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From paris to my heart. (Robia)
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Dim 17 Oct - 17:24
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
(Septembre 2020)
Tu affiches un petit sourire quand même, quand elle émet l'idée que tu te sois lancé dans un nouveau business. Elle a quand même de drôles d'idées Mia. Elle n'est pas vraiment comme tout le monde, surtout. Et ça arrive quand même à bien t'amuser ça. Raison pour laquelle tu passes tant de temps à sourire quand tu es avec elle. Avec tout l'argent que j'ai ... Ce sont des bijoux à base de plantes que tu  veux ? Que tu répètes, toujours amusé. Tu oses quand même espérer que tu pourras lui offrir autre chose que ça, bien entendu. Il ne manquerait plus que ça, qu'elle ne veuille rien d'autre que des bijoux à base de plantes, fleurs et autres conneries du genre. Des trucs coulés dans de la résine et rien d'autre, rien de plus. Quand elle t'apprend qu'elle n'a pas du tout l'intention de t'écouter par rapport à ces histoires d'heures de visite qu'elle veut passer avec toi plutôt qu'avec ses camarades, tu lèves les yeux au ciel.

Tellement impertinente ... Que tu fais le constat à voix basse. En réalité, ça ne te dérange pas plus que ça bien sûr. Tu t'en amuses plus qu'autre chose. Mais sans surprise, elle trouve surtout les bons mots quand elle te fait remarquer que Paris est la ville des amoureux. Bien sûr que tu le sais. Mais être amoureux, justement, c'est nouveau pour toi. Je te dirais bien qu'on pourra revenir à l'occasion. Mais ça fait loin ... Est-ce que tu es déjà en train de capituler ? Bien sûr que oui. Et ça te fait presque peur de constater qu'elle a déjà tant de pouvoir sur toi Mia. Pas sûr que ça arrange tes petites affaires ça. Pas sûr que ce soit bon signe pour toi et ton caractère de dominant, si une si petite chose arrive à faire de toi ce que bon lui semble ou presque. Enfin, tu penses quand même qu'il y aura bien quelques limites, évidemment. Elles sont comment les parisiennes ? Que tufais quand même mine de lui demander, provocateur.

Et en parlant de ça, vient la question de savoir si l'autre se fait draguer. Elle ignorait que ça t'arrivait. Toi tu ne doutes pas que ça lui arrive. Trop souvent à ton goût, pour sûr. Tu ne réponds pas à sa question. Tu attends juste. Bien sûr que tu veux le savoir. Même si la réponse risque bel et bien de ne pas trop te plaire. Tu prends le risque. Et la suite arrive bel et bien. Provoquant un nouveau sourire sur tes lèvres. Tu ne pensais pas que l'entendre le dire te plairait autant. C'est pourtant bien le cas  et tu peux difficilement t'en cacher. Et de toute façon, à quoi bon ne pas être honnête là dessus ? J'aime mieux ça ... Et elle aussi peut se rassurer. Puisque tu lui précises que jamais les femmes n'ont la chance d'aller trop loin dans la drague avec toi. Une véritable porte de prison. Ta tasse de chocolat encore chaude, se vide tout à fait quand elle précise qu'elle doit regagner l'hôtel. Dans la foulée, tu quittes ta chaise et lui tends une main pour l'aider à se relever à son tour. Que vous puissiez récupérer un taxi pour faire un saut dans votre chambre. Enfin sa chambre. Devenue votre pour les prochains jours.

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Dim 17 Oct - 18:25
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Il lui arrive bien souvent d'oublier que Robin est vraiment riche. Le genre de richesse qui se compte en millions. Elle ne connaît pas le chiffre exact, mais elle sait qu'il fait vivre déjà presque toute sa famille et plutôt de manière aisée. Sans compter les nombreuses villas et autres joyeusetés qu'il possède. Mais il reste d'un naturel très humble. Même quand il la taquine. « Peu importe tu sais, tant que c'est toi qui me l'offre. Même un trèfle à quatre feuille me ferait plaisir » dit-elle avec un large sourire et c'est tout à fait véridique. Elle n'est pas vénale et encore moins matérialiste, mais il le sait. Cependant, s'il venait à lui offrir un beau bijou, de toute évidence, elle le garderait. Comme lui qui garde son bracelet en tissu autour du poignet. Ce qui l'importe le plus à la belle, c'est les sentiments derrière les cadeaux et pas plus que ça. « Pourquoi, l'idée de m'offrir un diamant germe dans ton esprit à présent ? » qu'elle demande en plaisantant, sans même penser un seul instant à l'idée qu'il puisse lui offrir une bague.

Et puisqu'elle est malicieuse et impertinente comme il le dit, elle arrive enfin à avoir ce qu'elle veut. Elle arrive à faire changer Robin d'avis pour qu'il finisse par bel et bien abdiquer et accéder à sa requête ou plutôt obligation qui consiste à ce qu'elle sèche ses après-midi pour être avec lui. « Tu sais, Chicago, ça me va aussi, tant que tu es là ... » avec une voix aussi douce que possible en le regardant amoureusement. Peu importe où ils sont. Tant qu'ils sont ensemble. Sa question suivante lui fait quand même froncer les sourcils. Le regard sérieux. « Robin, tu veux vraiment que je te casse les côtes ? » parce que si elle continue à le frapper à chacune de ses remarques qui sont tout aussi impertinentes, il va vite avoir mal. Elle retrouve quand même un peu de sa malice, même s'il a réussi à soulever un peu de jalousie en elle à sa voix. « Elles ne sont pas moi, c'est tout ce que tu as besoin de savoir » qu'elle conclue donc, l'air tout à fait sûre d'elle. Elle s'étonne de trouver le courage nécessaire pour affirmer pareille chose. Mais il faut croire que l'amour et la jalousie mélangés, ça donne ça.

Et puisqu'il est question de qui drague qui ou qui se fait draguer, elle reste tout à fait honnête. Nul besoin de mentir à Robin et de toute manière, elle n'est pas bonne menteuse, il n'y a qu'à voir son petit mensonge à l'hôtel qui n'a pas tenu bien longtemps. Elle aime voir le sourire de Robin, l'air un peu fier et satisfait de la savoir capable de parler de son couple sans peine à qui veut l'entendre. Évidemment qu'elle est en couple et que personne ne l'approche au risque de mordre ou s'énerver. « Et toi, tu leur dis quoi ? ''Non désolée, j'ai déjà acheté une fille'' ? » elle sait bien que parfois ses blagues peuvent être mal perçues par Robin, surtout dans ce domaine. Mais il sait surtout qu'elle est à présent, amoureuse de lui, alors elle dit simplement des bêtises. Et comme pour se faire pardonner à l'avance, elle l'embrasse avant de quitter ce bar lorsqu'il l'aide à se relever. Sourire qui ne la quitte plus.

Dans le taxi qui les mène à l'hôtel, ils sont un peu plus proche qu'à l’allée. Elle colle son épaule à la sienne durant tout le trajet, sans manquer un Paris qui s'éveille par la fenêtre du véhicule. Sur la place de l'Étoile, elle préfère fermer les yeux, la conduite des Français la terrorise, mais le plus important, c'est qu'ils arrivent en vie. Devant l'hôtel, ils grimpent alors dans l’ascenseur et arrivent dans la chambre. Mia fait un rapide saut dans la salle de bain pour se changer et s'habiller. Tenue un peu moins chaude, sachant qu'elle passe toute sa matinée en classe. Lorsqu'elle sort, c'est pour s'approcher de Robin qui est assis au bord du lit. Elle trouve refuge entre ses bras, lui caressant les cheveux et son visage. Son visage à elle, baissé vers lui qui est assis. « Je rentre vers dix-sept heures ce soir, j'ai des examens cet après-midi » et ça, elle ne peut pas les esquiver. Malheureusement.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Dim 17 Oct - 21:23
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(Septembre 2020)
Tu n'es pas tellement surpris par la suite de ses propos. A savoir le fait qu'elle puisse se réjouir d'un simple trèfle si c'est toi qui le lui offres. Tu n'es pas étonné du fait qu'elle puisse se contenter de peu, parce qu'elle a longtemps vécu dans une sorte de pauvreté avec ses parents. Quant au fait qu'elle puisse se réjouir d'une petite chose si ça vient de toi, il te semble que ça va tout naturellement avec les sentiments qu'elle a pour ta petite personne. Même si c'est quelque chose de tout à fait nouveau pour toi. Mais tu oses espérer qu'elle ne craindra pas trop non plus les cadeaux hors de prix. Parce qu'il y a très peu de chance, pour ne pas dire aucune chance, que tu arrives à doser vis à vis des prix. Pour toi, rien n'est cher. Tu es habitué à tout cet argent depuis trop longtemps pour pouvoir gérer autrement qu'en faisant des dépenses excessives. Surtout quand il est question de faire plaisir à quelqu'un qui compte pour toi. Après tout tu as offert une villa à ta mère ...

Pourquoi ? Tu aimerais ? Tu n'étais pas particulièrement en train d'y penser. Mais si ça peut lui faire plaisir, tu ne te soucieras pas de la dépense que ça peut représenter. De toute façon, tu te fous pas mal de l'éventualité qu'elle puisse être un peu trop intéressée par ton argent. Tu ne vois pas même comment elle pourrait t'en délester à l'excès, compte tenu de tout ce que tu as justement. Le souci avec Chicago, c'est qu'il faut toujours qu'il y ait un gars avec nous. Avec moi. Que tu lui rappelles quand même. Tu ne penses pas qu'elle ait oublié ce détail. Mais tu tiens quand même à le lui rappeler au cas où. Pourtant il y a peu de risque pour qu'elle soit passée à côté de ce détail. Tu as bien saisis que ça ne lui plaisait pas plus que ça. Même si elle a conscience qu'elle va devoir faire avec. Du moins tu penses et espères.

Finalement, elle arrive à te faire rire quand elle joue la carte de la menace. Tout ça parce que tu oses l'interroger sur les parisiennes. Tu crois me faire mal avec tes petites mains ? Que tu te contentes de te répondre. Avant qu'elle ne se montre soudainement bien sûre d'elle avec une réponse qui te fait fondre. Sourire toujours sur les lèvres, tu viens finalement lui offrir un baiser, de toi même. Baiser des plus tendres et des plus doux. Et il faut bien qu'elle t'en offre un d'elle même dans la foulée, pour se faire pardonner sa petite remarque qui te tend et t'arrache un grognement sourd. Elle sait que ce sujet est de plus en plus sensible pour toi. Et ce, parce que maintenant que tu es amoureux d'elle, tu réalises combien c'était insensible de faire ça. Mais en même temps, si tu ne l'avais pas fait, rien de tout ça ne serait arrivé et vous ne seriez pas ensemble. Je n'ai pas besoin de dire quoi que ce soit. Un regard noir suffit. Que tu avoues, mine de rien.

C'est dans un silence beaucoup moins pesant et tendu qu'à l'allé, que vous regagnez l'hôtel en taxi. Trajet durant lequel vos corps restent proches l'un de l'autre. Ton regard perdu vers l'extérieur qui sait quand même apprécier la ville qui s'éveille en douceur. C'est quand même vrai que c'est beau là au dehors. Mais déjà vous arrivez dans votre chambre. Et en attendant que la salle de bain se libère, tu t'installes sur le bord du lit. Laissant Mia arriver à toi une fois prête. Tes mains sagement posées sur ses hanches quand elle se poste juste devant toi. Tu hoches la tête à ce qu'elle t'annonce, pour lui signifier que tu entends et prends en compte. Est-ce que j'ai le droit de sortir me promener un peu ou tu me gardes enfermé ici ? Que tu l'interroges, petit sourire au coin des lèvres qui se veut amusé.

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Dim 17 Oct - 22:45
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

De toute évidence, Mia se contente de très peu, elle qui a grandi dans une famille relativement modeste pour ne pas dire pauvre. Ce qui l'intéresse réellement, c'est le cadeau que pourrait lui faire Robin et certainement un cadeau du cœur, évidemment. Que ce soit un trèfle ou tout autre chose qui pourrait coûter cher. Lorsqu'il est question d'argent d'ailleurs avec lui, il n'y a pas de limite et c'est bien là que réside le problème, si tant est que s'en soit un. « Bah moi je t'ai offert un bracelet, alors ... » il n'est de toute façon pas question de qui offre quoi et en quelle quantité. Mais l'idée qu'il lui fasse un cadeau qu'elle pourrait garder longtemps ou éternellement fait son petit bonhomme de chemin. Ce bracelet en tissu qu'elle remet d'ailleurs en place sur sur le poignet du blond. Il ne ressemble plus à grand-chose, mais il semble y tenir, autant qu'à elle. « Ce que je veux que tu m'offres, c'est surtout tout ton temps libre »

Parce que c'est ce qui risque d'arriver ces prochains jours, elle va libérer son temps les après-midi pour lui et lui n'aura rien de mieux à faire que de rester avec elle. « Raison de plus de profiter de cette liberté, ensemble, ici » sourire donc qui confirme qu'elle a une raison supplémentaire de sécher ses après-midi pour être avec lui. Elle n'oublie pas à quel point les sorties à Chicago sont difficiles voir rares lorsqu'ils ne sont que les deux. Parce que impossibles. Étant donné les ennemies qui traînent ici et là dans cette grande ville. Elle soupire alors quand même en se rappelant que dans moins d'une semaine, c'est exactement ce qu'ils vont retrouver. « On devrait s'eclipser plus souvent de Chicago, à l'avenir »

Soupire supplémentaire quand il interroge sur les parisiennes. Elle veut être la seule parisienne, américaine et n'importe quelle autre nationalité à ses yeux, alors elle se montre évidemment un peu jalouse, ça se sent, se voit et s'entend surtout. « Attention, un jour, je vais vraiment te faire mal » l'air tout à fait sérieuse, alors qu'à part le pincer un peu, elle ne peut rien faire contre ses muscles et sa personne toute entière. S’ensuit enfin le premier baiser offert de son plein gré. Qu'elle déguste. Ses dents qui frottent bientôt les siennes tant elle sourit face à ce beau geste qu'il lui offre. Il faut croire qu'une Mia sûre d'elle, de ses sentiments et de la non-envie de le partager le fait en effet fondre. Elle peut le constater à la manière dont il a de la regarder. « T'es à moi » qu'elle précise encore, au cas où il en doutait encore. Ensuite, c'est à son tour d’offrir un baiser, comme pour se faire pardonner suit au grognement qui émane de sa bouche, l'air mécontent. Sa réponse ensuite ne l'étonne pas plus que ça.

Dans le taxi finalement, ils rejoignent l'hôtel et la petite chambre. Une fois changée et prête pour les cours, elle s'approche quand même de celui qu'elle aime pour passer ses bras sur ses épaules, tandis qu'il pose ses mains sur ses hanches. Elle ricane un peu à sa question. « Mmmhhhh ... Laisse-moi réfléchir » elle fait mine de poser sa main sur son menton, l'air de songer à l'éventualité de le laisser sortir ou non. « Seulement si tu me promets de revenir en fin de journée » sourire espiègle et un petit baiser qu'elle lui offre. Son regard planté dans le sien quelques longues secondes, de quoi faire passer pleins d'émotions. Elle va finalement récupérer son sac qu'elle met sur son épaule se rapprochant à nouveau de lui. « Revenir non accompagné » qu'elle précise en souriant, avant de finalement disparaître pour la journée. À contre cœur, mais cette fois avec la certitude de le retrouver en rentrant et non pas seulement la mélancolie qui l'animait jusqu'ici depuis son départ.
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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Lun 18 Oct - 20:21
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(Septembre 2020)
Tu ne sais pas pourquoi, soudainement, elle a l'air de penser tout particulièrement à l'idée que tu lui offres quelque chose. Un bijou, plus précisément. Et ce, qu'il ait ou non une grande valeur financière. Tu comprends bien évidemment que c'est le geste qui importe. Comme le sien quand elle t'a offert ce bracelet toujours à ton poignet et qu'elle est justement en train de faire doucement tourner. Alors il faudrait que je te trouve quelque chose qui pourrait durer quelques temps quand même ... Et qu'elle puisse garder à sa main, son poignet ou son cou sur la durée. Sans risquer de l'abimer ou de le perdre. Il y aura bien une bague de fiançailles et une alliance dans quelques temps. Mais ce temps n'est évidemment pas encore arrivé. Que veux-tu que je fasse d'autre de mon temps libre de toute façon ? Que tu lui demandes ensuite, toujours relativement amusé par elle. Parce que effectivement, tu ne vois pas ce que tu pourrais faire d'autre.

Forcément, tout ça lui donne envie de prévoir des moments hors de Chicago de temps en temps. Ce qui ne t'étonne pas le moins du monde. Malheureusement, c'est quelque chose de compliqué à prévoir, pour un tas de raisons. Dont la première qui est un sacré manque de temps pour toi. Même si pour le coup, tu es bien décidé à prévoir de plus en plus de temps libre dans les mois et années à venir, pour les consacrer à ta charmante future épouse. Et pour les enfants que vous aurez ensemble également, bien entendu. Tu n'as pas fait tout ça pour ne finalement rien changer à ta vie de célibataire. Dès que j'arriverai à faire coïncider mes jours de congé avec les tiens. Puisqu'elle a tous ses Week-end mais que c'est une toute autre histoire pour toi. Tu peines même à t'offrir deux jours de repos consécutifs et sans parasites aucun venus de l'extérieur. Mais ça, elle a déjà eut l'occasion de s'en rendre compte.

Finalement après une taquinerie de trop, tu viens de toi même quémander un baiser. Tendre et doux au possible. Echanges délicats, en silence. Et son sourire contagieux qui vient s'étaler sur tes lèvres également. Ah oui, vraiment ? Que tu fais mine de lui demander quand elle te rappelle que tu es à elle. Bien sûr que tu es sien. Comme elle est tienne. Bien sûr que tu n'as fréquenté aucune autre femme ces derniers mois, malgré le froid entre vous et la distance établie. Tu ne sais pas combien de temps encore il va te falloir te retenir. Mais tu vas bel et bien faire en sorte de résister à toutes les tentations externes.

Même si tu continues de la taquiner autour de la chose, de façon lointaine et indirecte. Parce que c'est un peu le cas quand tu t'inquiètes de savoir si tu vas ou non avoir le droit de sortir durant les prochaines heures, quand elle sera absente pour ses cours. Tu ris un peu à la moue pleine de réflexion concentrée qu'elle prend. Avant de venir déposer un baiser sur tes lèvres, que tu prends avec plaisir. Elle s'échappe pour récupérer son sac. Et avant de partir, elle ne manque pas d'ajouter une précision qui te fait plus lever les yeux au ciel qu'autre chose. Inutile d'apporter une réponse à ça. Tu la laisses donc filer. Non sans un regard qui la suit jusqu'à ce qu'elle ait disparu de ton champ de vision.

Et en son absence, effectivement, tu n'as pas grand chose à faire. Après un long passage par la salle de bain où tu as vraiment pris ton temps, tu quittes l'hôtel. Tu flânes un peu ici et là. T'arrêtes pour manger en terrasse. Et tu ne manques pas de visiter surtout les lieux prestigieux. Ce qui te fait finalement échouer dans une bijouterie des plus luxueuses. Tu en fais le tour pour trouver quelque chose qui serait susceptible de plaire à Mia. Et ça t'occupe un petit moment. Avant que tu ne rentres à l'hôtel à l'heure, avec un joli bijou à lui offrir.


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Lun 18 Oct - 22:36
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Elle ne s'attend pas réellement à ce qu'il lui offre un véritable bijou, mais elle le connaît assez pour savoir qu'il en est capable et maintenant qu'il a cette idée en tête et la manière dont il en parle, c'est certain qu'il ne va pas oublier ça de si tôt. « Il paraît que les diamants sont éternels » plaisantant un peu. Elle ne veut certainement pas qu'il aille se ruiner dans une bijouterie pour elle. De toute évidence, se ruiner pour lui est un euphémisme. Mais elle a grandie dans la pauvreté, elle n'arrive pas encore à bien définir sa classe sociale. « Sans moi ? Rien, c'est vrai » l'air amusé. Après tout, ce n'est pas totalement faux. Il n'aurait rien de bien intéressant à faire à Paris seul.

Seul, sans une petite Mia pour venir lui taper sur le système nerveux ou alors venir l'adoucir un peu, lui et sa carapace de meurtrier. Elle sait que ce n'est pas qu'une carapace, mais bel et bien la réalité. Mais, elle préfère passer sous silence ce petit détail dans son esprit, pour oublier qu'il peut être aussi sanguinaire qu'il peut être doux et amoureux, aux dernières nouvelles du moins. Improbable, mais vrai. Elle aura réussi là un exploit que de lui faire ressentir l'amour avec un grand A. « Tu sais que moi, je suis toujours très flexible en matière d'agenda » parce qu’elle ne sort jamais, qu'elle voit sa famille une fois par semaine ou moins suivant son emploi du temps et que seuls ses études prennent tout son temps libre. Alors, pour Robin, elle pourra bien lui accorder tout le temps qu'il voudra dès qu'il sera en mesure de se libérer pour partir loin de Chicago. « Quelque part où on puisse être que toi et moi » qu'elle précise au cas où l'idée d’apporter un de ses gardes du corps lui traverse l'esprit.

Finalement, ces échanges de baisers et autres taquineries qui se produisent, mettent Mia en confiance pour pouvoir affirmer que Robin lui appartient. Et elle voit à son sourire qu'il à l'air tout aussi amusé qu'étonné de la voir capable de dire de telles choses avec autant d'assurance, alors qu'en temps normal, elle est hésitante sur à peu près tout. « Évidemment, je ne suis pas tienne, moi ? » la question se veut surtout très espiègle, car elle sait très bien que c'est le cas. Mais si elle peut l'entendre le confirmer, elle en serait d'autant plus ravie. Rassurée même quant à ses sentiments. Même s'il faut dire qu'elle, contrairement à lui, est sienne depuis des années, depuis ce fameux pacte passé avec son paternel.

Ils retrouvent ensuite enfin la direction de la chambre, avant que Mia ne le quitte avec des directives assez claires. À croire qu'en dehors de Chicago les rôles changent. Dernier baiser offert avant de s'en aller pour ses cours. C'est quelques heures plus tard qu'elle sort enfin de ses cours, avec une impatience folle, si folle qu'elle ne prend pas la peine de donner l'heure à qui que ce soit et quitte la salle de classe la première. Petit détour par la boulangerie pour chercher deux éclairs au chocolat, parce qu'en France, ils ont meilleur goût qu'aux États-Unis. Tout à un meilleur goût ici de foute façon. Quand elle arrive enfin à l'hôtel, elle s'empresse de monter dans sa chambre où elle voit de la lumière sous la porte. Une fois dedans, c'est Robin qu'elle retrouve, sagement allongé sur le lit en train de faire je ne sais quoi sur son portable. « Bonsoir Monsieur Hartwood, je vois que vous êtes au rapport » petit rire qui s'échappe de ses lèvres, avant de s'approcher de lui le petit paquet de la boulangère derrière son dos. Elle grimpe sur le lit très vite pour lui faire un petit bisou rapide le surplombant de sa hauteur, cachant ces éclairs. « J'ai un cadeau pour toi » sourire jusqu'aux oreilles. Assise sur ses genoux.
© CRIMSON DAY
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Robin Hartwood
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Robin Hartwood
Mar 19 Oct - 20:23
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(Septembre 2020)
Elle te parle diamant et pourtant tu es presque certain que ce n'est pas forcément ce qu'elle attend que tu lui offres. Tu n'iras pas jusqu'à prétendre qu'elle n'en voudrait pas du tout. Mais tu penses qu'elle est capable d'être aussi heureuse que ça si tu lui offres un bijou qui n'a que peu de valeur financière. Ce qui importe pour elle, c'est bel et bien la valeur sentimentale. Le fait que ce soit offert avec le cœur. En tout cas tu penses suffisamment la connaître maintenant, pour pouvoir viser là dessus sans trop de doute. Alors Tu commences déjà à avoir des goûts de luxe ? Que tu la taquines quand même, sincèrement amusé. Quant au fait que sans elle il n'y a pas grand chose que tu puisses faire à Paris, tu ne peux le nier. Tu ne vas pas beaucoup t'amuser à traîner seul dans les rues. Même si tu préfères encore ça à l'idée de rester enfermé toute la journée dans une chambre aussi petite que l'est celle ci.

Oui mais quand moi je suis de repos toi tu es à la fac et inversement ... Il semble que tu as besoin de le lui rappeler ça. Pourtant, ça fait un petit moment que vous vivez de la sorte et qu'elle a l'occasion de le voir et de le vivre à tes côtés. Quant au fait qu'elle ait besoin de préciser qu'il faudrait un endroit où vous pourrez n'être réellement que tous les deux, ça te fait sourire. Tu n'avais pas réellement besoin d'autant de précision, parce que tu t'en doutais bel et bien. Oui, je l'avais bien compris ça … Que tu lui confirmes quand même, si elle a tant besoin que ça de l'entendre. Tout comme elle a l'air de vouloir t'entendre confirmer le fait qu'elle soit tienne. Tu penses pourtant l'avoir déjà bien montré ça. Tu sais très bien que tu es à moi et rien qu'à moi ... Et elle est tienne depuis un bout de temps maintenant. Tu t'es même assuré que jamais personne ne mettrait la main sur elle, d'une certaine façon …

Finalement la journée se passe dans un ennui tout relatif pour toi. Alors que de son côté elle est bien occupée par ses cours. Quand vient l'heure de se retrouver dans la chambre en fin de journée, tu es à l'attendre patiemment sur le lit. Même si tu as également profité d'une partie de ta journée pour préparer l'autre lit. En dépliant le canapé et en mettant un drap et des coussins. Ainsi, le message te paraît on ne peut plus clair. En attendant, c'est bien dans le lit principal qu'elle te trouve allongé et le nez plongé dans ton téléphone. Du moins jusqu'à ce qu'elle ne se joigne à toi et que tu n'abandonnes donc ton portable, placé en veille et posé à côté de ta tête. Tu replies tes bras que tu glisses sous ton crâne pour la regarder, sourire aux lèvres. Moi aussi… Mais à toi l'honneur !

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Mer 20 Oct - 17:53
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Elle hausse un sourcil à la question de Robin, il sait très bien que non, mais il la taquine. Elle rentre alors bien volontiers dans son jeu. Parce que c'est leur truc ça, ils adorent se chercher en permanence, ça attise leur sens et surtout, il faut l'avouer, ils adorent se chercher de la sorte. « Bien sûr, il te faut une femme à la hauteur de ta prestance, non ? » qu'elle plaisante un peu. Lui qui porte des montres luxueuses et qui conduit des bolides tout aussi onéreux. C'est vrai qu'à côté, elle a l'air d'une petite pauvrette. Elle rigole néanmoins, parce qu'elle sait que pour le coup, il risque de réellement y penser.

Elle sait pourtant que la raison pour laquelle il l'a choisi elle et pas une autre, c'est justement, car elle est si innocente, candide. Elle ne respire pas la luxure ou la vénalité. Elle est douce et rayonnante, un peu le contraire de toutes ces femmes qu'il a eu l'occasion de côtoyer toute sa vie. « C'est dingue que ça marche entre toi et moi. On est tellement opposés » pour mille raisons et celle de leur agenda en plus dans le lot. Elle qui étudie quand il semble se reposer et lui qui travaille quand elle se repose réellement. Évidemment qu'elle remarque tout ceci, tout ce qui fait de ce couple un duo tout à fait atypique, mais ils s'aiment et visiblement l'amour est plus fort que tout, plus fort même que les kilomètres. Sourire de satisfaction sur son visage quand il dit à demi-mot qu'il n'y aura donc pas de garde du corps pour venir les épier si un jour ils décident de s'offrir un week-end. « Je sais, j'aime juste te l'entendre le dire et redire » petit rire mesquin, parce qu'elle sait que lui, contrairement à elle, n'est pas aussi sentimental. « Et pour toujours » qu'elle sera à lui. L'esprit terre-à-terre de Robin aurait certainement envie de répondre que rien n'est gravé dans le marbre, mais elle veut y croire. Que leur amour soit éternel. Parce qu'elle est comme ça la charmante petite étudiante. Toujours la tête dans les étoiles, peut-être qu'un jour, cette innocence la perdra.

Finalement, la journée prend fin et elle se retrouve à monter dans cet ascendeur direction leur petite chambre. Elle s'étonne même de constater que Robin n'a pas été changer de chambre à la réception, parce que ce serait tout à fait son style. Mais, la proximité que leur offre l'endroit lui convient très bien. Quand elle arrive, elle ne remarque pas tout de suite le canapé transformé en lit, tant elle est pressée de monter sur le lit et venir s'asseoir à ses côtés. « Je mérite un cadeau ? » qu'elle plaisante un peu. Avant de finalement libérer le petit colis et ses deux éclairs au chocolat. Elle s'empresse d'en prendre un et de tendre l'autre à Robin. « Je me suis principalement nourri de ça ces derniers jours. Goûte » parce qu'il sait à quel point elle adore les sucreries. Alors forcément, elle est dans le bon pays pour goûter à toutes les pâtisseries qu'offre ce pays. Elle finit par s'adosser contre le lit, mangeant son éclair et faisant face à ce canapé-lit. « On a de la visite ce soir ? » désignant de la tête ce petit campement de fortune. Elle plaisante, ne prenant pas tout à fait conscience que c'est très sérieux. Et qu'il n'a pas l'intention de dormir avec elle. Même si, elle est assez intelligente pour redouter ça.
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Robin Hartwood
Robin Hartwood
Robin Hartwood
Fonda ▬ Dangerous as fuck.
➤ LIEU D'HABITATION : Loop (centre ville). Immense maison face au lac Michigan.
➤ EMPLOI / ETUDES : Trafiquant de drogues et de corps. Officiellement, riche propriétaire d'une chaîne de restaurants à travers les Etats-Unis.
➤ HISTOIRES : 4508
Robin Hartwood
Mer 20 Oct - 18:54
https://c-t-t-e.forumactif.com/t54-bloody-boy#833 https://c-t-t-e.forumactif.com/t101-bloody-boy-acte-ii
(Septembre 2020)
Ca te fait encore rire, la petite remarque qu'elle ne tarde pas à faire. Tu ne penses pas avoir besoin d'une femme qui porte des vêtements et des bijoux hors de prix, à tes côtés. Sans quoi, ton choix ne se serait pas spécialement tourné vers une femme comme Mia. Douce, innocente et relativement discrète. Ca n'a absolument rien à voir, prestance et bijoux. Tout au plus, une tenue vestimentaire adaptée peut effectivement apporter un petit plus. Et il est certain que pour l'heure, il y a un fossé entre vous. Ne serait-ce que parce qu'elle a le style d'une femme justement très jeune. A peine sortie de l'adolescence dans le fond. Malgré tout, entre vous ça marche. Ce qui a l'air de vraiment l'étonner. Toi tu n'es pas du tout surpris. En même temps, elle était un choix de raison et de logique. Tu ignorais juste que les sentiments arriveraient dans la foulée. C'est pas si surprenant que ça. Que tu lui fais quand même remarquer. Parce qu'après tout, elle t'apporte la douceur et l'apaisement dont tu as besoin. Et en retour, il te semble au moins lui offrir la sécurité.

Peu importe de toute façon ce que vous vous apportez ou non l'un et l'autre. Ce qui compte réellement pour toi, c'est bien le fait que ça fonctionne et qu'aujourd'hui vous soyez carrément amoureux l'un de l'autre. C'est beau et c'est surtout étonnamment bon. Alors quand elle se réjouit du fait que tu affirmes qu'elle est tout autant tienne que tu es sien, tu ne rebondis pas sur la suite. Sur le fait que ce soit pour le reste de vos vies, apparemment. Tu as envie d'y croire, parce que tu te sens bien avec elle dans ta vie. Mais le côté terre à terre de ta personnalité te souffle quand même qu'il n'est pas possible de totalement prévoir la suite. Et qu'il peut arriver n'importe quoi à l'avenir. N'importe quoi qui pourrait vous séparer. Une disparition de l'amour, par exemple. C'est une chose qui arrive à beaucoup de couples après tout. Mais tu n'as pas envie de partir défaitiste. Après tout vous ne savez vraiment pas plus que d'autres, de quoi sera fait demain.

Pour l'heure, vous prenez un plaisir insensé à vous retrouver même après une seule journée passée loin l'un de l'autre. Et bêtement, un peu, vous vous retrouvez en ayant chacun un cadeau pour l'autre. Sa question te fait hausser les épaules. Je n'avais pas grand chose d'autre à faire aujourd'hui. Que d'écumer les boutiques, entre autres choses. Le cadeau de sa part, c'est donc un éclair au chocolat. De quoi te faire rire. Parce que ça lui correspond tout à fait à elle qui, si elle le pouvait, se nourrirait exclusivement de pâtisseries et autres sucreries. Tu la remercies avec un sourire tout à fait tendre et sincère. Et tout comme elle, tu en prends une première bouchée. Non pourquoi ? Tu ne comprends pas tout de suite cette question. Et quand enfin tu réalises qu'il est question du canapé, tu fronces les sourcils. Bah non. C'est pour moi. Ce qui te semble être parfaitement logique à toi. Alors, tu veux ton cadeau ? Que tu enchaînes, mine de rien.

CODAGE PAR AMIANTE
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Jeu 21 Oct - 16:48
From Paris to my heart
@Robin Hartwood

Elle hausse un peu des épaules, pas tout à fait d'accord avec lui. Il en impose, il a de la prestance. Il est toujours très soigné et on peut difficilement passer à côté du fait qu'il soit, de manière officielle, le chef de plusieurs restaurants étoilés de la ville, tandis qu'elle, n'est qu'une étudiante. Ce qui en somme n'est pas non plus un fardeau. « De toute évidence, avec ou sans bijoux, tu en imposes. Tu le sais » elle ne lui fait pas de compliment, il le sait bien. Il est assez intelligent pour savoir de quoi il est capable ou non et ce qu'il dégage ou pas de sa personnalité. Calme, posé, tranquille et intransigeant. « Pour toi ce n'est pas surprenant, car tu m'as choisi pour une bonne raison, oui » parce qu'elle, n'était pas réellement prête à parier que ce serait l'éclate entre eux.

Heureusement, aujourd'hui, ça semble tout à fait être le cas. Ils s'entendent bien et ils sont définitivement amoureux l'un de l'autre. Lourd fardeau que de porter secrètement cet amour qui a induit un peu de peur chez la belle Mia, pour finalement tout faire valser en une soirée. Elle est bien plus soulagée à présent, de le savoir, tout aussi amoureux qu'elle. Même si elle ne doute pas que ce ne sera pas évident. Et puis, c'est aussi une première pour lui, ils seront les deux sur le même pied d'égalité dans ce jeu de couple et découvrirons à deux ce que c'est de réellement partager son cœur avec un autre. Elle sait d'avance que pour lui, ce ne sera pas une mince affaire. Tout simplement, car il n'avait jamais imaginé cette hypothèse, mais elle. Oui, évidemment. La féerie qui illumine sa vie depuis bien longtemps à en stock l'idée de trouver un prince charmant un jour.

Prince charmant qu'elle retrouve dans leur lit lorsqu'elle revient dans cette chambre. Encore une fois, sur la même longueur d'onde, même s'il y a fort à parier, que le cadeau de Robin coûte quelques euros de plus que les deux pâtisseries de Mia qu'ils s'empressent de manger. Assise à ses côtés, elle le regarde en prendre une première bouchée, attendant le verdict de manière impatiente. « Est-ce que c'est meilleur que ce que tu fais toi ? » il n'a jamais fait d’éclairs, mais il y a fort à parier que cette question qui sonne comme un défi le fera réfléchir sur la chose et qu'en rentrant elle en mangera matin midi et soir jusqu'à ce qu'il trouve la recette parfaite. Son regard qui fini par échouer sur le canapé-lit de fortune. Pour lui, ça semble normal. « Comment ça pour moi ? Tu sais, le lit est assez grand pour nous deux » parce qu'elle ne voit pas de raison particulière à ce changement de motivation. Serait-il encore un peu retourné par leur dernière soirée ensemble ? Elle en oublie même le cadeau très sincèrement, trop occupé à le regarder en fronçant un peu les sourcils, l'air bientôt mécontent de la réponse qu'il va lui offrir.
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