses mains délicates se posent sur toi. Nouveau frisson quand elle se penche vers pour toi pour chuchoter à ton oreille et déposer un tendre baiser sur ta joue. Puis l'autre. Tu fermes les yeux. Tout à fait ravi de tout ça. T'es consciente qu'il pleut ? Que tu demandes quand même à voix basse et amusée. Il n'empêche que tu continues de te laisser faire avec un plaisir plus qu'évident et confirmé. Quand tes yeux ne sont pas posés sur la ville qui s'étale toujours à perte de vue, ils sont fermés. Tu profites le temps que ça dure. Et tu as tout juste le temps de les rouvrir quand elle cesse, qu'elle s'empare de ton menton pour te faire tourner et lever la tête vers elle. Son baiser est doux, chaud, langoureux. Il est délicieux. Et tu le lui rends de la même façon. Et ça chatouille autant les reins que le coeur bon sang.

Encore un petit moment avant qu'elle ne t'incite à te lever et rejoindre tout à fait le van cette fois. Y'a un rideau. Que tu l'informes en entrant avec elle. Tu frissonnes une fois dedans. Réalisant tout juste maintenant que tu es trempé. Au point que ton tee shirt blanc ne serve plus à grand chose tant il est rendu transparent. Une fois dans le van également, tu lui montres la seule porte présente à l'intérieur et qui dissimule les toilettes. Remarque, fine comme t'es, t'arriverais même à te changer dans les chiottes. Alors qu'il y a tout juste la place de s'asseoir avec les genoux contre le mur de devant. Sinon ... Que tu reprends en tirant un rideau accroché à sa tringle, pour dissimuler le petit lavabo qui fait office de salle de bain, juste à côtés des toilettes. Mais je dois attendre que t'ais terminé ici pour pouvoir ouvrir le lit. Puisqu'il prendra toute la place encore disponible. Et ça signifie clairement qu'aucun de vous deux n'a intérêt d'avoir envie de pisser dans la nuit. Quoi que toi tu pourras toujours prendre l'option : extérieur.

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Jeu 29 Juil - 15:22
Ciel étoilé, cœurs détraqués
@Robin Hartwood

Pas facile à déchiffrer, c'est le moins que l'on puisse dire. Il a été très difficile au début pour Mia d'essayer de lire entre les lignes, aujourd'hui encore elle peine parfois à savoir exactement ce qu'il veut dire ou ce qu'il sous-entendu quand il parle. Les gestes tendres qu'il lui offre et toutes ces choses dont elle n'est pas habituée, elle doit essayer de s'y faire et de comprendre ce qu'il veut. C'est bien ça qui la frustre souvent, de ne pas comprendre ce qu'il veut exactement. De ce fait, elle se retrouve souvent à côté de la plaque, comme cette lamentable soirée au jacuzzi où elle a dit des mots blessants, car elle ne savait pas trop comment lui faire comprendre que c'est un fait, elle n'a pas eu le choix. Elle ne pensait pas le dire en mal, car au final ce choix d'apprendre à le connaître, elle l'a fait d'elle-même. Ce n'était pas dans le contrat initial. « Oui, t'es pleins de surprises d'ailleurs » et elle attendra avec impatience le moment où il va lui demander de quelles surprises elle parle, car elle en a des choses à dire sur les surprises dont elle découvre en lui chaque jour. Elle serait même prête cette fois, à lui délivrer des mots doux plus que des piques qui semblent pouvoir le blesser.

Fidèle à lui-même, lorsqu'elle lui dit qu'elle aime toutes les attentions qu'il a envers elle, il se contente d'un simple acquiescement, plus ou moins audible. Elle ne s'attend de toute manière pas à ce qu'il soit étonné qu'elle aime ça. N'importe qui aimerait être choyée comme elle l'est entre ses bras. Il lui prend souvent l'envie d'ailleurs de se glisser dans ses bras, comme il a pu les lui offrir à maintes reprises, mais les contacts physiques et Mia, ne font pas bon ménage. Pas qu'elle ne le souhaite pas, loin de là. Mais, c'est plus la peur de se retrouver devant un Robin qui ne voudrait pas qui la fait agir ainsi. Qui la fait même visiblement aller à l'autre bout du canapé si on en croit ses dires, alors qu'elle, était persuadée que c'était lui qui maintenait cette distance entre eux. « On le fait inconsciemment alors » car ils sont les deux très bêtes de le faire si tel est le cas. Mais au moins, l'incapacité émotionnelle à s'attacher physiquement l'un à l'autre semble être quelque chose de partagé. Heureusement que Robin parfois emboîte le pas et l'embrasse ou la câline lorsqu'il lui arrive de la border comme un bébé quand elle va se coucher avant lui. Sinon aujourd'hui, elle ne pourrait même pas dire quelle saveur ont ses lèvres. « Je propose que la prochaine fois on prenne un mètre et chaque vendredi on se rapproche de quelques centimètres » elle prend la chose un peu à la rigolade, mais elle le pense vraiment. Au final, elle aimerait bien pouvoir regarder cette série emmitouflée dans ses bras plutôt qu'avachie sur Albus qui semble en avoir marre de tout l'amour qu'elle lui offre. Comme s'il voulait lui dire que cet amour, elle peut bien le partager avec son autre colocataire, Robin en l'occurrence. S'il pouvait parler, c'est ce qu'il dirait.

Toujours cet air boudeur sur son visage, c'est ainsi qu'elle regarde Robin. Comme si elle lui en voulait, comme si c'était de sa faute à lui qu'il ait gagné. « T'avais qu'à faire exprès de perdre » qu'elle sourit elle aussi. Au final, elle n'en espérait pas autant, car la pitié, très peu pour elle. Elle préfère vraiment le Robin franc et sérieux qui ne la laisserait pas gagner si elle ne le mérite pas, plutôt que la faire gagner juste pour lui faire plaisir. Et il sait certainement qu'elle n'en pense pas mots quand elle dit ça. Au final, c'est même elle qui aurait eu pitié de le laisser dormir dans la couchette avec ses longues jambes qui auraient forcément dépassées pendant qu'elle aurait dormit dans un lit double presque trop grand pour son petit corps.

La pluie qui tombe et Mia qui n'en a que faire de l'idée que dans quelques minutes, ils seront totalement trempés par celle-ci. Au final, elle a une idée derrière la tête et elle compte bien s'y tenir. Elle lui ordonne donc gentiment de s'installer sur cette chaise. S'il ne veut pas dormir dans cette tente, c'est qu'il ne connaît probablement pas encore les bienfaits d'un massage prodiguée par les doigts et paumes de l'étudiante. Elle lui en donne donc bien volontiers un échantillon. Elle est consciente qu'il pleut et lui demande simplement de se détendre. Une fois le massage terminé c'est un baiser qui vient mettre la touche finale à ce petit moment rien qu'a eu. Baisers qu'il rend lui aussi. Elle se sent presque quitter terre quand il le fait. Elle a donc la preuve formelle que tous ces doutes qu'elle a à propos de lui et du fait qu'elle puisse ne pas lui plaire sont infondés, sans quoi il ne lui aurait peut-être pas rendu ce baiser.

C'est lorsqu'ils arrivent enfin dans ce van et que la pluie chante une douce mélodie sur le capot du van qu'elle se rend compte à quel point elle est mouillée. Elle n'a qu'une envie, retirer ses vêtements très rapidement. Elle ne peut s'empêcher tout de même de zieuter le torse de Robin qui fait son apparition à travers le t-shirt. « Tu fais un concours de t-shirt mouillé ? » elle rigole. Au final, elle aussi à son t-shirt totalement trempe et heureusement pour elle, son sous-vêtement cache sa poitrine, mais reste visible à travers la couleur beige de celui-ci. Il lui présente donc le van et c'est presque collés l'un à l'autre qu'ils s'aventurent dans la visite du château. Le fait est qu'elle pourrait bien se changer dans les toilettes en effet, elle est toute menue. « J'ai besoin d'une bonne douche chaude » elle va donc chercher ses affaires et une serviette qu'elle laisse à l'entrée du rideau pour ne pas le mouiller dans le petit espace dans lequel elle va se laver et se mettre en habits de nuit. « Tu n'as qu'à te changer ici pendant que je me douche » car elle ne le verra pas derrière le rideau. L'espace est restreint, mais ils vont s'en sortir. Elle ne se rend pas tout de suite compte, mais elle ne tire pas tout à fait le rideau correctement, ce qui pourrait laisser à Robin la possibilité de la voir se déshabiller et se doucher sans qu'elle ne s'en rend compte. Une fois sa douche terminée, elle enfile pour habits de nuit, un short et un t-shirt bien trop grand pour elle. Tout ce qu'il y a de moins sexy, mais elle n'est pas partie dans l'idée de l'attirer dans son lit. De plus, elle n'a pas pensé une minute que le van n'avait pas le confort et encore moins la chaleur de leur immense maison, vêtue ainsi. C'est d'ailleurs un éternuement qui vient confirmer le fait que de un, elle est très frileuse et de deux si elle ne va pas vite se mettre sous une couette, elle va attraper froid. « Je vais t'aider à tirer ton lit de rêve » même si elle est persuadée qu'il pourrait le faire seul. De son côté c'est un regard suffisant qu'elle pose sur la couchette qui n'est pas bien loin du lit d'ailleurs.
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Robin Hartwood
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Jeu 29 Juil - 23:07
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(Juillet 2020)
Tu ne sais pas vraiment si c'est bon signe ou pas, que tu sois apparemment plein de surprises. De sa bouche, tu t'imagines pourtant que ça l'est. Mais dans le doute, tu fronces un peu les sourcils et lui offres un bref regard. Et c'est une bonne chose ou pas ? Parce que même si c'est toi qui as porté ton choix sur elle et non pas l'inverse, tu espères quand même être à son goût. C'est quand même le but de tout ça. Plus encore depuis que vous avez entamé un vrai début de relation. Soit, vous n'êtes pas tout à fait ensemble ... Mais vous n'êtes plus vraiment deux inconnus l'un pour l'autre non plus. Alors tu ne t'en plains évidemment pas. Tu dirais même que ça te fait plaisir tout ça. Parce que ça te fait beaucoup de bien. Elle, elle te fait du bien. Plus encore que ce à quoi tu t'attendais. Et tu oses espérer que c'est définitif. La seule chose que tu veux bien voir s'arrêter de temps à autre, c'est le fait qu'elle n'ait de cesse de commettre des maladresses qui arrivent à te blesser. Ce n'est vraiment pas tout le monde qui parvient à te blesser de la sorte. Tu penses même déjà pouvoir dire qu'elle est la seule. Et ça, quand même, ça te perturbe et te trouble pas mal. De même que c'est bien la première fois que tu remarques quelques petites choses qui sont, même là, susceptibles de provoquer des choses négatives chez toi. Comme cette stupide histoire de canapé sur lequel vous vous tenez trop éloignés l'un de l'autre.

Vous êtes d'accord sur ce point. Mais tu n'oses pas lui faire remarquer que c'est elle qui maintient toujours une sacré distance entre vous. Contrairement à toi, elle ne cherche jamais le moindre contact. C'est même surprenant que tu continues de tenter ta chance de temps en temps. Quand tu es vraiment trop tenté de la prendre dans tes bras parce qu'elle affiche une fausse moue boudeuse, par exemple. Ou au contraire quand elle a l'air d'une gamine qui vient de découvrir un truc tout à fait merveilleux. Comme la fois où elle est arrivée en hurlant de joie dans la cuisine, un bouquin à la main. Elle venait de le découvrir dans la bibliothèque de la villa et s'est extasiée comme une dingue parce que c'était apparemment une édition limitée de son livre préféré. Elle avait tout de la petite fille devant la pile de cadeau le matin de noël. Ca a été plus fort que toi. Sourire aux lèvres, tu l'as attiré à toi, tes mains sur sa taille, pour l'embrasser un peu plus vivement que tu ne le faisais depuis l'épisode du jacuzzi. Elle a eut l'air surprise. Elle a répondu, soit. Mais presque aussitôt le baiser terminé elle a presque pris la fuite. Prétextant qu'elle voulait à tout prix relire ce bouquin. Tu as juste vu ça comme une fuite. Et tu as beau te répéter qu'elle est juste assez innocente pour ne pas savoir toujours comment réagir, parfois ça te laisse perplexe.

Bonne idée. Et à ce rythme là dans deux mois on se frôle sur ce canapé. Tu ironises un peu. Mais finalement c'est à l'image de votre relation elle même qui te semble avancer à pas de fourmis. Mais c'est de ta faute aussi. Tu as craqué pour la nana la plus innocente et la plus hésitante qui soit. Qui te propose un jeu un peu stupide pour savoir qui dormira dans le lit le plus confortable du van. Je suis mauvais perdant ... Alors autant dire que tu feras toujours tout pour gagner. Quitte à rétamer la personne en face. Et même avec des gamins comme partenaires de jeu, tu peux être sans pitié. Même ta nièce du haut de ses quatre ans, n'a aucune chance contre toi. Mais il paraît qu'il ne faut pas laisser gagner les mômes. Qu'ils doivent mériter leurs victoires. Non ? C'est pas ça ? Tant pis. Quoi qu'il en soit, elle va apprendre comme t'es Mia. Et aucun doute que tout ne va pas toujours lui plaire. Comme toi qui découvres petit à petit ses différents travers. Mais de temps en temps, tu as de très agréables surprises. Comme lorsqu'elle t'embrasse avec une certaine langueur, après un massage tout à fait agréable. Tu en oublies la pluie. Jusqu'à ce que tu n'entres avec elle dans le van. Tu peux parler. Que tu lui renvois, évidemment. Tu ne sais pas si elle en a profité pour te mater et a apprécié ce qu'elle a vue. Toi, c'est à peine si tu oses la regarder.

Elle disparaît derrière le rideau et toi tu te détournes pour attraper une serviette avec laquelle tu te sèches une fois torse nu. C'est dans un mouvement du genre que tu réalises que le rideau n'est pas tout à fait tiré. Vu plongeante sur le postérieur. Avec douceur, tu tires sur le rideau pour le fermer complétement. En espérant qu'elle n'entendra rien. Le but n'étant pas de la mettre mal à l'aise en lui faisant comprendre que tu as eus le temps de voir ... Quand elle est de retour quelques minutes après, tu portes un caleçon et un tee shirt sec. Normalement tu dors nu. Mais pour le coup, tu vas faire un effort. Va plutôt te mettre au chaud sous ta couette. Ce sera plus simple de toute façon. Sinon ça l'obligera à grimper sur ton lit pour atteindre la couchette. En attendant qu'elle prenne place dans ladite couchette, toi tu vas te laver les dents et le visage. Après quoi tu libères ton lit et y balances un oreiller et une autre couette. Ca va aller ? Que tu l'interroges quand même avant de t'installer.

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Ven 30 Juil - 16:13
Ciel étoilé, cœurs détraqués
@Robin Hartwood

Il semble intéressé de savoir si oui ou non c'est une bonne chose qu'il soit pleins de surprises et il se doute certainement que c'est bien évidemment le cas. En tout cas, il semble vouloir qu'elle le confirme et elle ne se fera pas prier plus longtemps pour lui dire, de ses mots, sans trop en faire, qu'il est plein de surprises aussi extraordinaire qu'il peut l'être parfois. Car, il est vraiment parfait dans certaines situations, contraste assez ahurissant avec sa personnalité et son mode de vie. « Très bonne chose »  elle tourne la tête et voit son regard, qui semble perplexe malgré tout. Elle peut essayer de le rassurer comme elle peut et même pour une fois, laisser ses émotions parler au lieu de les cacher, comme elle en a l'habitude. « C'est assez dingue de remarquer à quel point tu peux être doux et attentionné avec moi. Tu en serais presque plus délicat que moi »  elle ne sait pas trop si le fait de pointer sa douceur va le frustrer un peu, lui ce bonhomme qui est quand même un chef sanguinaire. Mais il lui est déjà arrivé de lui faire des compliments dans le genre ou du moins des sous-entendus. C'est en effet une surprise pour Mia de le découvrir ainsi, elle qui pensait qu'il n'était qu'un connard fini.

Pourtant, celle qui est quand même un peu plus sotte dans l'histoire, c'est Mia. Car elle s'impose cette distance physique avec lui à croire qu'à chaque fois qu'il fait un pas en avant elle en fait dix en arrière. Elle a peur, voilà tout, peur du contact physique avec le sexe opposé et encore plus lorsque ses petits yeux couleur noisette croisent le bleu azur du beau et magnifique blond qui se poste devant elle. Elle pourrait dire bien sans mal que ses yeux la perturbe fortement et qu'ils font d'elle une boule de timidité à part entière lorsqu'il décide de les faire parler à la place de sa bouche. Elle qui ne peine pas à les lire et qui souvent même préfère tourner son regard. « Quelques mètres alors, comme ça on pourra compter notre rapprochement en jours et non en mois, t'en dis quoi ? »  elle plaisante toujours un peu, avec une certaine pointe de vérité. Imaginant déjà leur prochain vendredi soir, dans la possibilité d'être dans les bras l'un de l'autre. Elle aime bien la manière avec laquelle il semble presque exaspéré de dire ça, comme s'il voulait, lui aussi, que ce rapprochement se fasse un peu plus spontanément. Les cartes sont entre les mains de Mia, elle en prend conscience de plus en plus.

« Moi aussi »  qu'elle réplique du tac au tac, car elle n'aime pas perdre. Mais il aura pu le remarquer assez facilement. Elle est du genre à vouloir être toujours parfaite dans à peu près tout et même dans les jeux de hasard. Raison pour laquelle elle ne laisse jamais bien la chance au hasard, c'est que justement, elle ne peut pas le contrôler et ça a une fâcheuse tendance à la frustrer. Lui faire faire la moue, bouder avec son petit visage d'ange. Elle excelle d'ailleurs là-dedans, dans le fait de faussement faire la moue, car elle sait que ce petit visage triste peut attirer un peu la compassion.

Une fois dans ce van, elle n'a pas pu s'empêcher de poser ses petits yeux sur Robin et son t-shirt qui laissait tout transparaître de sa morphologie. Elle a déjà eu la chance de le voir évidemment faire tomber le haut. Mais pas encore le bas de manière ''officielle''. L'eau du jacuzzi ne la laissant pas percevoir ce qui se trouvait de manière plus net entre ses jambes. Après tout, quand elle y repense. Elle se dit que c'est mieux ainsi. Petit à petit, pas à pas, comme leur relation qui semble prendre ce chemin. Presque un peu trop lentement même si on en croit Robin. Mais encore une fois, il ne la brusque pas et prend sur lui. Les deux prêts à se coucher, elle se dit qu'elle peut bien faire en sorte de faire avancer la relation peut-être durant ces quelques jours qui leurs sont offerts. Simple sourire quand il lui propose d'aller directement se mettre dans sa couchette, sans quoi elle devrait enjamber son lit. Elle fait donc le constat que si elle devait sortir de son lit de fortune la nuit, elle tomberait, au sens propre du terme, sur Robin. Elle se dépêche alors d'aller s'emmitoufler dans cette couchette en hauteur qui n'est pas si terrible que cela au final. Le duvet qui lui remonte presque jusqu'aux oreilles tant elle est frileuse. « Presque »  qu'elle répond à sa question. C'est d'une voix timide, basse et presque inaudible qu'elle ose lui poser une question qui lui fait tambouriner le cœur démesurément. « Je crois que cela irait mieux si j'ai le droit à ... »  évidemment, aussi bête que cela puisse paraître, il lui faut un peu de courage pour lui demander ça. « Un bisou de bonne nuit ? »  sur la joue, le front ou sur la bouche, elle ose espérer qu'il pourra y répondre par la positive. Même si au fond, elle doute qu'il n'accède pas à cette requête.
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Robin Hartwood
Dim 1 Aoû - 13:26
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(Juillet 2020)
Elle te confirme que c'est une bonne chose, le fait que tu sois plein de surprises. Et ça te rassure quand même un peu. Parce que tu marches sans trop voir où tu mets les pieds quand il s'agit de votre relation. C'est tout à fait inédit pour toi, c'est évident. Tu sais que c'est pareil pour elle, bien sûr. Mais le fait est que c'est toi qui l'as entraîné dans tout ça et que ça t'oblige à prendre les choses en main la majorité du temps. Même si tu galères souvent. Voire tout le temps. Elle ne tarde d'ailleurs pas à appuyer de nouveau sur toute la douceur et la tendresse dont tu fais preuve à son égare. Et ça te plaît forcément beaucoup, qu'elle remarque ça. Qu'elle remarque, surtout, le fait qu'elle soit la seule personne à y avoir droit. Tu sais bien que c'est toi qui m'inspires tout ça. T'es tellement ... Adorable. Oui, c'est quand même le mot qui semble le mieux la définir. Elle est adorable et tu serais vraiment de glace si tu ne réagissais pas un tant soit peu à tout ça. Si tu ne perdais pas pleinement le contrôle face à tout ce qu'elle t'inspire. Pas étonnant que tu ais tout le temps envie de la câliner, de l'embrasser ou même simplement de glisser tes doigts sur son visage endormis. Petit geste que tu te permets surtout quand elle est endormie et que tu viens de la ramener dans son lit.

Quant à cette histoire de canapé dans lequel vous vous tenez à distance l'un de l'autre, elle peut sans mal constater comme ça t'exaspère. Parce que tu n'es plus tout à fait sûr de savoir comment faire pour qu'un véritable rapprochement opère enfin entre vous. Tu veux bien qu'elle ait besoin de temps avant de se donner entièrement à toi. Mais parfois tu te demandes si l'absence de gestes tendres, n'est pas mauvais signe quand même. C'est à se demander si vous allez enfin avancer un jour ou si vous allez continuer de stagner une éternité comme ça. Si vous devez vous rapprocher centimètre par centimètre pendant des semaines, voire des mois, effectivement ça va réellement s'éterniser ... Et l'idée te frustre au plus haut point. Alors forcément quand elle parle de se rapprocher par mètres plutôt, t'es presque soulagé. Voilà qui est un peu mieux ... Ce n'est pas encore dingue parce que tu n'es pas sûr qu'elle ira au bout ... Mais c'est toujours mieux que rien en tout cas. C'est donc à noter. En revanche, tu es bien amusé quand elle tente ensuite de te faire craquer avec sa petite moue boudeuse. Mais ça ne marche pas vraiment. Tu n'as aucune envie de lui offrir ta victoire. Vous êtes tous les deux de mauvais perdants et ça risque de faire des étincelles à l'avenir. Si réellement vous jouez encore de la sorte tous les deux. Je suis presque tenté de te proposer qu'on se mette aux jeux de société tous les deux ... Même si tu aimerais occuper votre temps ensemble, autrement ...

Tu as même espéré jusqu'au bout, qu'elle proposerait de dormir ensemble dans ce lit double. Plutôt que d'en avoir un dedans et l'autre dans l'une des couchettes. Mais tu ne peux pas le lui proposer si c'est pour la brusquer de trop ... Ni attendre d'elle qu'elle émette une telle idée après tout. Parce que ça ne deviendra pas d'elle non plus. Alors tu ne sais réellement pas comment vous allez faire pour avancer ensemble et passer les prochaines étapes. Mais tu tâches quand même de ne pas trop y penser. Raison pour laquelle tu fais mine de rien alors qu'elle vient de s'installer dans sa couchette, que tu as fait ta propre toilette et que tu t'apprêtes à aller te coucher à ton tour. Arrêtant tout mouvement quand elle prend la parole pour répondre à ta question. Tu attends la suite. Et ça te détend quand elle y arrive enfin. Comme si tu t'attendais à quelque chose de négatif tiens ... Alors finalement tu la rejoins. Tes mains croisées et tes avant bras posés sur le bord du matelas. C'est quand même vachement étroit là dedans. Que tu fais quand même le constat. Avant de te concentrer uniquement sur elle. Et ce sont tout naturellement ses lèvres que tu viens rencontrer des tiennes. Avec beaucoup de douceur et de tendresse. Non pas pour un simple smack. Mais bien pour un baiser un peu plus long. Langoureux. Tendre. Délicat. Chaud au possible. Tu l'embrasses le temps de quelques seconde. Avant de t'arrêter. Un bref baiser pour conclure et tu te recules pour enfin préparer ton lit. Dans lequel tu as vite fait de t'installer. Je peux éteindre ?

CODAGE PAR AMIANTE
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