Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Elle ne peut s'empêcher de rigoler un peu quand il dit qu'il va prendre note. Elle sait déjà que c'est bel et bien enregistré dans un coin de son cerveau et qu'il ne risque pas de l'oublier. Le fait est qu'il n'oublie jamais rien et que sa mémoire est sans failles. Elle ne demande ceci dit qu'à voir. Il ne semble pas contre l'idée d'avoir un dîner romantique entre les murs de la maison qu'ils partagent. Elle s'étonne même que l'idée semble lui convenir à lui aussi, alors qu'il proposait ça de manière ironique. Mais, elle a sauté sur l'occasion et elle en a profité pour romantiser la chose. Mia ne sait pas vraiment s'il sera réellement capable d'être romantique à ce point ou s'il la même déjà été pour une femme. Elle ne connaît pas encore grand-chose de ce côté de sa personnalité, ceci dit, elle devine bien qu'il ne l'est pas réellement. Raison pour laquelle, elle l'aidera à le devenir s'il le souhaite, s'il veut lui faire plaisir en tout cas, il faudra qu'il le soit un minimum. « Vendu ! J'attends de voir ce que tu me réserves » sourire malicieux. Ils se font des surprises à tour de rôle.
C'est d'ailleurs pleine de surprises qu'elle est Mia. Intelligente, parfois drôle et avec une âme d'enfant, en plus d'être une belle femme sans même qu'elle n'en prenne conscience. Elle ne se rend pas encore compte du charme qu'elle dégage et de la beauté qui est sienne. Elle n'a jamais eu l'occasion de flirter ou de passer quelques heures avec un homme hors de sa famille. C'est un petit goût de flirt que prennent leurs échanges, leurs taquineries et elle aime voir Robin prendre le même plaisir qu'elle a à le faire. « Je l'espère en tout cas ... » il la fait douter avec ses questions, elle qui semblait certaine que toutes les surprises qu'elle dégageait de sa personnalité lui plaisaient. « Je suis encore pleine de surprises ceci dit. Si ma maladresse ne te plaît pas, il y aura autre chose de mieux pour y palier » en même temps, elle ne plaît pas non plus à la principale intéressée sa maladresse. À sa dernière phrase, elle fait mine de bouder. En vrai, elle boude un peu, car c'était son petit talent ça, réussir à le décrypter. « Eh ! Si ! Je suis très forte à ce jeu » les bras qu'elle croise comme un bébé qui n'a pas eu son bonbon. Elle sait pourtant qu'il la taquine un peu, mais elle ne peut s'empêcher de le prendre aux mots. « Tu sais d'ailleurs ce que je décrypte très facilement ? » elle se lève enfin de ce rocher et range ses affaires. « Que t'es plutôt satisfait d'avoir pris quatre jours pour les passer uniquement avec moi » elle reprend un peu d'assurance en disant ça. Rire moqueur et fière d'elle, elle sait qu'elle a raison, il ne pourra pas la contredire. « Tu devrais pourtant, le bonheur te va bien au teint » elle sait qu'il n'est pas très expressif, mais si seulement il savait à quel point il pouvait être attendrissant et beau lorsqu'il est bien, heureux et souriant, comme ça semble être le cas en ce moment.
Leur petite marche les mène enfin à bon port, sans trop de dégâts ni de maladresse mal gérée. Elle s'avance en premier, courant presque devant lui pour arriver à cet endroit. Elle le voit enfin s'approcher et cette étincelle qu'elle espérait dans ses yeux, elle la voit enfin s'illuminer, même s'il ne s'extasie pas plus que ça avec ses paroles. « Heureusement que je vois dans tes yeux que c'est plus que juste ''pas mal'' » l'endroit est magnifique et même s'il ne se fait pas à l'idée de dormir dans cette tente, il aura au moins une belle vue sur laquelle se coucher et se réveiller. « J'y venais plus jeune avec mon père et mon frère » au moins une fois par an avant que celui-ci ne finisse en fauteuil roulant. Elle vient se mettre à sa hauteur, tandis qu'il continue à regarder l'horizon. L'atmosphère y est calme et l'air frais leur caresse le corps. Son sac qu'elle pose par-terre. « Je vais te montrer un autre endroit pas mal » elle se met derrière son dos et c'est sur la pointe des pieds qu'elle vient de ses mains cacher ses yeux. Comme pour lui faire une énième surprise. Elle le dirige, collé à son dos, vers une espèce de petite crique qui jaillit de nulle part. Une fois devant, elle le libère et vient se mettre à côté de lui. « Pas mal ou … Pas mal ? » il faut dire que l'endroit est quand même digne d'une carte postale. « Est-ce que tu sais au moins faire un feu ou monter une tente ? » elle sait en tout cas qu'il n'est pas du genre à faire ce type de vacances, donc elle se permet de douter de lui. Elle en tout cas sait très bien faire ces choses, aventurière maladroite qu'elle est … CRIMSON DAY
Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu es finalement prêt à tout, ou presque, pour la contenter et la rendre aussi heureuse que possible. Tu ne te feras donc pas plus prier que ça pour lui offrir des moments romantiques, si c'est de ça dont elle a envie. Si c'est ce qu'il faut faire pour lui donner l'envie de s'attarder à tes côtés sans que ça n'ait l'air d'une vraie torture ou d'un piège pour elle. Le seul problème réside dans le fait que tu ne sois pas bien certain de savoir ce qui est romantique et ce qui ne l'est pas du tout ou pas vraiment. Tu vas donc devoir apprendre un peu. Te documenter, te renseigner, voir même tenter des films romantiques que tu jugeais absolument débiles et niais jusqu'à ce jour. Tout ou presque, avec l'espoir de viser juste et de trouver un moyen de la rendre heureuse donc. Tu n'iras pas jusqu'à dire que tu veux la conquérir, puisque tu ne saurais pas faire et que tu doutes encore d'être le genre de personne de qui on s'attache et tombe amoureuse. Mais tu veux qu'elle se sente bien. Ce serait un beau pas en avant. Il te semble que vous êtes déjà en train d'en faire un sacré, avec ce long week-end. Et cette randonnée que vous faites ensemble. Au cours de laquelle vous en arrivez à vous taquiner et à jouer plus ou moins ensemble. Une complicité qui prend tout naturellement sa place entre vous. Sans qu'aucun de vous n'ait l'air de forcer quoi que ce soit.
Tu arrives même à rire un peu quand elle a soudainement l'air de douter de ses propres dires. Plus tellement certaine de savoir si oui ou non ces surprises la concernant sont faites pour te plaire. Dans le fond, c'est bel et bien le cas. Tu aimes beaucoup ce que tu es en train de découvrir sur elle. Même si tu ne sais pas le montrer. La seule chose qui te tape sur le système, c'est quand elle te provoque et te tient tête. Mais elle a déjà eut l'occasion de s'en rendre compte d'elle même. Quelque chose pour palier à ta maladresse ? Mais elle a soudainement l'air de bouder Mia. Parce qu'elle n'est pas aussi douée qu'elle avait l'air de le croire, quand il s'agit de te décrypter. Sa réaction que tu juges disproportionnée, arrive pourtant à te faire rire. Encore. Ton regard sur son visage et cette adorable moue boudeuse qu'elle arbore. Elle prend ensuite l'air sûre d'elle pour citer une chose qu'elle a apparemment su décrypter chez toi. Et ça, pour le coup, tu ne vas même pas t'amuser à le nier ... C'est vrai. Tu le lui offres à défaut de pouvoir être lus éloquent. Quant au fait que le bonheur te va apparemment bien au teint, tu ne trouves rien à y redire. Tout au plus, tu affiches une petite moue qui en dit long sur ce que tu penses. Presque trop niais à ton goût. Même si, bon sang, tu admets que ça fait du bien.
Finalement vous reprenez votre marche sans trop parler et prenez ainsi le temps d'atteindre cet endroit qu'elle a apparemment la plus grande envie de partager avec toi. Et quand vous arrivez au lieu, tu comprends pourquoi elle avait autant envie de revenir dans le coin. Tu dirais même que tu comprends son envie de te faire découvrir cet endroit. Ton regard pétille certainement, au vue des mots qu'elle te balance. Elle est certainement très fière de son petit effet. Tu savais bien que ça allait fonctionner. Personne ne peut rester insensible. Même si tu n'es pas assez doué avec les mots pour signifier tout à fait le fond de ta pensée face à pareil spectacle. Et elle a apparemment plus à t'offrir. Tant bien que mal tu t'efforces de mettre tes méfiances de côté pour la laisser te guider alors qu'elle te cache les yeux de ses petites mains. Jusqu'à l'endroit qu'elle visait. Et une fois de plus, ce sont tes yeux qui parlent pour toi. Puisque ta bouche n'échappe qu'un "pas mal" pour lui répondre. Mais forcément, elle aborde le sujet qui "fâche". Je ne sais pas monter une tente ... Pour le feu, j'ai toujours des allumettes et/ou un briquet avec moi. Inutile de préciser pourquoi. Quant à la tente, tu espères qu'elle saura gérer. Tu n'as aucune envie de dormir juste comme ça à la belle étoile et à même la terre et ses bestioles. Rassure moi, toi tu sais faire hein ? Bien sûr que maintenant t'as un doute et presque un petit coup de chaud à l'idée que ça ne soit pas le cas.
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Jeu 19 Aoû - 19:33
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Du peu qu'elle se souvienne, elle a toujours été très maladroite. Certainement que cet aspect très timide de sa personnalité ne l'aide pas non plus en ce sens. Il faut dire qu'il lui arrive bien souvent des malheurs à l'étudiante. Quand ce n'est pas son corps qu'elle brutalise sans le vouloir, avec des objets tranchants, des bouts de bois et même du feu quand elle se tente à éteindre une bougie avec ses doigts au lieu de son souffle et qu'elle a fini le doigt brûlé. C'est les autres qui en pâtissent. Robin le premier, étant donné qu'il partage sa vie et qu'il est celui qui la côtoie le plus souvent, il lui arrive de s'acharner sur lui sans même le vouloir. Comme quand elle lui crache du coca au visage, car il lui remonte trop vite dans le nez et qu'elle a la bonne idée de s'allonger juste après en avoir bu quelques gorgées. Quand elle fait tomber le pot de sauce bolognaise végétarienne maison qu'il a mise des heures à faire mijoter ou encore quand elle a cassé la vitre de la voiture en lançant trop fort la balle d'Aalbus … Elle est une catastrophe naturelle à elle seule. Pourtant, elle est tout de même pleine d'autres choses plutôt positives. « Oui, par exemple. Hem, je suis … Mignonne ? » elle ne sait pas vraiment si ça, ça peut palier à sa maladresse, mais elle sait qu'elle et tout de même parfois adorable. « Quand je sais que tu pars après moi de la maison, je te prépare souvent un petit-déjeuner » il s'agit surtout d'assemblage en réalité ou de pancake que lui-même a préparé et qu'elle réchauffe simplement. C'est le geste qui compte.
En plus de sa maladresse ceci dit, elle sait aussi très bien bouder, surtout quand c'est lui qui lui fait des petites remarques ou des piques. Elle a bien compris de toute manière qu'il suffisait qu'elle lui fasse les gros yeux pour qu'il ait tout de suite envie de retirer ce qu'il a dit ou fait. Pourtant, il concède tout de même que ce qu'elle dit est vrai. Qu'il est aussi heureux qu'elle visiblement de passer quelques jours en sa compagnie dans une espèce de désert qui cache bien des surprises. Surprise qu'elle semble d'ailleurs vouloir lui faire lorsqu'elle lui cache les yeux pour lui montrer un endroit bien caché et encore plus beau. Elle est fière d'elle, elle est surtout très alerte de voir ou sentir s'il trouve l'endroit pas mal ou non. Ce qui semble être le cas, même s'il continue avec son simple ''pas mal'' justement. Il précise que personne ne peu rester insensible à ça. « Pas même un être sans cœur comme toi, visiblement » elle le taquine quand même un peu. Il est sensible à l'endroit et il a un cœur, peut-être même plus gros que ce qu'il pense, elle en est persuadée. Il n'y a qu'à voir la manière avec laquelle il s'occupe d'elle. La façon avec laquelle il lui arrive de la regarder. Elle sait d'ailleurs qu'il lui arrive parfois de la regarder pendant un long moment lorsqu'elle est paisiblement accoudée à son bureau pour étudier ou lire un bouquin. Ce qu'il ne sait juste pas, c'est que lorsqu'il est derrière son dos comme ça, elle le sent, tout simplement. Et elle aime ça.
Vue époustouflante et pourtant, il va falloir se mettre un peu au travail pour préparer leur petit lieu de vie pour la nuit. Le soleil semble se coucher paisiblement, leur offrant un beau couché. Avant qu'il ne fasse nuit il faudra qu'ils soient installés. Elle ne peut s'empêcher de ricaner un peu quand il demande si elle sait faire. Elle hésite à le mener en bateau un instant. « Disons que c'est mon père qui s'occupait de la tente et mon frère du feu ... » elle a pourtant très bien regardé faire, elle aime juste lui faire peur. « Tu peux faire le feu, je m'occupe de la tente » ils se dirigent donc vers un endroit un peu plus sécurisé que le bord de cette falaise, mais la vue reste identique, si ce n'est mieux. De son sac, elle sort donc la tente. Elle est minutieuse, elle met tout au sol, tiges et autres objets afin de commencer le montage. Elle ne se débrouille pas trop mal, accroupie, genoux au sol pour commencer à enfiler les tiges dans le tissu en fibre de verre. « Qu'est-ce qui te fais le plus peur ? Passer la nuit ici avec moi ou la possibilité que tu te réveilles pleins de courbatures ? » elle rigole un peu. Elle sait bien qu'il n'est pas du tout content à l'idée d'être ici, mais elle espère au moins réussir à lui faire changer un peu d'avis. CRIMSON DAY
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➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Même quand tu tentes de jouer au vilain avec elle en sous entendant que tu ne vois pas du tout ce qui pourrait palier à sa maladresse, par exemple, tu ne tiens pas longtemps. Parce qu'elle est bien trop adorable avec ses airs de femme enfant. Tu ne pensais pas un jour être attiré par une femme comme elle. Et pourtant, c'est le cas. Elle te titille de bien des façons. Quand bien même tu tâches de ne pas trop lui montrer pour ne pas lui faire peur ni la brusquer. Tu as encore et toujours dans l'idée de faire fonctionner cette relation pour le moins atypique et venue de nulle part. Tu n'as pas envie de la garder de force à tes côtés et la rendre malheureuse. D'autant plus qu'elle dégage vraiment un petit quelque chose qui te donne envie de faire en sorte qu'elle soit heureuse avec toi. Un quelque chose qui te touche en plein cœur pour le coup. Que tu sois capable de l'admettre ou non. Peut-être effectivement parce qu'elle est "mignonne" comme elle le dit si bien. D'une façon qui te fait sourire presque malgré toi. Raison pour laquelle t'es déjà à détourner le regard. Comme si ça allait suffire à dissimuler l'expression qui vient de se peindre sur ton visage. Hm ... On va dire que ça compense, d'accord. Même si le petit déjeuner en question qu'elle prépare et met en place pour toi, n'est pas vraiment cuisiné par ses soins. Mais ça reste un geste tout à fait adorable, tu veux bien le reconnaître. Surtout si a lui fait plaisir.
Quant au spectacle qu'elle ne tarde pas à t'offrir quand vous arrivez à l'endroit où elle voulait à tout prix t'emmener, tu ne peux pas prétendre qu'il te laisse froid. Tu en as bel et bien le regard qui pétille, quand bien même tu te contentes de commentaires basiques. Des "pas mal" qui en disent pourtant long sur ce que tu penses vraiment. Si tu n'aimais pas, tu le dirais sans aucune difficulté en revanche. J'ai un cœur. Il est juste en pierre. Que tu te contentes de lui répondre, avec une certaine ironie. Tu as déjà eus l'occasion de démontrer qu'en effet, c'était une grande histoire avec toi ce cœur dont il est question. Et ça va apparemment devenir source de plaisanteries pour elle qui ne te rate franchement jamais. Ce qui te surprend de moins en moins mais qui arrive plutôt à te fasciner désormais. Parce que tu n'es pas habitué à ce que qui que ce soit ose te tenir tête de la sorte. Et moins encre une femme en fin de compte. Et par dessus le marché, une femme aussi adorablement innocente que peut l'être Mia. Mais c'est un côté adorable qui est peut-être teinté d'une certaine naïveté qui la pousse d'autant plus à agir comme ça, sans vraiment réfléchir aux potentielles conséquences. Avec un homme comme toi, il pourrait bien y en avoir.
En attendant, il va vous falloir installer votre "campement" pour la nuit. Histoire de ne pas dormir complètement à la belle étoile où vous risquez surtout de vous attaquer, emmerder et bouffer par de nombreuses bestioles. Et ce n'est que maintenant que tu t'inquiètes à l'idée qu'elle ne compte sur toi pour cette histoire de tente. Tu n'as jamais eus besoin d'en monter une alors, forcément, tu ne sais pas comment faire. A sa réponse, tu hausses les sourcils. Tu as tout juste le temps de t'imaginer le pire, qu'elle te confirme quand même qu'elle s'occupe de la tête. Ce qui t'arrache un soupir qui veut tout dire et rien à la fois. Tu es vaguement rassuré de savoir qu'elle va s'en occuper finalement. Tu espères juste qu'elle sait bel et bien faire. Et qu'elle ne va pas s'arrêter en cours de route en réalisant qu'elle n'y arrive pas. Vous trouvez un endroit parfait à l'abris du vent, sur du plat mais surtout un endroit où faire un feu ne représente normalement pas de danger. Ainsi tu commences à récolter tout ce qu'il faut pour ce fameux feu. Des brindilles qui devraient s'enflammer rapidement, pas mal de bois et même des pierres pour entourer le feu et l'empêcher de se propager. Tu mets le tout en place quand elle reprend la parole. Je suis supposé avoir peur de passer la nuit avec toi ? Que tu demandes très sérieusement. Tu crains plus les tentations que ça va finir par représenter de dormir tout contre elle, qu'autre chose. Et c'est sur ces pensées que tu enflammes les brindilles qui prennent sans mal et provoquent l'apparition de flammes qui lèchent déjà les buches improvisées. Si au moins on avait un matelas gonflable ...
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Mar 24 Aoû - 10:49
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Elle sait bien qu'avec ses yeux, elle peut se faire pardonner beaucoup de chose. Parce que ça a toujours fonctionné comme ça, avec son entourage et aujourd'hui avec celui qui va partager sa vie. Sa maladresse est donc très vite oubliée quand elle la compense de diverses manières, comme le fait de faire un petit-déjeuner ou lui balancer des bisous et baisers pour lui faire oublier que parfois elle peut réellement être aussi ennuyante qu'adorable. En attendant, depuis le début de ce petit voyage et même s'il a commencé relativement difficilement avec une route prise dans le mauvais sens. Tout semble se dérouler de la meilleure des manières. Elle n'aurait même pas osée imaginer il y a encore vingt-quatre heures, que Robin pourrait s'attendrir de la sorte et elle, montrer un peu plus d'affection. Allant presque jusqu'à se comporter comme un couple.
En tout cas, pour le peu qu'elle connaisse des interactions homme/femme, elle trouve qu'elle s'en sort bien et lui aussi, par la même occasion. Elle le découvre un peu plus et apprend à le charmer ou en tout cas, flirter avec lui. C'est en quelque sorte ce qui semble se passer. Elle dirait même qu'elle est carrément sous son charme. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance, elle qui ne s'imaginait pas une seule minute vouloir continuer sa vie avec lui. Allant jusqu'à l'éviter parfois dans leur immense maison. Il faut dire qu'il y a quand même mit du sien et si au début il faisait ça uniquement pour rendre la tâche plus facile. Il faut croire, que comme elle, il est tombé dans un drôle de jeu de séduction qui a la base n'était pas écrit. « Je n'ai jamais taillé la pierre, peut-être que ce sera l'occasion. T'en dis quoi ? » qu'elle s'amuse un peu. Après tout, c'est comme si elle venait de lui demander s'il est d'accord qu'elle s'amuse avec son cœur. S'il est d'accord de laisser cette pièce brute se faire tailler avec la plus grande des délicatesses. Elle s'étonne d'ailleurs d'oser proposer ce genre de chose, en d'autres termes, elle s'étonne de vouloir avoir une place dans son cœur, visiblement.
Campement posé, Mia qui s'affaire à monter cette tente, tandis que Robin va chercher de quoi faire le feu. Odeur boisé qui s'en dégage. Ils sont en hauteur et le vent ainsi que la fraîcheur d'une soirée d'été en montagne, ne risquent pas de les louper. Heureusement, ils ont été assez malins pour s'habiller assez confortablement pour ne pas subir les intempéries ou autre changement météo du genre de dame nature. C'est à l'abri du vent et au soleil qui semble se coucher, que la tente est finalement montée, non sans peine. Elle aura au moins le mérite de les abriter cette nuit. Enfin, elle se relève pour admirer son œuvre, qui semble tenir debout, un regard vers Robin qui allume le feu pas très loin. « Oui. Il parait que je bouge beaucoup durant la nuit. Tu devrais avoir peur de ne pas avoir beaucoup de place » qu'elle plaisante un peu. Il risque de se réveiller avec Mia qui prend absolument toute la place dans cette minuscule tente et pour le coup, ne pas bien dormir. Ce qu'elle ne saisit pas tout de suite cela dit, c'est que pour Robin, la nuit risque d'être compliquée si la belle le tente. Sans même le vouloir et simplement en lui faisant quelques baisers innocents, elle arrive à allumer la flamme dans le creux de ses reins parfois.
Quant à son commentaire concernant le matelas, elle ne peut s'empêcher de sourire. Elle remarque à quel point, il n'est pas habitué aux rudiments d'une sortie en montagne, lui qui est habitué au luxe uniquement. « La tente possède un fond en espèce de mousse … Je crois que ça fera l'affaire » évidemment, ce n'est pas un matelas tout confort, mais ce n'est pas non plus le sol glacial de la montagne qui va accueillir leur corps. C'est enfin tout leur campement posé, qu'elle sort quelque marshmallow de son sac et va s'installer tout à côté de Robin qui fait grandir ce feu. Deux bouts de bois sur lesquels elle plante ces bouts de guimauves, elle lui en tend un. « C'est ma partie préférée ça, manger des cochonneries autour du feu » son visage illuminé par le feu. La nuit qui tombe délicatement sur eux. « J'espère que tu ne ronfles pas. Sinon tu vas dormir à la belle étoile » yeux brillants quand elle le taquine ainsi. La nuit passée ayant été relativement courte, elle ne peut pas dire qu'elle a eu le temps de se faire à son sommeil ou la manière dont il aime dormir. Elle sait cependant qu'il dort nu, mais peu de risque que ce soit le cas pour ce soir. « Tu n'as jamais été scout quand tu étais plus jeune ? » après tout, chaque enfant américain est passé par là au moins une fois, mais vu comme Robin s'en sort avec tout ça, elle en doute quand même. CRIMSON DAY
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La conversation prend une tournure plutôt amusante quand il est question de ton cœur de pierre. Et pour le coup, tu n'es pas tout à fait certain de savoir ce qu'il faudra retenir de tout ça. Tu ne sais pas si elle plaisante ou non quand elle émet l'idée de tailler la pierre qui compose ton cœur. S'il est juste question de cette plaisanter encore, ou pas. Mais tu imagines quand même qu'il y a une part de sérieux dans tout ça. Et dans cette ébauche de proposition. En tout cas, elle te donne bel et bien l'impression de vouloir tenter l'aventure en ta compagnie. De vouloir essayer pour voir par elle même s'il peut y avoir quelque chose qui se joue entre vous, ou non. Tu veux croire que oui toi. Même si tu te pensais incapable de sentiments amoureux jusque là. Tu commences à envisager les choses autrement. Parce qu'elle est tout à fait adorable et attachante dans son genre. Et que s'il y a vraiment la possibilité qu'elle s'attache à toi en retour, tu ne vois pas de raison d'être contre, bien entendu. Et pourtant, tu ne penses pas du tout être le genre de personne de qui l'on peut tomber amoureuse ou amoureux.
Tu peux toujours essayer. Capitulation déjà. Parce que tu n'as rien contre l'idée qu'elle s'y essaie, malgré tout. Et dans le fond, tu demandes même à voir par toi même. Voir si ça va fonctionner ou non. Voir s'il va se passer quelque chose entre vous. Quelque chose de profond. Qui ira bien au delà de l'accord qui a été passé entre son père et toi. Un accord contre lequel elle est, tu le sais bien. Pourtant, elle a l'air de se faire à la vie que tu as à lui offrir, petit à petit. Sans doute aussi parce que tu fais de sacrés efforts pour la contenter. Comme le fait d'accepter cette nuit dans une tente. Elle t'aura finalement eut à l'usure. Parce qu'au moment où elle s'est blessée, tu as même proposé de faire demi tour et de quand même dormir dans la tente si c'était la seule chose qui la motivait tant. Mais maintenant que vous êtes arrivés à l'endroit qu'elle visait, tu comprends pourquoi elle voulait tant y venir et te faire découvrir l'endroit. C'est effectivement magnifique et plus encore. Tu ne vas donc pas passer une si mauvaise nuit que ça. Normalement. Tu n'as pas tant bougé que ça cette nuit. Au contraire. Elle est même bien restée blottie tout contre toi d'ailleurs. Ce que tu as carrément apprécié.
En revanche, tu t'inquiètes toujours autant pour le manque de confort de cette foutue tente. Et ce n'est pas le fond en mousse qui va te rassurer. Au contraire, t'es encore à lever les yeux au ciel. Comme si ça allait être suffisant. Que tu marmonnes dans ta barbe. Elle commence à te connaître et se doute bien que le manque de confort est un gros problème pour toi. Depuis que tu es riche à millions, tu ne veux que du grand luxe et du confort plus que parfait. Maintenant qu'elle s'est occupée de la tente et toi du feu, c'est devant ce dernier que vous vous installez. Tu souris un peu à la vue des bouts de bois sur lesquels elle a planté quelques guimauves. Tu récupères celui qu'elle te tend avant de le placer au dessus du feu. Manger autour du feu et dormir dans l'inconfort. Paradis sur terre. Le petit sourire que tu affiches en soufflant ces quelques mots, devrait suffire à la rassurer quant au fait que dans le fond, tu ne le vis pas aussi mal que tu le prétends. Pour autant, tu n'iras pas encore jusqu'à lui avouer que sa présence est là pour compenser tout le reste. Parce que tu es sacrément heureux à l'idée de partager tout ça avec elle.
Je ne ronfle que quand je bois trop. Ca devrait donc le faire pour ce soir. Toujours le même petit sourire au coin de tes lèvres à cette annonce. En vérité tu n'es même pas certain de tout ça. Tu n'as que très peu dormis en compagnie de qui que ce soit au cours de ta vie. En revanche tu sais que tu n'as jamais été réveillé par tes propres ronflements. Soit tu ronfles peu et bas. Soit tu ne ronfles effectivement pas du tout ou rarement. A la nouvelle question qu'elle te pose, tu hoches négativement la tête. Mes parents ont préféré s'intéresser à mon potentiel intellectuel. Parce que tu l'as été, toi ?
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Mar 24 Aoû - 20:40
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Elle hausse des épaules, sourire en coin quand elle l'entend dire qu'elle peut essayer. Ce serait réellement mal connaître Mia que de penser qu'elle ne serait pas capable de s'atteler à cette tâche qui semble tout à fait ardue cela dit. Elle veut bien s'y brûler les ailes même, s'y brûler les doigts et les écorcher bien totalement. Elle a saisi depuis longtemps qu'il était un être sans cœur, certes. Mais elle a aussi saisi qu'il n'a tout simplement jamais eu l'occasion de le faire battre à bon escient. C'est donc une tâche qui lui tient particulièrement à cœur que d'essayer de faire en sorte qu'il puisse, un jour, prendre forme humaine et battre pour elle, qui sait. « Je vais essayer. Peut-être que je pourrais lui donner une jolie forme » qu'elle s'amuse encore. Elle aime le taquiner plus qu'elle ne le pensait.
Leur matériel totalement installé, ils peuvent enfin profiter un peu du calme qu'offre la montagne et se reposer. Elle n'est pas peu fière d'elle, monter une tente seule n'est pas une mince à faire, mais ce n'est pas sans compter sur l'esprit persévérant de la belle. Elle arrive toujours à atteindre ses objectifs et en l’occurrence, celui de ne pas décevoir Robin, qui semble déjà peu enclin à profiter de ce logis de fortune. C'est vers lui qu'elle revient. « C'est peut-être lorsque je suis bien que je ne bouge pas trop alors » elle qui a toujours eu des problèmes de sommeils et qui n'arrive jamais à trouver sa place dans un lit semble s'être endormie comme une masse dans les bras de Robin. Elle lui fait même la remarque, quand elle avoue donc qu'elle était bien dans ses bras, à demi-mot. Elle n'arrive pas encore tout à fait à totalement laisser libre cours à toutes ses pensées et toutes ces choses qu'elle veut dire. La plupart du temps, il semble tout de même saisir les sous-entendus.
Elle ne peut s'empêcher de trouver le chef de gang tout à fait mignon lorsqu'il marmonne, lorsqu'il ronchonne de la sorte face à l'idée de s'endormir dans cette tente avec un fond en mousse. Il n'a pas tout à fait tort. « Tu t'y feras » il n'aura de toute manière pas réellement le choix et elle n'a rien d'autre à lui proposer, si ce n'est un massage pour qu'il oublie la douleur engendrée par le sol ou par la marche. Elle n'en parle d'ailleurs pas et ne souligne pas cette chose promise quelques heures plus tôt, s'il le souhaite, il le demandera lui-même comme un grand. Un grand qui d'ailleurs semble retomber en enfance autour de ce feu avec Mia à ses côtés, faisant brûler quelques guimauves au bout du bois. Elle continue à rester souriante à ses côtés, plus encore quand il semble constater à quel point, il est en train de vivre un moment paradisiaque. C'est sans compter sur la personnalité positive de la belle. « Tu souris pourtant à l'idée de faire tout ça avec moi, où alors c'est les flammes qui crépitent qui me troublent la vue ? » son visage qu'elle épie et qu'elle ne quitte pas des yeux. Avant de finir par le détourner pour venir manger une guimauve. Au passage, elle s'en met sur le coin de la bouche, comme une véritable enfant.
Quant aux possibles ronflements du blond, la voilà soulagée. Elle n'aura donc pas à subir ce bruit persistant qui l'empêche de dormir, en tout cas, c'était le cas avec son père et son frère, qui s'en donnaient à cœur joie. Surtout, elle aura donc la chance de partager l'espace de la tente avec lui, la nuit à la belle étoile étant donc abolie compte tenu du fait qu'il ne ronfle pas. De toute manière, elle ne lui aurait pas infligé cet énième supplice. « Oui, j'étais même la plus médaillée si tu veux tout savoir » peut-être pas pour les activités qui impliquaient un effort trop physique, mais plus pour son bon comportement et son soutient dans son groupe. Une vraie scoute, comme on n'en fait plus. « Potentiel intellectuel ? Je ne vois pas de quoi tu parles » qu'elle plaisante encore un peu, tout en retournant son visage vers le sien, ne serait-ce que pour voir s'il est agacé ou non. « Je plaisante … T'es un homme intelligent Robin, c'est un fait » après tout, elle ne peut pas toujours le chercher sans jamais lui offrir une vérité. Comme le fait qu'il soit intelligent, elle dirait même qu'il l’impressionne parfois. « Tu faisais quoi comme activité d'intello, alors ? » elle l'imagine mal être le binoclard du fond de la classe. Elle le voit plutôt comme un cancre, mais un cancre intelligent, qui savait mener ses camarades de classe. CRIMSON DAY
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Elle continue sur sa lancée concernant ce cœur de pierre à travailler, à façonner, à retaper. Ce cœur auquel elle semble avoir envie de donner une jolie forme. La conversation est idiote en soit. Les mots sont étranges. Et pourtant, ça te fait sourire. Parce que tu la trouves attendrissante Mia. Parce que le fond de sa pensée concernant ce fameux cœur, est aussi drôle que touchante. Elle veut bien faire. Elle veut rectifier le tir du début de votre relation qui a été pour le moins chaotique, il faut bien le dire et le reconnaître. Maintenant vous semblez être sur une belle lancée. Vous êtes plus patients l'un avec l'autre. Vous faites un peu plus attention à vos faits et gestes. Et à vos mots aussi. Vous ne vrillez plus pour un oui ou pour un non. Vous apprenez à vous apprivoiser avec douceur. Et tu dois quand même bien reconnaître que c'est plutôt agréable dans le genre. Que tu n'as même rien contre l'idée de poursuivre en ce sens avec elle. Voir où tout cela va bien finir par vous mener. Constater par toi même si tu es ou non capable de sentiments pour une femme. Et cette réflexion a déjà bien le don de te surprendre pour le coup. Alors que tu aimes même lui faire plaisir. Comme là avec cette histoire de campement en pleine nature. Camping sauvage. Avec un feu de camp improvisé et une tente. Grande première pour toi qui ne connais plus que le grand luxe depuis un paquet d'années maintenant.
Peut-être que le fait de dormir ensemble, dans les bras l'un de l'autre, compensera le reste. En tout cas, tu es ravi à cette idée. D'autant plus que, à demi mots, elle t'avoue quand même qu'elle a bien dormis dans tes bras la nuit précédente. Si je n'ai pas besoin de te ligoter pour dormir, tant mieux alors. Que tu fais mine de remarquer très sérieusement. Pourtant pour détendre l'atmosphère et rebondir après sa petite confession qui ne t'a pas laissé froid. Mais il semble que rien ne peut te laisser froid quand il est question d'elle. Tout a un certain effet sur toi et tu ne peux qu'apprécier. De même que t'es à sourire comme un crétin devant ce feu de camp, à faire griller des guimauves. Tu as l'impression de retomber en enfance. Mais une enfance que tu n'as pas connu. Tu as trop vite été trop sérieux. Le plus sérieux de tes frères et sœurs. Même si tu ne te faisais pas prier pour jouer à la bagarre avec tes frères. Depuis tout petit tu as le rôle de protecteur et presque de grand frère dans le fond. Pas surprenant que ça soit devenu une manie et que ça ait prit une taille disproportionnée désormais. C'est le feu qui donne cette impression. Ou t'es juste fatiguée. Que tu réponds en haussant les épaules. Pourtant, le sourire s'accentue. Et tu évites bien volontiers son regard insistant. Tes yeux résolument tournés vers le feu.
Vous parlez justement un peu plus de votre enfance. Et tu es surpris d'apprendre qu'elle a été scoute. Et tu ne caches pas ta surprise. Pour une raison que tu ignores, tu peines à imaginer cette adorable et chétive gamine dans ce genre de contexte. Pourtant, elle a l'air relativement à l'aise ce soir avec cette tente, ce feu et cet endroit. Vraiment ? Médaillée pour quoi ? Parce que tu n'y connais pas grand chose à ça. Tu sais que certains de tes frères et sœurs l'ont également été. Mais tu ne prêtais pas vraiment attention à tout ça toi. Pour le coup, ça ne t'intéressait pas particulièrement. Pourtant ce soir, c'est le contraire. Sans doute parce que Mia t'intéresse vraiment plus que tu ne te l'étais imaginé au départ. Tu lèves les yeux au ciel quand elle fait mine de ne pas savoir que tu avais un vrai potentiel intellectuel, quand tu étais gamin. Elle se doute bien que tu n'es pas arrivé là où tu en es aujourd'hui et aussi rapidement dans la vie, sans raison. J'ai fait parti d'un club d'échecs. Je lisais énormément. Je donnais des cours aux autres gamins. Et d'autres choses du genre. Et tu hausses les épaules comme si ça n'avait pas grande importance. Je n'aimais pas particulièrement faire tout ça. Mais c'était facile alors je le faisais.
CODAGE PAR AMIANTE
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Mer 25 Aoû - 13:15
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Elle sait très bien qu'il saura saisir ses sous-entendus, elle s'étonne d'ailleurs d'en faire ainsi. Elle se propose donc bien pour tailler ce fameux cœur dont il est souvent question. Il n'a jamais été amoureux d'une femme et c'est une information qui n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Elle sait bien cependant que l'amour ne tombe pas du ciel et qu'il faut souvent pas mal de temps avant d’éprouver des sentiments amoureux. Son but n'étant pas non plus qu'il soit fou d'elle dans la minute. Mais, elle se laisse rêver au fait que s'ils étaient les deux amoureux, l'un de l'autre. Peut-être que les choses seraient encore plus faciles qu'elles ne semblent le devenir. Il sait faire preuve de tendresse, de douceur, de gentillesse même, alors qu'il ressemblait à tout sauf à un enfant de chœur lorsqu'elle l'a rencontré pour la première fois. Elle dirait même que dans ses yeux, elle n'avait jamais lu autant de peine et de haine à la fois.
Ses mêmes yeux qui depuis le début de la soirée ne cessent de briller. Elle ne sait pas réellement si elle y est pour quelque chose, mais elle a envie de croire que c'est le cas. Ce n'est certainement pas ces heures de marche et l'idée de dormir dans une tente qui doivent le rendre aussi ravi et marrant dans la foulée. « Tu peux toujours essayer, mon frère m'a apprit à défaire des nœuds » il semble sous-estimer ses capacités à la fuite. Il faut dire qu'en plus de savoir faire les nœuds à la perfection, elle sait aussi les défaire. Elle qui a fait du scoutisme avec son frère en l’occurrence. Elle en rigole néanmoins, la scène est tout à fait improbable et elle s'imagine Robin se mettre à l’œuvre. Pourtant, son attention est vite détournée par la joie qu'il ne cesse d'afficher sur son beau visage. Ses yeux qui brillent et le crépitement des flammes pour parfaire le moment. « Ouais … C'est la fatigue » elle ne va pas l'importuner plus que ça. Elle sait très bien que finalement, c'est bel et bien elle et sa présence qui font en sorte qu'il semble tout à fait heureux. Mia aussi en est heureuse pour le coup. Elle ne saurait dire quelle est l'émotion qui la gagne depuis tout à l'heure, mais c'est quelque chose de positif et quelque chose qu'elle n'a jamais réellement ressenti encore jusqu'ici pour lui ou avec lui.
Les langues semblent se délier autour de ce feu. Mia en profite pour en apprendre un peu plus sur Robin et son enfance qu'elle ne connaît que très peu. Après tout, elle s'intéresse réellement à lui et tout ce qu'il a été ou devient et ça, depuis le tout début. Si pour commencer c'était uniquement pour savoir qui elle avait en face d'elle, aujourd'hui c'est avec un but un peu plus sentimental, l'envie vraiment d'apprendre à le connaître, lui. « Une médaille d'argent pour la discipline et d'or pour l'orientation ainsi que la persévérance » et s'il veut vraiment savoir, ces médailles portent des noms, tels que des Antilopes d'or et d'argent, mais elle se garde de le bassiner avec des informations non essentiels. « J'étais dans mon élément. C'était le seul endroit où ma timidité et maladresse ne venaient pas me déranger » ce sont bien deux traits de caractère qui la définissent bien totalement, alors le scoutisme a réellement été une espèce d’exécutoire, lorsqu'elle était plus jeune. Sa guimauve qu'elle tourne dans le feu, c'est d'une oreille attentive qu'elle l'écoute à son tour parler de son enfance. Elle ne l'imaginait pas aussi investi. « J'suis sûre que j'te fais un échec et mat en deux coups » qu'elle plaisante un peu en rigolant. Elle ne dirait pas que le jeu d'échec était sa passion, mais plus jeune, c'est son grand-père qui lui a apprit comment y jouer. Il la laissait gagner d'ailleurs, bien souvent.
Ils sont cependant vite dérangés par un bruit, par une bête ou du moins quelque chose qui semble faire du bruit autour d'eux. Un bruit un peu plus sourd se fait entendre au loin et surprend Mia qui couine un peu et a pour réflexe de se pousser rapidement contre Robin, l’écrasant au passage et faisant chuter leurs petits bouts de bois au sol. Sa main avec tout le poids de son corps qu'elle appuie contre la cuisse de celui-ci en voulant se reculer, presque à moitié sur lui tant elle y colle son dos, par peur. Son cœur qui palpite face à l’effroi qu'elle a eu et pourtant, il ne se passe rien de bien grave. C'est certainement un animal sauvage qui se promène et court dans l'endroit boisé, faisant s'élever le bruit dans le silence du moment. « Par-contre, je n'ai jamais eu de médaille pour la bravoure » son visage qu'elle tourne en sa direction l'air confuse et désolée. Désolée d'être elle finalement, petite chose fragile et facilement effrayée. C'est enfin qu'elle retire sa main, qu'elle semblait avoir oublié sur sa cuisse, avant de se racler la gorge et se remettre de cette émotion. L'air tout à fait gênée. CRIMSON DAY
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu ne sais pas bien quoi faire de l'information qu'elle t'offre concernant cette histoire de nœuds. Et du fait que son frère lui ait appris à les défaire. C'est un marin ? Ou un sado-maso ? Que tu demandes très sérieusement. Tu ne doutes pas qu'imaginer son frère dans cette seconde catégorie, ne va pas du tout la faire sauter de joie. Tu l'imagines même plutôt grimacer et se plaindre de cette question. Pourtant tu fonces vraiment là dedans et t'en amuses. Un peu à ses dépends, sans doute. Mais tu commences à bien aimer le fait de la taquiner de la sorte. Certainement parce qu'elle même n'a de cesse de rebondir sur tes propos et de te donner de bonnes raisons de continuer ainsi. Tu n'iras pas jusqu'à dire que c'est bien fait pour elle, bien sûr. Mais ce n'est quand même pas de ta faute si elle t'amuse autant pour le coup. Et te donne tant de matière à répondre encore et toujours plus sur ce genre de lancée. Tu as quand même un peu moins envie de l'embêter et de la taquiner encore et toujours plus, quand il est question de ses années de scoutisme. Parce que tu es en train d'apprendre à la connaître et que ça te plaît bien finalement.
Et ça t'intrigue d'autant plus qu'elle mentionne les médailles. Tu connais rien en scoutisme alors ça ne te rend que plus curieux encore. D'autant plus qu'elle ne se fait pas prier pour te répondre. Elle te donne quelques autres détails et tu l'écoutes avec toujours la même attention. Or pour l'orientation ? Alors comment t'as pu nous perdre en route hier ? Tu ne te moques pas. Tu poses vraiment la question. Même si tu te doutes qu'il était plutôt question d'orientation en pleine nature. Et ça aussi ça t'intrigue. Est-ce que ça signifie qu'elle saurait se repérer en pleine forêt ? Si tel est le cas, effectivement tu as bien fait de la suivre sans trop t'inquiéter des potentielles conséquences. Ta crainte résidait plus dans le fait qu'elle allait vouloir dormir dans une tente. Puis cette foutue blessure dont il n'est plus du tout question. Peut-être que ton vœu stupide s'est réalisé en fin de compte. Et qu'elle n'a effectivement rien de grave à la cheville. Après lui avoir brièvement partagé un bout de ton enfance, tu rapproches les guimauves de ta bouche. Prenant le temps de souffler dessus, histoire de ne pas te brûler la langue ou le palais, avant d'en engloutir un.
Tu sais y jouer ? Tu te doutes qu'elle te taquine en affirmant qu'elle saurait te mettre si vite en échec. Mais tu es curieux de savoir si elle pourrait vraiment être une adversaire de taille ou pas du tout. Pour le coup, vous n'avez pas tout à fait le temps de vraiment en parler. Un bruit non loin de vous, tend tout à fait Mia. Un autre, plus loin, la fait tout à fait réagir. Sur-réagir, même, si l'on te demande ton avis. Mais tu ne fais aucun commentaire tandis qu'elle s'approche de toi. Ou plutôt elle te bondit à moitié dessus. Tu laisses faire. Tenté de profiter un peu, l'air de rien. Même si sa main sur ta cuisse te trouble quelque peu. C'est surprenant. Que tu commentes ses derniers mots, un peu moqueur. Dans ce coin là je ne pense pas qu'on risque de croiser un gros et dangereux animal sauvage tu sais. Ok, tu mens un peu. Les ours sont de plus en plus présents en forêt. Mais avec un peu de chance, elle ne le sait pas ou plus depuis ses années de parfaite petite scoute. Je suis certain que ce n'était rien. Que tu insistes en enroulant un bras autour d'elle. Le feu doit autant les intriguer que leur faire peur.
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