Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood En tout cas, ce qui est certain, c'est qu'elle ne pourra pas enlever à Robin, le fait qu'il soit relativement franc et direct. Il ne passe pas par quatre chemins lorsqu'il s'agit d'être honnête ou de répondre à des questions. C'est donc cette sincérité que Mia trouve vraiment attirante chez lui, en plus de tout le reste. Pourtant, lorsqu'il lui répond, elle ne peut s'empêcher d'avoir un mouvement de recule avec sa tête et les sourcils un peu froncé. « Est-ce que ... » elle est étonnée donc d'apprendre qu'il n'a jamais fait l'amour à une femme. Elle ne sait pas réellement si ça lui plaît ou si ça lui fait peur, elle ne va pas jusqu'au bout de sa pensée qui consistait à simplement confirmer le fait qu'il n'ait peut-être jamais été amoureux. Ce qui expliquerait donc la raison de son accord passé avec son père. « D'accord » elle hoche simplement la tête. Après tout, elle n'a pas envie de le mettre mal à l'aise avec ses questions indiscrètes. L'idée pourtant que leur couple puisse se construire sur de véritables sentiments semble relativement corrompu pour le coup. Elle essaie de ne pas se faire trop d'espoirs. S'il n'a jamais pu tomber amoureux en plus de trente ans, elle peine à croire qu'elle sera un jour la femme dont il pourra tomber amoureux.
D'ailleurs, le couple assez atypique semble tout de même prendre le chemin d'un couple tout ce qu'il y a de plus normal. L'étape donc de la présentation des familles ou du moins, de celle des Hartwood devrait avoir lieu un jour, elle le sait et surtout le souhaite. Il est important pour elle de connaître tout le monde, ne serait-ce que pour connaître Robin encore plus. À part les photos de familles dénichées dans l'album de famille et les prénoms qu'elle connaît, il ne parle que rarement d'eux. « J'en sais rien, mais j'imagine que oui, rien ne sert de se précipiter » elle qui n'a jamais été en couple et lui non plus visiblement si on en croit ses dires. Elle sourit donc bêtement à cette idée en se disant qu'au final, ce couple, ils vont le vivre de la même manière. Tout en première fois. Premières crises de jalousies possibles aussi, en tout cas, c'est ce qu'elle semble vouloir lui dire lorsqu'elle prend la chose à la rigolade. Il la rassure assez vite. « Sauf moi, je sais comment ne pas me faire manger par toi » elle lui fait un petit clin d'œil, qu'il saura ou non percevoir dans la pénombre. Elle est bien la seule à pouvoir calmer le feu qui le brûle parfois lorsqu'il est énervé et la seule même à pouvoir le rendre un tantinet tendre et doux.
D'ailleurs, ces moments de tendresses, il lui arrive de les offrir à la belle sans même se forcer, ça semble tout à fait naturel lorsqu'il l'enlace, l'embrasse, la câline. Ses bras qui la réconfortent et son comportement relativement exemplaire qui ne cesse de la charmer. Jamais il n'a tenté de profiter d'elle ou du moment qui pourtant était le bon pour la pousser au palier supérieur. « Je sais, tu me respectes et j'aime ça » qu'elle lui confirme dans ce lit, dans ses bras après un moment assez intense pour les avoir, tous les deux, mis un peu sans dessus dessous. Elle se lève donc pour se préparer à son tour, vêtements pratiques, chaussures de marche et son sac qui était déjà prêt la veille. Lorsqu'il vient la rejoindre dehors, ils sont fins prêts pour cette petite randonnée. « Tu doutes du fait que je sois capable de me dépasser physiquement ? » elle en doute aussi à vrai dire, la dernière fois qu'elle a fait ce chemin, elle avait quinze ans et le souvenir qu'elle en garde, c'est ses poumons suffocants, mais une vue extraordinaire. « Si je suis à bout de souffle, tu me porteras sur ton dos » rigolant. Avant de partir pourtant, elle se rappelle qu'elle a oubliée un petit quelque chose. Elle lui fait remarquer qu'elle doit retourner dans le van. C'est donc la fameuse tente qu'elle met bien au fond de son sac pour qu'il ne remarque rien. Après tout, il n'a pas posé plus de questions quant au planning de la journée et ça enchante la belle qui lui fera découvrir au fil des heures et de la soirée ce qui les attend. C'est donc les cheveux attachés et une casquette sur la tête pour la protéger du soleil qu'elle se présente à lui, tout sauf sexy pour le coup. « La dernière fois que j'ai fais ça, c'était il y a cinq ou six ans, mais ça va aller » tout sauf rassurant, elle qui ne pratique aucun sport, n'a certainement pas le physique pour ça, mais elle y tient. Elle remarque malgré tout qu'il n'a pas bien clipé son sac sur les attaches du haut et du bas, elle se rapproche donc de lui pour le faire, soucieuse. Ses mains qui se posent sur ses épaules et ses yeux qui plongent dans les siens, elle aurait bien envie de l'embrasser, mais ce n'est pas le moment. Et le faire de manière spontané la terrifie encore un peu. « Le premier qui abandonne aura un gage de l'autre » après tout, s'ils peuvent s'amuser en plus de se fatiguer, pourquoi pas. CRIMSON DAY
Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Le sujet des sentiments amoureux que tu ais un jour pu développer ou non, semble l'intéresser au plus haut point. Ou au moins capter toute son attention. Tu ne sais pas si c'est une bonne chose ou pas. Tu penses plutôt que non. Que ça dévoile surtout une crainte certaine chez elle. Peut-être à l'idée de devoir renoncer à une relation de couple basée sur des sentiments amoureux forts, beaux et sincères. Si tu n'étais pas si dénué de sentiments humains, peut-être que tu renoncerais à cette folle idée et lui rendrait sa liberté. A moins que tu ne te sois tout simplement déjà trop habitué à sa présence. Tu ne sais pas toi même. Parce qu'il est vrai que tu apprécies quand même bien de l'avoir à tes côtés, la jolie Mia. Elle ne t'inspire que de belles choses. Elle a déjà le pouvoir plus que certain et évident de t'apaiser, entre autres. Et tu peines à accepter l'idée d'y renoncer, même si ce serait certainement pour son bien à elle. Tu peines d'autant plus à accepter cette idée, que vous continuez quand même bien de vous rapprocher l'un de l'autre. Et elle a presque l'air de se faire à tout ça Mia.
Au point d'oser même te taquiner quand tu fais remarquer que personne n'ose vraiment t'approcher. Puisqu'elle ne manque pas d'appuyer sur le fait qu'elle, elle ose. Et c'est vrai ça. Elle ose et ce n'est pas pour te déplaire. Tout au contraire, tu adores ça. D'autant plus que ça tranche de façon radicale avec le fait qu'elle soit pourtant si timide et réservée en temps normal. N'en profite pas trop. Tu plaisantes, bien sûr. Tu veux qu'elle en profite. Tu veux qu'elle continue d'oser ça. Et les rapprochements sont tels entre vous, que tu parviens même à rester calme et tendre pendant une petite éternité au réveil. C'est la première fois que vous dormez ensemble et donc, que vous vous réveillez dans les bras l'un de l'autre. Tu ne sais pas si ça lui donne envie de réitérer l'expérience mais à toi, oui. Vraiment. Ce que tu ne manques pas de dévoiler à ta façon d'ailleurs. Histoire de ne pas passer votre journée comme ça, vous finissez quand même par quitter le lit et vous préparer pour sortir faire cette fameuse randonnée. Je ne doute pas, je te pose simplement la question. Je n'ai aucune idée de ton niveau sportif ... On ne peut pas dire que tu l'ais souvent vu faire du sport en tout cas ...
Si je suis crevé moi aussi, je te traînerai, plutôt. Tu exagères bien sûr. Mais il est également vrai que tu ne te vois pas la porter si tu es toi même à bout de forces. Après un rapide aller retour pour elle dans le van, elle te rejoint et t'offre des précisions supplémentaires. Cinq ou six ans. Autant dire quand elle était encore une gamine finalement. Vu son jeune âge. Quant à la petite remarque qu'elle t'offre avec l'idée d'un gage, ça te fait lever les yeux au ciel. Elle sait comment te rappeler son très jeune âge Mia. Puisqu'elle est toute proche de toi, tu lui voles quand même un bref baiser avant de t'éloigner pour commencer cette marche. Tu sais que vu le nombre d'heures de marche qu'il y a, il va falloir faire un aller retour immédiat pour revenir ici avant la tombée de la nuit ? Parce que tu n'as pas oublié son histoire de "trois ou quatre heures". Qui va certainement se transformer en "cinq ou six heures" si vous faites quelques pauses pour vous reposer, vous nourrir et autres. A moins que tu n'ais l'intention de passer la nuit en pleine nature ?
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Sam 7 Aoû - 22:06
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Parfois, elle ne sait pas réellement où se situe la limite avec lui. Jusqu'où elle peut aller pour lui montrer qu'elle a déjà saisie qu'elle était différente. Qu'elle n'était pas comme toutes les femmes qu'il a pu laisser entrer dans sa vie. Car avec sa confidence de tout à l'heure elle est pas mal persuadée qu'il ne s'amuse pas à exaucer tous les vœux des femmes qu'il côtoie ou avec qui il couche. Qu'il ne s'amuse pas non plus à faire des compliments et être tendre comme il a pu l'être ces derniers mois. Elle est assez intelligente pour saisir qu'il fait aussi et surtout tout ça pour qu'elle se sente bien dans leur maison, dans cette espèce de relation arrangée qu'ils ont. Mais elle garde espoir qu'une part de lui le fasse réellement pour le plaisir de le faire et l'envie surtout. Alors, quand elle confirme qu'elle au moins, elle peut l'approcher sans qu'il ne la mange, il a vite fait de la remettre un peu sur terre. « Je ne profite jamais trop des bonnes choses, ne t'en fais pas » pour lui faire remarquer sans trop lui dire, qu'elle aime justement qu'il soit comme ça avec elle, même s'il l'a certainement bien deviné.
Elle hausse les épaules lorsqu'il dit qu'il ne doute pas d'elle et qu'il pose simplement une question. Il ferait quand même bien de douter de son niveau, car il est relativement catastrophique. Elle sait bien qu'elle ne fait jamais ce sport et que sa seule activité physique consiste à aller de sa chambre à la cuisine ou à la bibliothèque ou jusqu'au salon. Heureusement pour elle, malgré toutes les cochonneries qu'elle mange quand il n'est pas là pour faire à manger, elle a un bon métabolisme. « Est-ce que savoir faire la roue est un niveau physique intermédiaire ? » qu'elle lui dit en plaisantant, après tout, elle sait faire la roue et même la bougie s'il le faut sur la pelouse. Son corps étant aussi élancé qu'élastique. Elle sait bien qu'elle ne le rassure pas, soit. « Je suis persuadée qu'avec tous ces muscles que tu entretiens, même épuisé, tu pourrais me porter » comme si elle lui faisait un compliment, en tout cas, c'est sa manière à elle de lui dire à quel point elle le trouve beau et à quel point elle sait qu'il entretient son corps quand elle le regarde dans la salle de sport alors qu'il a les yeux rivés en face de lui, semblant faire le vide avec de la musique dans les oreilles. Elle se gardera bien de lui avouer ceci.
C'est donc quand elle revient de ce van, avec un petit sourire malicieux qu'il semble enfin poser des questions après avoir volé un bref baiser qui lui fait du bien. Il faut dire qu'il est perspicace dans le genre, avant même d'avoir embarqué pour leur petite randonnée pédestre à travers la verdure de ce petit endroit et la sécheresse, il semble avoir déjà totalement trouvé le petit plan qu'elle s'était fait dans sa tête. « Ouais t'inquiète, on y sera avant la tombée de la nuit ... Si tout se passe comme prévu » et par ''comme prévu'' elle entend le fait qu'ils fassent la randonnée d'une traite, car s'ils s'arrêtent pour faire des pauses ou s'il devait leur arriver un malheureux incident, ils métraient plus de temps. Au final elle ne lui ment pas vraiment, elle reste relativement vague, mais il semble vouloir en savoir plus. Elle s'avance vers lui en sautillant un peu, heureuse de son petit plan qu'elle ne veut pas dévoiler. « Oh, tu veux dire ... Passer la nuit en pleine nature et donc dormir à même le sol ou PIRE, dans une tente ? » qu'elle ironise un peu, tant le fait de dormir dans un tente pour lui semble être irréalisable. Elle lève un petit sourcil et toujours aussi souriante lui vole elle aussi un baiser pour lui faire oublier que c'est ce qui risque d'arriver si le plan initial prend l'eau. Elle prend d'ailleurs même ses mains dans les siennes et le tire tandis qu'elle avance à reculons. « Fais-moi confiance. C'est moi qui gère ce petit trip dans les montagnes » elle se retourne enfin et lui devance le pas pour commencer ce petit périple. CRIMSON DAY
Robin Hartwood
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➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Sa réponse te fait sourire, presque malgré toi. Mais c'est d'ailleurs souvent malgré toi que tu affiches cette expression qui est quand même relativement nouvelle pour toi. Tu ne connaissais pas forcément ça avant elle. Avant de t'adoucir à son contact et même de commencer à apprécier la chose. Je m'en suis rendu compte. Que tu sembles quand même vouloir la rassurer à ce sujet. Sans être certain qu'elle en ait vraiment besoin, soit. Mais ça reste un point que tu veux noter et notifier. Elle n'est jamais dans l'exagération de quoi que ce soit. Pas étonnant qu'elle te plaise tant finalement. Elle ne profite pas même de façon excessive, de ton argent. Elle a plutôt l'air d'être sur la réserve à ce niveau là. Simplement toujours émerveillée par toutes les choses que tu es à même de lui offrir et de vous offrir à tous les deux. Comme ce van que tu as acheté sans sourciller. Et sans même être certain que vous aurez souvent l'occasion de vous en servir à l'avenir. Sans doute que non. Mais tu n'en sais trop rien. Tu ne fais que découvrir la vie en compagnie de la charmante et adorable petite Mia.
En même temps que tu apprends à la connaître elle d'ailleurs. Tu es justement en train d'apprendre qu'elle n'est pas une grande surprise. Même si tu n'es pas surpris par l'annonce puisque tu ne l'as jamais vu faire le moindre sport. Tout au plus, quelques longueurs dans la piscine. Sa question te fait quand même ricaner un peu. Aucun doute qu'elle sait d'avance quelle va être ta réponse. Ce qui t'amuse donc d'autant plus. Tu te doutes bien que non ... Par contre, je demande à voir. Evidemment, elle te tend une perche il faut bien que tu la prennes. Maintenant tu es vraiment curieux de la voir en pleine action. Sans pour autant être bien certain qu'elle aura envie de le faire. Parce qu'elle a balancé ça sans y réfléchir, tu en es sûr. Comme lorsqu'elle mentionne tes muscles que tu entretiens. Je ne suis pas un surhomme non plus ... Enfin si. Mais pas autant qu'elle pourrait se l'imaginer. Parce que tu restes quand même un être humain tout à fait normal et dans la moyenne. Du moins, de ceux qui font du sport pour s'entretenir, ne pas faiblir et garder l'ascendant sur leurs ennemis. Ni plus ni moins.
Mais ce n'est vraiment pas de ça dont tu vas avoir besoin les prochaines heures. Pour l'instant tu te concentres surtout sur la randonnée qu'elle a prévu. Et si tu ne vois pas encore vraiment clair dans son jeu, tu sens quand même qu'un truc cloche. Tu t'inquiètes un peu quand tu penses aux heures de marche qu'il y a devant vous. Et ses mots ne te rassurent pas du tout. "Si tout se passe comme prévu". Mia ... Que tu grondes tout bas, comme un avertissement. Mais elle a tellement l'air d'une gamine tout à fait adorable quand elle sourit et sautille comme elle est en train de le faire là, que tu n'as pas vraiment envie de gronder ou mettre en garde. Seulement de te laisser embarquer par sa bonne humeur contagieuse. C'est quand elle reprend la parole, que tu commences à sentir le piège qui se referme autour de toi. Encore cette tente qui est mise sur le tapis. Tu lèves les yeux au ciel. T'es en train de m'avoir avec ton histoire de tente. Que tu fais le constat, avant le baiser volé. Et tu essaies d'endormir ma méfiance en plus ... Parce qu'elle sait que ses baisers, encore trop rares, ont le don de te troubler. Comme lorsqu'elle récupère tes mains pour t'entraîner avec elle. Elle force mais avec douceur. Et ça te fait sourire finalement. Ca t'attendri au possible aussi, et surtout. Tu es douée ... Que tu admets finalement en guise de conclusion. Et tu la suis sans plus te faire prier. Même si maintenant tu es sûr et certain qu'elle a prévu quelque chose de bien précis pour la suite du programme. J'espère que tu es consciente du fait que je sois en train de me laisser faire.
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Dim 8 Aoû - 19:34
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Il n'est pas difficile de se rendre compte qu'elle n'est en effet pas du genre à profiter de Robin ou de qui que ce soit la gentille étudiante. Elle qui a toujours vécu avec le strict nécessaire, sans pourtant manquer, mais elle n'est pas du genre à avoir vécu dans le luxe ou l'avoir souhaité. Elle s'est toujours satisfait du minimum et il n'y a qu'à voir. Robin doit parfois faire des mains et des pieds avec elle pour lui offrir ne serait-ce qu'un nouvel ordinateur portable pour son confort d'étudiante. Il a d'ailleurs compris avec le temps qu'il ne servait plus à rien de poser des questions ou de lui demander si elle voulait telle ou telle chose, il l'imposait à présent et au final il n'a pas tort. Elle est quand même contente qu'il ait pu remarquer son inintérêt pour l'argent ou tout autre bonnes choses. De toute manière, elle s'émerveille d'à peu près tout ce qu'il a à lui offrir. Même si cela fait des semaines maintenant qu'elle habite à Loop avec lui, elle arrive toujours à s'émerveiller de la grandeur et le luxe de leur maison.
Et parce qu'elle est cette gamine émerveillée par la vie, elle continue à le rester même quand elle pose une question à laquelle la réponse semble relativement clair. Elle sait faire la roue, enfin, la dernière fois qu'elle a fait ça c'était il y a quand même trop longtemps pour qu'elle s'en rappelle. « Très bien, tu risques d'être jaloux, je te préviens » aucune chance ceci dit qu'il puisse être jaloux de la voir réussir sa roue. « Quand on se posera pour manger, je te ferais une démonstration » car elle a bien la flemme de devoir retirer ses chaussures de montagnes et son sac à dos à cet instant. D'autant plus qu'elle met son petit plan à exécution, le blond sent bien les griffes qui semblent se refermer sur lui, les petites griffes de chaton comme il les a eu appelé par le passé. Ces mêmes griffent qui vont l'attraper pour qu'il se soumette presque aux volontés de la jeune adulte. Car, comme une enfant à qui on refuse quelque chose, elle ne lâche pas le morceau. Il n'y a qu'à voir le ton que Robin prend pour lui parler, il se sait déjà vaincu. « Quelle méfiance ? Tu ne devrais pas te méfier de moi ou mes plans » qu'elle balance après son petit baiser qui aura eu le don de l'anesthésier cette méfiance qu'elle connaît pourtant bien et dont elle fait mine d'ignorer. Il est toujours sur ses gardes. Mais dès qu'elle induit un contact physique, en l'embrassant ou en prenant ses mains dans les siennes, elle voit bien qu'il en perd presque toute lucidité. « Tu te laisse faire ou tu as envies de te laisser faire ? » elle ricane un peu. Bien que la nuance soit minime, elle est importante, car elle est quand même persuadée qu'il a très envie de la laisser diriger pour une fois, c'est donc une belle preuve de confiance.
Il vient d'ailleurs se mettre à côté d'elle pour marcher, afin qu'ils puissent profiter du paysage l'un à côté de l'autre et c'est en regardant en face d'elle qu'elle lui parle. « Ce long week-end loin de tout va nous permettre de justement arrêté d'être trop stressés ou trop sur nos gardes » elle sourit, frôlant sa main, continuant de marcher sous un soleil de plomb, il faut dire qu'il fait relativement chaud en hauteur ainsi. « Laisse toi faire, je te promets que je ne te veux que du bien » après tout, c'est la vérité. Elle veut juste passer du bon temps avec lui, quand bien même l'hypothèse de dormir dans une tente ne le réjouissait pas trop, elle a su user de sa force de persuasion pour qu'il finisse par s'y résigner et elle est certaine qu'il ne regrettera pas. « Vois le bon côté des choses ... Demain matin on se réveillera encore dans les bras l'un de l'autre ... » et si elle se rend bien compte des efforts qu'il fait pour se laisser attendrir et aller à l'encontre même de ses envies pour elle. Elle aussi le fait en se laissant être plus douce et osant un peu plus exprimer ses réels sentiments. Il faut dire que si à la base elle n'avait pas prévu qu'ils puissent se réveiller avec tant de geste de tendresse ce matin, elle n'avait pas non plus prévu que réitérer la chose dans une tente pourrait lui plaire autant. Se pressant presque dans ses pas pour atteindre au plus vite ce lieu. CRIMSON DAY
Robin Hartwood
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➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Comme à chaque fois que vous mettez de côté vos petits sujets de chamailleries, vous passez un moment fort agréable. En pleine nature. Avec une randonnée à la clé. Qui te fait quand même un peu peur puisque tu as la quasi certitude que son intention est de te faire dormir dans une tente coûte que coûte. Elle arrive encore à te dérider pourtant, quand elle mentionne son talent pour faire la roue. Enfin elle sous entend qu'elle en a un pour l'instant. Mais toi tu demandes évidemment à voir de tes propres yeux. Avec grand plaisir. Que tu réponds avec quand même un petit sourire sur les lèvres. Qui se tend quand même un peu quand tu réalises à voix haute qu'elle est en train de te prendre dans un piège. Tu aurais quand même dû le voir arriver. C'est bizarre que tu sois encore en train de te laisser faire alors que tu es presque sûr de toi d'ailleurs. Normalement, tu devrais faire demi tour pour rejoindre le van. Et pourtant t'es encore là à te faire avoir par ses tendres baisers et ses mains qui se perdent dans les tiennes. Tu n'as vraiment aucune volonté en fait ...
Je sais que tu vas me faire faire un truc dont je n'ai pas du tout envie ... Que tu souffles tout bas, sans la quitter du regard. Tu le sais et pourtant, tu es encore là à la suivre comme un idiot incapable de lutter. Mais c'est plus fort que toi. Tu es comme hypnotisé par la charmante et délicieuse Mia qui t'entraîne plus loin dans la forêt. Ce qui pourrait faire un très bon début de film d'horreur ça, d'ailleurs ... Je sais pas. Je sais plus grand chose quand tu m'amadoues avec tes baisers. La remarque est dite avec sérieux. Tu es troublé au possible et il ne fait aucun doute qu'elle en est consciente. Ce qui explique évidemment pourquoi elle continue ça d'ailleurs. Elle sait très bien ce qu'elle te fait et elle s'en amuse grandement. Tant mieux, si ça peut la rendre heureuse et lui donner confiance en elle même, tu acceptes de te faire avoir. La rendre heureuse te rend heureux, c'est aussi simple que ça. Mais peut-être bien que ouais, ça me fait plaisir de me faire avoir. Si tu ne voulais vraiment pas, il est évident que tu ne serais pas en train de te laisser faire ...
Maintenant, vous marchez côte à côte. Apparemment bien décidés à profiter de cette balade en forêt, ensemble. Tu tâches de ne pas trop penser à la nuit que vous allez probablement passer dans la tente. Je ne suis pas stressé moi. C'est toi qui l'es. Et elle doit quand même en être bien consciente. Tu as plutôt l'air toujours posé toi. Sauf bien sûr certaines fois quand tu rentres du "boulot" sur les nerfs. Ce qui ne dure normalement pas, si elle se montre douce dans son approche et que vous passez un peu de temps ensemble. Puisqu'elle a un pouvoir dingue sur toi. A moins que tu ne sois une future meurtrière en puissance et que ton intention soit de te débarrasser de moi en pleine forêt. On m'a toujours dit qu'il fallait se méfier de ceux qui semblent être les plus gentils. Tu t'amuses avec ces bêtises là, bien sûr. Mais il y a presque du sérieux dans tes mots également. Tu grondes dans ta barbe quand elle mentionne le prochain réveil dans les bras l'un de l'autre. Ca te fait grogner parce qu'elle sait précisément quoi dire et comment se comporter pour te faire capituler. C'est presque effrayant. Concentre toi plutôt sur la rando. Je te signale que c'est toi qui guides.
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Lun 9 Aoû - 17:38
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Elle sait bien qu'il aura grand plaisir à la voir faire la roue, elle qui le propose de sa propre initiative. Elle peut même voir son petit sourire en coin, l'air de se dire qu'elle à une chance sur deux de se casser la jambe. Avec le temps, il a appris à la connaître l'étudiante. Aussi maladroite dans ses paroles que dans ses gestes, il aura suffi de leur première rencontre pour qu'elle s'atrophie presque la main sous un couteau un peu trop pointu pour ses petits doigts fins. Il sait donc bien comment elle est et comment elle fonctionne et c'est très certainement pour cette raison qu'il semble toujours vouloir prendre soin d'elle comme si elle était de la porcelaine. Car elle, ne sait pas prendre soin d'elle-même, elle oublie parfois qu'elle n'est pas un surhomme comme lui et qu'elle ne peut pas non plus aller au-delà de ses propres capacités physiques. Peut-être qu'elle s'est un peu sur estimée pour cette randonnée, mais elle y tient.
Randonnée qui semble de plus en plus prendre une forme précise dans la tête du beau blond, il avoue qu'il se fait avoir par ses baisers, qu'elle peut hypnotiser ainsi sans plus d'effort. Elle s'en doute très bien d'ailleurs. « Tu n'en as pas envie maintenant, mais sur place tu changeras d'avis » elle est quand même persuadée que l'idée de dormir dans une tente avec une vue à couper le souffle le réjouira autant qu'elle, même s'il a l'air d'être grognon. « Alors il faut que je t'embrasse plus souvent si je peux avoir ce que je veux ... » qu'elle plaisante quand même, car ce petit pouvoir fonctionne uniquement car elle le distille avec parcimonie, car il n'a accès à ses lèvres que lorsqu'elle le lui laisse, le reste du temps ce ne sont que de petit bisous furtifs et sans le goût de la tendresse et de la chaleur qu'elle lui offre lorsqu'elle va jusqu'à parfois chercher sa langue à lui, comme ce matin dans ce lit. Elle sourit d'autant plus quand il avoue enfin aimé se laisser faire « Moi aussi je me suis faite avoir par toi, au final c'est pas si mal » comme pour le rassurer. Elle s'est fait avoir par un homme qu'elle pensait mauvais et qui au final n'a de cesse de lui montrer la tendresse qu'il a à lui offrir et parfois même des sentiments positifs.
Un simple ''mh'' quand il dit qu'il n'est pas stressé et que c'est plutôt elle qui l'est, ce qui n'est pas faux, elle est du genre à toujours vouloir gérer des situations qui peuvent la dépasser, comme par exemple ses cours. Alors que lui, est la patience et le calme incarné, il n'y a qu'à voir le nombre de caprices que Mia peut faire et desquels il s'en sort avec sérénité. « Les cours me stressent et c'est bien pour cette raison que nous sommes ici » Ils finissent par atteindre la forêt et tout ce qui la compose pour leur offrir un peu de fraîcheur et d'ombre. Elle ne peut s'empêcher de rigoler et venir taper sur l'épaule de Robin à sa remarque, comme si elle était capable de lui faire du mal. « Il faut se méfier des anges parait-il » qu'elle se dandine presque à ses côtés pendants qu'ils avancent. « Lucifer était bien un ange avant de devenir un démon, pas vrai ? » et c'est un sourire qu'elle adresse en sa direction, venant enrouler son bras au sien. Visiblement résolue à mettre en action la crainte qu'il a, elle capable de le tuer. « L'étape numéro un, c'est de t'agripper par le bras » sa tête qui tourne en sa direction. « Numéro deux, essayer de te faire tomber » et elle essaie tant bien que mal de le bousculer un peu, autant dire que c'est comme une feuille qui essaie de pousser un rocher : impossible. Elle en rigole quand même. Elle qui ne serait pas capable de lui faire ne serait-ce qu'une égratignure. Il n'y a qu'à voir les araignées qui font un rapide passage chez eux, elle les libère avant que Robin ne les écrase. Il lui est même arrivé de le bouder pour cette raison. « Étape numéro trois, abdiquer face à l'adversaire » toujours accrochée à son bras, elle vient déposer un petit bisou sur sa joue. « Pour finir, essayer de l'amadouer pour qu'il ne se venge pas trop » c'est une véritable enfant Mia. Il faut dire que lorsqu'elle est heureuse, elle se laisse aller à ces enfantillages et elle espère bien que Robin apprécie tout autant ses blagues de mauvais goût, il est certain qu'il n'est peut être pas habitué à tout ceci.
Encore moins habitué à ce qu'elle ose lui proposer un énième réveil comme celui de ce matin, d'autant qu'elle semble vouloir réitérer la chose, mais il préfère ne pas souligner ça et dans un petit grognement, lui indiquer qu'elle guide quand même leur randonnée. Elle sourit, elle sait très bien qu'elle a raison et qu'il en a tout autant envie qu'elle. D'ailleurs à cette allure et aux envies de jeu de la belle, ils risque même de mettre plus de temps pour arriver à destination. « Je suis concentrée ... C'est toi qui semble déstabilisé par mes idées » CRIMSON DAY
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➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu ne cherches pas à mentir. Il est évident qu'elle peut t'amadouer sans grande difficulté, simplement avec les baisers qu'elle vient régulièrement te voler. Sans doute que ça fonctionne à merveille parce que c'est quelque chose d'inédit qui arrive également à te surprendre. Quoi qu'il en soit, tu ne risques pas de t'en plaindre. Impossible. T'en es le plus heureux franchement. Le plus satisfait. Celui qui prend le plus de plaisir à tout ça peut-être même. Quoi que de son côté, elle ne retient jamais ses brefs soupirs d'extase non plus quand tu viens l'embrasser avec une certaine gourmandise. Et c'est plutôt bon signe alors tu ne risques pas de t'arrêter de sitôt. C'est impensable pour toi qui prends tant de plaisir à tout ça. A l'avoir elle, rien que pour toi. La jolie et douce Mia qui t'a fait craquer comme aucune autre avant elle. Je ne changerai pas d'avis. Tu réalises à quel point je suis habitué à un haut niveau de confort depuis des années maintenant ? Oui elle doit bien s'en rendre compte. Mais elle n'a quand même pas l'intention d'entendre raison de sitôt. Parce qu'elle est décidée à aller au bout de ses envies et que tu ne pourras rien faire pour l'en empêcher. Et de toute façon, à quoi bon faire ça ? Elle trouvera un autre moyen. Autant y aller pour cette fois et espérer que ça la satisfera suffisamment pour qu'elle n'ait plus envie de réitérer cette histoire de tente à l'avenir.
En attendant, tu aimes beaucoup la façon qu'elle a de te provoquer et de titiller quand même. Parce que ça fonctionne à merveille, c'est évident. Tu réagis beaucoup trop bien à tout ce qu'elle a envie de t'infliger. Sans doute parce que tu apprécies grandement qu'elle ose de plus en plus. Soulagée de voir que tu peux te venger alors ? Elle a remarqué qu'elle s'était faite avoir par toi. Mais elle peut également constater que la réciproque est vraie. Qu'elle peut tout autant t'avoir. De toutes les façons possibles et dans tous les sens du terme. Quand elle finit par te confier que vous êtes là en partie parce qu'elle a besoin de se déstresser et qu'elle t'explique que ses cours sont responsables, ça te donne une raison de plus de te laisser faire et de capituler. Vu sous cet angle ... Tu ne vas donc certainement pas regretter d'avoir fait en sorte de te libérer quatre jours entiers pour être certain de la contenter autant que possible. Il ne fait aucun doute que le résultat en vaudra la chandelle. Qu'elle repartira de là en étant bien plus détendue et que ça va même faire beaucoup de bien à votre relation elle même. Il suffit de voir dans quel état vous êtes déjà actuellement, pour comprendre que ça vous fait déjà du bien. Elle te rappelle un peu à quel point elle peut être une gamine, avec ses plaisanteries qui te font tout autant sourire que lever les yeux au ciel.
Et forcément quand elle tente de te faire basculer, tu ne bronches pas. Mais tu la regardes avec un petit sourire au coin de la bouche. Tu pourrais être en train d'essayer très sérieusement de me faire du mal, que je continuerais de te trouver tout à fait adorable ... Que tu ne peux pas t'empêcher de lui faire remarquer. Tu en as le regard qui pétille. Je serais presque tenté de me laisser faire, juste pour te faire plaisir. Tu vois un peu comme tu m'as eus ? Et ça te fait sourire ça aussi. Même s'il y a presque du vrai dans tes propos. Finalement tu arrives à t'amuser de tout ça. A rire de ces bêtises que vous partagez avec plaisir. Et des taquineries que vous n'avez de cesse de vous envoyer. Je suis déstabilisé par toi tout court. Ca ressemble à une plaisanterie ou à une exagération. Pourtant, c'est tout sauf le cas. Tu peux vraiment être déstabilisé par elle. Et tu l'es déjà plus ou moins. Plus sérieusement, si t'as besoin d'une pause, n'hésite pas. Elle est certainement moins endurante que toi alors forcément, tu t'inquiètes un peu pour elle. Surtout maintenant que j'ai bien compris ton grand projet ... Qui consiste à vous faire dormir en extérieur, coûte que coûte. Malgré tout, c'est elle qui mène la danse et toi qui suis.
CODAGE PAR AMIANTE
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Mar 10 Aoû - 18:38
Ciel étoilé, cœurs détraqués @Robin Hartwood Dans cette ambiance relativement douce, elle en oublierait presque que Robin est quand même un homme de caractère, un homme qui ne change pas d'avis aussi facilement et pas même pour faire plaisir -encore heureux-. Elle sourit donc, comme depuis le début de cette petite balade, car c'est bien tout ce qu'il lui inspire, du bonheur qui se lit sur son visage. Elle se sent vraiment bien avec lui, plus encore quand il se laisse aller à un peu plus de douceur et de sérénité qu'au début. « Je réalise oui, mais tu fais ça pour me faire plaisir ... J'apprécie ce geste » c'est bien la seule raison pour laquelle il fait d'ailleurs tous ces efforts depuis le début, depuis qu'elle est entrée dans sa vie. Tous ces efforts pour qu'elle se sente bien et non pas une étrangère à ses côtés et sa marche, elle le remarque. « Et moi pour te remercier, je tiendrai ma promesse » elle n'a qu'une parole Mia, alors si ses os lui feront trop mal, elle lui fera le message qu'elle lui a promis.
Elle remarque aussi qu'en plus de pouvoir le calmer lorsque ses nerfs sont mis à rudes épreuves par elle-même ou autrui, elle voit aussi qu'en sa présence, il est hypnotisé. Certainement par toute cette bêtise qu'elle peut dégager et son petit visage d'ange, mais elle remarque aussi surtout qu'il aime se laisser faire par elle. Il sait bien qu'elle n'a que des sentiments positifs à son égard et que jamais elle ne lui ferait du mal en connaissance de cause. Tout le mal qu'elle a pu lui faire jusqu'à présent, par ses paroles ou quoi que ce soit d'autre, elle l'a toujours fait sans réellement réfléchir. Elle ne fait pas parti des méchants ou des sadiques la belle Mia. « Je ne savais pas que la vengeance pouvait avoir si bon goût » qu'elle plaisante quand même. Il se doute qu'elle en profite plus qu'elle ne se venge, du fait de l'avoir, lui aussi, berné à sa manière. Car s'il a été assez rusé pour pouvoir s'attirer les faveurs de la belle en mettant en place un petit plan avec son père d'abord et ensuite en étant simplement l'homme qu'il est ou qu'il veut bien lui montrer. Elle aussi peut être tout aussi intelligente et faire en sorte qu'il se fasse aussi attraper par elle et ça fonctionne.
En attendant ce qu'elle essaie surtout d'attraper c'est Robin, le mener dans un petit jeu de corps à corps, il a émit l'hypothèse qu'elle pouvait être une tueuse sanguinaire, un peu comme lui au final, alors elle s'amuse bien de ça. Lui enroulant le bras comme un serpent qui souhaite faire suffoquer son adversaire et le poussant un peu, il reste de marbre. « C'était mon plan ! C'est tout ce que je voulais ... T'avoir ! Et je crois que ça fonctionne » qu'elle rigole quand même. Et c'est lorsque son regard croise celui du blond qui pétille autant que le sien, un bref instant figé dans le temps pour enregistrer cette belle image dans sa mémoire que son petit cœur se met à battre un peu plus à chaque fois qu'elle le regarde. Elle ne sait pas trop où tout ceci va les mener, ni si cette alchimie du moment va perdurer, mais elle n'échangerait sa place pour rien au monde tant elle est bien avec lui. D'autant plus qu'il semble quand même être de plus en plus ouvert à la discussion et aux vérités en avouant qu'il la déstabilise. Elle ne peut pas s'empêcher d'être tactile avec lui, elle vient alors les stopper dans leur marche et se met en face de lui. « Je déstabilise donc le grand Robin Hartwood ? » elle prend ses mains dans les siennes et le tire vers elle, souriante, l'air carrément intimidé pour le coup, elle qui n'est pas du genre à trop le toucher ou l'embrasser, semble sortir de sa chrysalide avec ces paroles. « Ça fait longtemps que tu m'as déstabilise aussi, tu sais ... » son regard qui se fige dans le siens quelques minutes. Elle peut aussi lui avouer qu'il la déstabilise sans cesse. Lorsqu'elle l'épie du regard, lorsqu'elle pense à lui entre deux pauses pendant ses révisions, tous ces moments qui font en sorte qu'il rentre dans son esprit et n'en sort que lorsqu'elle peut le voir physiquement présent dans la maison. Elle serait tenté de l'embrasser, mais elle profite surtout de ce rapprochement physique et ce jeu de regard. « Oui, faisons une pause, j'ai l'impression que tu traînes des pieds » et elle relâche enfin ses mains non sans rigoler un peu, car des deux, c'est surtout elle qui traîne des pieds depuis qu'ils ont commencé cette randonnée. Elle désigne un petit coin pas plus loin pour pouvoir se poser un instant, sous les saules et bouleau. « J'ai de grands projets pour cette soirée » tout ce qu'il sait, c'est qu'ils vont dormir à la belle étoile, il n'en sait pas plus d'ailleurs et il verra bien, de toute façon il se doute bien de ce qui peut se passer en pleine nature la nuit. « J'imagine que c'est à ce moment que je te montre mes talents d'athlète ? » faisant référence à la roue promise plus tôt, tout en se dirigeant vers un rocher où ils peuvent se poser. CRIMSON DAY
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
Tu es presque rassuré et soulagé de voir qu'elle a l'air vraiment très heureuse Mia. Elle qui affiche un sourire tantôt immense, tantôt plus discret, depuis que vous avez quitté le van. En réalité, même avant ça elle ne se séparait pas tout à fait de cette magnifique expression qui témoigne d'un certain bien être réel et prenant. Et tu ne manques pas d'appuyer sur le fait que tu es habitué à un certain type et niveau de confort. Pour qu'elle comprenne bien l'effort démesuré que tu es en train de faire. Même s'il te semble qu'elle est assez maline pour s'en douter, bien sûr. Tu tiens quand même à être sûr qu'elle s'en rappellera. Et elle te confirme bien qu'elle est consciente de la chose. Consciente que tu fais ça pour lui faire plaisir. Et tu vois et sais bien que ça fonctionne justement grâce à ce petit sourire qui ne la quitte jamais tout à fait et qui te fait vraiment plaisir à toi aussi. On parle de la roue que tu dois faire ou du massage ? Que tu demandes, gentiment taquin. Ce qui est nouveau pour toi aussi, ça. Le fait d'être joueur et taquin de la sorte. C'est dire tout l'effet qu'elle continue d'avoir sur toi, consciemment et volontairement ou pas du tout. Mais tu commences à penser qu'elle sait de mieux en mieux comment te convaincre et comment t'entourlouper tout à fait. Pourtant, tu te laisses faire. Tu dois aimer ça dans le fond ...
Elle arrive même à t'arracher un petit rire quand elle parle du "bon goût" de la vengeance. Le secret, c'est de ne pas trop en abuser pour qu'elle garde la même saveur. Et pour éviter que ça ne devienne ennuyeux pour la personne de qui elle se venge. Il y a évidemment de ça aussi derrière tout le reste. Parce que tu aimerais éviter qu'elle n'en fasse trop et qu'elle n'aille trop loin. Mais tu ne doutes pas qu'elle sait comment se maîtriser et se garder elle même sous contrôle Mia. Même s'il s'agit de nouveautés pour elle. Elle n'est pas plus idiote qu'un ou une autre. Mais à force de plaisanteries en tous genres et à différents niveaux et sujets, il y a des mots qui s'échappent et qui sont porteur de magnifiques significations. Comme lorsqu'elle précise qu'elle voulait t'avoir toi. Avec vos regards qui se croisent, tu en rougirais presque. Au lieu de ça, tu ne résistes pas à la tentation de te pencher et de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Vous ralentissez l'allure mais tu t'en fous. Tu lui voles d'autres délicats baisers du même genre. Tu ne fais pas plus que ça. Tu ne veux pas on plus prendre le risque de te casser la figure au milieu de cette forêt. D'autant plus que l'effet que te fait cette bouche pulpeuse contre la tienne, est réelle et plus vive que tu n'aurais pu l'imaginer. Jamais tu n'as pris autant de plaisir à embrasser une femme. A vrai dire, tu n'as pas embrassé des tas de femmes non plus.
Vous reprenez votre marche, non sans poursuivre votre conversation qui continue de se faire pleine de révélations. A tel point, que c'est bientôt elle qui t'incite à t'arrêter pour se poster devant toi. Soudainement très sérieuse. Ses mains qui emprisonnent les tiennes et son regard qui emprisonne le tien. Tu ne cherches d'ailleurs pas à le détourner. Malgré le sérieux qui se mélange à la tendresse. La tension délicate qui semble vous lier tous les deux, bien présente également. Tu n'as pas envie de lui répéter que, oui, elle te déstabilise. Pour la simple et bonne raison que le fait que tu l'ais avoué est déjà un pas immense en avant pour toi. Ce n'est pas dans tes habitudes de dévoiler tout haut les émotions positives que tu ressens. C'est même quelque chose que tu évites à tout prix de faire en règle générale. Tu réponds donc par un simple mais tendre sourire. Qui se transforme en expression de surprise quand elle prétend que tu traînes des pieds. Elle a également le don pour briser la beauté d'un moment, certes. Ne me cherche pas trop Mia. Je pourrais être tenté de faire demi tour. Que tu marmonnes pour la bonne forme. Et je dois en avoir peur de tes grands projets ? Que ce soit le cas ou pas, tu en as déjà un peu peur. Parce que tu ne sais vraiment pas à quoi t'attendre. Il n'empêche que pour l'instant tu continues de suivre le mouvement. Allant poser tes fesses sur un rocher sur lequel tu ne resteras pas bien longtemps tant il manque de confort. Bien sûr que oui. Qu'est-ce que tu attends ? Tu extirpes une bouteille d'eau de ton sac pour en boire une gorgée, dans l'attente de cette fameuse roue tant promise.
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