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From paris to my heart. (Robia)
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Jeu 7 Oct - 19:39
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
(Septembre 2020)
Elle a tout juste le temps de disparaître de ton champ de vision, que déjà tu as la sensation qu'elle te manque. Qu'il te manque quelque chose / quelqu'un. Et tu n'es pas bien certain de savoir comment il faut gérer ça. Parce que ce n'est pas habituel chez toi. Tu dirais même que ça te fait peur. Comme le fait d'être à ce point attaché à une tierce personne. C'est nouveau et c'est très déroutant. Tu espères donc parvenir à reprendre le contrôle sur tout ça. Si ce n'est pas en acceptant qu'elle quitte ta vie, ce sera en t'y habituant et en maîtrisant la chose. Mais il faudra que tu fasses quelque chose pour éviter de souffrir comme tu souffres. Parce que c'est ça qui t'arrive. C'est pour ça que tu en as le cœur serré et l'estomac à ce point noué. De la peur à l'idée qu'elle puisse ne pas être bien à tes côtés, au point de souhaiter que tu la libères. De la peine à l'idée que tu te sois attaché à elle mais que tes sentiments ne soient pas du tout partagés. Tu ne sais plus où tu en es. Où vous en êtes. C'est pourquoi tu continues de croire que cette séparation va vous faire du bien.

Et pourtant il ne te faut que quelques heures pour réaliser à quel point elle te manque. C'est insensé, c'est violent et ça fait un mal de chien ce manque qui s'installe. Et en parlant de chien, le sien enchaîne les conneries. Clairement, il est en manque de sa maîtresse. Et parmi les nombreux messages que vous finissez par échanger, tu ne manques pas de le lui faire remarquer. A défaut de réussir à parler de tes sentiments, tu parles plutôt de ça. De son chien qui t'en fait vraiment voir de toutes les couleurs. C'est définitivement devenu ton truc ça, d'éviter de répondre à certaines questions et éviter autant que possible certaines conversations. Tu sens bien que ça l'agace quelque peu. Mais il te semble qu'elle aussi, elle évite certains sujets de conversation durant les jours qui suivent. Elle aura au moins admit que tu lui manques. Ce que tu ne comprends. En vérité, tu ne comprends rien à rien en ce qui la concerne. Elle te perturbe tout à fait et te laisse perplexe. Et tu ne sais vraiment pas comment gérer tout ça.

Finalement tu te dis que le mieux à faire est encore de la rejoindre. C'est totalement dingue et tu le sais. Pourtant, il ne sert à rien de se mentir plus encore. Elle te manque vraiment et tu sais que tu n'arriveras pas à te passer d'elle. En un rien de temps, le billet d'avion est prit. Et en quelques heures, tu fais ce qu'il faut pour prévoir quelques jours que tu passeras loin de Chicago, du côté du boulot. Parce que tu ne peux pas te permettre de partir du jour au lendemain sans prévenir qui que ce soit et sans prévoir quoi que ce soit. Tu es quand même pris de panique à l'idée de débouler pour finalement constater qu'elle n'est pas réellement contente de te voir. Alors tu te renseignes, avant de filer pour ta journée intensive de boulot. Tu lui demandes clairement si elle a des sentiments pour toi. Evitant ainsi de dire ce qu'il en est pour toi. Et quand le verdict tombe, tu ressens un mélange de joie et de panique pure et dure. Parce que tu n'es pas habitué, parce que ça fait peur, parce que tu ne sais pas si tu seras à la hauteur.

Quoi qu'il en soit, tu ne sais pas du tout quoi répondre. Alors tu te tais, tout simplement. Un peu sonné, un peu paumé. Surtout rassuré pourtant. Parce qu'elle n'a pas forcément envie que tu mettes fin à cette histoire. Téléphone oublié dans ta poche le temps que tu fasses tout ce que tu as à faire. Tu ne le reprends que tardivement quand il est temps d'aller préparer quelques affaires pour sauter dans un avion. Et tu te dis que ce n'est qu'une question d'heures, avant que tu ne la retrouves. Alors tu ne réponds finalement pas du tout. Quand bien même le vol dure une éternité. Tu es crevé quand tu arrives sur Paris. Il te faut pourtant encore prendre un taxi pour rejoindre l'hôtel dans lequel elle crèche. L'après-midi touche à sa fin et tu crois comprendre que c'est vers cette heure là qu'elle rentre. Généralement pour se changer avant de sortir avec ces foutus camarades de promo. Ceux là même avec lesquels tu la vois débouler. Tu grinces un peu des dents. Jalousie dévorante mais mise en sourdine alors que tu attends juste qu'elle te voit. Planté au milieu du trottoir. Et l'air, un peu, de de te demander ce que tu fous là.

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Ven 8 Oct - 15:54
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Le fait est que leur séparation tombe au pire moment, comme si les astres s'étaient alignés pour faire en sorte que Robin et Mia se séparent réellement de manière définitive. Elle n'est pas bien certaine, comme lui, que cette séparation leur fera du bien. Elle est même sûre qu'en revenant ça n'en sera que pire. À la maison, elle avait encore l'avantage de pouvoir l'avoir sous la main et le ''surveiller'' en quelque sorte, surveiller en tout cas ses humeurs, même si depuis cette fameuse soirée qui aurait dû être romantique du début à la fin, il est plutôt d'humeur massacrante. Elle peut comprendre que son ego d'homme en ait pris un coup, mais elle ne peut pas comprendre pourquoi il ne vient pas lui en parler. Ou alors, ce devrait être à elle de parler ? Les non-dits auront raison d'eux, toujours.

En attendant, dans ce vol qui la mène jusqu'à Paris et ces heures devant elle, à part penser à lui et ressasser la soirée, elle ne fait rien. Elle s'impatiente bientôt d'arriver à Paris, non pas pour visiter la ville, mais avoir du réseau et pouvoir lui écrire, comme il le lui a demandé. Elle qui a quand même eu un semblant de câlin avant de partir, espère qu'il continuera à s'inquiéter pour elle, même loin des yeux. Elle lui écrit alors, mais elle a peu d'espoir qu'il puisse répondre, pourtant, c'est bel et bien le cas. Même si ses messages restent relativement secs et dénués de sentiments, elle s'en satisfait.

Les jours suivants, elle lui écrit encore et à chaque fois, c'est avec une petite boule au ventre, elle n'a de cesse de penser à lui et vit difficilement ce voyage avec joie. Elle est plutôt partagée entre l'envie folle de prendre le premier avion pour rentrer ou continuer son périple, mais elle s'est engagée et elle n'a pas le choix. Les messages qu'ils s'envoient la raccrochent un peu plus au fait que finalement, s'il lui répond, c'est qu'il tient peut-être à elle. Les jours suivants son pareil, message tôt le matin ou tard le soir pour capter ces heures en commun où ils ne dorment pas et le reste du temps c'est visite et cours dans la belle ville de l'amour. Cette ville dans laquelle elle aimerait le retrouver, mais elle sait bien que c'est impossible.

Et puis, il y a ce soir-là, lorsqu'elle rentre un peu tard et qu'elle lui écrit après avoir passé quarante huit heures sans nouvelles, elle sent bien que quelque chose change ou que quelque chose cloche lorsqu'elle est en soirée. C'est le manque inéluctable de sa présence. Sur le chemin qui la mène à sa chambre d’hôtel, il lui pose cette fameuse question à laquelle elle ne préfère pas mentir, elle lui avoue qu'elle l'aime, même si elle aurait préféré que cela se fasse autrement, pourtant si elle avait su qu'il resterait sans réponse, jamais elle ne lui aurait écrit. Autant dire que cette nuit-là, elle ne dort pas une seule minute et à chaque fois qu'elle se réveille, c'est pour voir si elle a une notification, ce qui n'est pas le cas. Elle se déchaîne alors et lui fait comprendre qu'il est tout sauf normal. Regrettant un peu ce dernier message, mais il vient du cœur.

Le lendemain, c'est une nouvelle journée qui reprend, visite, cours, liberté dès dix-huit heures. Elle a des cernes creusées de sa nuit relativement merdique. Un sentiment d'énervement et de nostalgie, pourtant elle tient la face avec ses camarades de promo, ils sont tous en route vers le bar habituel après les cours, il est juste dans le croisement de l'hôtel. Alors, même si elle rigole avec eux et qu'elle semble heureuse et que l'un des garçons de sa promo est un peu trop tactile avec Mia et qu'il lui fait clairement du rentre-dedans en passant comme d'habitude son bras autour de ses épaules, elle le repousse, évidemment. Elle refuse leur invitation cette fois, prétextant une fatigue. En réalité c'est pour rentrer à l'hôtel et mieux pleurer. Elle se retrouve alors seule à faire les quelques derniers mètres qui la sépare de l’hôtel tandis qu'eux tournent à droite. Tête rivée sur son téléphone pour commencer à taper un message assassin à Robin. Mais quand elle lève enfin la tête, elle pense rêver. Son cœur manque un battement, il est réellement là en face d'elle. Son visage n'a pas vraiment d'expression, mais il est là. Elle se fige une minute et c'est l'émotion qui la gagne, elle s'avance d'abord doucement et ensuite balance son sac de cours au sol, quelques derniers mètres en courant et elle saute carrément sur lui. Accrochant ses bras à lui et se collant au possible, l'étouffant au passage. Elle pleure un peu, elle laisse ses émotions la chambouler totalement. « Tu ne me détestes plus ? » ne détachant pas sa tête qui a trouvé refuge sur son épaule et ce bras autour de sa nuque à l'étouffer un peu plus chaque minute. Pieds qui ont quittés le sol. Ainsi ''pendue'' à Robin.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
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Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
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Robin Hartwood
Sam 9 Oct - 16:07
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(Septembre 2020)
Tu l'as laissé partir en étant déjà persuadé, au fond, que c'est déjà terminé entre vous. Parce que tu en as finalement conclus que depuis le début elle faisait tout son possible pour que tu te lasses de te battre pour elle et pour vous. Tu es persuadé qu'elle ne t'apprécie pas outre mesure. Tu n'iras pas jusqu'à penser qu'elle te hait encore, parce qu'elle n'aurait quand même pas si bien joué la comédie ... Mais tu ne penses pas qu'elle ait envie de rester à tes côtés. Alors sans doute que ces deux semaines te permettront de réapprendre à être sans celle et à n'avoir pas ce genre d'espoir dans un coin du cerveau, voire au creux du cœur. Vos échanges de sms n'arrivent pas tout à fait à te rassurer. Parce que vous évitez d'être trop honnêtes et trop directes. Elle ne t'explique toujours pas Mia, pourquoi elle t'a ainsi repoussé. Une fois de plus. Et après t'avoir vraiment donné l'impression que vous étiez en train d'avancer. Si ce n'était pas pour te faire lâcher prise une bonne fois pour toutes, tu ne vois réellement pas pourquoi c'était. Et c'est ce que tu tentes de lui faire passer comme message.

Et même si tout ça ne te perd que plus encore, tu abandonnes l'idée de rester à distance. Parce qu'elle te manque trop. Et parce que même si tu ne comprends pas du tout comment c'est possible, il semblerait qu'elle soit amoureuse de toi. Alors tu en as assez de tourner autour du pot et de te faire du mal. Tu prends le premier avion que tu peux prendre pour rejoindre Paris. Tu n'es vraiment pas certain d'être en train de faire la bonne chose. Mais tu le fais quand même. Tu as envie de la revoir. Tu veux en avoir le cœur net quant à ses sentiments qu'elle prétend avoir pour toi. Même si ça te rend bêtement nerveux de te pointer ainsi au pied de son immeuble. Pas sûr qu'elle soit sur le point d'arriver. Mais tu prends quand même le risque. Et quand tu l'aperçois au loin en compagnie d'un petit groupe de personnes de son âge, tu te tends quelque peu. Pour être aussi rapidement soulagé de voir qu'elle finit son chemin toute seule. Malgré tout, quand vos regards se croisent tu n'affiches aucune réaction. Tu te contentes de la regarder et d'attendre qu'elle réagisse.

Et la réaction ne tarde justement pas. Si elle fait quelques pas peu assurés dans ta direction, la seconde suivante elle lâche son sac et se met à courir dans ta direction. Tout naturellement, quand elle se jette sur toi, tu enroules tes bras autour d'elle pour la serrer contre toi et la soulèves tout à fait de terre. Tu échappe même un grondement de satisfaction. Tu la serres plus fort encore quand elle te pose une question qui te tend pourtant plus qu'autre chose. Je ne t'ai jamais détesté. Autant être tout à fait honnête et ne pas chercher à lui faire entendre ou comprendre le contraire. Je ne pensais pas que tu serais si contente de me voir. Que tu avoues également, de façon un peu maladroite. Elle a eut beau te dire tout le contraire par sms ces derniers jours, tu avais quand même la crainte que la réalité soit toute autre. La certitude pour toi, c'est qu'actuellement tu as le palpitant qui s'affole tant il est heureux et soulagé de l'avoir retrouvé. Le fait est que tu es amoureux, toi aussi.

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Sam 9 Oct - 18:26
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Seulement quelques jours qu'elle a quittée Robin et cela semble être une éternité. Peut-être qu'à force de passer tout son temps à penser à lui, ça n'aide pas. Ce qui est certain, c'est qu'ainsi, loin de lui, les sentiments semblent être décuplés. Il lui manque encore plus atrocement que ce qu'elle aurait pu penser. Il lui arrive de se dire que si les choses ne s'étaient pas passés comme elle l'ont étés, aujourd’hui, elle serait moins anxieuse et plus heureuse à l'idée de retourner à Chicago. Ce qui est assez paradoxal, c'est qu'elle a envie de le retrouver, mais qu'elle a peur de rentrer à la villa. Comme si elle sentait que c'était réellement la fin.

Pourtant, une lueur d'espoir ne cesse de prendre place au fond de son cœur et les messages qu'ils échangent lui font dire que tout n'est peut-être pas terminé. Elle n'est pas la meilleure pour savoir entretenir des relations amoureuses avec un homme, étant donné qu'elle ne l'a jamais fait, mais elle sait reconnaître lorsque Robin reste un peu intéressé à elle. Elle le connaît assez pour savoir que si réellement elle le désintéressait, il ne prendrait pas la peine de répondre. Pourtant, les derniers messages envoyés, à cœur ouverts, eux, n'ont pas eu de réponse. De quoi la laisser encore plus triste et perplexe qu'elle ne le pensait.

Alors, forcément, quand elle le voit sur ce trottoir, sous un ciel Parisien qui respire la pollution et un ciel un peu gris, elle pense absolument rêver. Mais, elle se laisse guider par ses émotions, elle s'approche d'abord timidement et lui saute littéralement au cou plus tard. Qu'importe s'il est là pour en découdre ou parce qu’elle lui manque, elle a besoin de le sentir contre elle. Ses bras qui s’enroulent à sa taille la réconfortent. Plus encore quand il avoue ne pas la détester. Lorsqu'elle retrouve enfin terre, c'est pour essuyer quelques larmichettes et croiser enfin ce regard qui lui a manqué. «  Je suis contente de te voir, parce que t'es tout ce qu'il me manquait ici, près de moi » elle souffle un peu, n'osant pas vraiment le regarder dans les yeux, alors qu'il y a quelques heures, elle lui disait je t'aime par message. Mais faire semblant de rien, c'est leur spécialité. « Je ne pensais pas que tu serais assez fou pour venir à Paris » ses cernes qui parlent pour lui et l'heure dans sa tête qui est déjà bien avancée. Le jetlag pèse lourd sur les Américains lorsqu'ils s'aventurent outre continent. Elle récupère son sac au sol. « Tu dois être fatigué, tu as une chambre dans le même hôtel que moi ? » elle espère qu'il est parti dans la hâte et qu'il n'a pas pensé un seul instant à réserver quoi que ce soit, ainsi elle pourrait lui proposer sa propre chambre, même si, elle le fera de toute manière qu'il ait une chambre ou non. Elle ne veut pas le quitter et ils ont beaucoup de choses à se dire, en tout cas elle. Mais, pas sur ce trottoir.
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Sam 9 Oct - 21:05
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
(Septembre 2020)
La séparation n'aura pas du tout eut l'effet auquel tu pensais. Tu t'es persuadé que ça te soulagerait et te convaincrait finalement que vous n'avez rien à faire ensemble tous les deux. Que tu peux encore te détacher et oublier les sentiments naissants. Mais c'est apparemment peine perdue. Elle te manque terriblement. Et savoir que c'est réciproque, comme tes sentiments pour elle, te rassure assez pour te donner l'envie de la rejoindre. C'est idiot et totalement dingue. Pourtant tu le fais. Au moins tu seras fixé une bonne fois pour toutes. Tu sauras, normalement, si elle est vraiment sincère en te disant qu'elle t'aime. Ou si elle a dit ça pour une autre raison. Mais pour une raison que tu ne piges et ne vois pas du tout pour le coup. Tu penses ne pas pouvoir te tromper sur ce qu'elle ressent bel et bien pour toi, quand elle court droit dans ta direction pour te sauter au cou. Si ça, ça n'exprime pas une joie et un soulagement réel de te retrouver, tu ne vois pas du tout ce que ça peut être.

Tu la gardes un moment contre toi de la sorte. Tu n'as même aucun mal à la porter tant elle est légère. Mais après quelques minutes il te faut lui permettre de reposer pieds à terre. Même si tu n'es pas certain d'avoir envie de retrouver ses yeux des tiens tout de suite, ton regard se porte quand même sur son visage. Elle même évite ton regard et c'est sans doute mieux comme ça. Même si tu es surtout en train de remarquer les larmes qui maculent son visage. Tu as toujours autant de mal à te faire aux confessions qu'elle t'offre de ci et de là. Comme en cet instant, quand elle te fait entendre que tu étais tout ce qui manquait à son séjour parisien. Tu préfères ne rien répondre. Parce que tu n'es pas certain que ça ait grande importance de toute façon. Pas certain qu'il y ait quoi que ce soit à ajouter, surtout. J'imagine que je te donne raison sur le fait que je ne suis pas normal. Comme elle en émettait l'idée dans son dernier texto, donc.

Tout comme elle, tu récupères ton sac, pas certain de savoir ce que tu dois faire et où tu dois aller. Ce n'est vraiment pas dans tes habitudes d'être à ce point hésitant. Pourtant tu l'es bel et bien et tu as presque la sensation d'être un gamin soudainement. Totalement perdu. Je ne savais pas si tu accepterais que je loge dans le même hôtel que toi. Que tu avoues en lançant un coup d'œil à ce fameux hôtel. Ils devraient avoir des chambres dans tes goûts. Je vais en réserver une, si ça te va. Parce que tu n'es vraiment pas contre l'idée de piquer un somme là. Tu es crevé de toutes ces nuits à dormir très peu / trop peu et ce long trajet pour couronner le tout. Tu ne sais pas si elle aura elle même envie de parler ce soir. Sans doute que si. Tant pis, tu attendras quelques heures de plus avant de dormir. Pour l'heure, tu vas surtout aller te réserver une suite. Puisqu'il te faut au moins ça.

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Sam 9 Oct - 22:51
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Elle n'est pas bien certaine de la raison pour laquelle Robin se trouve ici à Paris. Elle se demande si c'est réellement parce qu'elle lui a manqué ou si c'est juste parce qu'il a envie de mettre les choses au clair. Il est du genre direct et serait tout à fait capable de faire des milliers de kilomètres uniquement pour avoir les idées claires et peut-être même la remettre en place compte tenu du fait qu'elle lui a signalé qu'il n'était pas normal. D'ailleurs il reprend bien vite ses paroles. Elle a envie de répondre du tac au tac. Elle bloque cependant sa respiration et se retient de dire qu'en effet, il n'est pas normal. Mais, elle ne veut pas mettre plus d'huile sur le feu. « Tu auras au moins tenue parole, lorsque tu disais que tu viendrais me rendre visite par surprise » même si elle est assez certaine dans le genre qu'il disait ça à l'époque pour la retrouver de manière romantique, pas ainsi, avec les émotions en vrac et le cœur chamboulé.

Il faut dire qu'elle ne sait plus vraiment comment se comporter avec lui, leurs messages passant de tout à rien, comme leurs émotions. On dirait que son aveu par message de l'amour qu'elle lui porte est passé à la trappe, qu'importe, il est là et c'est se qui compte. « Pourquoi j'aurais envie de refuser ? » à croire qu'il pense aussi qu'elle le déteste, ce qui n'est évidement pas le cas. Ils s'aventurent donc dans l'hôtel et évidemment qu'elle n'est pas contre le fait qu'il se réserve une chambre, même si, contre toute attente, elle meurt d'envie qu'il dorme dans la même pièce qu'elle. Son esprit parfois fourbe arrive même à déjouer le plan de Robin, sans qu'il ne se doute de rien, elle l'espère. « Ils ne parlent pas anglais à la réception, je vais réserver pour toi » mensonge, ils parlent très bien anglais, mais Robin ne comprend pas un traître mot de français. Alors, quand elle demande des quelques bases de français qu'elle a, à quelle heure est le petit-déjeuner, faisant mine d'avoir oublié et que la dame en face d'elle répond entre huit et onze heures du matin, elle acquiesce simplement. Robin toujours à côté d'elle près du comptoir, elle lui assène un bref regard. « Ils n'ont plus de chambres disponibles, ni même de suites » elle sait très bien qu'il ne se serait pas contenté d'une simple chambre. Ce qui est étrange pourtant, c'est le regard interrogé que fait l’hôtesse, comprenant tout à fait ce que Mia dit en anglais.

Elle en profite donc pour s'éloigner très vite du comptoir avec Robin avant qu'elle ne puisse intervenir. Une fois devant l'ascenseur, elle le regarde, de haut en bas. « Je peux te faire de la place dans la mienne. Je dormirais sur le canapé-lit ou avec une copine dans la sienne » peut-être qu'il n'a pas envie de dormir avec elle et elle a envie de lui offrir une nuit de sommeil décente. Quand ils montent enfin dans cet ascenseur, l'ambiance dedans y est très tendue, presque gênée. Une fois les portes ouvertes, elle y sort très rapidement et c'est donc vers sa chambre qu'ils se dirigent. Mia l'air tout de même stressé du mensonge qu'elle vient de monter de toute pièce pour l'avoir près d'elle. Elle espère qu'il ne s'en rendra pas compte.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
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Dim 10 Oct - 18:19
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(Septembre 2020)
Tu le sais que tu n'es pas normal du tout. Si tant est qu'il y ait vraiment une normalité dans laquelle tu aurais envie d'entrer. Pour le coup, ce n'est pas tout à fait le cas. Alors tu n'as pas été particulièrement vexé par ses mots. D'autant plus qu'elle les a ajouté parce qu'elle était énervée contre toi. Et tu en comprends bien la raison. Même si tu es là maintenant et que tu oses espérer que c'est tout ce qui compte et tout ce qu'elle retiendra de tout ça. Je tiens toujours parole. Même s'il est évident que tu ne pensais pas du tout que tu pourrais vraiment le faire ça, quand tu as balancé la chose. C'était dit comme ça, presque sans vraiment y réfléchir plus que ça. Pourtant c'est bel et bien chose faite aujourd'hui. Tu es là à Paris, avec elle. Un peu tendu quand même, parce que tu sais qu'il va falloir discuter. Et qu'il y a pas mal de choses à voir ensemble encore. Des choses à mettre à plat, à tout prix.

Et pourquoi, toi, tu pensais que je te détestais ? C'est sans grande difficulté que vous revenez à ce genre de réponses qui sont, en réalité, des questions encore et encore. Tout pour tourner autour du pot et éviter d'être trop honnête l'un avec l'autre et d'être le premier à faire des révélations susceptibles de mettre plus mal à l'aise qu'autre chose. Vous finissez donc par entrer dans l'hôtel et vous diriger du côté de l'accueil. Où Mia prend le relais pour demander une chambre pour toi. Prétextant qu'ils ne parlent pas anglais. Ce qui te laisse quand même dubitatif pour le coup. Tout comme le regard que la jeune femme lui lance quand Mia t'explique qu'ils ont plus de chambre libre. Tu as la sensation qu'elle vient de te mentir. Et ça te tend un peu. Mais elle enchaîne assez vite sur la place qu'elle veut et peut te laisser dans sa chambre. Qu'elle mente ou non, elle n'a pas l'intention de te conseiller de quitter l'hôtel. Alors tu ne cherches pas davantage et la suis sans rechigner.

Je dormirai dans le canapé-lit. Et ça sonne comme un ordre. Parce que tu n'as pas l'intention de la virer de son lit. Même si le manque de confort risque de ne t'aller qu'une nuit. Après ça, tu partiras en quête d'une chambre. Si ce n'est pas dans un hôtel, tu en trouveras bien une dans un autre. Mais pour l'heure, tu suis Mia hors de l'ascenseur, sans dire un mot. Tu sens qu'elle est nerveuse et tendue. Et tu n'es pas sûr de savoir pour quelle raison précisément. Si c'est lié à vous, à ce qui te semble être un mensonge par rapport aux disponibilités dans l'hôtel ou si c'est le fait de t'avoir dans sa chambre qui, contre toute attente, ne la met pas tant à l'aise que ça. Tu ne sais pas et tu n'as pas la force de mettre les deux pieds dans le plat toi même. Alors tu entres dans la chambre à ton tour. Cherchant tout de suite du regard le canapé près duquel tu abandonnes ton sac. Je sais qu'on est supposés parler. Mais est-ce qu'on pourrait le faire demain matin ? Ou demain soir, quand tu rentreras ? Parce sa vie d'étudiante ne va pas soudainement s'arrêter sous prétexte que tu es là.

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Dim 10 Oct - 19:08
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Elle sait bien qu'il tient toujours paroles, d'ailleurs si ce n'était pas le cas, il n'en serait pas là où il en est aujourd'hui. Elle n'a de cesse de l'admirer malgré tout. Qu'on se le dise, c'est un homme qui s'est fait seul, ses parents n'étaient pas des gens riches et aujourd'hui, c'est lui qui tient la moitié de sa famille ou qui donne du travail, alors évidemment, elle n'est pas étonnée de l'entendre confirmer ça. De plus, avec cet air très sérieux qu'elle ne lui connaît que très peu quand il est avec elle, elle ne peut que le croire. Il lui fait un peu peur ainsi, elle voit bien qu'il est tout aussi chamboulé qu'elle et que toutes les émotions qu'il peut ressentir le mettent dans un état qui ne lui plaît pas.

Il perd le contrôle pour la première fois, tout comme elle. Elle n'a jamais ressenti ça pour qui que ce soit et elle ne s'est jamais mise dans de pareilles situations juste pour quelqu'un. « Parce qu'on est tous les deux incapables d'avoir des discussions et qu'on finit par croire à nos propres scénarios catastrophes qu'on se fait » lui qui la déteste et elle qui ne veut pas de lui dans le même hôtel. Ils préfèrent croire à leurs propres mensonges que de demander la vérité. Il le sait aussi bien qu'elle. Ils sont incapables d'avoir de discussions sérieuses en ce qui concerne leur couple. Ils préfèrent nier ou faire semblant, jusqu'à ce que ça explose, comme ça semble être le cas à Paris. Elle va même jusqu'à mentir pour l'avoir près d'elle, pour qu'il n'ait pas le moyen de s'échapper, bien décidée à discuter pour de vrai cette fois. Dans l'ascenseur, elle le regarde, lui et ses cernes, il doit être absolument crevé, tout comme elle d'ailleurs qui n'a de cesse de faire des nuits blanches ici, juste pour pouvoir lui parler par exemple. Timezone différent, mais envie partagée de continuer à se parler.

Lorsqu'ils arrivent gentiment vers la chambre, elle sent toujours le ton de voix très autoritaire de Robin qui lui dit qu'il dormira sur le canapé-lit. Peu importe, elle hausse simplement des épaules, même si pour le coup, elle s'en veut un peu qu'il ne puisse pas avoir un lit décent. Une fois dans la chambre, elle rentre la première. Son sac qu'elle pose près du canapé elle aussi. Elle va prendre place sur celui-ci. « Si tu veux oui … Tu dois être crevé » elle se lève, direction le minibar, duquel elle sort une bouteille d'eau pétillante qu'elle lui tend. « Tu dois avoir sommeil, mais est-ce que tu veux quelque chose à manger avant ? » en plus de l'eau qu'elle lui tend pour qu'il puisse se rafraîchir si l'envie lui prend. « Je n'ai pas l'intention de sortir ce soir, alors je me ferais discrète » elle appréhende déjà demain et leur discussion et plus encore la nuit qu'elle va passer avec lui dans cette chambre qui laisse peu de place à l'intimité. Pourtant, elle ne décolle pas du canapé sur lequel il est censé dormir. « Je révise ici généralement, alors … Installe-toi sur le lit, fais comme chez toi » avec un peu de chance, il va finir par s'endormir sur la literie de cet hôtel.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Dim 10 Oct - 19:29
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(Septembre 2020)
Elle vise très juste avec sa réponse. Presque trop juste. Tu es carrément surpris pour le coup, même si tu ne dis rien. Que tu te contentes de te taire et de lui lancer un bref coup d'œil en coin. Dans les faits, tu ne pensais même pas que vous en étiez effectivement au même point tous les deux. Que vous étiez tous les deux du genre à vous monter des films pur le moins invraisemblables pour un oui ou pour un non. Surtout quand il est question de s'imaginer des choses quant aux réactions, aux mots ou aux silences de l'autre. Tu pensais être le seul à te faire du mal à t'imaginer tout et n'importe quoi. Mais apparemment ce n'est pas le cas. Et c'est bien à ça que tu ne trouves rien à répondre. Si vous continuez ainsi, vous risquez de ne jamais parvenir à communiquer pour avancer. Tu ne sais vraiment pas comment vous allez vous en sortir pour le coup. Aucun de vous deux n'a l'air vraiment prêt à entamer une discussion saine et sérieuse.

Et de toute façon, tu n'es pas du tout en état de discuter ce soir. Tu es beaucoup trop fatigué pour ça et aucun doute qu'elle peut le voir aux cernes qui font presque ressortir le bleu de tes yeux pour le coup. Tu es fatigué et tu veux bien dormir quelques heures avant d'attaquer les choses sérieuses. D'autant plus que tu n'es pas certain qu'il en ressorte beaucoup de positif de cette fameuse conversation qu'il va vous falloir avoir. Bref, tu es totalement perdu et tu ne sais pas quoi faire ni quoi dire. A part exprimer ton besoin de dormir. Ce qu'elle a l'air de comprendre. Elle qui file récupérer une bouteille d'eau qu'elle te tend. Et tu ne te fais pas prier pour en boire quelques gorgées. Non, je mangerai demain matin. En espérant que tu ne vas pas te réveiller affamé, en plein milieu de la nuit. Tu n'es pas sûr que cet hôtel offre de la nourriture à toute heure du jour et de la nuit.

Ok, si tu préfères. En tout cas toi, tu n'as pas particulièrement envie de te battre pour savoir qui va dormir où. Raison pour laquelle tu abandonnes déjà la lutte. Attrapant ton sac dans la foulée pour faire un saut dans la salle de bain avant. Un brin de toilette ne peut te faire mal non plus, après ce long voyage. Une douche rapide, un lavage de dents express et tu rejoins le lit. Habillé d'un pantalon léger et d'un tee shirt. Tu ne te vois pas te trimbaler à poils dans la chambre, dans le contexte actuel de votre relation. Et tu n'es apparemment pas prêt de le faire de toute façon. Alors que tu rejoins le lit sans un mot de plus ni un regard dans la direction de Mia. Tu as vite fait de t'enfoncer dans le matelas, à plat ventre, couvertures tirées jusque sur ta nuque.

CODAGE PAR AMIANTE
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Dim 10 Oct - 19:49
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

De toute évidence, il n'a pas réellement envie de relever ce qu'elle vient de dire. Peut-être parce qu’il sait que c'est totalement vrai ou parce qu'il n'a pas envie de croire qu'elle aussi, est comme lui. Elle aussi s'imagine des choses stupides et dénuées de sens, qui mettent à mal ses sentiments pour lui. Qui mettent à mal leur relation. Sur ce point, même si beaucoup de choses les séparent, ils sont les mêmes. Ils sont tous les deux, incapables d'ouvrir leur cœur et de parler sans avoir peur. Peur d'être rejeté qui sait. En attendant, c'est très mauvais pour la suite des événements s'ils continuent ainsi.

Heureusement, il semble prendre conscience, autant qu'elle, qu'il leur faudra une discussion. Ce genre de discussion que personne n'aime avoir, mais qu'il faut avoir pour pouvoir maintenir un semblant de stabilité dans ce couple qui semble déjà à la dérive. Le plus dur dans tout ça, c'est certainement pour Mia qui s'est totalement découverte à lui, en lui disant clairement qu'elle l'aimait et de son côté, elle ne sait pas ce qu'il en est. Comme a son habitude, elle arrive à s'imaginer des choses stupides. Elle s'imagine qu'il est là pour lui dire que ses sentiments ne sont pas réciproques et c'est la raison de sa présence à Paris. Présent pour pouvoir essuyer ses larmes lorsqu'il lui dira. En attendant, elle le regarde prendre ses aises dans cette chambre. Quand il est sous la douche, elle en profite pour ranger rapidement la chambre qui est en bordel et qui n'attendait pas vraiment d'invité surprise.

Ensuite, lorsqu'il trouve enfin place sous les draps, elle se lève et baisse les stores, même si dehors il fait déjà nuit, car le soleil tombe vers dix-huit heures, la lumière des lampadaires pourrait le déranger. Enfin, elle reprend place dans son canapé où elle sort son ordinateur pour bosser et penser à autre chose. Les cliquetis de ses doigts sur le clavier pour seule mélodie et Robin qui semble s'endormir. Elle aussi fatiguée, ne tarde pas plus. Deux heures après, elle referme enfin son ordinateur, saute dans la salle de bain pour se faire une toilette et c'est en pyjama qu'elle se retrouve. Pour pyjama, le t-shirt de Robin qu'elle a pris avant de partir, comme à son habitude, elle vol ses affaires et un short. En revenant dans la chambre, elle s'approche néanmoins de lui, le regardant dormir un peu. Elle hésite à lui déposer un bisou sur le front et fini quand même par le faire sur l’impulsion du moment et enfin, elle prend place sur le canapé qu'elle ne daigne pas transformer en lit. Elle est assez fine pour y être un peu à l'aise. Couverture et coussin en plus qui se trouvaient dans l’armoire pour compagnons. Elle s'endort quasi immédiatement, elle aussi fatiguée, fatiguée de tout ça.
© CRIMSON DAY
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